Burkina Faso/Campagne cotonnière 2024-2025 : une subvention de 10 milliards accordée aux producteurs pour l’achat des intrants
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a pris connaissance du bilan partiel des travaux d’indemnisation des travailleurs des ex-garderies populaires. « En août 2023, le conseil avait autorisé le règlement du dossier concernant les agents des ex-garderies populaires, au nombre de 548 personnes », a précisé le ministre d’Etat en charge de la fonction publique, Bassolma BAZIE. Dans la gestion de ce dossier qui date de 1990, des difficultés ont été constatées selon le ministre. Il a expliqué que 247 personnes ont vu leurs dossiers entièrement ou partiellement traités. Par contre des erreurs ont été constatées sur les dossiers de 178 personnes. Pour le ministre, « il fallait faire le point pour obtenir une nouvelle autorisation de poursuivre le traitement du dossier ». Après avoir indiqué que l’autorisation a été obtenue, le ministre d’Etat a évoqué des difficultés relatives aux dossiers d’une centaine d’ex-agents dont le gouvernement s’attèle à trouver des solutions idoines. Au titre du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, le Conseil a examiné le bilan de la campagne cotonnière 2023-2024 et statué sur les prévisions de la campagne 2024-2025. Selon le ministre en charge du Commerce, Serge Gnaniodem PODA, la production cotonnière 2023-2024 s’élève à 383 144 tonnes. « Avec ce niveau de production atteint, nous avons constaté que les rendements à l’hectare pour le coton graine conventionnel se sont améliorés d’environ 25% soit 827 kilogrammes par hectare », a expliqué le ministre PODA. Pour la campagne 2024-2025, il a indiqué que les prévisions sont estimées à 595 000 tonnes de coton graine et que le gouvernement a consenti une subvention de 10 milliards FCFA pour soutenir les producteurs dans l’achat des intrants. Pour le compte du ministère de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, le Conseil a adopté un décret portant Référentiel de programmation urbaine du Burkina Faso. Selon le ministre Mikaïlou SIDIBE, ce document est « un guide qui permet à tous ceux qui interviennent dans l’aménagement urbain, de prévoir les équipements socio-collectifs qui accompagnent les habitations ». Le ministre SIDIBE a précisé qu’il s’agit d’un document unifié de gouvernance et de planification urbaine qui permet de définir les normes des équipements et leurs superficies lors des aménagements.
Afrique : Afreximbank accorde une subvention à Grand Africa Initiative pour renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs africains
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) se réjouit d’annoncer sa collaboration avec Grand Africa Initiative (GAIN) dans le cadre d’une subvention visant à faciliter la formation de 300 jeunes entrepreneurs africains. Le programme de formation sera axé sur l’entrepreneuriat et le commerce intra-africain et devrait débuter en mars 2024. Le cours de maître GAIN-Afreximbank sur l’entrepreneuriat et le commerce intra-africain a été méticuleusement conçu pour doter les jeunes entrepreneurs africains de diverses régions du continent africain des compétences essentielles pour favoriser la croissance et l’expansion de leurs entreprises au-delà de leurs frontières nationales. Au cours d’un programme complet de six semaines, les participants acquerront des connaissances précieuses sur la manière de créer et de développer leurs entreprises en tirant parti du marché intra-africain. Les participants recevront des conseils techniques, une formation pratique et des conseils commerciaux de la part d’un groupe d’experts internationaux. En outre, ce programme vise à renforcer la mise en œuvre inclusive de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en proposant des interventions qui soutiennent spécifiquement les jeunes Africains, les femmes et les petites et moyennes entreprises. Les personnes intéressées sont invitées à soumettre leur candidature via le site web officiel du programme : www.GrandAfrica.org. Les entrepreneurs potentiels seront sélectionnés dans toute l’Afrique et doivent répondre aux critères suivants : Yusuf Daya, directeur des Relations et de la Politique commerciale UA/ZLECAf d’Afreximbank a souligné l’importance cruciale de donner aux jeunes entrepreneurs africains les moyens de tirer pleinement parti des opportunités offertes par la ZLECAf. « Notre soutien renouvelé au cours de maître de GAIN souligne les efforts de la Banque visant à développer les compétences de la jeunesse africaine et à renforcer les capacités entrepreneuriales des Africains par le biais de l’Académie d’Afreximbank (AFRACAD). Nous attendons avec impatience un programme encore plus réussi en 2024, après le cours de maître à fort impact de 2022 qui a contribué à renforcer les capacités de 200 entrepreneurs de tout le continent ». Jerry Ojima Momoh, responsable des partenariats à GAIN, a fait part de son enthousiasme : « Il s’agit de la cinquième édition de la série de cours de maîtres sur l’entrepreneuriat de GAIN, qui vise à renforcer les capacités des jeunes Africains. À ce jour, deux séries ont été consacrées à la formation des femmes et trois séries sont désormais ouvertes aux hommes et aux femmes. Nous sommes heureux de ce partenariat avec Afreximbank cette année encore, en vue d’apporter un soutien inestimable aux jeunes entrepreneurs. En 2022, nous avons formé des participants de 29 pays d’Afrique. Au-delà de la formation, les participants acquerront des connaissances approfondies, noueront des relations et bénéficieront du soutien de mentors internationaux expérimentés, ce qui aura un impact positif sur la croissance de leur entreprise ».
