
TRIBUNE. Dans la perspective des présidentielles congolaises du 21 mars 2021, il se fait sentir, dans le pays, une fébrilité de certains zélés ayant, à leur manière, ouvert la campagne électorale, avant l’échéance officielle.
Ce qui est contraire à la loi.
En effet, des partisans de potentiels candidats audit scrutin organisent des rencontres de sensibilisation, sans précaution suffisante des mesures barrières contre le Covid 19. Et, il circule, sur les réseaux sociaux, des images ahurissantes. Elles font apparaître des rassemblements aux participants, non masqués, hors des dispositions de la distanciation sociale.
Nul part, au monde, le coronavirus n’a été vaincu. Le Congo Brazzaville compris.
Puisse ces zélés de la République être maîtrisés par les candidats au service de qui ils s’activent. Eux, ces zélés qui, pour leurs intérêts personnels, ne reculent pas, face aux risques sanitaires qu’ils font courir aux populations congolaises.
Des populations, fragilisées par les souffrances d’un pays en crise, qui voudraient, malgré tout, survivre, avant et après les présidentielles.
S’en fout la mort, n’est pas dans l’esprit et la logique de ces populations.
- Ouabari Mariotti – Membre de l’UPADS
- Paris 21.01.2021