Maroc. La région de Rabat au cœur de l’attention de l’ONMT

La dynamique lancée par l’Office National Marocain du Tourisme -ONMT- se poursuit avec force et ambition. Après Marrakech, Agadir et Casablanca, c’est à Rabat que la team de l’ONMT, menée par Achraf Fayda et ses équipes, a marqué une nouvelle étape stratégique dans sa tournée régionale. Une réunion cruciale s’est tenue lundi 20 janvier 2025 à la Wilaya de Rabat en présence de Mohamed Yacoubi Wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, des responsables du Conseil Régional du Tourisme -CRT- et des acteurs locaux. Au cœur des discussions, un objectif clair : faire de la capitale une destination touristique à part entière, à la hauteur de son riche patrimoine et de son potentiel de développement. Rabat, Ville Lumière, seule ville au Maroc inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que «capitale moderne et ville historique», se distingue par son héritage historique et son dynamisme culturel. À cela s’ajoute une modernisation des infrastructures et une offre hôtelière en plein essor, accueillant des enseignes internationales de renom qui augmentent la capacité hôtelière de la région et renforcent son attractivité auprès d’une clientèle internationale et nationale exigeantes. L’ONMT, en collaboration étroite avec les opérateurs publics et privés, entend déployer une stratégie de promotion alignée sur une vision commune. Celle-ci vise à capitaliser sur les atouts uniques de Rabat pour stimuler son activité touristique et en faire une destination incontournable du Royaume. La réunion a permis de définir des axes prioritaires, notamment la mise en valeur des atouts historiques et culturels de la ville, la promotion d’événements culturels et artistiques pour dynamiser son attractivité et l’amélioration de l’expérience touristique grâce à un partenariat renforcé entre les acteurs publics et privés. Cette étape à Rabat marque une avancée majeure dans la tournée régionale de l’ONMT, confirmant la volonté de l’office d’aligner les énergies public-privé pour construire des marques touristiques régionales fortes.
Maroc. L’ONMT à la conquête du marché touristique japonais

Dans le cadre de la diversification de ses marchés, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) participe pour la première fois, du 26 au 29 septembre 2024, au salon Tourism Expo Japan 2024. Organisé depuis 2014 à Tokyo, le salon est considéré comme l’un des plus grands événements internationaux dédiés au tourisme, réunissant des professionnels de l’industrie, des agences de voyages, des destinations touristiques et des entreprises du secteur. Accueillant plus de 1.265 exposants de plus de 80 pays, le Tourism Expo Japan offre une plateforme exceptionnelle pour se positionner sur le marché prometteur de l’Asie de l’Est. Pour sa première participation à ce salon incontournable pour les marchés asiatiques, l’ONMT mène une délégation d’opérateurs touristiques et d’acteurs du secteur et met en avant les atouts touristiques de la destination Maroc sur un stand bien agencé de 90 m2, souligne un communiqué de l’Office. Selon la même source, plus de 150.000 visiteurs sont attendus à ce rendez-vous touristique, dont plus de 15.000 visiteurs professionnels, constituant ainsi une opportunité pour l’ONMT en vue d’accroître la visibilité de la destination Maroc sur le marché émetteur japonais. Plusieurs réunions et rencontres sont prévues durant les quatre jours du salon avec les acteurs leaders du secteur au Japon, notamment le TO H.I.S qui dispose d’une large présence dans 60 pays, dont le Maroc, où il a ouvert une branche en 2016. Les responsables de l’ONMT et les professionnels marocains vont aussi rencontrer les représentant de JTB Corporation, l’un des TO les plus influents au Japon et à l’international. Fondé en 1912, le TO gère environ 10 millions de voyageurs par an.Des réunions seront également tenues avec les principales agences de voyages en ligne (OTA) japonaises comme RakutenTravel qui dispose de 30 millions d’utilisateurs actifs, Jalan.net, avec 25 millions d’utilisateurs actifs et Ikkyu, une plateforme spécialisée dans le segment luxe, ayant enregistré trois millions de réservations en 2023. Dans le cadre de la première participation de l’ONMT à ce salon d’envergure, l’accent est mis sur le volet digital au vu des tendances des touristes japonais friands des plateformes de réservations en ligne. Concernant les préférences des voyageurs japonais, elles continuent d’évoluer vers des séjours plus personnalisés, plus longs et des expériences enrichissantes, tout en tenant compte des préoccupations liées à la sécurité et à la durabilité. Il s’agit ainsi de proposer à ce marché asiatique qui ne cesse de croître, les multiples atouts de la destination Maroc, notamment la richesse culturelle et le dépaysement offerts par les différents territoires touristiques marocains. Il s’agit également de mettre en avant la connectivité aérienne entre le Japon et le Maroc via les plaques tournantes du Moyen-Orient. A travers sa première participation au salon Tourism Expo Japan 2024, l’un des plus grands salons professionnels de la région, l’ONMT confirme son intérêt pour un marché asiatique très prometteur pour la destination Maroc. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan d’action « Light in Action » de l’ONMT où plusieurs activations et opérations sont prévues pour renforcer la visibilité du Maroc sur les marchés à fort potentiel.
Ce secteur va rapporter 168 milliards de dollars au PIB du continent africain
Le tourisme peut créer plus de 18 millions d’emplois en Afrique et rapporter 168 milliards de dollars au PIB du continent au cours de la prochaine décennie, selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme. La croissance pourrait même être plus importante à condition de lever certains freins. Au cours des dix prochaines années, la filière touristique devrait croître de 5,1% par an, soit deux fois plus vite que l’économie africaine dans son ensemble, stipule un rapport réalisé par le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC). Grâce à cette croissance, l’industrie touristique va ajouter 168 milliards de dollars au PIB du continent et générer des emplois pour plus de 18 millions de personnes, selon le rapport de WTTC cité par l’agence Ecofin… Lire la suite sur Sputniknews
Culture/Publication : Nouvelles voix(es), les jeunes architectes des villes secondaires de demain

