Afrique : les dirigeants s’engagent à transformer le secteur de l’énergie pour combler le déficit énergétique

Afrique : les dirigeants s’engagent à transformer le secteur de l’énergie pour combler le déficit énergétique

Trente chefs d’État et de gouvernement africains se sont engagés hier, mardi 28 janvier, à mener des réformes et des actions concrètes pour élargir l’accès à une électricité fiable, abordable et durable afin de stimuler la croissance économique, d’améliorer la qualité de vie et de stimuler la création d’emplois sur tout le continent. Les dirigeants ont pris cet engagement dans une déclaration publiée à l’occasion du Sommet africain de l’énergie Mission 300, qui s’est tenu pendant deux jours dans la capitale économique tanzanienne, Dar es Salam. Les partenaires de la Mission 300 ont promis plus de 50 milliards de dollars pour soutenir l’amélioration de l’accès à l’énergie en Afrique. La déclaration de Dar es Salam sur l’énergie représente une étape clé pour combler le déficit énergétique en Afrique, où plus de 600 millions de personnes vivent actuellement sans électricité. Les engagements pris dans cette déclaration sont un élément essentiel de l’initiative Mission 300, qui réunit des gouvernements, des banques de développement, des partenaires, des organismes philanthropiques et le secteur privé en vue de raccorder 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030. La déclaration va maintenant être soumise pour adoption lors du sommet de l’Union africaine en février. En s’attaquant au défi fondamental de l’accès à l’énergie, la Mission 300 devient la pierre angulaire du programme d’emploi pour la population jeune croissante de l’Afrique et le fondement du développement futur. Douze pays — le Tchad, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Liberia, Madagascar, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie — ont présenté des Pactes nationaux pour l’énergie détaillés qui fixent des objectifs pour élargir l’accès à l’électricité, accroître l’utilisation des énergies renouvelables et attirer des capitaux privés supplémentaires. Ces plans spécifiques à chaque pays sont assortis d’échéances, fondés sur des données, approuvés au plus haut niveau et sont axés sur la production d’électricité à un prix abordable, l’extension des connexions et l’intégration régionale. Ils visent à accroître l’efficacité des services publics, à attirer les investissements privés et à développer des solutions de cuisson propre. Déployant des technologies de cartographie électronique et par satellite, ces pactes identifient les solutions les plus rentables pour fournir de l’électricité aux zones mal desservies. « La Tanzanie est honorée d’avoir accueilli un sommet aussi exceptionnel pour discuter de la manière dont, en tant que dirigeants, nous pourrons tenir la promesse faite à nos citoyens de leur fournir de l’électricité et des solutions de cuisson propre qui transformeront les vies et les économies », a déclaré S.E. Mme Samia Suluhu Hassan, présidente de la République Unie de Tanzanie. La mise en œuvre des Pactes nationaux pour l’énergie nécessitera une volonté politique, une vision à long terme et le soutien total des partenaires de la Mission 300. Les gouvernements ouvrent la voie par le biais de réformes globales, complétées par un financement concessionnel accru et des partenariats stratégiques avec des organismes philanthropiques et des banques de développement afin de stimuler l’augmentation des investissements du secteur privé. M. Akinwumi A. Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, a souligné la nécessité d’une action décisive pour accélérer l’électrification à travers le continent. « Il est impératif d’engager des réformes pour accroître la part des énergies renouvelables, optimiser la performance des services publics, assurer la transparence dans l’octroi des licences et les accords d’achat d’électricité, et établir des régimes tarifaires prévisibles qui reflètent les coûts de production. Notre effort collectif est de vous soutenir, Mesdames et Messieurs les chefs d’État et de gouvernement, dans l’élaboration et la mise en œuvre de Pactes nationaux pour l’énergie clairs et pilotés par les pays, afin de concrétiser vos visions du secteur de l’électricité dans vos pays respectifs. » « L’accès à l’électricité est un droit humain fondamental. Sans lui, les pays et les populations ne peuvent prospérer », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale. « Notre mission, qui consiste à fournir de l’électricité à la moitié des 600 millions de personnes qui n’y ont pas accès en Afrique, est une première étape cruciale. Pour réussir, nous devons accepter une vérité simple : personne ne peut le faire seul. Les gouvernements, les entreprises, les organismes philanthropiques et les banques de développement ont chacun un rôle à jouer — et ce n’est que grâce à la collaboration que nous pourrons atteindre notre objectif. » Au cours du sommet, les partenaires ont annoncé une série d’engagements : Le Groupe de la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale prévoient d’allouer 48 milliards de dollars de financement à la Mission 300 jusqu’en 2030, un montant susceptible d’évoluer pour s’adapter aux besoins de mise en œuvre. L’Agence française de développement (AFD) : 1 milliard d’euros pour soutenir l’accès à l’énergie en Afrique. La Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB) : 1 à 1,5 milliard de dollars pour soutenir la Mission 300. Le Groupe de la Banque islamique de développement (BID) : 2,65 milliards de dollars pour soutenir la Mission 300 et l’accès à l’énergie en Afrique entre 2025 et 2030. Le Fonds OPEP : un engagement initial de 1 milliard de dollars pour soutenir la Mission 300, avec un financement supplémentaire à venir. Le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement : lancement de Zafiri, une société d’investissement qui soutient des solutions portées par le secteur privé, telles que les mini réseaux d’énergie renouvelable et les systèmes solaires domestiques. Les partenaires fondateurs de Zafiri investiront jusqu’à 300 millions de dollars dans la première phase et mobiliseront jusqu’à 1 milliard de dollars pour combler le déficit persistant de capitaux propres sur ces marchés en Afrique. Les engagements fermes pris par les gouvernements et les partenaires lors du sommet démontrent le pouvoir unique du partenariat de la Mission 300. En combinant les réformes gouvernementales, l’augmentation des financements et l’effet de levier des partenariats public-privé, les pays africains sont en mesure de traduire leurs plans en actions, offrant ainsi des avantages tangibles à des millions de personnes. Le Sommet africain de l’énergie Mission 300 a été organisé par la République Unie de Tanzanie, l’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement et le Groupe de la

