Umoa-Titres : le Togo lève 32,1 milliards FCFA
Le Togo a réussi ce vendredi 26 juillet une nouvelle opération sur le marché des titres publics de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le Trésor public a finalement levé 32,1 milliards FCFA. Ceci correspond à un taux de couverture de 107,65% de l’opération. Selon le compte rendu de l’agence Umoa-Titres, le trésor public a collecté 18,6 milliards FCFA sur les BAT émis sur la maturité de 364 jours, aux taux d’intérêts multiples. Il a mobilisé également 13,5 milliards FCFA au moyen des OAT émises sur des maturités respectives de 3 et 5 ans, à des taux d’intérêt annuels de 6,15% et 6,40% Cette nouvelle collecte de ressources porte à 525,4 milliards FCFA le cumul des emprunts du Togo sur le marché des titres cette année. Le pays vise au total 607 milliards FCFA en 2024. République Togolaise
Au stade des martyrs, Le Président Félix Tshisekedi assiste à la victoire de la Rdc sur le Togo
Dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires du Mondial (USA-Mexique-Canada) 2026, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a assisté, ce dimanche au Stade des Martyrs de la Pentecôte, à la victoire (1-0) des Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) sur les Éperviers du Togo. Portés par un large public enthousiaste, les fauves congolais ont pris de l’ascendant sur leurs adversaires du jour grâce à un but de Meschak Elia à la sixième minute. C’est une belle performance pour l’équipe nationale congolaise qui, il y a trois jours, avait arraché le point du nul à Dakar face aux Lions de la Teranga du Sénégal. Après cette précieuse victoire, la RDC occupe la 3è place du classement du groupe B avec 7 points, après le Soudan qui jouera mardi contre le Soudan du Sud. Le Sénégal est pour l’instant à la tête de ce groupe avec 8 points, après avoir battu la Mauritanie (1-0). Pour sa prochaine rencontre, le 21 mars 2025 à Kinshasa, l’équipe nationale de la RDC jouera contre celle du Soudan du Sud, pour le compte de la dernière journée de la manche aller de ces éliminatoires.
Un nouveau chapitre pour le partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Togo
Le Groupe de la Banque mondiale a endossé ce jour un nouveau Cadre de partenariat avec le Togo – en anglais Country Partnership Framework (CPF), accordé une dérogation spéciale pour l’accès du pays au guichet de prévention et de résilience, et approuvé trois nouveaux financements de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant cumulé de plus de 600 millions de dollars, destinés à renforcer la résilience des populations, l’accès à l’électricité, la performance de l’administration publique, ainsi que le soutien aux réfugiés et communautés hôtes dans la partie septentrionale du pays. Le nouveau CPF est la stratégie qui guidera les actions du Groupe de la Banque mondiale au Togo au cours des cinq prochaines années fiscales (2025-2029) pour aider à relever les défis de développement du pays pour réduire la pauvreté, accroitre la prospérité partagée et promouvoir un développement durable pour sa population de plus de 8 millions d’habitants. Il est structuré autour de trois objectifs de haut niveau, notamment la création d’emplois de qualité par le secteur privé, l’amélioration du capital humain, et le développement territorial inclusif et durable. Il comprend également deux thèmes transversaux, le renforcement du cadre macroéconomique et celui de la gouvernance, et met l’accent sur la productivité agricole, la logistique et la connectivité comme moteurs principaux de transformation de l’économie togolaise. « Ce nouveau Cadre de partenariat ouvre une nouvelle page pour le renforcement de la coopération entre le Togo et la Banque mondiale, » a dit Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Nous sommes engagés à renforcer notre accompagnement pour la mise en œuvre de l’ambitieuse stratégie de développement du Togo, à travers des projets et programmes innovants et transformateurs qui auront un fort impact sur le bien-être des populations. » La nouvelle stratégie est basée sur une approche intégrée du Groupe de la Banque mondiale – Banque mondiale, Société financière internationale (IFC), et Agence multilatérale de garantie aux investissements (MIGA) – afin de fournir des solutions dans les secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, l’énergie, la logistique, et la connectivité. « Cette synergie d’actions au sein du Groupe de la Banque mondiale est essentielle pour accroitre notre impact au Togo et renforcer le rôle du secteur privé pour soutenir la transformation structurelle de l’économie, » souligne Sérgio Pimenta, vice-président d’IFC pour l’Afrique. « IFC travaillera en étroite collaboration avec la Banque mondiale et MIGA pour renforcer la participation du secteur privé dans plusieurs secteurs porteurs, notamment l’agro-industrie, les infrastructures, le numérique, l’industrie manufacturière, les transports et la logistique. » Quant à la MIGA, « Elle apportera les garanties qui pourraient potentiellement soutenir le secteur agricole, les partenariats publics-privés dans les infrastructures, les investissements numériques, ainsi que dans le secteur de l’énergie, » assure Ethiopis Tafara, vice-président de la MIGA. Ce même jour, le Conseil d’administration a accordé une dérogation permettant au Togo d’accéder aux ressources de son Guichet pour la prévention et la résilience, d’un montant d’environ 315 millions de dollars, pour soutenir la mise œuvre de la stratégie nationale pour le renforcement de la résilience des populations. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a également approuvé trois importantes nouvelles opérations sur financement de l’IDA pour un montant cumulé de près de 298 millions de dollars. Ces opérations, qui démarrent la mise en œuvre du nouveau CPF, visent respectivement à renforcer l’accès à l’électricité, la performance de l’administration publique, et la cohésion sociale. Plus spécifiquement : « Avec ce cadre de partenariat pays, la Banque mondiale porte à l’échelle son engagement avec le Togo et envisage de mobiliser plus de 1,5 milliard de dollars pour appuyer les reformes et les investissements dans les secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires. Les jeunes et les femmes seront les principaux bénéficiaires de ce cadre de partenariat, » a dit Fily Sissoko, représentant de la Banque mondiale au Togo.
