Congo/Téléphonie mobile : Un revenu de 33,5 milliards de FCFA au 3e trimestre 2022
Les deux principaux opérateurs, MTN et Airtel, ont totalisé au cours du 3e trimestre 2022 plus de 5,7 millions d’abonnés et ont généré un revenu total de 33,5 milliards de F CFA, dont 27,9 milliards sur le trafic sortant. Au cours de cette période, ces opérateurs ont produit un trafic voix de 1,51 milliard de minutes dans les deux sens (sortant et entrant) ; tandis que le volume des SMS est de 1,35 milliard. Il faut préciser que les tarifs pondérés sortants de la téléphonie mobile s’établissent, au troisième trimestre à 20,20 F/min pour la voix, contre 1,71 F pour les SMS. Le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile est de 102,8% au troisième trimestre 2022, contre 108,5% au troisième trimestre 2021. Entre le 3e trimestre 2021 et le 3e trimestre 2022, le nombre d’abonnements de l’opérateur MTN a augmenté de 4,3%, alors que les abonnements d’Airtel ont baissé et 11,8%. MTN et Airtel ont respectivement 61% et 39% de parts de marché en volume au troisième trimestre 2022. Un trafic sortant a plus d’1 milliard de minutes Au 3e trimestre 2022, le total du trafic sortant (la somme du trafic on-net, off-net et international sortant) a atteint plus de 1,3 milliard de minutes, soit une hausse de 12,6% par rapport à la même période en 2021. La progression croissante du trafic on-net se ralentit à partir du 4e trimestre 2021 et s’établit à 3,8% au 3e trimestre 2022, au profit d’une croissance exponentielle du trafic Off-net, soit 816,5% d’augmentation du trafic total. Le trafic international sortant continuant, par ailleurs de diminuer de 14,3%. Les appels intra-réseau au top L’observation rétrospective de la répartition du total du trafic sortant montre que la plus grande part des appels émis par les abonnés des opérateurs est majoritairement intra-réseau (on-net) ; soit 90,7% au troisième trimestre 2022. Cependant, entre le 3e trimestre 2021 et le 3e trimestre 2022, on constate que la part du trafic off-net par rapport au trafic total a augmenté de près de 8 points. Cette tendance haussière continue par ailleurs sa progression au 3e trimestre 2022, représentant ainsi, 8,9% du trafic total ; alors que la part du trafic international reste constant à 0,4% depuis le 4e trimestre 2021. Le trafic voix en hausse: Entre le 3e trimestre 2021 et le 3e trimestre 2022 le trafic voix sortant a connu une augmentation de 7,3% pour l’opérateur MTN, contre une diminution de 13,1% pour l’opérateur Airtel. Grand’Actu du Régulateur (Déc. 2022).
Maroc : Le parc de la téléphonie mobile atteint près de 50 millions d’abonnés à fin mars 2021
L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) publie les observatoires du secteur des télécommunications pour le premier trimestre 2021. Durant ce trimestre, le secteur a connu une évolution positive au niveau des parcs, portée notamment par la croissance des parcs de l’Internet dont ceux du FTTH et du mobile. Le parc des abonnés à Internet a enregistré une croissance annuelle de 16% pour atteindre 30,6 millions d’abonnés. Il augmente de 4,2 millions sur une année et enregistre un taux de pénétration de 85%. Dans ce segment, l’internet mobile reste le moteur de cette croissance puisqu’il réalise une hausse annuelle de 15,90% pour s’établir à 28,49 millions d’abonnés. Cette évolution positive s’accentue au niveau des parcs du haut débit. Ainsi, à fin mars 2021, le parc de la 4G a réalisé une évolution annuelle de 26,66% et s’établit à 21,56 millions d’abonnés (+ 4,5 millions par rapport à fin mars 2020). De même, le parc des abonnés à la fibre optique (FTTH) enregistre une croissance annuelle de 81% pour atteindre 251.280 clients. Quant à l’ADSL, son parc s’établit à 1,61 million d’abonnés, enregistrant une hausse trimestrielle de 0,15%. Quant au parc de la téléphonie mobile, il a gagné 3,6 millions d’abonnés en un an pour atteindre 49,47 millions à fin mars 2021. Il enregistre ainsi une croissance annuelle de 7,85% et réalise un taux de pénétration de 137,6% contre 128,9% un an auparavant. Pour sa part, le parc de la téléphonie fixe1 enregistre une hausse annuelle de 12,38% (soit + 263 K abonnements) et s’établit à près de 2,39 millions d’abonnés. Il réalise un taux de pénétration de 6,64%. En ce qui concerne les usages, le trafic sortant de la téléphonie mobile est de 13,71 milliards de minutes durant le 1er trimestre 2021. Il marque une légère baisse (0,55%) par rapport à la même période de 2020, alors que le trafic sortant de la téléphonie fixe a enregistré une baisse de 13,98% en passant de 503 millions de minutes fin mars 2020 à 432 millions à fin mars 2021. Quant au trafic SMS, il a atteint 597 millions d’unités, enregistrant une baisse annuelle de 19,36%. Le parc des « Liaisons Data Entreprises » s’établit, à fin mars 2021 à 34.098 lignes enregistrant une hausse annuelle de 7,5%. 9315 nouveaux noms de domaine .ma ont été enregistrés durant le premier trimestre 2021, portant ce parc à 98.354 soit une hausse de 21,78% sur une année. Par ailleurs, la portabilité des numéros a enregistré une croissance de 24,61% pour les numéros mobiles portés (847.912) et 22,66% pour les numéros fixes (40.700).