Smart Africa Digital Academy reçoit une subvention de 20 millions de dollars de la Banque Mondiale pour s’étendre à l’ensemble de l’Afrique
La Banque Mondiale s’associe à Smart Africa pour développer l’initiative Smart Africa Digital Academy (SADA) d’un point de vue national à un point de vue régional dans le cadre du Programme régional d’intégration numérique de l’Afrique de l’Ouest (WARDIP), afin de faire progresser l’intégration régionale des marchés numériques grâce à une subvention de 20 millions de dollars sur 5 ans. Cette mise à l’échelle s’appuiera sur la mise en œuvre existante de SADA et le programme AReg4DT pour établir une nouvelle génération de décideurs politiques et de régulateurs à travers l’Afrique, qui sont individuellement bien informés sur la façon d’exploiter le potentiel de la transformation numérique verte et inclusive grâce à de nouvelles approches de la politique et de la réglementation, et qui contribuent collectivement à l’établissement d’un marché numérique unique en Afrique. Dans ce but, le projet touchera 30 000 responsables politiques et décideurs de tous les pays d’Afrique, avec un taux de participation ciblé de 40 % pour les femmes. Compte tenu de l’engagement de la Banque Mondiale en faveur de la transformation numérique en Afrique, cette subvention contribuera de manière significative à l’intégration régionale et à l’adoption rapide du marché numérique unique pour l’Afrique. Lancée par l’Alliance Smart Africa à partir d’un capital de départ d’environ trente mille dollars américains qui a vu la première mise en œuvre d’une formation en ligne pour les décideurs et les responsables politiques en août 2020, la Smart Africa Digital Academy (SADA) a fait des progrès significatifs dans l’avancement des compétences numériques et la promotion d’un écosystème d’apprentissage dynamique à travers l’Afrique avec le soutien initial de l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD), le Ministère Fédéral Allemand de la Société et du Développement et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH (BMZ /GIZ). SADA vise à combler le déficit de compétences numériques dans les pays africains, en améliorant l’employabilité et en répondant aux besoins de talents émergents des citoyens africains. Depuis sa création, SADA a formé plus de 7 000 bénéficiaires dans 35 pays d’Afrique sur divers sujets liés à la transformation numérique. Commentant le partenariat avec la Banque Mondiale, le Président de Smart Africa, M. Lacina Koné, a souligné : « Au cœur de la transformation numérique se trouve la nécessité de combler le déficit de compétences numériques de la main-d’œuvre actuelle et future de notre continent. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que SADA, notre outil de renforcement des capacités, est prêt à franchir une nouvelle étape grâce à notre principal partenaire de développement, la Banque Mondiale ». « DTfA/WARDIP est une étape cruciale vers un avenir interconnecté, innovant et inclusif pour l’Afrique de l’Ouest. Au-delà de la création d’un paysage numérique, il vise à favoriser l’intégration régionale par la collaboration et les investissements stratégiques », a déclaré Boutheina Guermazi, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque Mondiale. « Il fera tomber les barrières, cultivera un écosystème numérique dynamique et donnera aux communautés locales et aux entreprises les moyens de prospérer à l’ère du numérique. Au fur et à mesure que la mise en œuvre progresse, SADA se concentrera sur la formation des compétences qui permet de créer une réserve de talents pour le marché de l’emploi en Afrique et au-delà. En outre, la pandémie COVID-19 a souligné la nécessité d’intégrer les TIC et le numérique dans le système éducatif africain, ce qui sera réalisé grâce au portefeuille de formation des enseignants et des enfants, qui se concentre sur les Sciences, les Technologies, l’Ingénierie, les Arts et les Mathématiques. SADA reconnaît la nécessité d’une approche différenciée en matière de compétences numériques en Afrique et vise cinq groupes cibles principaux, avec une approche multidimensionnelle des interventions auprès de ces groupes cibles, à savoir : les responsables politiques et les décideurs, les jeunes et les entrepreneurs, les enseignants et les étudiants, les experts numériques et le grand public : Les décideurs politiques, les jeunes et les entrepreneurs, les enseignants et les étudiants, les experts numériques et le grand public. Il fédère les initiatives existantes et s’appuie sur le pouvoir de rassemblement de l’Alliance Smart Africa pour mettre en œuvre des solutions co-créées avec les pays et en collaboration avec d’éminentes organisations internationales et du secteur privé, notamment la Banque mondiale, l’UIT, le BMZ, la GIZ, l’IEEE, la GSMA, l’USTTI et de grandes entreprises technologiques.
