Le ministre congolais de la culture et des arts, M. Jean Claude Gakosso, a procédé, le 27 Juin 2015 à Brazzaville, au dévoilement de la statue de l’ancien vice-président de la république du Congo, M. Robert Stéphane Tchitchelle.
Cette statue est située au croisement de l’avenue Loutassi et du boulevard Denis Sassou Nguesso conduisant vers l’aéroport Maya-Maya. Selon le directeur général du patrimoine, M. Joseph Itoua, cette statue est érigée à Brazzaville au lieu de sa ville natale Pointe-Noire au regard des hautes fonctions accomplies par M. Robert Stéphane Tchitchelle dans le pays.
Né le 12 janvier 1915 à Yaya dans la sous préfecture de Hinda dans la région du Kouilou, à une vingtaine de km de la ville de Pointe-Noire, M. Robert Stéphane Tchitchelle a mis les pieds à l’étrier politique en 1946 avec la création du Parti Progressiste Congolais (P.P.C) du député du Moyen-Congo à l’Assemblée française, M. Jean Félix Tchicaya.
De 1947 à 1957, M. Robert Stéphane Tchitchelle siège au grand conseil de l’Afrique Équatoriale Française (A.E.F) a été successivement et membre de l’Assemblée territoriale du Moyen-Congo. Il est également co-fondateur de l’Union Démocratique pour la Défense des Intérêts Africains (U.D.D.I.A) en 1956 avec l’abbé Fulbert Youlou, premier président de la république du Congo.
En 1956, M. Robert Stéphane Tchitchelle est tête de liste à Pointe-Noire pour le compte de l’U.D.D.I.A et est élu Maire de cette ville, le 18 novembre 1956. Il en devient ainsi le premier maire noir de cette ville congolaise. Il quitte ces fonctions le 15 août 1963 lors des événements des trois glorieuses journées en août 1963, qui chassent le président Youlou du pouvoir.
M. Robert Stéphane Tchitchelle a également occupé des fonctions ministérielles. Il a été, de 1957 à 1958, ministre du travail, de la santé, des affaires sociales au Conseil du gouvernement dirigé par Jacques Opangault. En novembre 1958, à la faveur de la proclamation de la république du Congo, il est successivement nommé vice président du Conseil des ministres, ministre de l’intérieur et des affaires étrangères.
Il a fait partie de la délégation congolaise dirigée par l’abbé Youlou ayant signé les accords de Matignon qui assuraient le transfert de compétences des autorités françaises à celles congolaises. Cependant, il n’a pas connu que des hauts. Il s’est frotté à la prison en ce qu’il a été arrêté, jugé et condamné par le tribunal populaire à la suite du mouvement des trois glorieuses journées d’août 1963. Il perd à cet effet ses droits civiques et une partie de ses biens sont confisquées. En 1967, il bénéficie d’une amnistie et est libéré par le gouvernement du Mouvement National de la Révolution (M.N.R).
La reconnaissance de la république le fait nommer aux fonctions de Directeur du Chemin de Fer Congo Océan (C.F.C.O). Il est décédé le 25 octobre 1984 à la veille du cinquantenaire de cette société à l’âge de 69 ans.
De 1947 à 1957, M. Robert Stéphane Tchitchelle siège au grand conseil de l’Afrique Équatoriale Française (A.E.F) a été successivement et membre de l’Assemblée territoriale du Moyen-Congo. Il est également co-fondateur de l’Union Démocratique pour la Défense des Intérêts Africains (U.D.D.I.A) en 1956 avec l’abbé Fulbert Youlou, premier président de la république du Congo.
En 1956, M. Robert Stéphane Tchitchelle est tête de liste à Pointe-Noire pour le compte de l’U.D.D.I.A et est élu Maire de cette ville, le 18 novembre 1956. Il en devient ainsi le premier maire noir de cette ville congolaise. Il quitte ces fonctions le 15 août 1963 lors des événements des trois glorieuses journées en août 1963, qui chassent le président Youlou du pouvoir.
M. Robert Stéphane Tchitchelle a également occupé des fonctions ministérielles. Il a été, de 1957 à 1958, ministre du travail, de la santé, des affaires sociales au Conseil du gouvernement dirigé par Jacques Opangault. En novembre 1958, à la faveur de la proclamation de la république du Congo, il est successivement nommé vice président du Conseil des ministres, ministre de l’intérieur et des affaires étrangères.
Il a fait partie de la délégation congolaise dirigée par l’abbé Youlou ayant signé les accords de Matignon qui assuraient le transfert de compétences des autorités françaises à celles congolaises. Cependant, il n’a pas connu que des hauts. Il s’est frotté à la prison en ce qu’il a été arrêté, jugé et condamné par le tribunal populaire à la suite du mouvement des trois glorieuses journées d’août 1963. Il perd à cet effet ses droits civiques et une partie de ses biens sont confisquées. En 1967, il bénéficie d’une amnistie et est libéré par le gouvernement du Mouvement National de la Révolution (M.N.R).
La reconnaissance de la république le fait nommer aux fonctions de Directeur du Chemin de Fer Congo Océan (C.F.C.O). Il est décédé le 25 octobre 1984 à la veille du cinquantenaire de cette société à l’âge de 69 ans.