La Banque africaine de développement plaide pour l’expansion de l’agritech, des partenariats et de l’accès aux engrais à un prix abordable

La Banque africaine de développement plaide pour l’expansion de l’agritech, des partenariats et de l’accès aux engrais à un prix abordable

Le Groupe de la Banque africaine de développement s’appuiera, cette semaine, sur sa solide expertise et son pouvoir de mobilisation pour souligner le rôle crucial des technologies agricoles, des engrais et des sols sains dans la promotion d’une croissance agricole durable lors du Sommet africain sur les engrais et la santé des sols à Nairobi. Représentant le président de la Banque, Akinwumi Adesina, la vice-présidente chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social, Beth Dunford, conduira une délégation d’experts dans les domaines de l’agriculture, de l’agro-industrie, des engrais et des partenariats à ce sommet. Cet événement permettra d’explorer des solutions face au déclin généralisé de la qualité des sols agricoles et de dégager un consensus sur un plan d’action africain pour les engrais et la santé des sols. Le sommet adoptera également une initiative de la Commission de l’Union africaine visant à améliorer la santé et la productivité des sols africains. Plus de 1 500 participants venus de tout le continent africain sont attendus à Nairobi, dont des chefs d’État et des ministres.   Mme Dunford s’exprimera lors d’un événement parallèle intitulé « Dakar 2, l’état des engrais et de la santé des sols en Afrique : politique, gouvernance et cadre institutionnel pour accélérer les Pactes de fourniture de denrées alimentaires et de produits agricoles des pays ». Organisée par le réseau Leadership for Agriculture, un partenariat entre la Banque africaine de développement, la Fondation Bill & Melinda Gates et la Fondation Rockefeller, cette session réunira des représentants des ministères de l’Agriculture, du secteur privé et d’autres parties prenantes afin de mettre en lumière les efforts fructueux déployés par l’Éthiopie et le Mali pour intensifier les actions en faveur de la santé des sols, accroître la productivité des cultures et renforcer les moyens de subsistance des populations rurales. Elle fera progresser la mise en œuvre des Pactes de fourniture de denrées alimentaires et de produits agricoles afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, résultant du Sommet Dakar 2 « Nourrir l’Afrique », qui s’est tenu en janvier 2023 au Sénégal. Mme Dunford prononcera également l’allocution d’ouverture d’un événement parallèle organisé conjointement par le Groupe de la Banque, l’Union africaine et le Département d’État américain, qui se tiendra le 7 mai. Intitulé « Promouvoir l’Initiative en faveur des sols en Afrique grâce à la Vision pour des cultures et des sols adaptés », cet évènement présentera la relation stratégique et en constante évolution entre la Banque africaine de développement et l’initiative Vision pour des cultures et des sols adaptés (VACS), qui vise à bâtir des systèmes alimentaires résilients fondés sur des cultures diversifiées, nutritives et adaptées au climat, cultivées dans des sols sains et fertiles. L’initiative VACS est alignée sur le programme appelé « Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine » (TAAT) de la Banque. Ce programme fournit des semences certifiées résistantes à la chaleur et à la sécheresse et d’autres semences climato-intelligentes à des millions de petits exploitants agricoles africains afin de produire 120 millions de tonnes supplémentaires de denrées alimentaires en Afrique et de sortir 130 millions de personnes de la pauvreté. Parmi les autres intervenants du sommet figurent l’ambassadrice Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire à l’agriculture et à l’économie rurale de l’Union africaine, et Cary Fowler, envoyé spécial des États-Unis pour la sécurité alimentaire. Richard Ofori-Mante, directeur du Financement agricole et du Développement rural à la Banque africaine de développement, et Marie Claire Kalihangabo, coordinatrice du Mécanisme africain de financement du développement des engrais (MAFDE), participeront à un événement parallèle intitulé « Finance, alimentation et engrais : comment la crise de la dette affecte les marchés des denrées alimentaires et des intrants agricoles en Afrique ». La session portera sur le défi que représente le renforcement de la résilience des systèmes alimentaires face aux chocs financiers. Dans le cadre de sa stratégie « Nourrir l’Afrique » visant à accroître les rendements et à renforcer la résilience, la Banque africaine de développement est déterminée à veiller à ce que les agriculteurs africains aient accès aux intrants dont ils ont besoin, notamment des engrais et des semences de haute qualité. Selon Martin Fregene, directeur de l’Agriculture et de l’Agro-industrie à la Banque, « nous ne saurions trop insister sur l’importance du financement des engrais pour réaliser nos aspirations communes. Le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols offre une nouvelle occasion de faire progresser nos objectifs collectifs, à savoir combler le déficit d’approvisionnement en engrais en Afrique et contribuer à un paysage agricole florissant. » M. Fregene interviendra lors de l’événement parallèle de la Banque sur le thème de Dakar 2 ainsi que lors de la session intitulée « Des sols sains pour la transformation du système alimentaire ». Il fera également une présentation lors d’une autre session organisée par la Fondation Sasakawa pour l’Afrique et le Forum africain pour les services de conseil agricole sur le thème suivant : « Parvenir à des systèmes agroalimentaires résilients grâce à l’agriculture régénératrice dans le sillage des crises mondiales des engrais et du changement climatique ».