Tel est le nom de la prochaine publication (livre) qui sera lancée, par la maison, « Je m’engage pour l’Afrique, le 20 septembre 2023, à Paris (France), au Comité des villes africaines du Salon INNOPOLIS, fruit de la Résidence JMA, et un programme d’élaboration de politiques publiques par les jeunes. Selon le communiqué de presse publié par les organisateurs, cette première édition s’est concentrée sur l’attractivité des villes africaines, en mettant l’accent sur les villes secondaires. Les résidents, originaires de neuf pays d’Afrique et d’Europe, ont travaillé sur les questions de mobilité, tourisme, gouvernance et emploi dans trois villes : Aného (Togo), Abomey Calavi (Bénin) et Ben Guérir (Maroc). « Je m’engage pour l’Afrique » a lancé, en mai dernier, la Résidence JMA, un programme visant à encourager la participation citoyenne des jeunes et à renforcer leur influence auprès des décideurs publics et privés. Cette résidence qui a duré 3 mois, a permis aux 20 jeunes, sélectionnés par candidature, de suivre des formations, de participer à des débats et réfléchir à des enjeux cruciaux pour le développement de l’Afrique. Ils ont eu des échanges avec des acteurs tels que Climate Chance, l’Agence française de développement, l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles, et le Fonds mondial pour le développement des villes, entre autres, pour affiner leurs opinions sur les thématiques de la résidence. Une jeunesse engagée Ces jeunes ont également initié un dialogue constructif avec les décideurs publics et privés de ces 3 villes pour identifier les opportunités et les enjeux locaux. À titre d’exemple, ils ont rencontré le maire d’Aného (Togo) pour discuter des aspirations de la ville, des besoins en matière de tourisme, d’environnement et d’emploi des jeunes, alimentant ainsi leurs recommandations et stimulant un dialogue multi-acteurs pour mener à bien cette mission. Au terme de leur résident et des travaux, ils ont présenté leurs propositions citoyennes à un jury de haut niveau composé de Houda Bendib (Architecte), Kolia Benié (Elue Paris 19e), Crystal Cordell Paris (Directrice du campus Afrique SciencesPo), Malick Diawara (Responsable éditoriale Le Point Afrique), Jessy Fula (Directeur développement chez Apos Media), Marie-France Réveillard (Journaliste à La Tribune Afrique et Forbes Afrique), Sophie Renaud (Directrice coopération et dialogue des sociétés à l’institut français). Ainsi, lors du salon Innopolis à Paris, le 20 septembre prochain, la première promotion de la Résidence présentera les résultats de trois mois de travail (environ 6 jours de travail par Résident) dans un ouvrage intitulé « Nouvelles voix ». La présentation de la Résidence sera suivie d’une conférence sur la thématique : comment repenser les mobilités en Afrique en présence notamment de Jules Samain (CEO de Spiro), Alain Bloch, Franck Okpeicha (Président de la Communauté de communes du Plateau au Bénin) et André Diouf (Consultant Senior EY et participant à la Résidence JMA). Outre cette présentation, la Résidence JMA publiera également des podcasts sur l’attractivité des villes africaines, organisera des sessions de coaching pour aider les citoyens à concrétiser leurs idées, et favoriser des rencontres avec des décideurs publics et privés pour continuer à promouvoir le débat d’idées.A noter que ces jeunes sont étudiants, chercheurs, consultants, chefs de projet, responsables associatifs. Ensemble, ils ont choisi de s’engager et de faire entendre leur voix. Quid sur JMA et en chiffres Le concept « Je m’engage pour l’Afrique (JMA) » est un projet citoyen du duo Forbes Under 30 Afrique, Ileana Santos et Amina Zakhnouf, lancé en janvier 2021, Ce projet s’inspire du Policy Cycle pour construire un cercle vertueux des politiques publiques pour une Afrique excellente et donne aux jeunes un rôle clé dans l’élaboration des politiques publiques. A l’origine de sa création, un constat simple : l’avenir du monde se joue en Afrique, et pourtant les premiers concernés semblent peu présents dans le débat public. Chaque jour, des initiatives dans des domaines tels que la santé, la culture, la finance, l’agriculture, l’urbanisme, le numérique et la formation révolutionnent les normes. De Lomé à Alger, de Lyon à Abidjan, de Cotonou à Tanger, ces initiatives témoignent de l’engagement citoyen en quête d’une expression publique. A ce jour, le JMA c’est : +15 000 acteurs engagés pour l’Afrique, + 50 experts, +300 bénéficiaires et un ancrage dans aujourd’hui 7 pays : Bénin, Belgique, Côte d’Ivoire, Cameroun, France, Maroc et Togo. Wilfrid Lawilla D.
Togo/Tourisme : les hôtels d’Etat recrutent des comptables

