RDC : Sauvons nos écoles…

RDC : Sauvons nos écoles…

TRIBUNE. Nous sommes à la première semaine de la rentrée scolaire sur toute l’étendue du territoire congolais ou presque (l’école n’a pas ouvert ses portes à Bunagana). Que faire pour sauver nos écoles dont le niveau de formation laisse à désirer ? Une occasion en or pour mettre en relief quelques facteurs-clef d’une école destinée à la croissance d’un pays et d’un peuple, à savoir : – la qualité du profil d’homme congolais que les écoles d’état sont appelées à façonner; – la qualité des infrastructures scolaires où sont formés des apprenants qui reproduiront plus tard le même environnement où ils ont étudié; – L’importance du budget de l’Etat alloué au secteur sensible de l’enseignement; – la qualité des programmes d’enseignements qui y sont dispensés; – la numérisation du système scolaire et l’accès gratuit des apprenants aux autoroutes de l’information; – la connexion pragmatique du contenu de l’enseignement avec la réalité du terrain; – surtout la qualité de ses enseignants et la remise à jour régulière et obligatoire de leurs connaissances avec l’évolution de la science; – un programme coercitif sur l’exemplarité morale et professionnelle des enseignants; – une POLITIQUE nationale très ambitieuse qui fixe une connexion étroite entre les enseignements scolaires et le développement à impact visible du pays. L’école idéale pour la RD Congo???? C’est celle qui s’inspire de la “société initiatique traditionnelle” où la jeunesse était principalement formée à pouvoir vite assumer des responsabilités et à prendre en main le destin du pays. C’est cette école qui sache conjuguer les savoirs accumulés avec l’ambition collective de rendre le pays plus compétitif et plus attractif dans le concert des nations. Il n’est pas trop tard pour se reprendre et rectifier le tir !!! Par Germain Nzinga

