Maroc: Hausse des prix des actifs immobiliers au premier trimestre 2024

IMMOBILIER. « En glissement annuel, l’indice des prix des actifs immobiliers a enregistré une progression de 0,8% au premier trimestre 2024 », annoncent Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). L’évolution de l’IPAI s’explique par « les hausses des prix du résidentiel (0,7%) et de ceux des terrains (1,2%) », indiquent les deux institutions dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au titre du premier trimestre de 2024, relevant toutefois une stagnation des prix des biens à usage professionnel par rapport à la même période de l’année 2023. D’après la note rendue publique récemment, le nombre de transactions a marqué une diminution de 3,1% sur un an, recouvrant des baisses de 3,1% pour les biens résidentiels et de 14,8% pour les biens à usage professionnel ; tandis que les ventes des terrains ont augmenté de 3,6%. La tendance globale par catégorie d’actifs révèle une augmentation des prix du résidentiel de 0,7%, en glissement annuel, selon la Banque centrale et l’ANCFCC qui justifient cette évolution par la hausse des prix de 0,8% pour les appartements et de 0,1% pour les maisons. Il est à souligner qu’«à l’inverse, les prix des villas ont reculé de 0,2% », selon la note conjointe des deux institutions publiques et que « les transactions ont reculé de 3,1%, avec des baisses de 2,2% pour les appartements, de 13,7 % pour les maisons et de 21,6 % pour les villas ». Sur la même période, les données montrent que les prix du foncier se sont appréciés de 1,2%, en glissement annuel, tout comme le nombre de transactions a progressé de 3,6%.Toujours selon la note de BAM et l’ANCFCC, «les prix sont globalement restés stables, avec un recul de 1,5 % pour les locaux commerciaux et une hausse de 6,5 % pour les bureaux ». Dans le même temps, les transactions ont accusé un recul de 14,8%, suite aux baisses de 16,3% des ventes des locaux commerciaux et de 7,5% de celles des bureaux. Il est important de noter qu’au premier trimestre de 2024, l’IPAI a enregistré une hausse trimestrielle de 0,4%, en raison des progressions de 0,2% des prix du résidentiel et de 2,6% de ceux des biens à usage professionnel. Dans leur note, Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC notent, en revanche, que les prix des terrains ont reculé de 0,1% au cours des trois premiers mois de l’année. Quant au nombre de transactions, il ressort qu’il « a connu une baisse trimestrielle de 13,8%, reflétant des diminutions de 14,3% pour les biens résidentiels, de 10,4% pour les terrains et de 17% pour les biens à usage professionnel ». Dans le détail, les prix du résidentiel ont affiché une hausse de 0,2%, en lien avec la hausse de 0,6% des prix des appartements, contre des baisses de 1,1% pour les maisons et de 2,3% pour les villas, précise-t-on. Les transactions ont pour leur part diminué de 14,3%, « recouvrant des baisses de 13,9% pour les appartements, de 21,3% pour les maisons et de 18,5% pour les villas ». Toujours selon la même source, les prix des terrains ont reculé de 0,1% et le nombre de transactions a baissé de 10,4% par rapport au trimestre précédent; tandis que l’indice des prix des biens à usage professionnel a augmenté de 2,6%, résultat des hausses de 11,1% pour les bureaux et de 0,7% pour les locaux commerciaux. D’après les données recueillies, le nombre de transactions a enregistré un repli de 17%. Cette variation s’explique par les baisses de 19,9% pour les locaux commerciaux et de 1,6% pour les bureaux. Alain Bouithy
La Banque africaine de développement signe un accord pour une Facilité de garantie des transactions de 15 millions de dollars avec la NMB Bank Zimbabwe