Congo. Téléphonie mobile : L’ARPCE démantèle un autre réseau frauduleux à Pointe-Noire
Grace à la dextérité de ses agents assermentés, l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE), en partenariat avec les services de Gendarmerie de Pointe-Noire, vient de dénicher un réseau frauduleux de piratage du trafic téléphonique, dans une auberge au centre de la capitale économique. Le cerveau de l’affaire, un citoyen égyptien de 38 ans, arrivé il y a peu sur le territoire national. « Nous avons mis un certain temps pour pouvoir mettre la main sur ce réseau. Le fraudeur très équipé pour déjouer nos initiatives d’enquête a fait preuve de beaucoup d’expérience. C’est au bout de plus d’un mois que nous avons pu détecter, avec une meilleure précision, sa localisation, pour diligenter son arrestation avec le concours des services de gendarmerie, que nous remercions pour leur collaboration », indique Benjamin Mouandza, Directeur des Réseaux et Ressources de Communications Electroniques de l’ARPCE. Les services techniques de l’ARPCE sont sur les traces de ce fraudeur depuis la fin du mois de décembre dernier, date de l’émission du premier signal par les équipements du fraudeur. Parlant d’équipements, il s’agit entre autres d’une SIM Box d’une capacité de 128 SIM, 57 SIM MTN et 71 SIM Airtel en utilisation, en plus de 88 SIM MTN en réserve. A cela il faut ajouter des cartes de recharge et un générateur électrique. M. Benjamin Mouandza souligne que grâce aux équipements dont dispose l’ARPCE, l’institution fait une veille minute par minute. « Ces appareils pour lesquels le Régulateur a investi des moyens colossaux, s’adaptent non seulement aux nouvelles technologies utilisées par les opérateurs de téléphonie, mais nous permettent aussi de détecter, au mètre près, la localisation d’un réseau frauduleux », précise-t-il. Il faut rappeler que suivre et contrôler le trafic téléphonique font partie des missions principales et régaliennes de l’ARPCE, en sa qualité de Régulateur. En effet, ces opérations de démantèlement rentrent dans le cadre du travail ordinaire de l’ARPCE, qui a pour entre autres missions : protéger et garantir à la fois les intérêts de l’Etat, des usagers mais aussi des opérateurs. « Dans le cas d’espèce, les victimes sont à la fois l’état, les opérateurs et les abonnés », renchérit M. Benjamin Mouandza. Ce genre de fraudes imposent des manques à gagner qui se chiffrent en millions de francs CFA, privant ainsi l’état d’une part importante de la taxe sur le trafic international entrant et les opérateurs d’une partie de leur revenu sur le trafic international entrant. « Les abonnés quant à eux sont victimes de la mauvaise qualité des communications, car la qualité de ces réseaux frauduleux n’est pas éprouvée par le Régulateur conformément aux protocoles mis en place. Et, par ailleurs, ils sont surpris de recevoir un appel international avec un préfixe des numéros locaux », explique-t-il. Signalons que lorsqu’un appel international tombe sur un réseau local, le carrier (le transporteur d’appel) paye un droit à l’opérateur local, qui termine cet appel. Les fraudeurs, à l’aide des appareils appropriés détournent ce trafic international entrant via l’internet, le réinjectent dans les réseaux locaux en utilisant des Sim Box. L’opérateur auquel est abonné le destinataire dudit appel le traite comme un appel local. Ce qui fait que le dû à verser à l’opérateur par le transporteur d’appel est capté par les fraudeurs. Pour le chef de l’Antenne départementale de l’ARPCE à Pointe-Noire, M. Augustin Ngoma le manque d’identification préalable de l’abonné pendant la commercialisation de la carte SIM peut contribuer énormément à la fraude téléphonique. « Nous avons récupéré au total 216 cartes SIM activées, auprès de ce fraudeur et nous devons à présent nous assurer qu’elles ont été identifiées ou pas », a-t-il souligné.
