Athlétisme : Papa Massata Diack face à un nouveau procès
Papa Massata Diack comparaîtra prochainement devant la Cour d’appel de Paris. Initialement condamné à cinq ans de prison en première instance et en appel, le fils de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, a vu sa peine partiellement révisée par la Cour de cassation. Cette dernière a estimé que les preuves concernant sa complicité passive étaient insuffisantes pour justifier l’amende de 500 000 euros et la peine d’emprisonnement de cinq ans. Massata Diack est accusé d’avoir joué un rôle dans un vaste réseau de corruption visant à couvrir des cas de dopage d’athlètes russes, notamment lors des Jeux olympiques de Londres en 2012. Ya Willy.
RDC. Procès contre les kidnappeurs : ce que je retiens de positif…
OPINION. Au terme du procès public contre la bande de criminels qui sèment morts et terreurs dans la ville de Kinshasa et du rapide verdict qui en a été prononcé, avouons tout de même que beaucoup de zones d’ombres sont restées non éclairées. En l’occurrence: le non-listing de ces magistrats qui favorisent la libération de ces criminels multirécidivistes; l’insistance du juge plus sur les faits de kidnapping que sur ce second problème soulevé par la majorité des criminels eux-mêmes concernant la vente des organes humains des victimes ; le non approfondissement de cette délicate question de vente d’organes sur laquelle le porte-parole du gouvernement a curieusement prononcé un déni officiel ; l’identification des médecins chargés d’ablation de ces organes; la localisation des cliniques et des services appropriés pour la conservation de ces organes; l’identité des acheteurs et le mécanisme par lesquels ce commerce échappe quasi à la police de frontières etc. Tant que le voile ne sera pas levé sur toutes ces préoccupations, l’épée de Damoclès restera suspendue sur les congolaises et congolais. Un seul avantage de la forte médiatisation de ce procès public, c’est que la population connaît maintenant les visages d’une partie (je répète une partie) de ses ennemis intérieurs et elle a pris la juste mesure du danger qui plane sur sa propre sécurité. À cet effet, elle est devenue plus vigilante et poussée à se prendre en charge. Ce procès a, de toute évidence, suscité le SOUPÇON dans le chef d’une population qui refuse désormais de rester bras croisés et de se laisser faire. Ce soupçon lui fait comprendre que tout n’a pas été dit pendant ce procès de deux jours et que ces criminels ne sont qu’une partie d’un iceberg plus profond d’une maffia des crimes organisés opérant à Kinshasa et dans d’autres agglomérations congolaises et pouvant étendre plusieurs de ses ramifications (jusque-là mal identifiées) jusqu’à ces congolais haut placés qui exercent le pouvoir dans divers secteurs-clés de l’Etat. La majorité des congolais est désormais avertie sur l’ensemble des modes opératoires de ces criminels et, au moindre indice de négligence de l’Etat ou de la complicité des politiques, des agents de la police ou des magistrats avec ces malfrats, il faudra s’attendre à ce que la population désemparée et abandonnée à son triste sort se rende justice à elle-même. Dans la guerre à basse intensité à laquelle les congolaises et congolais sont soumis depuis un quart du siècle par des forces extérieures et intérieures, la bonne information a toujours été l’arme la plus puissante pour leur survie et cette semaine, l’état congolais l’a livrée sur un plateau d’or au peuple souverain pour sa propre prise en charge. Ce dernier en a déjà donné les preuves en août 1998 contre les envahisseurs rwandais qui voulaient s’emparer du pouvoir à Kinshasa. Il est aujourd’hui prêt à se défendre farouchement contre ses propres filles et fils, de père et de mère congolais mais dévoyés par l’appât d’enrichissement facile. Par Germain Nzinga
RDC : quel tribunal pour le procès du meurtre du diplomate italien ?
