Congo/Fecofoot : Mayolas dénonce Ngata et le ministère des Sports

Congo/Fecofoot : Mayolas dénonce Ngata et le ministère des Sports

Lors d’une conférence de presse au siège de la Fédération Congolaise de Football (Fecofoot), Jean-Guy Blaise Mayolas, président de l’institution, a pris la parole pour réagir à la débâcle des Diables Rouges face au Maroc (6-0) lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Il a profité de cette occasion pour livrer ses vérités, pointant du doigt le sélectionneur Isaac Ngata et dénonçant l’ingérence du ministère des Sports, qu’il considère comme les principales causes des échecs actuels de l’équipe nationale. Le ton était tendu, et rarement un sélectionneur n’aura été autant critiqué en public par son supérieur hiérarchique. Lors de cette intervention, Mayolas n’a pas mâché ses mots. Venu initialement pour évoquer la dernière actualité de la sélection, il s’est surtout attardé sur les dysfonctionnements qui minent la gestion de l’équipe, notamment après la défaite écrasante contre le Maroc et le forfait face au Niger. Le président de la Fecofoot en a profité pour détailler les relations difficiles entre la fédération et le ministère des Sports, ce dernier étant accusé d’avoir imposé Isaac Ngata comme sélectionneur, sans consulter l’avis de la fédération. « Ngata nous a été imposé unilatéralement par le ministère alors que nous étions en pleine procédure d’appel à candidatures. Aujourd’hui, nous n’avons toujours pas signé de contrat avec lui, car ses qualifications et compétences ne sont pas à la hauteur du poste », a-t-il déclaré, en brandissant les diplômes du coach et de son staff, qu’il a jugés insuffisants. Un sélectionneur et un staff « bas de gamme » Jean-Guy Blaise Mayolas a également critiqué la composition pléthorique et peu qualifiée du staff technique, composé de 18 membres. « Les Diables Rouges ont hérité d’un sélectionneur de piètre qualité, accompagné d’un staff tout aussi médiocre », a-t-il lancé. Tout en affirmant que la Fecofoot avait rempli ses obligations en termes de convocation des joueurs et de fourniture d’équipements, il a reproché au ministère des Sports de s’être arrogé la gestion complète du budget, des transports, des hébergements et des primes, laissant la fédération sans contrôle sur ces aspects cruciaux. Des perspectives sombres pour la CAN 2025 Concernant l’avenir, Mayolas s’est montré pessimiste. Il estime que la qualification pour le Mondial 2026 est déjà hors d’atteinte et que les chances pour la CAN 2025, qui se tiendra au Maroc, sont tout aussi maigres si des réformes profondes ne sont pas rapidement entreprises dans la gestion de l’équipe nationale. Cette sortie médiatique a suscité une vive réaction parmi les supporters des Diables Rouges, qui déplorent la gestion actuelle du football congolais. Si certains blâment le ministère des Sports, d’autres pointent du doigt la Fecofoot, qu’ils accusent d’inaction et de laisser-aller. Qui dirige vraiment la Fecofoot ? La situation au sein de la Fecofoot est également marquée par un conflit interne. Révoqué par une Assemblée générale cette semaine, Jean-Guy Blaise Mayolas refuse de quitter son poste et a convoqué une Assemblée générale extraordinaire. Pendant ce temps, un comité ad hoc a été nommé pour gérer les affaires courantes et organiser de nouvelles élections sous 90 jours. Cependant, la légalité de cette décision est contestée. La FIFA et la CAF suivent de près cette situation chaotique et ont dépêché une mission conjointe à Brazzaville. La FIFA a déjà averti le Congo des risques de suspension en cas d’ingérence politique. Si les différentes parties ne parviennent pas à un accord, un comité de normalisation pourrait être mis en place. Pour l’instant, la FIFA soutient Mayolas, refusant de reconnaître la révocation du 27 septembre. Ya Willy