Téléphonie mobile : MTN reste leader du marché congolais en termes de revenus avec 63% de parts de marché
Selon l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), le revenu total du marché s’est chiffré à 12,3 milliards de F CFA au titre du mois de mars 2019, affichant une baisse de 3,76 % par rapport à la même période de l’année 2018. L’opérateur MTN reste leader du marché en termes de revenus avec 63,36% de parts de marché, indique dans un rapport la Direction de l’économie et des marchés de l’agence. D’après ce document, le cumul du revenu de janvier à mars 2019 a donné 36,0 milliards, soulignant qu’il a baissé de 4,68% par rapport au même cumul en 2018. Le rapport révèle, par ailleurs, qu’au mois de mars dernier que « le revenu On net qui représente 67,9% du revenu total a augmenté de 9,1% au cours de la même période ». Pour ce qui concerne le nombre d’abonnés, le rapport note que « MTN détient une part de marché de 52,57% et occupe la première place devant Airtel Congo ». Quant au taux de pénétration de la téléphonie mobile, il est de 100,1 % tandis que le marché a enregistré près de 5,05 millions d’abonnés, souligne-t-on dans un communiqué précisant que l’opérateur MTN est celui dont les abonnés passent le plus de temps à communiquer. Et pour cause: » en moyenne, un abonné de MTN aura passé 73 minutes de communication et 197 sms sur le réseau au mois de mars, contre seulement 42 minutes et 11 sms chez (Airtel) », explique-t-on. Adrien Thyg
Maroc Telecom et Millicom signent un accord en vue de l’acquisition de Tigo Tchad
Maroc Telecom annonce avoir signé avec Millicom un accord en vue d’acquérir la totalité du capital de sa filiale Tigo Tchad, premier opérateur mobile au Tchad. « Cette acquisition, qui s’inscrit dans le cadre de sa stratégie de développement à l’international, vise à élargir et consolider la présence du Groupe Maroc Telecom dans la région », a expliqué l’opérateur télécoms marocain dans un communiqué. « La réalisation de l’opération et par conséquent son accord définitif, sont soumis à certaines conditions, en particulier l’approbation des autorités tchadiennes », a précisé l’entreprise qui demeure leader dans le secteur des télécommunications au Maroc.
Téléphonie mobile : Démantèlement d’un réseau frauduleux dans la capitale congolaise
Une équipe d’agents techniques assermentés de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) et les services de Gendarmerie Nationale ont précédé, le week-end dernier à Brazzaville, au démantèlement d’un réseau frauduleux de la téléphonie mobile qui opérait dans le quartier de Nkombo, puis à l’interpellation des présumés fraudeurs. Il s’agit de deux hommes et deux femmes parmi lesquels deux agents de la société Congo Télécoms. Un Sim box de 16 ports, un Modem ZTE et un autre Huawei de Congo Télécoms, un stabilisateur, 3 téléphones portables et un ordinateur portable, sont, entre autres, les outils saisis par la Gendarmerie. Selon les experts de l’ARPCE, les opérations de localisation du site des fraudeurs et de démantèlement de leur réseau s’est déroulé en trois jours. « Grace à nos appareils, nous faisons une veille minutieuse sur l’ensemble du trafic téléphonique, sur l’ensemble du territoire national. Ces équipements pour lesquels le Régulateur investit des moyens colossaux, nous permettent de détecter de manière précise, la localisation d’un réseau frauduleux », a indiqué le Directeur des Réseaux et services de Communication Electroniques par Intérim de l’ARPCE, Marc Sakala, tout en rappelant que « suivre et contrôler le trafic téléphonique est l’une des missions régaliennes de l’ARPCE, en sa qualité de gendarme du secteur ». Il faut aussi souligner que ce démantèlement à Brazzaville intervient juste quelques semaines après celui d’un autre réseau frauduleux à Pointe-Noire, constitué d’étrangers dont un sujet ukrainien. En effet, ces opérations de démantèlement rentrent dans le cadre du travail ordinaire de l’ARPCE, qui a pour entre autres missions : protéger et garantir à la fois les intérêts de l’Etat, des usagers et des opérateurs. « Dans le cas d’espèce, les victimes sont les opérateurs ; ce genre de fraudes leur imposent des manques à gagner qui se chiffrent en millions de francs CFA », explique M. Marc Sakala. Il faut rappeler qu’une minute d’appel international revient à 170 francs. Et il arrive que ces fraudeurs totalisent jusqu’à des milliers de minutes d’appels. Dorcia Koundoula, ingénieur Télécoms et agent assermenté de l’ARPCE explique au sujet des réseaux frauduleux que « lorsqu’un appel international tombe sur un réseau local, le carrier (le transporteur d’appel) paye un droit à l’opérateur local, qui termine cet appel. Les fraudeurs, à l’aide des appareils appropriés, notamment des Sim Box, interceptent ces appels et les font suivre via des numéros locaux. L’opérateur auquel est abonné le destinataire dudit appel le traite comme un appel local. Cela fait que le dû à verser à l’opérateur par le transporteur d’appels est capté par les fraudeurs ». Le Directeur des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE, M. Jean Celestin Endoke, assure, pour sa part, que la Gendarmerie poursuit ses investigations afin d’interpeller toutes les personnes impliquées dans cette affaire. « La Gendarmerie nous a promis que tout individu impliqué sera mis hors d’état de nuire. Elle s’assurera à ce qu’il soit pénalisé de manière proportionnelle aux préjudices causés au secteur des Communications Electroniques au Congo ». La résurgence des réseaux téléphoniques frauduleux relance la nécessité de l’identification au préalable de tout acquéreur de carte SIM par les vendeurs et revendeurs des opérateurs de téléphonie mobile. « 21 cartes SIM de l’opérateur MTN activées mais non identifiées ont été trouvées auprès de ces fraudeurs », précise Dorcia Koundoula.