L’économie française continue de reculer en Afrique

A l’occasion du sommet africain du 18 mai à Paris, la DW fait le point sur la présence de la France et des autres pays sur le continent. Le président Emmanuel Macron n’a pas hésité à parler d’un « New Deal” du financement des économies africaines pour aider les pays à surmonter le ralentissement de leurs économies lié à la pandémie de Covid-19. Au-delà de la référence, souvent utilisée, au plan de relance mis au point par le président américain Franklin Roosevelt pour sortir son pays de la grande dépression des années 1930, ce sommet du 18 mai, auquel vont participer une dizaine de chefs d’Etat africains, sera d’abord chargé d’aborder la question de la dette du continent. Celle-ci a quasiment triplé entre 2006 et 2019, selon une étude conduite par le Trésor français qui rappelle que le Fonds monétaire international estime à 290 milliards de dollars les besoins de financement externe africain pour 2020-2023. Mais ce sommet est aussi l’occasion de critiquer, avec passion parfois, la présence de la France qui, soixante ans après les indépendances, continuerait d’exploiter les richesses du continent. Une bonne raison donc pour faire le point sur certaines idées reçues. La France talonnée par l’Allemagne Commençons par les exportations. En vingt ans, la France a perdu près de la moitié de ses parts de marché en Afrique par rapport à la concurrence, passant de 12% à 7%. « Les exportations françaises ont doublé sur un marché qui a quadruplé, d’où une division par deux de nos parts de marché”, affirme l’ancien ministre Hervé Gaymard dans un rapport rendu en 2019. Entre 2000 et 2017, les exportations françaises vers le continent africain auraient ainsi doublé de 13 à 28 milliards de dollars mais « sur un marché dont la taille a quadruplé d’environ 100 à 400 milliards de dollars d’exportations”, poursuit le rapport… Lire la suite sur DW

Prochains échanges de visite de travail israélo-marocain et gesticulations du voisin de l’Est avant le Sommet africain

Prochains échanges de visite de travail israélo-marocain et gesticulations du voisin de l’Est avant le Sommet africain