Cameroun : une nouvelle polémique autour de Samuel Eto’o

Cameroun : une nouvelle polémique autour de Samuel Eto’o

Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), se trouve une nouvelle fois au cœur des critiques, et cette fois, elles viennent d’un de ses rares soutiens, le journaliste Rémy Ngono. Si les partisans de la première heure d’Eto’o se font rares au Cameroun, ils lui restent généralement loyaux. Cela n’empêche pas certains d’entre eux, comme Rémy Ngono, connu pour son franc-parler, de le recadrer quand ils jugent nécessaire. Lors de l’émission Le café des sports sur RFI et France 24, Ngono a pointé du doigt la gestion du timing d’un appel d’offres récemment publié pour le recrutement d’un nouvel équipementier pour les Lions Indomptables. « Carton rouge à la Fédération camerounaise de football, que j’ai souvent soutenue, notamment Samuel Eto’o. Cette déclaration me paraît légère. La Fécafoot a lancé le 20 septembre un appel d’offres pour un nouvel équipementier alors que cela fait des mois que l’on sait que One All Sports ne continuerait pas. Le match Cameroun-Kenya se joue le 7 octobre, et l’appel d’offres est à peine publié. Quand les dossiers pourront ils être soumis et sélectionnés ? », s’est indigné Ngono. Accusé de manque de transparence Rémy Ngono estime que l’appel d’offres est suspect, compte tenu du délai très court entre sa publication et la date du prochain match. Pour lui, cela ne peut signifier qu’une chose : Samuel Eto’o aurait déjà trouvé un accord en secret avec le futur équipementier. Ngono reproche ainsi à l’ancien international camerounais un manque de transparence, en contradiction avec les promesses de bonne gestion faites lors de son arrivée à la tête de la Fecafoot. « Cela signifie simplement que Samuel Eto’o a négocié un contrat en cachette. Il sait déjà qui est l’équipementier car il est impossible de concevoir des équipements en quelques jours. Lorsqu’il est arrivé, il prônait la transparence, mais le recrutement de One All Sports était déjà opaque. Et maintenant, il semble qu’il recommence, sans nous fournir la moindre explication », a conclu Ngono, dénonçant ce qu’il perçoit comme un simulacre d’appel d’offres. Cette sortie publique soulève à nouveau des interrogations sur la gestion de la Fécafoot sous la présidence d’Eto’o, alimentant la controverse autour de son mandat. Ya Willy.

FECAFOOT : Samuel Eto’o face au gouvernement camerounais, un bras de fer historique

FECAFOOT : Samuel Eto’o face au gouvernement camerounais, un bras de fer historique