Le ministère de la culture et du tourisme a lancé ce mardi 16 mai un concours de recrutement des comptables au profit des hôtels d’Etat de l’intérieur du pays. Le concours qui s’adresse aux Togolais des deux sexes est réservé aux candidats ayant un BAC+2 en comptabilité et gestion ou tout diplôme équivalent. Ils auront pour mission de gérer la comptabilité de ces établissements et contribuer à l’optimisation des résultats financiers. Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 31 mai 2023 à 17h30 au secrétariat de la Direction de la réglementation, de l’inspection et du contrôle des établissements hôteliers et des bars (DRICEHB) situé à Lomé ou par mail à l’adresse dricehb6@gmail.com. République Togolaise
Congo/Tourisme : Le bateau touristique SH Vega en escale à Pointe-Noire

Le bateau de tourisme SH Vega qui a accosté au lever du soleil du 5 avril 2023, a levé l’ancre le soir du même jour, poursuivant sa navigation vers le village de Conkouati avec à son bord, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et le ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault. Ce navire est entré dans les eaux congolaise grâce à l’activisme d’Akwaba Tours and Travel, une agence touristique privée que dirige Prince Koulandissa. Il a à son bord 150 touristes, mais avec une capacité réelle de transport de 320 passagers. Le ministre Lydie Pongault estime que sa présence en ces lieux et en ces eaux, est une manière d’apporter de l’énergie au moulin des autorités congolaises qui rêvent de faire de leur pays un véritable centre touristique. Pour elle, l’arrivée de ce navire inaugure une nouvelle ère dans l’histoire du tourisme congolais, précisant que c’est une nouvelle catégorie de voyageurs qui s’ajoute aux statistiques. Elle a fait remarquer que le Congo pouvait compter sur eux pour la promotion de la destination Congo et aider à la valorisation de l’image de marque du pays. L’arrivée de ce navire en terre ponténégrine inaugure une activité non pétrolière. De l’avis du commandant du port, Alain Nkoua Ngoulou, le passage de ce navire dans cette structure qui ne voit arriver que des bateaux pleins de containers, peut contribuer au développement du trafic des passagers. Créé en 1939 pendant la colonisation, le port de Pointe-Noire a été mis en concession en 2009. Il a été longtemps géré par le groupe Bolloré qui vient de vendre ses actifs à MCS, un groupe Italo-Suisse et sert de transbordement de plus d’un million de containers en 2020. Florent Sogni Zaou
Maroc : Les indicateurs du secteur touristique maintiennent leur évolution positive

