L’exposition « À la mémoire de ce qui est et de ce qui n’est plus: Le “Día de Muertos” dialogue avec les cactus opuntia” s’installe à l’Université Internationale de Rabat

L’exposition « À la mémoire de ce qui est et de ce qui n’est plus: Le “Día de Muertos” dialogue avec les cactus opuntia” s’installe à l’Université Internationale de Rabat

Du 13 au 27 novembre 2024, le ‘Día de Muertos’ se déploie dans l’atrium de l’Université Internationale de Rabat, invitant le public à une exploration de la culture mexicaine et de la mémoire collective autour de la disparition des figuiers de Barbarie au Maroc. À travers une collaboration entre le Musée collectif de Casablanca, l’Ambassade du Mexique au Maroc et l’Université internationale de Rabat, cette exposition amène pour la première fois au Maroc une approche artistique du “Día de Muertos”. Ce dialogue entre art contemporain et mémoire collective prend racine dans la disparition des figuiers de Barbarie au Maroc et le projet d’art et de recherche développé par le Musée collectif de Casablanca sur la mémoire des plantes et des insectes. Il explore les liens entre les êtres perdus et la nature disparue et les liens culturels et artistiques entre le Maroc et le Mexique. L’exposition, curatée par l’artiste-chercheuse Eugénie Forno, s’adresse tant à la communauté universitaire qu’à un large public extérieur. Elle intervient en mettant en scène un autel et une offrande aux couleurs vibrantes, inspirés des traditions mexicaines. L’autel est dédié aux figuiers de Barbarie disparus du Maroc ainsi qu’aux environnementalistes mexicains Homero Gómez González, Tomás Rojo Valencia et Nayeli Guerrero, qui ont perdu la vie en raison de leur lutte pour la protection de l’environnement et de la nature. Mohamed Fariji, artiste et directeur artistique de l’Atelier de l’Observatoire, accompagne cette installation de son œuvre les “Codex de Laassilat”, réalisée à partir de fibre de cactus, de ses épines et de la cochenille. Eugénie Forno, artiste, chercheuse et curatrice, expose sa série “Memento vitae”, créée comme une recherche visuelle entre la mémoire des vivants et des disparus et l’imaginaire autour du “Día de Muertos”. L’exposition se déploie à l’atrium de l’Université Internationale de Rabat, du 13 au 27 novembre 2024. Le vernissage de l’exposition aura lieu le 13 novembre à 16h. Un moment de rencontre autour de l’art et de la recherche intitulé : “Art, recherche et disparition des figuiers de Barbarie : Perspectives croisées entre le Mexique et le Maroc” aura lieu le 20 novembre de 16h à 18h. La table ronde autour de l’exposition, des enjeux écologiques et de la coopération entre le Mexique et le Maroc sera organisée le 20 novembre de 16h à 18h dans le cadre des “Mercredis de Sciences Po”. Cette discussion réunira Mehdi Alioua, doyen de Sciences Po Rabat, Mabel Gómez Oliver, Ambassadrice du Mexique, Faouzi Bekkaoui, directeur général de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), ainsi que les artistes Mohamed Fariji et Eugénie Forno.

Maroc: Présentation du 4ème numéro de la revue Afrique(s) en Mouvement

Maroc: Présentation du 4ème numéro de la revue Afrique(s) en Mouvement

SALA EL JADIDA. L’Université Internationale de Rabat (UIR) a organisée un événement hybride pour la présentation du 4ème numéro de sa revue Afrique(s) en Mouvement le mercredi 08 juin à 14 heures. Editée aux «Presses de l’UIR », Afrique(s) en Mouvement est une revue académique axée sur les mobilités et la globalisation en Afrique. Basée au Maroc, en Afrique Méditerranéenne, et portée par l’Université Internationale de Rabat (UIR) et son centre de recherche, le Center for Global Studies, ainsi que par le LMI Movida de l’IRD. Dans une perspective pluridisciplinaire, la revue ambitionne de décrire les dynamiques sociales, culturelles, politiques et économiques en Afrique par le prisme des mobilités humaines et de celles des savoirs, des marchandises, des techniques et des objets. La revue vise également à participer à mieux diffuser les savoirs et pour cela nous avons opté pour un format d’édition plus accessible et plus attrayant sans renoncer à la rigueur scientifique : Un dossier principal composé d’articles académiques de 30.000 signes maximum, et des articles ouverts vers la société, dit de cultures scientifiques.Pour annoncer le lancement du 4ème numéro de la revue intitulé « Une mondialisation discrète. Circuler en Afrique : acteurs, routes, réseaux et marchandises », un événement hybride a été organisé le 08 juin 2022. L’événement a été animé par des débats et interventions de qualité, avec la participation d’intervenants de renom et de jeunes chercheurs en devenir issus de plusieurs universités d’Afrique Méditerranéenne, les coordinateurs et auteurs qui ont contribué au numéro, ainsi que des membres des comités de rédaction et scientifiques de la revue. Parmi les intervenants, nous citons : Anne Dessertine (Représentante de l’Institut de recherche pour le développement -IRD), Farid El Asri (directeur de Center for Global Studies de l’UIR et directeur de la publication de la revue), Mehdi Alioua (Co-rédacteur en chef, responsable MOVIDA Maroc et Doyen de Science Po Rabat) et Sophie Bava (Co-rédactrice en chef et coordinatrice du Laboratoire Mixte International MOVIDA-IRD).