Maroc. Les apprenants découvrent ou retrouvent les bancs de l’école

Maroc. Les apprenants découvrent ou retrouvent les bancs de l’école

RENTREE DES CLASSES. A l’instar de leurs aînés du collège, du secondaire et des classes de technicien spécialisé, les écoliers du préscolaire et du primaire reprennent le chemin de l’école ce lundi 5 septembre. Après les vacances marquées, pour beaucoup d’entre eux, par une certaine insouciance, ils retrouveront par petits groupes et dans un joyeux désordre les bancs de l’école. Un moment plein d’émotions pour les jeunes trentenaires dont certains accompagneront des semaines voire des mois durant leurs enfants jusqu’aux portes des écoles, comme l’ont fait leurs parents deux à trois décennies auparavant. Et comme à chaque rentrée des classes, la nouvelle année scolaire apporte son lot de problèmes. Pour de nombreux parents, elle annonce l’imminence d’une série de tracasseries, de charges, de craintes et de contraintes. Sans omettre les perpétuels bouleversements qui interviennent souvent au niveau des programmes et manuels scolaires.  Assommés par les dépenses, déboussolés par les tracasseries, dégoûtés par la cherté de la vie et perdus entre fournitures et manuels scolaires pas toujours disponibles, les jeunes parents confient leurs peines, inquiétudes, difficultés et interrogations en cette période qui sonne la fin de la saison estivale pour les enfants. « La rentrée des classes est pour moi un véritable casse-tête qui ne me laisse aucun répit. Elle prend pratiquement tout mon temps et mon énergie», reconnaît Salah d’un ton agacé. Mais pour cet informaticien, père d’une jeune fille de 10 ans, il y a beaucoup plus révoltant : la rentrée  scolaire coûte de plus en plus cher. «Les prix ne cessent de s’envoler à tous les niveaux : frais de scolarité, frais d’inscription et assurances, entre autres », déplore-t-il. Youssef doit, de son côté, équiper son fils de 12 ans. Comme chaque année, il doit ainsi songer à lui acheter des fournitures et des manuels scolaires.  « Le problème est que la facture de la rentrée grimpe au fil des ans» alors que sa situation financière n’a pas changé d’un iota. « Les prix des fournitures et des manuels scolaires ne cessent d’augmenter aux dépens de mes maigres moyens. Et ce ne sont pas les seules dépenses que je dois effectuer pendant cette période, puisqu’il me faut aussi lui trouver des espadrilles, des vêtements, un cartable et tout ce qui va avec », constate ce commercial. Abondant dans le même sens, Leïla soutient que « les problèmes que rencontrent les parents à chaque rentrée scolaire sont divers et complexes ». En plus de la hausse des prix des fournitures scolaires qu’elle  fustige, s’ajoute celui « des programmes scolaires qui changent chaque année au point de ravir les éditeurs», déplore-t-elle. Pour H., le stress de la rentrée scolaire est aussi une source de préoccupation pour de nombreux parents. Tout comme « les accidents de la route et ceux des véhicules à moteur chez les enfants âgés de 5 à 14 ans qui sont également une source d’angoisse fréquente pour tous les groupes de parents ». Parents d’un petit garçon de 7 ans, Sofiane et son épouse K. partagent les mêmes inquiétudes. Ce couple est, en outre, persuadé que les difficultés du quotidien et les contraintes de la vie d’aujourd’hui les rendent beaucoup moins aptes que leurs parents jadis à  faire face aux problèmes actuels accentués par la cherté de la rentrée scolaire. Pour sa jeune épouse, K.,  « chaque année, on est confronté à de nouveaux prix. Le contexte international aidant, cette rentrée s’annonce encore plus délicate à bien des égards vu qu’il n’existe véritablement pas de contrôle de la part de l’Etat sur les commerçants spéculateurs ». Autre problème, souligne cette fois-ci Sofiane, la disponibilité des manuels. « Il arrive qu’on ait du mal à en trouver, ce qui nous oblige à faire le tour des librairies, chose qu’un enfant ne saurait comprendre. Ce qu’il veut, c’est avoir rapidement son cartable et tous ses manuels».A tout cela s’ajoutent tout naturellement les caprices des enfants qui tiennent coûte que coûte à avoir leur mot dans le choix des fournitures. Jamila a connu tous ces problèmes lorsque son fils faisait ses débuts sur le banc de l’école. Année après année, elle constate à son corps défendant que la rentrée demeure chère. « Chaque rentrée scolaire apporte son lot de problèmes dont les augmentations que les écoles privées imposent aux parents sans motif valable. Je cite l’exemple de mon fils de 16 ans inscrit dans une institution privée située dans un quartier populaire. Pour passer du collège au lycée, je devais payer une mensualité de 1.800 DH   alors qu’auparavant elle était fixée à 1.200 DH», fustige-t-elle. Jamila n’omet pas, par ailleurs, de relever un autre point crucial : «La cherté des manuels surtout ceux en langue étrangère. Vu le contexte actuel et nos salaires qui ne bougent pas d’un iota, on ne sait plus à quel saint se vouer», lance-t-elle. Un soulagement Toutefois, à quelques heures de la rentrée, certains parents affirment se sentir plutôt soulagés. C’est le cas de Samia : «Je me sens un peu apaisée. On arrive au bout et tant mieux », se réjouit-elle. Et pour cause : «J’ai réussi à gérer cette rentrée, même si j’ai dû faire des calculs jusqu’au dernier moment et dépenser l’équivalent d’un mois de salaire pour mon fils de 7 ans ». Comme si cela ne suffisait pas, une autre charge vient grever le budget des familles : l’informatique. En effet, constate, de son côté, Ali, « les écoles sont de plus en plus nombreuses à demander que leurs élèves soient équipés d’un ordinateur. Il est vrai que cette demande n’est que facultative, mais dans la pratique, cela coince bien souvent. Parce qu’il est difficile pour un parent d’envoyer son enfant à l’école sans qu’il ne puisse disposer du même matériel que ses camarades de classe », estime-t-il. Au final, « quand j’y pense, c’est un vrai marathon la préparation pour la rentrée. Pour moi, le 5 septembre ce sera la vraie délivrance car petit à petit tout sera mis en place. On retrouvera notre équilibre et nos habitudes en famille », assure Samia. Pour Brahim, les Marocains vivent des moments difficiles et la rentrée scolaire vient aggraver une situation déjà intenable pour beaucoup d’entre

Congo Brazzaville. Des programmes scolaires vieux de 15 ans au moins!

Congo Brazzaville. Des programmes scolaires vieux de 15 ans au moins!