Le football camerounais vit une véritable saga, avec Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et ex-star du ballon rond, en première ligne. Au cœur du conflit, un différend sur le choix du stade pour le match Cameroun-Namibie du 7 septembre 2024, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Eto’o souhaite Garoua, tandis que le gouvernement, représenté par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, défend le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Mercredi, la situation a basculé en faveur d’Eto’o. Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a demandé aux joueurs où ils préféraient jouer. Un Zambo Anguissa excédé a fait pencher la balance en faveur de Garoua, malgré les réticences initiales. Le Premier ministre, prenant en compte l’avis des joueurs, a alors déclaré qu’il s’en remettrait à la CAF pour la décision finale. Une victoire provisoire pour Eto’o Si cette décision marque un coup d’arrêt temporaire aux tensions, Samuel Eto’o n’a pas baissé les bras face à l’opposition gouvernementale. Le président de la FECAFOOT, en poste depuis décembre 2021, s’était déjà préparé à un scénario de crise, allant jusqu’à envisager de faire jouer une équipe composée majoritairement de jeunes talents de la sélection U20. Ce plan B a été interrompu in extremis par les autorités, qui ont empêché ces joueurs de s’envoler pour Garoua. Face à l’entêtement des joueurs à ne pas rejoindre le regroupement prévu à Douala, la FECAFOOT avait aussi brandi la menace de sanctions, envoyant des lettres aux clubs pour rappeler que les joueurs convoqués devaient se présenter impérativement le 4 septembre. En cas de non-conformité, la fédération se réservait le droit de prendre des mesures disciplinaires. L’intervention de la FIFA : un soutien stratégique pour Eto’o Le conflit entre la FECAFOOT et le ministère des Sports a pris une dimension internationale lorsque la FIFA, dans une lettre adressée à la fédération, a exprimé son inquiétude. L’instance mondiale a rappelé l’importance de préserver l’autonomie de la FECAFOOT et a mis en garde contre toute ingérence étatique qui pourrait entraîner des sanctions contre le Cameroun. Cette prise de position de la FIFA, perçue comme un appui à Eto’o, a renforcé la pression sur le gouvernement. En parallèle, la FIFA a également demandé une révision de la convention qui définit les compétences respectives du ministère et de la fédération, un point qui pourrait à terme affaiblir la position du ministre Narcisse Mouelle Kombi. Un premier round gagné, mais la bataille continue Malgré cette première victoire, Samuel Eto’o ne semble pas avoir terminé son combat. L’ancien capitaine des Lions Indomptables a montré qu’il était prêt à tout pour défendre sa vision du football camerounais. Ses partisans le louent pour sa détermination, mais le bras de fer avec le gouvernement reste loin d’être fini. Si Eto’o a réussi à imposer le choix du stade de Garoua, la situation reste tendue. La confrontation avec le ministre des Sports et ses alliés promet encore de nombreux rebondissements. Le président de la FECAFOOT, fort du soutien de la FIFA, pourrait bien sortir vainqueur de cette bataille à long terme, mais l’issue reste incertaine. Ya Willy.

RD Congo. Au pays des scandales…

RD Congo. Au pays des scandales…

ACTE 1 Le séjour parisien des athlètes congolais a ouvert les yeux à beaucoup d’entre eux. Tel est le cas de Marcelat Sakobi Matshu, boxeuse professionnelle qui a représenté la République Démocratique du Congo aux Jeux Olympiques réclamant plus de 75.000$ qui ont été détournés par le Comité Olympique Congolais dirigé par un certain Amos Mbayo. « Le Comité Olympique International envoyait à Marcelat Sakobi 10.000$ chaque trimestre pendant 2 ans pour un total de 80.000 pour les 8 trimestres. Dans le 10.000$ il y avait une partie pour sa vie, une partie pour la location d’un camp d’entrainement afin de la permettre de bien peaufiner sa préparation et enfin une partie pour les soins de santé. Le comité Olympique National remettait à la dernière que 1.500$ pendant 3 trimestres sur le 8. A l’arrivée, la championne du Congo et d’Afrique avait perçue moins de 5.000$ sur les 80.000$ », révèle Godefroid Mwamba, opérateur sportif et Manager de Sakobi. ACTE 2 Dans l’affaire de 5 millions de USD débloqués pour la construction de la nouvelle prison en RDC, le projet daterait effectivement de 2019. Selon une source officielle, l’État a déjà décaissé 5 MILLIONS usd pour construire ladite prison. Le Vice-Ministre de la Justice sous le gouvernement Ilukamba, demande alors au constructeur de garder les fonds et d’attendre l’indication de la localisation de la construction. Toujours selon notre source, une année après, le constructeur traduit l’Etat en justice pour non localisation de l’endroit. “L’Etat a été alors condamné à lui payer des dommages et intérêts de 12 millions USD en plus de 5 millions USD déjà empochés”. D’autres ministres dont celui des finances de l’époque, doivent aussi s’expliquer. Voilà comment est pillé le Congo par ceux-là même qui sont censés le protéger… Par Germain Nzinga