Projet ThreatPredict: comment prédire les menaces sur internet

Projet ThreatPredict: comment prédire les menaces sur internet

Financé par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), dans le cadre du programme “Science for Peace and Security” (SPS), le projet de recherche ThreatPredict vise à améliorer la prédiction des menaces sur Internet grâce à une approche originale, mêlant intelligence artificielle, « big data » et données de sources hétérogènes. Destiné à durer trois ans, ThreatPredict réunira jusqu’en décembre 2020, trois des acteurs majeurs de la recherche en matière de cybersécurité : le laboratoire de recherche TICLab de l’Université Internationale de Rabat au Maroc, Inria, par l’intermédiaire de l’équipe RESIST et du Laboratoire Haute sécurité (LHS), tous deux basés à Nancy (France), ainsi que le Center for Computational Analysis of Social and Organizational Systems (CASOS) de l’Université Carnegie-Mellon aux Etats-Unis. « Aujourd’hui, il est souvent difficile pour une entreprise de savoir si elle a été attaquée ou, parfois même, si elle l’est au moment-même. Nous en sommes réduits à décortiquer les actes malveillants « post mortem », une fois le mal fait. Lever des signaux d’alerte sur une attaque probable, à venir ou en cours, permettra de réduire considérablement les dommages occasionnés. La chose peut paraitre évidente, mais elle est extrêmement complexe à mettre en œuvre car les forces en présence sont très bien formées, agiles et changent très souvent de modus operandi », déclare Jérôme François, chercheur Inria au sein de l’équipe RESIST, commune à Inria et au Loria. Les motivations des attaquants sont multiples. Pendant les dernières campagnes électorales en France et aux Etats-Unis, des attaques se sont produites et ont particulièrement mis en évidence la dimension sociétale de certaines menaces. « Les grands événements, sportifs ou politiques, sont souvent pris pour cible. L’impact des attaques peut aussi avoir une répercussion forte sur l’activité économique d’une entreprise ; surveiller des indicateurs géopolitiques, sociétaux ou encore économiques apporte un éclairage pertinent et une forte valeur ajoutée en matière de cybersécurité », déclare Ghita Mezzour, enseignant-chercheur à l’Université Internationale de Rabat (UIR), au Maroc. En la matière, la difficulté majeure réside dans le nombre de sources à intégrer, sachant qu’elles sont chacune de nature différente. Le défi consiste à mettre au point des modèles prédictifs en combinant des données techniques, telles que celles collectées par des sondes de sécurité par exemple, et des données non techniques, issues notamment des médias sociaux. A noter que le projet dont les résultats permettront de se préparer au mieux aux futures attaques et de limiter leur impact, est également soutenu par deux partenaires étatiques et un partenaire privé, à savoir le US Army Research Lab (Etats-Unis), la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information (Maroc) et Thalès (France). « Ils jouent le rôle d’utilisateurs finaux en apportant leur regard sur les résultats et orientations du projet », précise-t-on. Avec CP

Rabat Business School et la CGEM Rabat-Salé-Kénitra signent un accord de coopération

Rabat Business School et la CGEM Rabat-Salé-Kénitra signent un accord de coopération

Rabat Business School (Université Internationale de Rabat) et la CGEM Rabat–Salé–Kénitra, ont signé un accord de collaboration afin de développer l’adéquation entre l’offre de formation au management et les besoins des entreprises. Cette convention porte notamment sur le développement de programmes de formation adaptés aux besoins du marché de l’emploi, leur anticipation ainsi que l’évaluation des résultats de ces programmes ; la valorisation de la recherche en management ; l’insertion des lauréats de Rabat Business School ; a participation des cadres des entreprises aux différentes phases de la formation et aux projets de fin d’études ; l’identification des besoins de Rabat Business School en termes de stages ainsi que l’organisation de visites aux entreprises affilées à la CGEM par les étudiants relevant de Rabat Business School. Selon les deux parties signataires, l’accord porte aussi sur le parrainage des projets de création d’entreprises innovantes par les entreprises affilés à la CGEM ; l’invitation des membres de la CGEM à des conférences au profit des étudiants de Rabat Business School ; l’encadrement des travaux des étudiants par des membres de la CGEM ; a cotutelle de mémoires, de projets de fin d’étude et de thèses. Enfin, il est aussi question de l’implication de Rabat Business School dans des sujets de recherche ou des enquêtes commandés par la CGEM et de l’implication conjointe de la CGEM et de Rabat Business School dans l’élaboration d’études de cas. Ainsi, dès la rentrée prochaine, les entreprises affiliées à la CGEM Rabat–Salé–Kénitra seront invitées à intervenir à Rabat Business School, dans le cadre des « Mercredis de l’Entreprise » ainsi que dans les Masters de spécialisation. Pour Abdelkader Benbekhaled, Président de la CGEM Rabat-Salé-Kénitra « la proximité de la CGEM avec les Grandes Écoles de Management marocaines représente un gage de compatibilité entre les besoins des entreprises et la formation de nos futurs cadres ». Pour sa part, Olivier Aptel, Directeur général de Rabat Business School, a déclaré que « notre mission consiste à préparer des managers dotés des compétences attendues par les entreprises, qui représentent notre « client final ». Une telle collaboration est donc essentielle pour garantir l’employabilité de nos diplômés ».