OPINION. Des livres inscrits au programme scolaire depuis 15 au moins sont enseignés aux élèves des collèges et lycées congolais. À quelques jours de la rentrée scolaire 2021-2022, la question du changement des livres inscrits au programme scolaire est-elle de saison dans les deux ministères chargés de l’enseignement au Congo? La question est d’autant importante que les programmes scolaires du collège au lycée sont restés immuables pendant plus d’une décennie. De la seconde en terminale, par exemple, LES CHRONIQUES CONGOLAISES de (feu) Jean Baptiste TATI LOUTARD sont au programme depuis plus de 15! Croît savoir, sous couvert d’anonymat, un professeur certifié des lycées, option français. Il en est de même, renchérit-il, de L’ANTÉ- PEUPLE de (feu) Sony LABOU TANSY et de L’ETRANGER de (feu) Albert Camus. Quant à LE PLEURER- RIRE d’Henri LOPES, il totalise aujourd’hui 18 ans de présence dans le programme scolaire des élèves de classes de terminales. Peut-on projeter un saut qualitatif du système éducatif congolais en misant sur des programmes surannés dans un monde en pleine mutation, notamment à l’heure du boom du numérique marqué par une projection vers le nouveau monde qui obéit aux réalités actuelles et futures ? Par Alphonse Ndongo

Enseignement général : Quarante-neuf établissements privés sommés de fermer les portes pour 2018-2019

Enseignement général : Quarante-neuf établissements privés sommés de fermer les portes pour 2018-2019

CONGO. Les participants à la première session ordinaire de la commission nationale d’agrément de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, a décidé à l’issue de ses travaux des 19 et 20 septembre 2018 à Brazzaville de procéder à la fermeture de Quarante-neuf établissements privés. Les participants ont recommandé l’assainissement de l’environnement scolaire par la direction de l’agrément et du contrôle des établissements privés d’enseignement général. Ils ont aussi demandé le respect de la carte scolaire par les promoteurs, en créant une dynamique de regroupement des écoles par arrondissement et la révision des textes réglementaires régissant l’exercice privé de l’enseignement. Ils ont estimé la nécessité de l’identification, chaque année scolaire des établissements privés qui fonctionnent par les inspecteurs, chacun selon sa zone de compétence, en procédant à la délivrance d’un certificat obligatoire dûment signé par eux. Ainsi, sur les 813 écoles ayant sollicité l’agrément provisoire, 49 sont à fermer, tandis que 342 ont été provisoirement agréées et 333 sont ajournées. Plus de 80 écoles privées ont, quant à elles, des cycles soit provisoirement agréés, soit ajournés, soit fermés. Pour la ville de Brazzaville, sur 260 établissements ayant sollicité l’agrément, 74 l’ont reçu provisoirement pour tous les cycles, 130 ont été déclarés ajournés pour tous les cycles ; douze sont à fermés ; quarante-quatre ont des cycles soit agréés provisoirement, soit ajournés, soit à fermer. Pour la ville de Pointe-Noire et le département du Kouilou, sur 461 écoles postulantes, 221 ont reçu l’agrément provisoire pour tous les cycles ; 165 sont ajournées et 32 sont à fermer pour tous les cycles ; 44 ont des cycles soit agréés provisoirement, soit ajournés, soit fermés. Les participants ont conseillé les responsables des établissements à fermer, d’étudier la possibilité avec les parents d’élèves de réorienter leurs élèves vers d’autres écoles publiques ou privées de leur choix, en fonction de la carte scolaire. Toutefois, pour ne pas perturber la scolarité des élèves inscrits au titre de l’année scolaire 2018-2019, les établissements sont exceptionnellement autorisés à dispenser les enseignements jusqu’au 30 juin 2019, date de fermeture définitive et sans appel. S’agissant des écoles privées qui ont conservé ou obtenu l’agrément provisoire, les promoteurs ont l’obligation de réunir les conditions pour l’obtention d’un agrément définitif dans un délai maximum de deux ans. Ils ont la possibilité de faire acte de soumission à chacune des prochaines sessions ordinaires. Les établissements ajournés, en vue de l’obtention d’un agrément provisoire, bénéficient également du même délai maximum de deux ans au risque de fermer purement et simplement. Les participants ont retenu, à l’issue de l’examen du rapport de l’agrément 2013 codifié, que sur les cinquante-quatre établissements de Brazzaville détenteurs de l’agrément provisoire, quatre seulement ont reçu l’agrément définitif d’office, vingt et un sont susceptibles d’être agréés définitivement en attendant une visite des lieux à l’issue d’une mission de contrôle et d’inspection. Les dix-neuf autres conservent, quant à eux, l’agrément provisoire alors que dix se sont vus retirer cet agrément. Plus de mille établissements échappent absents de la liste Les participants ont noté que 1188 établissements n’ont pas présenté de dossiers de demande d’agrément. Ils leur ont sommé de le faire au plus tard le 31 décembre prochain pour leur examen au cours de la session ordinaire de février 2019. Dans le cas où ils ne se soumettront pas à cette exigence, ils ne pourront ni présenter des candidats aux examens d’Etat et autres évaluations certificatives ni poursuivre leurs activités à partir de l’année scolaire 2019-2020. Pour mettre définitivement un terme à cette situation, les participants ont décidé qu’aucune autorisation de création et d’ouverture d’un établissement scolaire privé ne pourra se faire hors session. Ainsi, les candidats à la création et l’ouverture d’une école à partir de l’année scolaire 2019-2020, devront déposer leurs dossiers au plus tard le 31 décembre de chaque année pour leur examen à la commission d’agrément de février de chaque année. Florent Sogni Zaou