Le Niger va fournir du gasoil au Tchad, au Mali, au Burkina et au Togo
Le Niger va fournir du gasoil aux pays voisins, Tchad, Mali, Burkina Faso et Togo, afin qu’ils puissent combler leurs besoins énergétiques, indique un communiqué publié à l’issue d’une réunion de leurs ministres de l’Energie, tenue samedi à Niamey. A l’issue de leur réunion, les ministres de ces pays ont « adopté et signé un protocole d’accord sur la fourniture » du gasoil par le Niger, au Tchad, Burkina et au Mali, précise le communiqué lu par Ndolenodji Alixe Naïmbaye, la ministre de l’Energie du Tchad. Le communiqué ajoute que des « discussions » sont en cours pour la fourniture du Togo en gasoil. La rencontre traduit « la volonté » de ces pays de « raffermir davantage leur coopération » notamment en « matière de besoins énergétiques », poursuit le communiqué. Le Mali, le Burkina, le Niger se sont réunis dernièrement au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) en vue de faire une Confédération. Le Niger raffine depuis 2011 quelque 20.000 barils par jour, essentiellement du gasoil et de l’essence, à Zinder, dans le centre-est du pays. Début novembre 2023, le Niger a mis en service un oléoduc géant en vue de la première commercialisation de son pétrole brut qui sera acheminé depuis Agadem (sud-est) jusqu’au Bénin voisin. Des investissements de 4 milliards de dollars pour développer les champs pétroliers (gisement d’Agadem) et 2,3 milliards de dollars pour la construction de l’oléoduc, doivent permettre de porter la production pétrolière du Niger à 110.000 barils par jour, dont 90.000 barils doivent être exportés, selon le gouvernement. Dans le domaine de l’électricité, les ministres ont également « adopté la feuille de route », samedi, en vue de « la concrétisation » du projet Désert to Power », porté par la Banque africaine de développement (BAD) et qui vise à fournir de l’énergie à 250 millions de personnes dans les pays qui composent la bande sahélienne. « Desert to Power » est une initiative de la BAD de 20 milliards de dollars avec pour ambition de faire du Sahel la plus grande zone de production solaire au monde avec 10.000 MW de capacité. Les onze pays bénéficiaires de ce projet sont : le Burkina Faso, l’Éthiopie, l’Érythrée, Djibouti, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad. MAP
Le ministre chinois des affaires étrangères reçu par le chef de l’État togolais
Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, ce 17 janvier 2024, Monsieur Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, en visite de travail au Togo. Le diplomate chinois était porteur d’un message du Président de la République Populaire de Chine, Xi Jinping à son homologue togolais. Les échanges ont permis de faire le point de la coopération bilatérale, marquée par d’importants projets dans les domaines économique, des infrastructures, de la santé, de l’agriculture, l’éducation et la culture. Monsieur Wang Yi a félicité le chef de l’État pour son implication dans le développement des relations d’amitié et de coopération sino-togolaise fondées sur l’amitié, le respect mutuel, l’égalité et les projets réciproquement bénéfiques. Le Togo et la Chine entretiennent un partenariat dynamique et fructueux depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, le 19 septembre 1972. Ce partenariat historique, basé sur un ensemble de valeurs et d’idéaux tels que la paix et la solidarité, s’est intensifié au fil des années avec plusieurs accords et réalisations dans des secteurs à fort impact économique et social. Monsieur Wang Yi a saisi l’opportunité de l’audience de ce jour pour inviter, au nom du Président Xi Jinping, le chef de l’État togolais au Forum sur la coopération sino-africaine dont la prochaine édition se tiendra sous la forme d’un sommet des dirigeants au mois de septembre 2024.