Hausse des tarifs de communication: voici ce qu’en pensent les citoyens congolais
Associations de consommateurs, entrepreneurs, simples citoyens ont marqué leurs désapprobation et inquiétude face la hausse des tarifs de communication, a constaté la chaîne Verité242. Même si une solution palliative entre le Ministère de tutelle et l’organe de régulation a été trouvée, elle estime que le fond du problème demeure. La preuve dans ce reportage de la chaîne web TV:
Téléphonie mobile : la nouvelle tarification Voix et Data vise à stabiliser le revenu du secteur et assurer sa relance, selon l’Arpce
L’augmentation constaté sur certaines offres des opérateurs sur la data est liée à plusieurs facteurs notamment l’encadrement tarifaire réalisé par le régulateur, l’implémentation de la nouvelle loi de finances 2018 à travers la nouvelle taxe sur les communications électroniques et la nécessité de faire face à l’impact négatif des OTT sur les revenus des opérateurs, a souligné dernièrement l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce). S’exprimant lors d’une rencontre tenue le mardi 12 juin à Brazzaville, le Directeur général de l’Arpce, Yves Castanou, a expliqué que le Régulateur se devait de procéder à un encadrement tarifaire pour stabiliser le revenu du secteur et assurer sa relance. Au cours de cette rencontre, qui visait à éclairer l’opinion publique sur la nouvelle tarification voix et Data pour les opérateurs MTN et Airtel, il a, en outre, expliqué que « l’offre toxique de 1 GB, qui fait couler tant d’encre, était une promotion des opérateurs et devait être arrêté au risque de causer des conséquences extrêmement néfaste pour le secteur ». Poursuivant ses explications, Yves Castanou a également indiqué que « ces promotions ont tiré le marché beaucoup trop bas au point que les opérateurs ce sont eux-mêmes mis en difficultés ». C’est ainsi que le Régulateur a décidé d’arrêter ces offres toxiques et a demandé aux opérateurs de remonter légèrement de 1 francs ces tarifs tout en veillant à ne pas asphyxier les consommateurs, a-t-il laissé entendre. Intervenant à cette même occasion, Cheria Ngakosso, responsable du service consommateurs à l’ARPCE, a pour sa part insisté sur l’évolution des tarifs depuis 2016, rappelant que l’offre qui était à 5000 F en 2016, est passée à 2500 en 2017 puis 2500 en 2018 après promotion. Ce qui, a-t-il fait remarquer, correspond à une augmentation de 0%. Quant à l’offre de 2500 MB, qui coûtait 8500 en 2016 puis 4000 en 2017, elle coûte désormais 5000 en 2018, ce qui représente une hausse de 25%. Alors que le prix moyen du MB a connu, de son côté, une augmentation de 14%. L’encadrement tarifaire initié par l’ARPCE a permis de baisser le coût des appels voix en On-Net, a indiqué le DG de l’Arpce, affirmant que « les appels d’un opérateur vers un autre vont baisser de 25% ». Soulignons que plusieurs autres points ont été évoqué lors de cette rencontre. En effet, au cours de son exposé, le patron de l’Arpce s’est aussi focalisé sur la concurrence accrue que livrent les fournisseurs de contenus OTT (WhatsApp, Skype, Facebook Messenger…) aux opérateurs. L’occasion de rapper qu’aucun revenu n’est généré par ces derniers à partir de la consommation des services OTT en dehors de ceux débités des frais d’accès à internet, lit-on sur le site web de l’Agence. Martin Kam avec Arpce