AFCM: Aucune pénurie de cahier scolaire n’a été enregistrée au Maroc

AFCM: Aucune pénurie de cahier scolaire n’a été enregistrée au Maroc

Suite aux informations diffamatoires publiées par des perturbateurs qui veulent induire en erreur l’opinion publique marocaine, l’Association des Fabricants de Cahier du Maroc, souhaite apporter les clarifications suivantes: – Aucune pénurie de cahier scolaire n’a été enregistrée. A ce jour, l’achalandage de tous les points de vente (Grandes et Moyennes surfaces, librairies, papeteries…) est assuré et les producteurs locaux couvrent le besoin national en cahiers de manière régulière et constante. – Bien que le cour mondial du papier ait connu une hausse de 40% , passant de 760 Euro en janvier à 1050 Euro par tonne à fin juin 2018, l’impact de cette hausse sur le prix du cahier sur le marché marocain est non significative et est en deçà du prix des intrants. – Durant le premier semestre 2018, le Maroc a continué à importer les cahiers tunisiens et 5000 tonnes de cahiers tunisiens ont été importés selon les statistiques officielles de l’Office des changes Marocain. – Il n’existe aucun lien de cause à effet entre l’instauration de mesures antidumping contre le cahier tunisien par le gouvernement marocain et la hausse constaté sur le prix du cahier et il ne faut en aucun leurrer le consommateur marocain en insinuant le contraire. Nous rappelons que l’Association des Fabricants de Cahier du Maroc ne cesse et ne cessera d’œuvrer pour couvrir l’ensemble du besoin national de manière régulière, suffisante et au meilleur prix. AFCM Jalil BENDANE.

Education : le lycée de la révolution réhabilité prêt pour l’année scolaire

Education : le lycée de la révolution réhabilité prêt pour l’année scolaire

Le lycée de la révolution réhabilité est prêt pour l’année scolaire 2017-2018 après avoir été endommagé par les explosions du 4 mars 2012. Cette structure qui vient de revêtir sa nouvelle robe de mariée compte 175 salles de classe dont 26 déjà équipés. Ce site scolaire accueillera le collège Gampo Olilou pour une capacité d’accueil d’environ 10.000 élèves (vagues A et B). Il y aura également un amphithéâtre de 354 places, une salle de lecture, un centre médico- social, 12 logements pour les administrateurs et un gymnase. Elle attend cependant son équipement total dû, selon la tutelle, à quelques soucis de transport au niveau du port de Pointe-Noire pour équiper toutes les salles. La réhabilitation de ce lycée est acquise mais c’est maintenant que le plus difficile commence avec les soucis de maintenance des infrastructures, les élèves étant ceux qu’ils sont en matière de destruction. Un investissement de ce niveau doit en principe être respecté et la formation du personnel doit être un grand souci. Dommage parce qu’on connait les capacités du Congo dans la maintenance et celle des parents dans la destruction des tables bancs.