Togo/Télécommunications : l’ARCEP certifiée pour son management qualité
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a reçu cette semaine le certificat ISO 9001 : 2015 pour la qualité de son management. La distinction, décernée par la SGS France, leader mondial de la certification, a été officiellement remise le mercredi 20 décembre dernier lors d’une cérémonie à Lomé en présence du ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson. Concrètement, cette certification, qui récompense un « engagement au service d’une régulation de qualité, crédible et impactante pour l’ensemble du secteur du numérique au Togo », est l’aboutissement d’un long processus initié il y a un an par le régulateur. En effet, dans le sillage de son plan stratégique triennal 2021-2023, le gendarme des télécommunications a opté en novembre 2022 pour le Système de Management de la Qualité (SMQ) mondialement connu basé sur la norme ISO 9001 version 2015. L’institution s’est notamment appuyée sur une cartographie de neuf processus pour la réalisation de sa mission, incluant des aspects comme la gouvernance, le respect de la réglementation, la protection des consommateurs, la fourniture de services, la régulation des marchés et d’autres supports (gestion des ressources humaines, commandes publiques, transformation digitale, etc..), entre autres. « Le Togo ne saurait mettre en œuvre ses ambitions pour le secteur du numérique sans un régulateur performant », a souligné la ministre, qui a invité l’Autorité à « conserver cet élan pour voir ce certificat renouvelé à chaque échéance ». République togolaise
Togo. Vers une réforme du Statut général de la fonction publique
Au Togo, le statut général de la fonction publique, en vigueur depuis une décennie, va faire l’objet d’une refonte. Après plusieurs mois de travaux, le gouvernement, réuni mercredi 20 décembre en conseil des ministres, a adopté un projet de loi en ce sens. La réforme, rendue nécessaire par les insuffisances et faiblesses observées dans la pratique des dispositions existantes, s’inscrit dans le cadre de la feuille de route gouvernementale dont l’axe 3 vise à moderniser le pays, à renforcer ses structures, et a principalement pour objectif de doter l’administration publique togolaise d’un nouveau cadre juridique et institutionnel moderne et flexible. Elle fait suite à un long processus de révision incluant une étude diagnostique, un benchmarking sur les meilleures pratiques et législations d’autres pays, et de larges concertations avec les acteurs concernés. En phase avec les ambitions de développement du pays Concrètement, la nouvelle mouture devra permettre d’améliorer la cohérence d’ensemble et l’application du statut général de la fonction publique, de promouvoir la culture de performance et de rendement à partir d’évaluations basées sur des critères prédéfinis, et de renforcer le système d’imprégnation, de formation et de perfectionnement au début et tout au long de la carrière du fonctionnaire. Également, les nouvelles dispositions entendent améliorer les procédures de recrutement, pour favoriser l’attraction et la rétention des talents dans la fonction publique. Ceci, tout en tenant compte des besoins spécifiques des régions. Plus de droits pour la femme Enfin, le nouveau statut, une fois approuvé par les élus du peuple, verra l’instauration d’un conseil de santé de la fonction publique, et surtout une extension des droits et avantages reconnus aux femmes. En effet, « une protection adéquate est notamment prévue pour la femme fonctionnaire ou contractuelle de l’administration publique », a assuré l’exécutif. Pour le gouvernement, l’ambition est claire : il s’agit, conformément aux instructions données par le chef de l’Etat, de « promouvoir une fonction publique de mission, moderne et performante, susceptible de mieux répondre aux besoins et attentes des usagers et des populations, en cohérence avec les ambitions de développement du Togo ». République Togolaise
Akuwa Dogbé Azoma, nouveau Directeur National de la BCEAO pour le Togo
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a un nouveau responsable pour le Togo, en la personne de Akuwa Dogbe Azoma. La nouvelle directrice pays a été officiellement présentée aux membres du Conseil national du crédit (CNC) jeudi 14 décembre à Lomé. Précédemment en poste à Dakar (siège de l’institution régionale) où elle a assumé plusieurs hautes responsabilités, Akuwa Dogbe Azoma « devient la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de la Direction Nationale de la BCEAO pour le Togo », a déclaré le ministre, Conseiller du Président de la République, Simféitchéou Pré, lors de sa présentation. A Lomé, elle succède à Kossi Tenou, qui fait le chemin inverse, vers Dakar où il a été nommé Conseiller du Gouverneur de la Banque Centrale. ©République Togolaise