TRIBUNE. Dans le cadre de la promotion de la coopération entre le Maroc et Israël, suite à la normalisation des relations en décembre 2020, un échange de visites de travail pourrait avoir lieu en février 2021. En effet, une délégation marocaine de haut niveau devrait se rendre en Israël en février 2021, pour finaliser les termes de ces accords alors qu’une délégation israélienne, menée par Meir Ben Shabbat, est, quant à elle, attendue au Maroc durant le même mois. Cette perspective a fait l’objet d’un entretient téléphonique, le 29 janvier 2021 entre le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et des Marocains Résidant à l’Etranger, Nasser Bourita, et le Conseiller à la Sécurité Nationale d’Israël, Meir Ben Shabbat, concernant nombre de questions d’intérêt commun. Les deux responsables ont convenu de mettre en place des groupes de travail qui s’attacheront à la conclusion d’accords de collaboration dans de nombreux domaines, notamment les investissements, l’agriculture, l’eau, l’environnement, le tourisme, la science, l’innovation et l’énergie. A noter que les entretiens entre les deux responsables, marocain et israélien, ont été l’occasion d’évoquer le grand potentiel de collaboration qui profitera non seulement au Maroc et à Israël, mais aussi à toute la région. Quant au Ministre algérien des Affaires Etrangères, sieur Sabri Boukadoum, il s’évertue à vouloir rencontrer de nombreux pays africains en vue de tenter de faire reculer leur position sur la marocanité du Sahara et ce, dans la perspective du prochain Sommet de l’Union Africaine, prévu en février 2021, à Addis-Abeba, en Ethiopie, sous la Présidence congolaise. L’agitation de Sabri Boukadoum s’expliquerait par le fait que le Maroc tentera de faire adopter lors de ce Sommet africain des amendements à la Charte de l’Union Africaine pour permettre la discussion d’une proposition d’ajout d’articles permettant l’expulsion d’un membre de l’organisation, et qui entre dans les compétences du Président de l’Union Africaine. Le Maroc comptera sur le République Démocratique du Congo avec36 autres pays, pour voter l’acceptation de cette proposition, à la majorité des deux tiers, et immédiatement après, il passera à la proposition d’annuler l’adhésion de la pseudo RASD à l’U.A. Raison pour laquelle le Ministre algérien des Affaires Etrangères s’agite comme une toupille partout en Afrique afin de mobiliser les soutiens nécessaires pour la pseudo RASD, mais aucun autre pays, excepté l’Afrique du Sud, n’a annoncé son acceptation des thèses éculées algériennes. Un Sommet africain qui promet des rebondissements et un retour à la légalité avec l’expulsion de la soi-disant RASD de l’Union Africaine. Farid Mnebhi.

Le gotha africain de l’entreprenariat social se donne rendez-vous à Ifrane

Le gotha africain de l’entreprenariat social se donne rendez-vous à Ifrane

La deuxième édition du Sommet Africain pour le commerce et l’investissement se tiendra, du 9 au 11 octobre 2017, à Ifrane au Maroc. Plus de 250 participants, entrepreneurs sociaux, investisseurs, producteurs et acheteurs sont attendus lors de cette messe africaine, désormais rendez-vous incontournable des acteurs de l’entreprenariat social dans le continent. Pour cette seconde édition, le thème défini est «l’Afrique fait confiance à l’Afrique». Elle s’inscrit dans la vision royale de développer la coopération économique entre les pays d’Afrique, et de positionner le Maroc comme catalyseur des échanges commerciaux et de l’investissement entre l’Afrique et le reste du monde et hub économique pour le continent. «Le sommet de 2017 intervient dans un contexte particulier, celui de la réintégration du Maroc de l’Union Africaine, et sa préparation à faire son entrée à la CEDEAO, des démarches qui démontrent la volonté certaine du Maroc de jouer son rôle de dynamiseur du continent. Pour Khadija Idrissi Janati, directrice du sommet, le Forum d’Ifrane constitue une plateforme d’échange et d’affaires, capable de soutenir la croissance des entreprises africaines et participer à la prospérité de l’économie du continent ». Et d’ajouter que « la plupart des entreprises participantes opère dans des activités qui répondent à un besoin social et sociétal par la mise en œuvre d’un modèle économique viable, durable et responsable. La rencontre leur donnera ainsi l’occasion de mieux développer leur secteur, qui constitue la vraie voie de prospérité du continent». A noter que ce rendez-vous fait suite à la première édition tenue du 19 au 23 septembre 2016 et qui a connu un fort succès avec la participation de plus 200 acteurs économiques d’Afrique, du Moyen Orient, d’Amérique, d’Australie et d’Europe, avec le soutien du ministère de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, l’Agence Marocaine de Développement des Investissements, Maroc Export et la Maison de l’Artisan. Portée par le thème «Femmes au-delà des Frontières», le sommet s’est focalisé sur le développement des compétences des femmes et des jeunes entrepreneurs sociaux d’Afrique pour libérer leur potentiel et permettre leur participation complète au développement de leurs pays et de l’Afrique. «Labélisée Forum d’Ifrane, cette édition se veut porteuse d’innovation, d’opportunités et de partenariats pour les opérateurs de l’économie sociale d’Afrique et du Monde », a relevé Idrissi Janati. Et d’ajouter qu’«avec ce nouveau label, le forum se positionne comme rendez-vous annuel des acteurs de l’entreprenariat social et donne à la ville d’Ifrane un nouveau rayonnement, en harmonie avec la nature et le potentiel de sa région.» Le Rendez-vous vous est donc donné les 9-10-11 octobre 2017 pour venir découvrir ceux et celles qui agissent pour une économie plus solidaire et responsable en apportant des réponses concrètes aux défis sociaux auxquels l’Afrique fait face.