La Banque africaine de développement et NMB Bank Limited Zimbabwe (NMB) ont signé un accord portant sur une Facilité de garantie des transactions de financement du commerce de 15 millions de dollars américains, afin de débloquer des opportunités de financement du commerce pour les petites et moyennes entreprises zimbabwéennes et celles opérant dans les chaînes de valeur de l’agro-industrie et de la distribution commerciale. La cérémonie de signature a eu lieu le 7 mars 2024 au siège de la banque NMB à Harare. Moono Mupotola, cheffe du bureau pays de la Banque africaine de développement pour le Zimbabwe et Gerald Gore, directeur général de la NMB Bank, étaient présents. Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé le projet en novembre 2023. La facilité offre une couverture allant jusqu’à 100 % aux banques confirmatrices, atténuant ainsi efficacement les risques de non-paiement liés aux transactions commerciales de NMB Bank, sur la base d’une transaction à la fois. Elle est conçue pour soutenir le commerce entre le Zimbabwe et d’autres pays africains, ainsi qu’avec les marchés étrangers, en réduisant considérablement le risque pour les institutions financières internationales qui s’engagent activement dans des activités de financement du commerce avec des entreprises zimbabwéennes. « La Banque africaine de développement est déterminée à soutenir le développement du secteur privé au Zimbabwe, a déclaré Mme Mupotola. Il s’agit d’une avancée significative dans le soutien à la croissance et à la compétitivité des entreprises zimbabwéennes. En atténuant les risques et en facilitant l’accès au financement du commerce, nous donnons aux PME et aux entreprises locales les moyens de participer plus activement au commerce régional et international. » Les PME zimbabwéennes rencontrent souvent des difficultés pour accéder au financement du commerce par rapport aux entreprises de plus grande taille. Cette initiative vient directement combler cette lacune, favorisant un environnement des affaires plus dynamique et inclusif au Zimbabwe. Gerald Gore, PDG de NMB Bank, a souligné l’importance de l’accord pour le développement économique du Zimbabwe. « Cette facilité jouera un rôle déterminant en permettant à NMB Bank d’apporter un soutien crucial en matière de financement du commerce à davantage d’entreprises zimbabwéennes. Cela permettra non seulement de débloquer de nouvelles opportunités commerciales, mais contribuera également à la création d’emplois et à la croissance économique », a-t-il souligné. En décembre 2023, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement avait déjà approuvé une ligne de crédit de 20 millions de dollars pour le financement du commerce en faveur de la Central Africa Building Society (CABS). Ce projet s’aligne sur le Document de stratégie pays 2024-2026 de la Banque pour le Zimbabwe, qui donne la priorité au développement du secteur privé. Il s’aligne également sur plusieurs priorités de la Vision 2030 du Zimbabwe, qui vise à transformer le pays en une société prospère et autonome à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2030.
Le jour le plus long du mercato est arrivé en Europe, et le dernier jour s’annonce palpitant

FOOTBALL. Johan Bakayoko vers Brentford. L’ailier belge Johan Bakayoko, initialement convoité par le Paris Saint-Germain, semble désormais se diriger vers un autre destin. Selon le Telegraaf, le PSV envisage de transférer sa jeune pépite de 20 ans au club anglais de Brentford, moyennant une somme de 40 millions d’euros. Sergio Reguilon passe sa visite médicale à MU. Sergio Reguilon est sur le point de rejoindre les rangs de Manchester United. La presse anglaise rapporte que le latéral espagnol de Tottenham a passé avec succès sa visite médicale. Il devrait ensuite être prêté aux Red Devils. Sunderland insiste pour Edouard Michut. Après avoir été prêté à Sunderland la saison précédente, Edouard Michut pourrait faire son retour chez les Black Cats. Le club anglais met tout en œuvre pour attirer le milieu de terrain du Paris Saint-Germain. Cependant, des équipes turques, suisses et belges surveillent également la situation de près. Officialisation : Le BVB recrute Fullkrug. L’annonce tant attendue est désormais officielle : le Borussia Dortmund a réussi à acquérir Niclas Fullkrug, l’attaquant de Werder Brême. À l’âge de 30 ans, Fullkrug a rejoint les Marsupiaux en échange d’une somme d’environ 15 millions d’euros. Le club a confirmé cette transaction dans un communiqué, précisant que le meilleur buteur actuel de la Bundesliga portera désormais le maillot noir et jaune jusqu’au 30 juin 2026. Le PSG reste inflexible concernant Wijnaldum. Malgré les offres reçues par le milieu de terrain Georginio Wijnaldum du Paris Saint-Germain, notamment celle d’Al-Ettifaq, le club de la capitale, selon L’Équipe, refuse de laisser partir le joueur sans percevoir une indemnité de transfert. Ya Willy.
