Les hommages posthumes sont SOUVENT bourrés de FAUSSES notes parce qu’au BAL DES HYPOCRITES les violons sont toujours mal accordés à cause de l’ambiance euphorique. Chacun est pressé de jouer le PREMIER rôle en exécutant une partition erronée.
Les hymnes FUNERAIRES sont TROP beaux pour être SINCERES. C’est du VIVANT des HOMMES qu’il faut dire TOUT le bien que l’on pense d’eux, un exercice aisé pour des êtres DEBONNAIRES.
Emmanuel Djob, mon FRERE, car la FRATERNITE est la collusion des AMES qui occasionne l’OBLIGEANCE.
Musicien polyinstrumentiste, il joue de la VOIX, GUITARE et des CLAVIERS, une voix tellement RAUQUE qu’elle s’accommode à tous les répertoires. Un BOULIMIQUE du travail qui ne boude pas le plaisir de transmettre à toutes les catégories d’âges en leur indiquant la VOIE par sa VOIX.
Notre première rencontre a eu lieu sous une torride chaleur du SAHEL, dans un théâtre de GOUGHIN, au Pays des Hommes intègres où il animait des MASTER CLASSES et moi une série de conférences sur les migrations croisées. C’était lors d’un festival de REGGAE emporté par un VENT D’ECHANGE.
OUAGAGADOUGOU, le 27 février 2011, le BOUQUET FINAL réunissant une trentaine de choristes se déroula sur la scène du Grand Méliès, le MIRACLE s’opéra lorsque le maestro confia le lead vocal à AZIZ SANOGO, un garçon partiellement PARALYSE, qui d’habitude peine même à distiller quelques onomatopées à cause de son handicap.
« RASTAMAN CHANT », de BOB MARLEY, un méchant arrangement concocté par ce MAGICIEN des cordes VOCALES. Les mélodies de sa guitare acoustique firent jaillir le chant et la musique prit le dessus sur l’handicap parce qu’EMMANUEL fait correctement son (D)JOB.
Ainsi je pris toute la dimension ARTISTIQUE de l’Homme.
I WAS RESPECTED HIM AS MUSICIAN, THEN I BEGAN TO RESPECT HIM AS HUMAN BEEN BECAUSE HE IS MY SOUL BROTHER.
N.Y.S.Y.M.B LASCONY
Depuis ma tanière, le 6 décembre 2022