RDC: « Education Cannot Wait » annonce une subvention de 2 millions de dollars américains en faveur d’une « Première intervention d’urgence »
Education Cannot Wait (ECW) a annoncé vendredi 28 octobre un nouveau financement de 2 millions de dollars américains afin de fournir un soutien vital pour l’éducation des enfants et adolescents réfugiés et de la communauté hôte dans la Province du Nord Ubangi en République Démocratique du Congo (RDC). La subvention, visant une action rapide de 12 mois en faveur d’une « Première réponse d’urgence », a été annoncée par la Directrice de « Education Cannot Wait », Yasmine Sherif, à l’issue d’une mission d’une semaine en RDC. Ce financement sera mis en œuvre par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés en coordination avec le gouvernement de la République Démocratique du Congo et d’autres partenaires stratégiques. La subvention aidera les filles et les garçons réfugiés et des communautés hôtes à retrouver un environnement d’apprentissage sûr et protecteur dans les écoles publiques des communautés d’accueil – une approche conforme aux aspirations du Pacte Mondial pour les Réfugiés et aux Objectifs de Développement Durable visant à « ne laisser personne de côté ». Ce financement s’appuie sur les résultats positifs des investissements de la première réponse d’urgence lancée l’année passée et mis en œuvre par le HCR et ses partenaires locaux, de concert avec le Gouvernement et en réponse aux afflux de réfugiés venant de la République Centrafricaine (RCA). À travers ce programme, plus de 8 000 enfants et adolescents ont été inscrits à l’école et 56 salles de classe ont été construites/réhabilitées, avec une mise en œuvre toujours en cours. « J’ai été la témoin directe de la traversée des réfugiés après un voyage exténuant depuis la RCA et de la générosité du gouvernement et des communautés locales qui les accueillent. Pour les enfants vulnérables, en particulier les filles, l’éducation offre protection et espoir. De nombreux garçons et filles qui n’avaient jamais été scolarisés dans leur pays d’origine ont désormais la possibilité d’apprendre et de s’épanouir. Grâce à cette nouvelle allocation, nous pouvons garantir le maintien et l’accroissement de la réponse et nous appuyer sur la réussite de ce programme « , a déclaré Yasmine Sherif, Directrice de « Education Cannot Wait, » le fonds mondial des Nations Unies pour l’éducation dans les situations d’urgence et de crises prolongées. Ce nouvel investissement de ECW a permis de combler un déficit de financement mais le HCR a encore besoin de 3,94 millions de dollars américains supplémentaires pour répondre pleinement aux besoins éducatifs des réfugiés centrafricains en 2022 et de 6,5 millions de dollars américains pour 2023. Le HCR dispose de capacités et de partenariats nécessaires, mais il a besoin d’un financement urgent pour pleinement atteindre ses objectifs. La RDC a une longue tradition d’accueil et d’hébergement des réfugiés et a pour objectif de fournir un accès universel à une éducation de qualité aux enfants des communautés d’accueil, aux enfants déplacés à l’intérieur du pays et aux enfants réfugiés. Néanmoins, avec les conflits, les déplacements forcés, la crise climatique, le COVID-19 et d’autres épidémies telles qu’Ebola qui freinent les avancées en matière de développement, quelques 3,2 millions d’enfants (âgés de 6 à 11 ans) ne sont pas scolarisés, et moins d’un sur dix possède des compétences de base en lecture. Selon le HCR, la RDC accueille plus de 200 000 réfugiés et demandeurs d’asile centrafricains (septembre 2022). Au total, il y a actuellement plus de 500 000 réfugiés et demandeurs d’asile en RDC ; plus de 60 % de cette population est âgée de moins de 18 ans. « Le nouveau financement de ECW arrive à un moment critique et le HCR en RDC, au nom des réfugiés et de leur communauté d’accueil, reste profondément reconnaissant envers ECW pour sa confiance et son engagement renouvelés. Une fois de plus, ce nouveau financement permettra de s’assurer que les résultats et les gains obtenus dans le secteur de l’éducation dans la province du Nord Ubangi ne sont pas perdus, mais également étendus à d’autres enfants et jeunes réfugiés et de la communauté d’accueil. Le HCR continue de faire appel à d’autres donateurs pour étendre son soutien à davantage de zones d’accueil des réfugiés en RDC, qui manquent également de ressources, notamment au vu des objectifs multiples de l’éducation : La Protection, Les Solutions et La Prévention ; confirmant ainsi la triangulation des trois piliers de la Charte des Nations Unies », a déclaré Angele Dikongue-Atangana, Représentante du HCR en RDC.