Moscou prône des transactions en monnaies nationales avec l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient
L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont des régions prioritaires pour Moscou en matière de commerce extérieur. Les échanges avec les pays de cette zone ont augmenté de 83% en cinq ans, d’après le ministre russe du Développement économique. La Russie veut également des transactions en monnaies nationales avec cette région. Les échanges commerciaux entre la Russie et la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) se sont accrus de 83% en cinq ans, en atteignant 94,9 milliards de dollars, a déclaré lundi Maxime Rechetnikov, ministre russe du Développement économique. Il intervenait lors de la Réunion Annuelle sur l’Investissement (AIM), qui se déroule du 8 au 10 mai à Abou Dhabi. « La Russie est prête à développer des relations de partenariat tant bilatérales que dans le cadre de l’Organisation de la coopération islamique. D’autant que la base pour une croissance performante de différentes formes de partenariat est déjà créée », a-t-il indiqué. Une destination prioritaire. Lire la suite sur Sputniknews
Maroc: Tendance du marché immobilier par ville

Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) ont récemment publié une nouvelle note sur l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) et la tendance globale du marché immobilier. Ci-dessous des chiffres relatifs à l’évolution de ce secteur par ville. A Casablanca, les prix ont augmenté de 0,2% d’un trimestre à l’autre, reflétant une hausse de 2,6% pour les terrains et des baisses de 0,1% pour le résidentiel et de 0,5% pour les biens à usage professionnel. En parallèle, les ventes ont marqué un repli de 0,7% résultat de la diminution de 2,9% des transactions des biens résidentiels. Les ventes des terrains et celles des actifs à usage professionnel ayant, en revanche, augmenté respectivement de 17,9% et de 5,4%. Sur l’ensemble de l’année 2022, les prix se sont dépréciés de 1,6% et les transactions se sont repliées de 18,4%. A Rabat, les prix ont augmenté de 0,7%, en lien avec la hausse des prix des biens résidentiels (1,2%) et de ceux des actifs à usage professionnel (6,9%) et une baisse des prix des terrains (8,7%). Pour leur part, les transactions ont enregistré une hausse trimestrielle de 10%, recouvrant une augmentation pour les biens résidentiels (13,8%), une stagnation pour les actifs à usage professionnel et une baisse pour les terrains (15,1%). Pour l’ensemble de l’année 2022, les prix se sont repliés de 0,3% et les transactions de 24,8%. A Marrakech, les prix ont stagné par rapport au trimestre précédent, recouvrant le recul de 0,4% des prix des biens résidentiels et l’augmentation de 0,5% de ceux des terrains et de 1,5% de ceux des actifs à usage professionnel. En parallèle, les transactions ont enregistré une baisse de 3,3%, reflétant un repli de 4,6% des ventes des biens résidentiels et de 1,3% de celles des biens à usage professionnel. Les ventes de terrains ayant, en revanche, augmenté 1,9%. Sur l’ensemble de l’année, l’indice des prix a progressé de 0,5% et les ventes ont baissé de 17,3%. A Tanger, l’indice des prix s’est replié de 1,6%, en relation avec les baisses de 2,7% des prix du résidentiel et de 1% de ceux des actifs à usage professionnel. Les prix des terrains ayant progressé de 0,4%. Pour leur part, les ventes ont enregistré un accroissement de 2,2%, recouvrant des hausses de 0,5% pour le résidentiel et de 18,3% pour les terrains et une diminution de 15,4% pour les biens à usage professionnel. Pour l’ensemble de l’année 2022, les prix ressortent en baisse de 1,4% et les transactions ont reculé de 2,3%.
