Inetum mécène historique du Women In Africa, poursuit son engagement pour mentorer une lauréate marocaine
Le mardi 30 novembre, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et Women In Africa (WIA) ont réuni les finalistes marocaines du programme WIA54, leurs mentors ainsi que les partenaires WIA et des personnalités du monde des affaires afin de présenter les projets structurants de ces jeunes femmes pour le continent africain et le dispositif d’accompagnement dont elles vont pouvoir bénéficier. Inetum Mécène historique de Women In Africa depuis 5 ans, poursuit son engagement pour soutenir ce programme et mentorer une lauréate marocaine pendant 6 mois en l’accueillant au FabLab de Casablanca. L’accompagnement et le mentorat d’Inetum, piliers de l’entrepreneuriat féminin Dans un contexte où la difficulté́ majeure des entrepreneuses africaines reste l’accès aux financements, l’objectif du programme WIA54 est de leur permettre de consolider leurs acquis mais aussi et surtout de renforcer leurs capacités afin qu’elles puissent accéder aux offres de financements et présenter leurs sociétés à de potentiels investisseurs. Ainsi Inetum en tant que ESN agile et internationale dispose d’un fort ancrage sur le territoire africain avec six filiales principales : au Maroc, en Côte d’Ivoire, en Tunisie, en Angola, au Sénégal et au Cameroun s’engage en faveur de la transition numérique du continent africain et s’implique fortement pour contribuer à l’essor économique du continent porté par sa transformation numérique. Premier acteur numérique de proximité en Afrique depuis plus de 15 ans, le soutien d’Inetum au programme WIA54 s’inscrit tout naturellement dans la volonté d’accompagner la transition numérique en Afrique et de promouvoir l’intégration professionnelle des femmes africaines au développement économique d’un continent en pleine transformation technologique. Ainsi, en tant que mécène historique de Women in Africa, Inetum accompagne la fondation en sélectionnant et récompensant des projets dans le digital qui ont un impact sur la société et pour la 2ème année consécutive propose un parcours de formation, les « Open training d’Inetum », pour sensibiliser la communauté WIA à la digitalisation, à travers une série de webinars centré sur un sujet tech : smart city, e-commerce, sécurité informatique. Inetum est convaincu que les femmes peuvent révolutionner l’Afrique, en permettant au numérique de remplir pleinement son rôle de levier économique et d’émancipation des populations. Mentoring de Yasmine Jtioui, fondatrice de Jobwinwin Le mentorat est une relation « gagnant-gagnant » dans laquelle le mentor va accompagner les finalistes pour consolider leurs acquis et les soutenir dans la présentation de leur pitch afin qu’elles puissent présenter leurs sociétés à de potentiels investisseurs et à des banquiers et il va également bénéficier de la perspective, du regard et de l’expérience d’une jeune entrepreneuse. Cette année Inetum poursuit son engagement à soutenir la nouvelle génération des femmes africaines entrepreneuses qui représentent un vrai levier de développement du continent africain, en s’associant au programme de mentoring WIA54, afin d’apporter son expertise à Yasmine Jtioui, fondatrice de la start-up Jobwinwin, qui a créé une application facilitant la rencontre entre candidats et recruteurs, se basant sur le principe du « matching », à la manière d’une application de rencontres. Un projet vertueux est créateur de valeur pour l’économie puisqu’il met l’emploi au centre du développement. Imad Haddour, Area Africa General Manager d’Inetum est le mentor désigné pour accompagner Yasmine Jtioui pour une durée de six mois, et a annoncé lors de la cérémonie de présentation à la CGEM que le Groupe Inetum accueillera la Lauréate au sein de son FabLab d’innovation de Casablanca. Ce lieu dédié à l’idéation et à l’innovation témoigne de la volonté d’Inetum d’œuvrer en faveur de l’intégration des nouvelles technologies en tant que moteur de l’économie africaine. « Premier acteur numérique de proximité en Afrique depuis plus de 15 ans, le soutien d’Inetum à WIA s’inscrit tout naturellement dans notre volonté d’accompagner la transition numérique en Afrique et de promouvoir l’intégration professionnelle des femmes africaines au développement économique d’un continent en pleine transformation technologique notamment. Les femmes peuvent révolutionner l’Afrique, en permettant au numérique de remplir pleinement son rôle de levier économique et d’émancipation des populations » déclare Hugues Ruffat, Managing Director EEMEA de Inetum. Avec cette nouvelle initiative, Inetum continue d’être au cœur d’une dynamique de développement des écosystèmes d’innovation sur le continent. L’objectif du Groupe est, depuis toujours, de valoriser les projets et les parcours de carrière pour permettre aux managers africains de prendre conscience de leur potentiel. C’est pourquoi l’ESN a créé le concours Africa Digital Manager Award, qui met en lumière les talents et les projets en matière de stratégies digitales et qui encourage et inspire les initiatives de demain.