OM : Les tensions entre Mbemba et son dirigeant Zarrak Dévoilées

OM : Les tensions entre Mbemba et son dirigeant Zarrak Dévoilées

POLEMIQUE. À l’Olympique de Marseille, les relations sont tendues entre Chancel Mbemba et son dirigeant Zarrak, proche de Mehdi Benatia. La Commanderie est en ébullition depuis le début de la semaine suite à la mise à pied de Chancel Mbemba, défenseur central congolais, par l’Olympique de Marseille. Le capitaine des Léopards de la RDC est accusé d’avoir eu un comportement déplacé envers Zarrak, un dirigeant proche de Mehdi Benatia, conseiller sportif du club. Mbemba aurait franchi une ligne rouge. À un an de la fin de son contrat, Chancel Mbemba est sur le départ de l’Olympique de Marseille cet été. Jugé indésirable et relégué au loft par Roberto De Zerbi, le nouvel entraîneur de l’OM, l’ancien défenseur du FC Porto traverse une période difficile au Vélodrome. Selon le club, Mbemba aurait franchi une ligne rouge samedi dernier après un match amical contre Grasse. Surnommé le « Demi-dieu », Mbemba aurait interpellé Ali Zarrak, adjoint de Mehdi Benatia et responsable de la réserve de l’OM, dans le vestiaire devant ses jeunes coéquipiers et le staff technique. Cet incident a conduit à sa mise à pied. Désormais, Mbemba s’entraîne avec la réserve de l’OM. L’Échange Virulent Entre Mbemba et Zarrak Quelques jours après l’altercation, La Provence a reconstitué l’échange entre Mbemba et Zarrak grâce à plusieurs témoins. Voici la retranscription : Chancel Mbemba : « Je te préviens, cousin, la semaine prochaine, je ne viendrai pas à ton match de merde (sic) où il y a quatre heures de route à faire. » Ali Zarrak : « Tu m’appelles cousin ? Ça commence mal… Écoute Chancel, ce n’est ni le lieu ni le moment. On verra la semaine prochaine. Si tu es convoqué, je te demanderai de répondre présent. » Chancel Mbemba : « Tu ne me connais pas, cousin. Jeudi prochain, c’est mon anniversaire, donc vendredi (le jour du match face à Villefranche), je serai blessé ici et là… » (en montrant ses pieds). Ali Zarrak : (En élevant la voix) « Je te préviens Chancel, je ne suis pas ton cousin. Quand tu t’adresses à moi, tu me parles avec respect et tu m’appelles Ali, pas cousin. D’accord ? » Chancel Mbemba : « Tu t’appelles Ali, mais tu es Africain. Donc, je t’appellerai cousin. Et je t’appelle cousin si je veux. » Ali Zarrak : « Chancel, c’est la dernière fois que tu m’appelles cousin. On en reste là, et je compte sur toi pour le match la semaine prochaine, si tu es convoqué. » Chancel Mbemba : (En mimant un doigt d’honneur) « Tiens, c’est pour toi et ton président. » Ya Willy.

MC Alger : une nouvelle polémique éclate avec Belaïli

MC Alger : une nouvelle polémique éclate avec Belaïli

Alors que la situation tendue entre le MC Alger et sa star Youcef Belaïli semblait s’apaiser avec sa présence à la reprise mercredi, malgré le désaccord sur sa prolongation de contrat, les choses se sont envenimées. Selon la presse locale, le « bad boy » du football algérien aurait séché les deux séances d’entraînement programmées jeudi. L’international algérien aurait pris cette décision en réponse aux récentes actions de la direction du Mouloudia. En effet, son frère Farès n’aurait pas été promu en équipe première, contrairement à ses attentes, ce qui l’aurait particulièrement affecté. En conséquence, Belaïli aurait refusé de participer aux dernières séances. Alors que les fans espèrent majoritairement le voir prolonger après son excellente saison, la direction du club n’a pas encore réagi publiquement à cette nouvelle frasque. Sera-t-il absent du stage à venir ? Néanmoins, certaines rumeurs indiquent que le vainqueur de la CAN 2019 pourrait être sanctionné en étant absent du stage prévu en France. Cette rumeur de sanction, à prendre avec précaution, marquerait un nouvel épisode de tension entre l’ailier de 32 ans et la direction du MCA. Ce stage aura lieu à Rennes (Bretagne) à partir de ce samedi 27 juillet. Les joueurs du Mouloudia affronteront notamment Dijon (National, D3 France) en amical le vendredi 9 août à Montargis. Deux autres équipes bretonnes devraient également affronter le MCA, bien que leurs noms n’aient pas encore été révélés. Il reste donc à voir si Belaïli fera partie du séjour en France et, plus généralement, s’il restera au club cette saison. Ya Willy.

