Pourquoi le Mali a rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine et quels sont les impacts sécuritaires

Le Mali a rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. C’est ce qui ressort d’un communiqué en date du 4 août 2024, signé du Ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement. Tout allait bien entre les deux pays sur le plan diplomatique jusqu’à ce que des responsables ukrainiens fassent des déclarations « subversives » après la mort de plusieurs soldats des forces armées maliennes et des éléments de l’Africa Corps russe (ex-Wagner), dans la nuit du 27 au 28 juillet à Tinzawatène, une localité située au nord du Mali. Que reproche le Mali à l’Ukraine ? « Le Gouvernement de Transition de la République du Mali a pris connaissance, avec une profonde stupeur, des propos subversifs par lesquels Monsieur Andriy Yusov, Porte-parole de l’Agence ukrainienne de renseignement militaire, a avoué l’implication de l’Ukraine dans une attaque lâche, traitre et barbare de groupes armés terroristes ayant entrainé la mort d’éléments des Forces de défense et de sécurité maliennes à Tinzawatène, ainsi que des dégâts matériels », peut-on lire dès l’entame du communiqué susmentionné. « Ces propos ont été renforcés par Monsieur Yurii Pyvovarov, ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal qui a ouvertement et sans la moindre équivoque, affiché le soutien de son pays au terrorisme international, particulièrement au Mali », indique le texte… Lire la suite sur BBC
Burkina Faso/Conseil des ministres du 29 mars 2023 : le gouvernement décide de la reprise des relations diplomatiques avec la Corée du Nord

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce jour l’hebdomadaire conseil des ministres qui a examiné et adopté, selon le Porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs rapports soumis à son ordre du jour. Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a examiné et approuvé un agrément pour la nomination d’un ambassadeur de la République populaire démocratique de Corée auprès du Burkina Faso. Selon le ministre en charge des affaires étrangères, Mme Olivia ROUAMBA, le Burkina Faso a jadis entretenu de très bonnes relations avec ce pays qui était un partenaire privilégié sous la période de la Révolution d’août 1983. Cette reprise des relations diplomatiques avec la Corée du Nord permettra à ce pays d’Asie de l’Est et au Burkina Faso d’entretenir une coopération bilatérale exemplaire dans plusieurs domaines comme le secteur de la sécurité, à travers l’octroi à notre pays d’équipement et de matériel militaires, les secteurs des mines, de la santé, de l’agriculture et de la recherche. Pour le compte du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, le Conseil a adopté un rapport relatif au guide de négociations des traités d’investissements et relatif aux traités burkinabè des investissements. Pour le ministre en charge du commerce, Serge PODA, il s’agit d’outils juridiques très importants en matière de négociations des traités sur les investissements entre le Burkina Faso et les autres pays. « Ces outils juridiques viennent combler le vide qui existait de par le passé au sein du corpus et du cadre de négociations des investissements. Avec leur adoption, le Conseil vient donner à ces cadres de négociations beaucoup plus d’outils qui permettent au Burkina Faso, dans les négociations des traités d’investissements, de tenir compte de l’intérêt général et de la problématique des différends qui pourraient advenir dans l’application de ces différents traités », a indiqué le ministre Serge PODA. Il a profité lancer un appel à tous les investisseurs, en particulier les Burkinabè de la diaspora qui investissent dans d’autres pays à bien vouloir revenir participer au développement de leur propre patrie. Au titre du ministère de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso. « Il s’agit d’une relecture de la loi actuelle qui régit la promotion immobilière au Burkina Faso et vise à assainir la gouvernance du foncier dans le pays, à préserver nos terres agricoles et à corriger les dérives constatées dans la mise en œuvre de la loi actuelle qui a provoqué l’étalement urbain et l’accaparement des terres en lieu et place de la construction de logements », a souligné le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou SIDIBE. Cet avant-projet de loi contient, selon le ministre SIDIBE, des innovations qui vont permettre d’améliorer l’offre en matière de logement décent au profit de la population.
Martin Fayulu, opposant congolais : « La RDC doit rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda »

Le président du parti congolais d’opposition Ecidé dans un entretien accordé à France 24 et RFI
L’établissement prochaine de relations diplomatiques entre le Maroc et Israël assomme le régime algérien

TRIBUNE. Monsieur Jared Kushner Principal Conseiller du Président américain, Monsieur Donald Trump, est attendu très prochainement au Maroc accompagné par une délégation israélienne à bord du premier vol direct entre Tel-Aviv et Rabat. Ce voyage au Maroc interviendrait ainsi moins de deux semaines après l’annonce du Président américain, Monsieur Trump, de la reprise des relations diplomatique entre le Royaume du Maroc et l’État d’Israël. A rappeler que le parcours de la Communauté Juive du Maroc est singulier et constitue une relation très spéciale dans le Monde Arabe. D’ailleurs, sa présence est antérieure même à la présence arabe et islamique et elle s’est accentuée après 1492, quand arrive la première vague de Juifs chassés par l’Espagne. Cette Communauté juive a été, depuis plusieurs décennies, une composante essentielle de l’identité marocaine, ce qui a été confirmée par la Constitution marocaine de 2011. Raison pour laquelle, aujourd’hui, lorsqu’on parle de Marocains, on parle du Marocain musulman, arabe, berbère, mais aussi du marocain juif. Ainsi donc, l’ouverture prochaine d’une Ambassade d’Israël à Rabat, et pourquoi pas d’un Consulat Général dans les Provinces sahariennes marocaines, est un énorme échec des responsables algériens et de son pantin polisarien. A signaler que le régime algérien a commis l’erreur de laisser le Hezbollah s’implanter ces dernières années dans les camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf, en territoire algérien, pour y ont former et armer des terroristes. Une intrusion de cette milice supplétive de l’Iran dans le jeu maghrébin a poussé le Maroc à rompre en 2018 ses relations avec Téhéran. Enfin, l’Algérie dépend grandement de l’extérieur, puisqu’elle ne fabrique quasi rien ne serait-ce que pour son approvisionnement alimentaire. Quant àla chose militaire, elle dépend pour l’essentiel de la Russie, même si désormais elle achète beaucoup à la Turquie. D’ailleurs, l’Algérie n’est membre d’aucun système de défense militaire collectif à ce jour. Enfin, cerise sur le gâteau, les Etats-Unis d’Amérique viennent d’adresser, le 15 décembre 2020, par le biais de leur Représentante auprès des Nations-Unies, l’Ambassadrice Kelly Craft, leur proclamation de reconnaissance de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara au Secrétaire Général des Nations-Unies, Monsieur Antonio Guterres, et au Président du Conseil de Sécurité, Monsieur Jerry Matthews Matjila, et demandé d’annexer cette proclamation comme document du Conseil de Sécurité de l’ONU. Dans la correspondance de Kelly Craft, les Etats-Unis d’Amérique affirment, en plus de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc son Sahara marocain, que l’offre d’autonomie du Royaume du Maroc reste la seule base pour parvenir à une solution au conflit. Les Etats-Unis d’Amérique ont également demandé la diffusion de ces documents aux membres du Conseil de Sécurité de l’ONU. Farid Mnebhi.