2e Sommet mondial de Women In Africa (WIA) Initiative à Marrakech: éducation et women empowerment au centre de la deuxième journée
Vendredi 28 septembre dernier, à Marrakech (Maroc), au Beldi Country Club, s’est tenue la seconde journée du deuxième Sommet mondial de Women In Africa (WIA) Initiative, première plateforme internationale de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel. Le thème transversal 2018 de ce deuxième Sommet – était : « Regarder l’Afrique avec confiance, croire en ses talents ». Comme la veille, la journée a été menée tambour battant, enchaînant des sessions riches en échanges et partages d’expériences, en présence de 480 femmes et hommes, issus de 70 pays dont 52 africains. Ce qu’il faut retenir Les petits déjeuners de l’Entrepreneurs Club : Quelles sont mes perspectives pour l’Afrique de demain La journée a démarré par 4 rencontres thématiques organisées par la Fondation WIA Philanthropy. Ces rencontres sectorielles (Agriculture, Énergie, Tech & Digital, Éducation) ont permis aux membres de se rencontrer et de participer à un débat informel entre des leaders influents et des lauréates du WIA Entrepreneurship Programme 54. Ces 4 sessions ont constitué une formidable opportunité pour les lauréates primées hier soir de nouer un dialogue direct et personnalisé avec des personnalités panafricaines et internationales. Men With WIA : elle/ils encouragent l’empowerment des femmes Avec ce nouveau programme, WIA Initiative a donné la parole aux hommes qui soutiennent les femmes et qui souhaitent s’engager en faveur de la promotion d’une nouvelle génération de femmes leaders en Afrique. A travers des actions concrètes en matière d’empowerment, de gouvernance et d’investissement, les « Men with WIA » se mobilisent aux côtés des femmes pour faire bouger les lignes, lever les obstacles relatifs à l’égalité homme-femme et, ainsi, faciliter l’intégration des femmes africaines dans leurs sociétés. Pour Hassan Ba, co-Fondateur de Femmes Africa Solidarité, « nous ne pouvons pas, en tant qu’être humain, ne pas être sensibles aux agressions faites aux femmes. Sinon nous ne pouvons pas parler de civilisation ». De son côte, Bolewa Sabourin, danseur Président et co-fondateur de l’association Loba, estime que « les Africains ne racontent pas leurs difficultés de la même manière que les Occidentaux. La danse est un outil de résilience qui permet aux femmes de se reconstruire, d’avoir un espace de sécurité ». Alors que Lubomir Roglev, avocat directeur du département Afrique DS Avocats, s’interroge : « De quoi les hommes ont-ils aussi peur ? Pourquoi ont-ils peur d’une femme qui réussit ? Nous devons travailler, collaborer et nous développer côte à côte ». Quant à Souleymane Khol, vice-président marketing des ventes chez Accor, il pense que « nous avons des défis à relever pour le continent et les femmes ont des choses à apporter. Mais pour cela, il est nécessaire d’avoir le soutien du haut de la pyramide ». 2 Conférences plénières sur le thème : Gagner la bataille de l’éducation ! Il y a 38% d’analphabètes actuellement sur le continent africain dont deux tiers sont des femmes. Quel est le « bon » modèle éducatif pour les femmes africaines, et comment le financer ? Comment établir des passerelles pour leur permettre de passer du monde du travail à celui du management ? Quelles filières privilégier ? Faut-il développer l’intelligence artificielle ? … En présence de speakers panafricains et internationaux (dont Cédric Villani, mathématicien français, Professeur de l’Université de Lyon et député de l’Essonne, Charles Édouard Bouée, PDG de Roland Berger, Nathalie Munyampenda, …) ont proposé des pistes de réflexion en s’appuyant sur l’objectif numéro 4 des ODD (objectifs de développement durable), pour une éducation inclusive et de qualité pour tous d’ici à 2030. Pour gagner cette bataille