France. Marseille divisé par l’arrivée de Mason Greenwood

France. Marseille divisé par l’arrivée de Mason Greenwood

POLEMIQUE. Comme prévu, peu importe où Mason Greenwood atterrit après sa séparation tumultueuse avec Manchester United, il allait susciter la controverse. Maintenant, il est sur le point de signer dans un club dont les supporters sont parmi les plus passionnés du monde : l’Olympique de Marseille. Marseille est une ville unique. La plus ancienne de France, elle est fièrement multiculturelle, libérale et progressiste. Lors des dernières élections, elle a été un îlot de gauche dans une mer de départements d’extrême droite du sud de la France, célébrant même la victoire inattendue de la gauche, soutenue par Kylian Mbappé, avec des festivités endiablées dans les rues. Le logo du club est omniprésent. Graffitis sur les murs, fièrement arboré sur les maillots, et tatoué sur les corps, le Stade Vélodrome domine l’horizon. En France et à l’étranger, l’OM est largement considéré comme l’équipe la plus soutenue de Ligue 1, malgré la richesse du Paris Saint-Germain. Les supporters sont profondément attachés à l’équipe et à ses valeurs, reflétant celles de la ville.Cependant, la ville et le club, souvent en proie au chaos, sont maintenant confrontés à un nouveau défi avec l’arrivée de Greenwood. Après plus d’une décennie sans succès tangible, un contrat de 30 millions d’euros pour un joueur de son calibre est vu comme une opportunité sportive exceptionnelle. Greenwood, accusé de tentative de viol, de comportement coercitif et d’agression causant des lésions corporelles, a vu ces charges abandonnées en février dernier. Pourtant, les accusations continuent de hanter sa réputation. Les droits des femmes étant fortement défendus à Marseille, l’arrivée de Greenwood provoque des désaccords considérables au sein de la communauté. Accusé mais non condamné Greenwood est devenu un paria depuis que des enregistrements audio et des images compromettantes ont été publiés en ligne, entraînant son arrestation et sa suspension par Man Utd en janvier 2022. Bien qu’il ait nié les accusations et ait été libéré sous caution, il n’a plus joué pour le club depuis. En octobre 2022, à 20 ans, il a été accusé de tentative de viol, de comportement coercitif et d’agression causant des lésions corporelles. Cependant, ces accusations ont été abandonnées en février 2023. Le service des poursuites de la Couronne a déclaré qu’il n’y avait plus de perspectives réalistes de condamnation en raison du retrait de témoins clés et de nouveaux éléments.Man Utd a ensuite mené une enquête interne pour déterminer si Greenwood devait être réintégré, impliquant l’équipe féminine dans le processus. Après plus de six mois, le club a finalement décidé de rompre les liens avec l’attaquant, malgré des discussions initiales sur sa réintégration. Greenwood a été prêté à Getafe en Liga, où il a marqué 16 buts en 32 apparitions, attirant l’attention de nombreux grands clubs européens. Man United souhaite maintenant mettre fin à son lien avec le joueur cet été. Une communauté divisée Le transfert de Greenwood à Marseille, d’une valeur de 30 millions d’euros, a provoqué une campagne en ligne contre son arrivée, avec le hashtag #GreenwoodNotWelcome largement utilisé sur les réseaux sociaux. Le groupe de supporters OMForum a été l’un des moteurs de cette campagne, expliquant dans un communiqué pourquoi ce transfert est incompatible avec les valeurs du club. Un collectif de groupes féministes marseillais, y compris Solidarité Femmes 13, a également exprimé son opposition, déclarant que l’arrivée de Greenwood est incompatible avec l’engagement du club dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Certains supporters, comme Nash, 30 ans, se disent écœurés par la possibilité de voir Greenwood rejoindre l’OM. Il craint que cela n’affecte les relations du club avec les organisations caritatives locales et ternisse les valeurs du club. Nash souligne l’importance de combattre toutes les formes de discrimination, y compris les violences sexistes, et considère que l’OM a un rôle crucial à jouer dans cette lutte. Cependant, il y a aussi des voix en faveur de Greenwood. Certains supporters estiment qu’il mérite une seconde chance et proposent même de faire des dons à des associations de victimes d’abus domestiques à partir de son salaire.La direction du club, sous la présidence de Pablo Longoria, a abordé la question de manière prudente, affirmant que tout joueur rejoignant l’OM doit partager les valeurs du club. Selon le journal La Provence, la direction estime que Greenwood mérite une seconde chance et que son recrutement est une opportunité sportive trop belle pour être ignorée. Le nouvel entraîneur de l’OM, Roberto De Zerbi, a également exprimé son soutien à Greenwood, le considérant comme un joueur de classe mondiale et prêt à le défendre publiquement. Le maire de Marseille, Bruno Payan, a ajouté sa voix aux protestations, déclarant qu’il s’opposerait au transfert de Greenwood et soulignant que les valeurs de Marseille et de l’OM sont incompatibles avec les actions de Greenwood. Malgré les divisions, Greenwood semble prêt à aller de l’avant avec ce transfert, malgré les répercussions potentielles sur le club et ses supporters. Certains fans envisagent même de se détacher du club si le transfert se concrétise, soulignant l’impact profond que cela pourrait avoir sur la communauté des supporters de l’OM. Ya Willy.

