Congo. La présence d’Alain Akouala a-t-elle pourri le Conseil du Dialogue ?

INDISCRETION. Plusieurs sources bien renseignées affirment que le choix par Mberi Martin de l’ancien ministre Alain Akouala, au poste de responsable Com et Diplomatie, a été de mauvais goût.

Le secrétaire permanent du Conseil National du Dialogue, qu’on a fini par appeler dans un texte officiel relatif à Madingou « Conseil consultatif du dialogue », n’aurait pas mesuré son acte, entend-on dire, discrètement.

A un certain niveau de l’Etat, les autorités n’ont pas apprécié le choix de Martin Mberi. La présence d’Alain Akouala dans le Conseil a donné de l’ouverture inattendue. Ouverture vers l’opposition, même la plus irréductible et vers les milieux diplomatiques tant africains que du reste du monde.

Semble-t-il que tout cela était l’apport d’Alain Akouala. Dans les consultations, ils parlaient tous de Dialogue national inclusif. Chaque formation politique ou plate-forme politique a fourni son cahier des charges.

En tout cas tel que tassé, l’affaire n’avait rien à avoir avec ce qu’on a vu à Madingou.

Et pourtant, à sa nomination par Mberi Martin, nombre de Congolais avaient jugé le poste d’Alain Akouala mesquin, un garage, de la portion congrue pour un ancien ministre.

Mêmes critiques faites à Jacques Joachim Yhombi Opango, ancien Premier ministre qui avait accepté, en mai 1997, le poste de Directeur de campagne de Pascal Lissouba.

Alain Akouala aura-t-il fructifié un champ abandonné ou improductif ? Serait-il comptable d’un résultat inattendu qui aurait pu servir la cause générale ? L’homme en est capable !

C’est lui, pendant huit ans, qui a tenté de dessiner les Zones économiques spéciales dans le pays. A l’époque, nombreux ne savaient même pas à quoi cela devrait ressembler. Et depuis son départ du gouvernement, on ne sait même plus à quoi ressemblent ces fameuses ZES.

Arsène SEVERIN – Journaliste (fb)

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