de l’éducation en Afrique, la conférence plénière a mis en exergue l’exemple des Écoles d’Excellence. Francis Semporé, enseignant en génie énergétique à 2IE et Conseiller du directeur général chargé du développement Institutionnel explique « ce qui fait de 2EI un centre d’excellence c’est l’employabilité des étudiants ». Pour sa part, Nathalie Munyampenda, directrice de la Communication à l’IASM et directrice générale du Next Einstein Forum estime qu’« il ne faut pas faire de l’excellence pour faire de l’excellence. Le défi auquel nous devons faire face actuellement est la concurrence entre de nombreux cursus et le manque de débouchés concrets. En tant que femmes, nous devons nous concerter pour travailler ensemble. Et avoir confiance en nos capacités et compétences car de nombreuses filles ont d’excellentes notes mais ne se sentent pas à la hauteur pour intégrer un Master ». Interview de Ngozi Okonjo-Iweala Frein au développement économique des territoires et des pays, la corruption est aussi une entrave majeure à l’empowerment des femmes africaines. Les participants/tes au Sommet ont assisté à une prise de parole de Ngozi Okonjo-Iweala, économiste nigériane et première femme ministre des finances du Nigeria. En avril 2018, elle a publié un livre-témoignage en anglais « Lutter contre la corruption est dangereux ». Elle y dévoile les coulisses du pouvoir, les nombreuses pressions qu’elle et sa famille ont subi et propose différentes façons de lutter contre la corruption. « Changer son pays, ça commence par soi ! » a-t-elle affirmé. African Man Of The Year Award 2018 Ce Prix annuel, crée l’an passé par WIA Initiative, récompense l’engagement exceptionnel d’hommes Africains à promouvoir et encourager la femme dans les paysages socio-économiques du continent. Sélectionné par un jury international, le lauréat doit répondre à trois critères principaux Être Africain Être un homme concrètement investi pour la parité et l’égalité Être un homme influent dans son écosystème En 2018, l’African Man Of The Year est le Tunisien Badreddine Ouali, président du Groupe Vermeg (leader mondial du logiciel financier), 54 ans et plus de vingt ans d’entreprenariat et de philanthropie. Vermeg est considérée comme l’un des fleurons de l’économie tunisienne. Il a créé la Fondation Tunisie Pour le Développement qui œuvre à l’essor économique, politique de la jeunesse tunisienne. Elle mène en Tunisie et hors de la Tunisie des actions de solidarité en direction des populations défavorisées. Clôture du Sommet avec Stéphane Richard « Les femmes sont au cœur de la civilisation, de la société, de la culture Africaine. Elles sont
WIA Initiative veut regarder l’Afrique avec confiance et croire en ses talents
Révéler le potentiel des femmes africaines, à tous les niveaux de responsabilités de la société civile et des Etats. Tels sont les objectifs que s’est fixés « Women In Africa (WIA) Initiative », une plateforme internationale de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel. Créée par Aude de Thuin, une serial entrepreneuse engagée pour la cause des femmes depuis vingt ans au niveau mondial, cette initiative sans équivalent est une plateforme collaboratrice internationale qui soutient l’entrepreneuriat féminin en Afrique et l’empowerment des femmes. En effet, elle « soutient, accompagne et contribue à la promotion d‘une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent ». Concrètement, elle met en réseau des femmes leaders africaines et internationales au service d’une Afrique innovante et inclusive, au travers d’une conférence internationale, d’une plateforme digitale innovante, et de développement média. C’est, entre autres, dans cette perspective que l’« Initiative femmes en Afrique » donnera à Marrakech, dans précisément une semaine, le coup d’envoi de la deuxième édition de son Sommet mondial. Prévu les 