Au titre du mois de janvier 2023, les indicateurs du secteur touristique ont maintenu leur évolution positive par rapport à leur niveau pré-crise avec des croissances notables au niveau des arrivées et des recettes touristiques. Ainsi, après des hausses de 16% en décembre, de 10,1% en novembre et de 15,1% en octobre 2022, le nombre des arrivées à la destination «Maroc» s’est renforcé de 13,6% en janvier 2023, souligne la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des Finances. Cette amélioration a été portée par une croissance soutenue des arrivées des MRE (+45,4%), atténuée, toutefois, par le retrait de celles des touristes étrangers de 7,2%, après +3,5% un mois plus tôt. Au mois de janvier 2022, le nombre des arrivées touristiques s’était replié par rapport à janvier 2019 de 98,6%, en relation avec la fermeture des frontières nationales pour contrer les nouvelles variantes du coronavirus. Pour ce qui est des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés (EHC), elles poursuivent leur évolution positive par rapport à leur niveau d’avant la pandémie (2019) pour le deuxième mois consécutif, affichant une hausse de 2,1% à fin janvier 2023, après +1,4% au mois de décembre 2022 et un recul de 81,1% à fin janvier 2022. Cette évolution recouvre l’effet conjoint de l’accroissement des nuitées des résidents de 12% et de la baisse des nuitées des non-résidents de 2%. Du côté des recettes touristiques, elles se sont appréciées à fin janvier 2023, de 39% par rapport à leur niveau antérieur à la crise (2019), pour atteindre pour la première fois, durant le mois de janvier, plus de 8,2 milliards de dirhams. En glissement annuel, ces recettes se sont raffermies de 628,4%, au lieu d’une baisse de 56% un an plus tôt. Il importe de noter qu’une convention-cadre pour le déploiement de la feuille de route stratégique du tourisme 2023-2026 a été signée durant le mois de mars. Cette feuille de route ambitionne, à l’horizon 2026, d’attirer 17,5 millions de touristes, d’atteindre 120 milliards de recettes en devises, de créer 80.000 emplois directs et 120.000 indirects, en plus de repositionner le tourisme comme secteur clé dans l’économie nationale. Cette feuille de route est dotée d’une enveloppe budgétaire de 6,1 milliards de dirhams.
Congo-Tourisme : Souhait de renforcement de coopération entre le Congo et les Etats-Unis

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugène S. Young, reçu en audience, le 21 mars 2023 par le ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, a parlé de la volonté de son pays de renforcer la coopération dans les secteurs du tourisme et de la culture. Il s’est agi du grand intérêt dans le domaine du tourisme au Congo. Il y a lieu de reconnaitre que les Etats-Unis et le Congo partagent beaucoup en culture et en tourisme. Pour l’ambassadeur Young, il s’agitde voir la possibilité d’augmenter la coopération dans le domaine de ces deux grands secteurs. Cette grande culture africaine, à son avis, fait partie de la culture américaine et de tous les Américains. Le ministre a d’abord accordé une partie de son temps au président de la Fédération mondiale des associations et club pour l’Unesco (FMACU), Mustapha Badreddine, avec qui elle a discuté de certains projets. Les deux personnalités ont parlé de la tenue du festival sur la rumba congolaise à Brazzaville. La FMACU se trouve dans les cinq continents. En Afrique, elle est présente en côte d’ivoire, au Gabon, au Cameroun, au Congo. C’est une organisation non gouvernementale internationale qui entretient des relations officielles avec l’Unesco. Florent Sogni Zaou