CHAN 2025 : la CAF disqualifie le Congo, rebondissement inattendu parmi les qualifiés

La Confédération africaine de football (CAF) a frappé fort en disqualifiant le Congo des phases finales du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, reprogrammé pour août prochain. Une décision qui redistribue les cartes parmi les 17 équipes déjà qualifiées sur les 19 attendues.

Les faits reprochés au Congo

Cette disqualification résulte d’un recours déposé par la Guinée Équatoriale, qui a contesté l’éligibilité de Japhet Mankou, avant-centre de 22 ans, et dénoncé l’absence de licences nationales valides pour les joueurs congolais. Après enquête, le jury disciplinaire de la CAF a conclu que le Congo avait enfreint plusieurs articles des règlements du CHAN ainsi que le Code disciplinaire.

En conséquence, la CAF a annulé les deux matchs disputés entre le Congo et la Guinée Équatoriale, attribuant des victoires par forfait (3-0) à cette dernière. Par ailleurs, une amende de 10 000 dollars (environ 9 500 euros) a été infligée à la Fédération congolaise de football (Fecofoot), avec un délai de 60 jours pour s’en acquitter.

Retour en grâce pour la Guinée Équatoriale

Grâce à cette décision, la Guinée Équatoriale, battue sur le terrain (0-0 à Malabo, puis 1-2 à Brazzaville), retrouve sa place parmi les qualifiés pour le CHAN 2025. Cette opportunité inespérée relance les ambitions du Nzalang Nacional, qui peut désormais rêver d’un parcours mémorable dans la compétition prévue au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

Un arbitrage controversé

Cette décision suscite toutefois des interrogations, notamment en Guinée, où une réclamation contre la Tanzanie concernant les qualifications pour la CAN 2025 a été rejetée malgré des « preuves solides », selon la Fédération guinéenne de football. Cette disparité de traitement alimente les débats sur l’équité des arbitrages disciplinaires au sein de la CAF.

Des conséquences lourdes pour le Congo

Pour le Congo, ce verdict est un véritable coup de tonnerre. La disqualification ternit l’image de la Fecofoot et met en lumière des lacunes administratives flagrantes. Ces erreurs privent les Diables Rouges d’une chance de se distinguer sur la scène continentale, laissant les supporters dans la désillusion.

Un espoir d’appel

Malgré ce revers, le Congo dispose d’une dernière carte à jouer : faire appel auprès du Jury d’appel de la CAF. Ce recours pourrait renverser la décision, bien que les délais serrés et la complexité des procédures limitent les perspectives.

Une fois de plus, le football africain prouve que les batailles ne se jouent pas uniquement sur le terrain, mais aussi en coulisses, où règlements et arbitrages peuvent redéfinir les destins des équipes.

Ya Willy.

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