27 et 28 septembre courant au Beldi Country Club, cet important rendez-vous panafricain et international verra la participation d’environ 400 femmes africaines « extraordinaires » et hommes africains issus de 70 pays, ainsi qu’une cinquantaine de speakers africains et internationaux de talent. Placé cette année sous le thème «Regarder l’Afrique avec confiance, croire en ses talents », WIA Initiative tentera de rééditer, si ce n’est de faire mieux, le succès de la première édition qui a « démontré la pertinence du concept WIA Initiative auprès des participants et des grandes entreprises » et « confirmé l’importance du rôle des femmes dans les économies africaines et les ponts nécessaires avec l’international », comme l’ont souligné les organisateurs lors d’une rencontre tenue récemment à Casablanca. « Pendant deux jours, nous donnerons la parole à des experts, des investisseurs, à des femmes leaders qui boostent leur pays, et ce faisant, le continent. Nous mettrons à l’honneur également des femmes entrepreneuses qui inventent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain », a indiqué Aude de Thuin. A cette occasion, la fondatrice de WIA Initiative a ajouté que « nous poserons la question du bon modèle éducatif pour les femmes et de ses moyens de financement. Nous ferons témoigner quelques-unes de ces Ecoles d’Excellence sur le continent au sujet de leur succès, en partie parce qu’elles ont privilégié les filles dans les recrutements ». Durant les deux jours du sommet, la cinquantaine de speakers panafricains et internationaux échangeront au tour de différentes tables rondes dont les sessions plénières porteront sur deux thèmes majeurs : « La confiance, prérequis à un développement inclusif ? » (jeudi 27 septembre) et « Gagner la bataille de l’éducation » (vendredi 28 septembre). Les participants seront également conviés à des masterclass, des labs collaboratifs et pourront assister aux échanges inspirants et au partage d’expériences des programmes originaux (Meet With, they Make Africa). Ils pourront également participer à deux soirées WIA Happening. La première sera dédiée à la présentation de la nouvelle promotion de jeunes femmes entrepreneuses innovantes détectées et accompagnées par la fFndation WIA philanthropy et ses grands mécènes, la Société Générale et Roland Berger (WIA revelation night). Tandis que la seconde sera consacrée aux industries culturelles. A noter que le programme concocté par l’équipe d’organisation prévoit aussi de remettre, pour la deuxième année consécutive, son prix de l’African Man of the Year. Lancée officiellement en 2016, l’Initiative Femmes en Afrique se veut une passerelle entre leaders-économie-entrepreneuses, un catalyseur de programmes et de contenus qui s’appuie sur un réseau fort de plusieurs centaines de femmes africaines entrepreneuses, à haut potentiel et leaders, animé par 28 ambassadrices. Présidée par la Nigériane Hafsat Abiola depuis le 6 juin dernier, WIA Initiative s’articule autour d’autres concepts tels que WIA Club qui organise des rencontres sur le continent, WIA Institute (data / étude) et la Fondation WIA Philanthropy dont l’objectif est de soutenir les femmes entrepreneuses. Enfin, comme l’ont rappelé ses promoteurs, son média en ligne, WIA Mag, met à l’honneur des parcours inspirants sur le thème « Femmes – Afrique – Business ». Alain Bouithy
Marrakech: des talents féminins au cœur de la construction d’une Afrique inclusive