Amine Mernissi : La baisse importante des transactions des biens résidentiels et des terrains exprime un grand malaise (Maroc)

Le recul des transactions sur les biens résidentiels et sur le foncier observé au deuxième trimestre 2022, en glissement annuel, «exprime un grand malaise», selon l’expert immobilier Amine Mernissi. «En glissement annuel, la baisse importante des transactions pour les biens résidentiels (-20,4%) et les terrains (-37,7%) exprime un grand malaise », a-t-il déclaré dans un entretien accordé récemment à l’agence MAP. D’après un récent rapport de Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la Conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), au deuxième trimestre 2022, les ventes des biens résidentiels et des terrains ont respectivement baissé de 20,4% et de 37,7%, comparativement à la même période de l’année 2021. Comme l’a souligné ledit rapport, le recul du nombre des transactions reflète des baisses de 21% pour les appartements, de 10,5% pour les maisons et de 15,8% pour les villas. Selon le document, au cours de ce même trimestre, «les prix du résidentiel se sont dépréciés de 0,2%, en lien avec la baisse de 0,5% des prix des appartements ; tandis que les prix des maisons et des villas ont à l’inverse respectivement augmenté de 0,5% et 1,2%. Pour l’expert immobilier, par ailleurs auteur du guide «Répons’IMMO», il ne fait aucun doute que « la crise économique corollaire de la crise Covid puis la crise inflationniste mondiale depuis début 2022 qui s’en est suivie, ont largement entamé le pouvoir d’achat des Marocains ». Il en veut pour preuve: «Même le foncier qui, en temps de crise, constitue une valeur refuge, rencontre des difficultés à trouver preneur». On peut dès lors comprendre qu’«en période d’incertitude économique, le resserrement des conditions de crédit et la solvabilité des ménages passés au crible contribuent aussi à ralentir l’appétence à devenir propriétaire…». A propos du foncier, le rapport de BAM et de l’ANCFCC indique qu’en glissement annuel, les prix du foncier ont augmenté de 1,8%, au titre du deuxième trimestre. Quoi qu’il en soit, «la pénurie de logements dits pour la classe moyenne disponibles au niveau du marché immobilier national dans sa globalité, et l’absence d’horizon nouveau pour le logement social à 250.000 DH, font du secteur immobilier un secteur en mal de produits nouveaux, à même de stimuler la demande et de répondre à de nouveaux besoins, pourtant exprimés maintes fois», a estimé Amine Mernissi. Commentant cette fois-ci l’augmentation de 7,2% des transactions observées dans l’immobilier professionnel, ce dernier a expliqué que « cela traduit la relance économique post-covid, d’ailleurs observée au niveau mondial pour ce type d’actifs, et dont le Maroc n’a pas fait exception». Selon le rapport de la Banque centrale et de l’Agence nationale de la Conservation foncière du cadastre et de la cartographie, l’évolution des transactions constatée au deuxième trimestre dernier résulte «des hausses de 6,2% des ventes des locaux commerciaux et de 12,5% de celles des bureaux». La même source relève, en outre que «les prix ont reculé de 0,4%, avec une baisse de 0,7% pour les locaux commerciaux et une hausse de 1,9% pour les bureaux». En fin de compte, pour Amine Mernissi, «la parenthèse covid a créé de nouvelles conditions économiques. Des opportunités nouvelles à saisir mais aussi des mouvements de faillite et de création d’entreprises, quand ce n’est pas d’extension ou de mutation d’activités qui ont animé le marché de l’immobilier d’entreprise». A titre de rappel, en glissement annuel, globalement, l’indice des prix des actifs immobiliers s’est apprécié de 0,4% par rapport au deuxième trimestre 2021. Dans leur rapport, BAM et de l’ANCFCC attribuent cette évolution à la hausse de 1,8% des terrains et aux diminutions de 0,2% du résidentiel et de 0,4% des biens à usage professionnel. S’agissant du nombre de transactions, les deux organismes notent qu’il a baissé de 22,5%. Alain Bouithy
Maroc. Baisse des prix et des transactions dans l’immobilier au premier trimestre

