L’artiste-chanteuse-plasticienne a convié tout récemment le public mélomane de la région parisienne dans « les Espaces Rocroy » Paris, à un cocktail de presse, à l’occasion de la sortie de son troisième album « Femme noire ».
L’album qui renferme neuf titres est chanté en vili, lingala et français : une variété de thèmes rendue merveilleusement dans les genres Afro-beat, rumba, folk et afro pop.
Chanteuse d’origine congolaise de Brazzaville et Parisienne d’adoption. Elle a été révélée par Michel Polnareff, en 1992, après plusieurs concerts, et un passage au studio de Variétés, pour perfectionner sa voix et la scène.
Elle sort son premier opus : MAME, en 2002 et, en 2011, elle signe un nouvel album : Africa si riche. Dans sa musique, elle aborde des thèmes existentiels, philosophique ainsi elle rend hommage, aux rythmes traditionnels des rituels africains, tout en sachant intégrer l’inspiration, puisée dans l’énergie d’une grande métropole occidentale.
Intimiste et festive, profonde et enivrante Simbou Vili est placée par ses intimes dans la lignée des grandes chanteuses africaines, comme Myriam Makeba, Abéti Masikini.
Elle chante de sa voix pure et sans maniérisme, une mosaïque de chansons au diapason de sa trajectoire d’exilée, un mélange de tristesse et de gaieté.
Elle porte bien haut le drapeau de la musique congolaise et africaine. Simbou Vili espère amener son public dans un voyage, une transe frénétique ou simplement la contemplation.
Clément Ossinondé