Niger : La Banque africaine de développement approuve plus de 400 000 dollars de subvention pour approfondir les marchés de capitaux
Le Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 16 décembre dernier à Abidjan, une subvention de 420 000 dollars américains en faveur du Niger pour consolider sa stratégie en matière de marchés des capitaux et élargir la base des investisseurs. La subvention provient du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux (CMDTF), un fonds multi donateurs administré par la Banque africaine de développement. Les fonds sont destinés à la Caisse des dépôts et consignations du Niger qui les utilisera pour développer une stratégie de mobilisation de l’épargne institutionnelle et de refinancement hypothécaire des logements sociaux. « Nous sommes ravis du partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations du Niger pour soutenir le développement des marchés de capitaux, a déclaré Ahmed Attout, chef de la Division du développement des marchés de capitaux de la Banque africaine de développement. Ce financement est en phase avec l’une des priorités du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux qui consiste à élargir la base d’investisseurs institutionnels. Ce projet contribuera à renforcer les liens entre l’épargne institutionnelle et le secteur réel ». « Je me réjouis de l’approbation du projet d’appui à notre Caisse par le Comité technique du fonds fiduciaire, a déclaré la directrice générale de la Caisse des dépôt et consignation du Niger, Mme Taibou Issoufou Ramatou. Ce type de projet est très important pour notre jeune structure. Sa mise en œuvre contribuera, d’une part, à développer les capacités opérationnelles de la Caisse, et d’autre part, c’est le début d’une relation de partenariat entre nous et la Banque africaine de développement. » La conception du projet est née d’un processus participatif impliquant la Caisse des dépôts et consignations du Niger, le ministère nigérien de l’Économie et des Finances et les acteurs locaux des marchés de capitaux. À la fin 2020, la Caisse des dépôts et consignations du Niger a mobilisé au total 13,6 millions de dollars depuis sa création en 2018.
Congo/Entrepreunariat : Une subvention De 30 millions de Fcfa pour 100 femmes
La ministre de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a signé, le 30 Juin 2020 à Brazzaville, avec le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, M. Maleye Diop, un protocole d’accord de 30 millions de Fcfa. Cette somme est ainsi allouée pour la subvention des activités génératrices de revenus de 100 femmes vivant dans les neuf arrondissements de Brazzaville, victimes des effets négatifs de la pandémie de coronavirus (Covid-19). Au cours de cette cérémonie de signature, M. Maleye Diop a indiqué que le Pnud a financé ce projet pour accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre la Covid-19. Pour sa part, la ministre en charge de la santé a salué cette initiative qui permettra à ces femmes de relancer leurs activités qui ont connu une baisse considérable lors de la période du confinement. Cet argent, a-t-elle précisé, n’est pas remboursable, exhortant les bénéficiaires à la bonne gestion des fonds qui leur seront alloués, afin de poursuivre ce programme en faveur d’autres femmes en attente d’un soutien financier pour leurs activités. Ce projet, selon les organisateurs, pourra s’étendre à Pointe-Noire et dans le département du Pool, à condition que les premières bénéficiaires utilisent cet argent à bon escient. Florent Sogni Zaou