L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) est ressorti en recul au premier trimestre 2022, en glissement annuel. Selon Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), il s’est déprécié de 4,9% par rapport au premier trimestre 2021. Ce recul est le «résultat des diminutions de 5,8% pour le résidentiel, de 2,9% pour les terrains et de 8,6% pour les biens à usage professionnel », ont expliqué les deux institutions dans une note conjointe synthétisant la tendance globale du marché immobilier au cours du 1er trimestre 2022. Reflétant les replis des ventes des biens résidentiels de 6,6%, des terrains de 15,7% et des biens à usage professionnel de 11,9%, le nombre de transactions a, pour sa part, accusé une baisse de 9,3% au cours de la même période, ont souligné BAM et ANCFCC de même source.Dans le détail, les prix du résidentiel se sont dépréciés de 5,8%, suite aux baisses des prix de 6,6% pour les appartements et les villas et de 2,4% pour les maisons. «Pour ce qui est des transactions, leur nombre a accusé un recul de 6,6%, reflétant des baisses de 6,7% pour les appartements, de 4,6% pour les maisons et de 8,2% pour les villas», ont indiqué la Banque centrale et l’Agence nationale de la conservation foncière. Selon la note, rendue publique récemment, en glissement annuel, les prix du foncier et le nombre de transactions ont reculé respectivement de 2,9% et de 15,7%. En ce qui concerne les biens à usage professionnel, les données montrent que les prix ont reculé de 8,6%, avec des baisses des prix de 6,8% pour les locaux commerciaux et de 13,5% pour les bureaux. Quant aux transactions, elles ont enregistré une diminution de 11,9%, en raison de la baisse de 13,4% des ventes des locaux commerciaux et de 4,1% de celles des bureaux. Il est important de noter qu’au titre du premier trimestre de 2022, l’IPAI a enregistré une baisse trimestrielle de 0,3%, attribuée à la diminution des prix du résidentiel de 0,3% et des biens à usage professionnel de 2,5%. Dans leur note, Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC ont, en revanche, constaté que les prix des terrains ont connu une stagnation au cours des trois premiers mois de l’année. Quant au nombre de transactions enregistrées au cours de cette période, il a parallèlement «marqué un repli de 10,5%, avec des baisses de 9,8% pour le résidentiel, de 11,2% pour les terrains et de 13,5% pour les biens à usage professionnel», ont-elles fait savoir. A titre de comparaison, au quatrième trimestre de 2021, l’IPAI avait enregistré une légère hausse de 0,2%, résultat des augmentations de 0,4% des prix du résidentiel et de 2,3% de ceux des biens à usage professionnel ; alors que les prix des terrains avait accusé, en revanche, un recul de 0,2%. En parallèle, le nombre de transactions avait marqué «une hausse de 35,1% avec des accroissements de 43,2% pour le résidentiel, de 20,9% pour les terrains et de 20,6% pour les biens à usage professionnel», relevaient les deux institutions dans une précédente note. Au titre du premier trimestre 2022, BAM et l’ANCFCC précisent que les prix du résidentiel ont reculé de 0,3% en glissement trimestriel, résultat des baisses de 0,2% des prix des appartements et de 0,6% de ceux des maisons ; tandis que ceux des villas ont légèrement bondi de 0,5%. Parallèlement, les transactions ont enregistré un repli de 9,8%, avec des baisses de 10,2% pour les appartements et les maisons et une hausse de 16,5% pour les villas. Au cours de cette même période, il a été constaté au niveau du foncier que les prix des terrains sont restés inchangés alors que les transactions ont accusé un recul de 11,2% d’un trimestre à l’autre. Quant aux prix des biens à usage professionnel, les données recueillies montrent qu’ils ont connu un repli de 2,5%, recouvrant une diminution de 0,6% des prix des locaux commerciaux et de 5,8% de ceux des bureaux. Soulignons enfin que le nombre de transactions «a enregistré une baisse de 13,5%, reflétant une diminution de 15,6% pour les locaux commerciaux et de 1,4% pour les bureaux», ont relevé Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC dans leur note. Alain Bouithy
Somalie: Un système de paiement national pour améliorer les transactions entre établissements bancaires

La Banque centrale de Somalie a récemment lancé un système de paiement national qui permet aux banques locales de négocier plus facilement entre elles, selon la chaîne CGTN. Cette plateforme fait partie des réformes en cours pour améliorer l’économie du pays. C’est une réforme qui a déjà porté ses fruits, puisque plusieurs millions de dollars de transactions ont transité par le système. Entretien avec le gouverneur de la Banque centrale de Somalie.