Elu avec 64,40% des voix, mais seulement avec un effectif d’électeurs de 34%, Ibrahim Boubacar Keïta devra s’attaquer au problème de la corruption et des groupes armés salafistes et djihadistes, s’il veut pour redresser la situation chaotique du Mali, a estimé André Bourgeot.
le Président « Ibrahim Boubacar Keïta a généré le doute et ça se voit : un président élu comme cela, ça pose question et les Maliens ne voient pas d’espoir. Ce président a montré le déclin de l’Etat malien, malgré ses déclarations de redressement national », a déclaré le chercheur au CNRS dans un entretien accordé à la chaîne russe d’information RT.
André Bourgeot a, en outre, rappelé que le chef de l’Etat malien IBK avait dit «le Mali d’abord», ses opposants estiment quant à eux que ce serait plutôt «ma famille d’abord».
André Thyg