Scandale raciste au FC Barcelone : Un proche de Joan Laporta au cœur de la controverse

Scandale raciste au FC Barcelone : Un proche de Joan Laporta au cœur de la controverse

Une nouvelle polémique secoue le FC Barcelone. Bien que sans impact direct sur les performances sportives ou le mercato, elle touche l’un des personnages influents du club : Enric Masip. Conseiller de Joan Laporta et membre de la commission sportive, cet ancien handballeur du club et de la sélection espagnole, est accusé d’avoir diffusé des contenus xénophobes, racistes et misogynes sur ses réseaux sociaux. Sur la plateforme X, Masip a partagé des publications controversées, telles que : « Les statistiques du ministère de l’Égalité montrent que 12,6 % de la population commet 50 % des féminicides. Cela signifie que proportionnellement, les étrangers tuent quatre fois plus les femmes que la moyenne de la population, et sept fois plus que les Espagnols ». Un autre post relayé par Masip affirme : « Un subsaharien arrivé illégalement aux Canaries a été logé dans un hôtel 4 étoiles à Guardamar del Segura (Alicante). Il a abusé sexuellement d’une femme de ménage. L’hôtel accueille 280 immigrés en situation irrégulière depuis octobre. Le juge l’a laissé en liberté ! ». Ces messages, issus de comptes très à droite, ont été jugés inacceptables par de nombreux internautes. Interrogé par El Periodico, Masip a refusé de s’excuser : « Je ne donne pas mon opinion. Je mets juste en avant des informations et des situations intéressantes. Je montre ce qui se passe dans la rue ». Cependant, ces propos vont à l’encontre des valeurs du FC Barcelone, qui promeut la diversité et l’égalité, comme le stipule son code éthique de 2021. Ce dernier impose également une utilisation responsable des réseaux sociaux. Face à la controverse, Masip a désactivé son compte X mercredi. Le FC Barcelone, se positionnant régulièrement comme un club ouvert et inclusif, pourrait voir sa commission d’éthique se réunir pour statuer sur cette affaire. Les conséquences pourraient être lourdes, et des sanctions internes ne sont pas à exclure. Ya Willy.