La succession de bonnes nouvelles autour du premier sommet de «Women in Africa» (WIA), prévu du 25 au 27 septembre courant à Marrakech, conforte les organisateurs sur le bien-fondé de cette initiative mondiale qui entend encourager les entreprises internationales et panafricaines à identifier, rassembler et accompagner les talents féminins. En premier lieu, Aude de Thuin qui n’est autre que la présidente et fondatrice de WIA, spécialiste des questions de femmes sur les sujets d’économie et de société. L’initiative est louable d’autant qu’elle braque ses projecteurs sur les nombreux talents féminins dont regorge le continent africain, mais que bien de multinationales et entreprises nationales mettent rarement en valeur. Alors que l’économie africaine en a grandement besoin et ne saurait faire l’impasse sur toutes les compétences du continent. Selon la Banque africaine de développement (BAD), 40% des femmes occupent des emplois formels, mais seules 15% des entreprises ont à leur tête une femme. Aussi, seulement 15 pays sur 54 du continent ont mis en place des lois contre la discrimination à l’embauche. Ces chiffres en disent long sur une situation qu’il va falloir changer en prônant des solutions concrètes à même de la faire évoluer. Surtout que, comme le relève le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les inégalités hommes-femmes à l’emploi coûtent 95M$ par an en Afrique subsaharienne, ce qui représente 6% du PIB de la région. L’objectif du sommet consiste ainsi à identifier des actions à mettre en œuvre et définir une feuille de route précise et créer une initiative mondiale pour une Afrique inclusive. L’initiative «Women in Africa» repose sur trois piliers importants, a rappelé Aude de Thuin, qui est aussi la fondatrice du Women’s Forum. Le premier, «WIA Institute», est un fournisseur de datas qui produira et catalysera des études sur les femmes dans l’économie africaine afin de mieux apprécier leur travail. Car, a-t-elle souligné, «il y a une très grande méconnaissance du rôle des femmes dans l’économie». En ce qui concerne le deuxième pilier, «WIA Club» vise à fournir des services de ressources humaines pour faciliter l’identification et le placement de femmes et de jeunes talents africains. Concrètement, «il s’agit d’une communauté de membres de dirigeants panafricains et internationaux engagés à soutenir le développement d’une gouvernance mixte en Afrique», ont souligné les organisateurs, précisant que ce pilier va permettre à ces derniers de se réunir à Marrakech. Le troisième pilier, «WIA Philanthropy» est un fonds de dotation pour le soutien et le développent d’entrepreneurs innovants et exemplaires en Afrique. «Nous avons souhaité développer ce pilier pour pouvoir recevoir de l’argent pour aider l’entrepreneuriat sur le continent africain», a expliqué Aude de Thuin. Et d’ajouter qu’un appel à candidatures a été lancé sur l’ensemble du continent et «nous avons reçu en 10 jours 260 dossiers très élaborés sur des modèles économiques très performants et dans des secteurs où l’on attend très peu de femmes». Sur le choix du Maroc d’accueillir ce premier sommet, les organisateurs ont indiqué qu’il a été décidé à la demande des membres marocains de «Women in Africa» et que d’ autres réunions seront organisées dans d’autres pays du continent dès fin 2017 et tout au long de l’année 2018. Autre annonce faite lors de cette rencontre, le sommet prévoit d’instaurer le «Prix African Man of the year» qui sera dédié à un homme «dont l’action en faveur des femmes dans la gouvernance des secteurs privés ou publics africains aura été particulièrement remarquée», a-t-on précisé. C’est là une première à saluer aussi. A noter que l’initiative «Women in Africa», qui compte 22 ambassadrices sur le contient, réunira plus de 300 personnes venant d’une quarantaine de pays. Et que la journée d’ouverture sera marquée par une rencontre sur «La place des femmes dans l’économie sociale et solidaire en Afrique», à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. «Ce panel portera sur le rôle des gouvernements et du secteur privé dans la promotion et le soutien d’initiatives encourageant une croissance durable ainsi que l’inclusion des femmes dans les modèles économiques», ont précisé les organisateurs.
