Le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) regroupant le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur (Sypenes), le Syndicat national de l’Université (Synalu) et le Syndicat des enseignants du supérieur privé (Synesup) a réclamé, dans une déclaration, le 24 janvier 2023 à Brazzaville, trois points essentiels parmi lesquels, l’allocation d’un budget pouvant permettre cette université de subvenir à ses charges sociales.
Le collège intersyndical a exigé du gouvernement une augmentation du budget annuel de l’UMNG qu’il estime maigre en raison des charges. Ce budget revu à la hausse devrait lui permettre de gérer les onze établissements qui la constituent. Une partie de ce budget devra permettre de solder la dette sociale qui concerne entre autres, le paiement des enseignants vacataires dont les primes.
Ce budget aidera la présidence de l’UMNG de verser régulièrement aux enseignants les primes de suivi des étudiants, de surveillance des examens et d’encadrement des mémoires et thèses de doctorat.
Les syndicalistes exigent aussi l’application intégrale, à compter de ce mois, du statut particulier de l’UMNG dont le dossier est en bonne position. Ils demandent également l’apurement du reliquat du premier protocole d’accord du 1er août 2019 ainsi que le paiement des heures diverses dues au titre des années 2018-2019 ; 2019-2020 ; 202-2021 et 2021-2022.
L’intersyndicale se réserve toutefois le droit de faire usage de ses mécanismes syndicaux habituels dans le cas où les revendications citées ne trouvent pas satisfaction dans les plus brefs délais.
Florent Sogni Zaou