Marrakech accueille le premier sommet de “Women in Africa”
Plus de 300 femmes et hommes d’Afrique et du monde entier, de tous les secteurs, prendront part au premier sommet de « Women in Africa » (WIA), une initiative mondiale mettant les talents féminins au cœur de la construction d’une Afrique inclusive, prévu du 25 au 27 septembre courant à Marrakech. Cette initiative sans précédent a pour vocation d’encourager les entreprises internationales et panafricaines à identifier, rassembler et accompagner les talents féminins, ont indiqué les organisateurs. Plusieurs activités figurent au programme du sommet qui s’articulera autour du thème « Investir pour une meilleure gouvernance avec les femmes africaines » et dont l’objectif consistera à identifier des actions à mettre en œuvre et définir une feuille de route précise et créer ainsi une initiative mondiale pour une Afrique inclusive. En effet, les participants seront conviés à des conférences, master classes et laboratoires de réflexion collaboratifs réunissant des experts internationaux sur les sujets en relation avec l’agriculture, l’énergie, l’entrepreneuriat, la finance, la nutrition et l’eau, selon un programme qui sera détaillé dans les prochains jours. Women in Africa est structuré autour de trois piliers, WIA Institute, WIA Club et WIA Philanthropy et adopte une approche de catalyseur, rassemblant les parties prenantes au sein d’une communauté, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué. Ces derniers précisent que les rênes de l’initiative ont été confiées à Aude de Thuin, spécialiste des questions de femmes sur les sujets d’économie et de société. « Les femmes africaines produisent jusqu’à 65% des biens économiques du continent, mais elles ne représentent que 8,5% des emplois non-agricoles. WIA souhaite contribuer à changer la donne », a rappelé Aude de Thuin. Selon cette dernière, qui est aussi la fondatrice du Women’s Forum, « en créant une plateforme pour rassembler leaders africains et internationaux afin de travailler sur des feuilles de routes sectorielles, nous souhaitons sensibiliser les entreprises internationales et panafricaines à l’importance de l’empowerment des femmes pour accélérer la croissance inclusive en Afrique ». Ce n’est pas tout. A travers cette plateforme, ajoute-t-elle, « nous voulons ainsi transmettre la dynamique d’une communauté de talents pour une nouvelle gouvernance dont le monde a besoin. » Pour mener à bien ce projet, Aude de Thuin s’est entourée de personnalités influentes du continent telles que Ismaël Douiri, CEO de Attijariwafa Bank; Nigest Hailé, fondatrice de Cawee Ethiopie; Nayé Bathily, directrice, Banque mondiale. Notons aussi que tous les membres de l’Advisory Board de WIA et ambassadrices représentant WIA sur le continent l’accompagnent également dans ce projet, à l’instar de Patricia Nzolantima (RDC), Candace Nkoth-Bisseck (Cameroun), Irène Kiwia (Tanzanie), Tessy Kayitana (Rwanda), Hafsat Abiola (Nigeria), Mariame Fonfana (Côte d’Ivoire) et Hindou Ibrahim Oumarou du Tchad. Organisé en partenariat avec France Média Monde, Huffington Post Maghreb et IC Publications, premier Sommet de WIA verra la participation de Zuriel Oduwole, activiste engagée dans l’éducation des jeunes filles en Afrique; Elizabeth Medou Badang, PDG Orange Cameroun; Joel Macharia, fondateur et président directeur général d’Abacus. Prendront part également à ce sommet : Evelyne Tall, ancienne directrice générale du groupe Ecobank; Takunda Chingonzo, fondateur du TechVillage ainsi que Mehdi Lahlou de Roland Berger et Lamia Bazir, présidente de la fondation des femmes rurales au Maroc.