Guinée. Le procès tant attendu
OPINION. Après avoir été anéantis par le déluge, NOUS (Africains) sommes en quête permanente d’un MESSIE depuis des lustres. Le premier NE… qui crie PLUS fort que les autres est érigé en HEROS, même s’il brasse du VENT. Les discours et la propagande sont certes des armes de guerre, mais AUCUN peuple n’a JAMAIS remporté une VICTOIRE en usant uniquement du VERBE. Les déclarations INTEMPESTIVES du capitaine MOUSSA DADIS CAMARA (photo ci-jointe) ont irradié la TOILE et été acclamées par de nombreux AFRICAINS pendant son règne éphémère. Voir cet ancien officier à la barre est la preuve qu’il n’existe pas d’HOMME FORT ». Je suis avec un intérêt particulier le procès du MASSACRE qui s’est déroulé à CONAKRY, le 28 septembre 2009. Il est riche d’enseignements. Les accusés (tous des militaires), qui hier se sentaient puissants et invulnérables, ont troqué leurs treillis contre un boubou ordinaire. Tous m’ont apparu ETEINT devant le juge donnant parfois l’impression d’être des MOINES. Il faut tout de même reconnaître que le capitaine MOUSSA DADIS CAMARA est un VRAI soldat du fait d’avoir toujours voulu répondre à la JUSTICE de son pays, alors qu’il bénéficiait d’un traitement de FAVEUR au BURKINA FASO, son pays d’exil. Sous le règne d’ALPHA CONDE, il avait manifesté sa volonté de se rendre en GUINEE. Son avion fut empêché d’y atterrir. Je reste convaincu que le capitaine MOUSSA DADIS CAMARA ne fut pas le commanditaire de ce MASSACRE. Celui-ci fut plutôt planifié par les services secrets d’une puissance étrangère pour se débarrasser de lui. Ses FANFARONNADES commençaient à exaspérer un bon nombre de dirigeants et de diplomates. Enivré par sa POPULARITE et mal conseillé, le capitaine MOUSSA DADIS CAMARA tomba bêtement dans le piège, alors que l’annonce d’un chronogramme électoral lui aurait ouvert GRANDEMENT les portes du palais présidentiel plus tard. Que la VERITE éclate enfin et que le DROIT soit dit pour soulager les survivants et les familles de victimes. Par Nysymb Lascony
Justice : L’Etat guinéen signe un protocole d’accord avec la Cour pénale internationale dans le cadre du procès des massacres du 28 septembre 2009
Dans le souci de coopérer pleinement pour la tenue effective et la réussite du procès des massacres du 28 septembre 2009 au stade du même nom, qui a démarré ce mercredi, la République de Guinée et la Cour pénale internationale se sont engagées à travers la signature d’un protocole d’accord établi à cet effet. Les deux parties représentées respectivement par le Chef de l’État, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, et le procureur de la Cour Pénale Internationale, M. Karim A.A KHAN, manifestent ainsi à travers cette signature, leur volonté de voir se dérouler dans les meilleures conditions les audiences du procès qui vient de démarrer, 13 ans après les faits. Se prononçant ainsi sur le contenu dudit protocole, M. Karim.A.A KHAN a affirmé qu’il porte entre autres sur le respect de la Charte de la Transition en vigueur en République de GUINÉE, l’assistance technique de la CPI, le partage des informations entre l’État guinéen et le bureau de la CPI sur l’évolution des audiences pour mener à bon port ledit procès. Le procureur de la CPI, impressionné par le travail abattu en un temps record par les autorités guinéennes sous le magistère du Colonel Mamadi DOUMBOUYA, dans le cadre de l’organisation du procès du stade du 28 septembre 2009, a réitéré la volonté et la disponibilité de son bureau d’accompagner la Guinée. Le tout, dans le respect de la souveraineté de la Guinée et de l’indépendance de la justice guinéenne. Le président de la transition, Colonel Mamadi DOUMBOUYA a rappelé que ce procès est la volonté du peuple souverain de Guinée de prendre son destin en main. Pour lui, les Guinéens sont résolument engagés à œuvrer pour la manifestation de la vérité à l’effet de panser les plaies et aller de l’avant. Le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles WRIGHT a déclaré que la date de ce mercredi 28 Septembre 2022, marquant le démarrage du procès des évènements douloureux du 28 septembre 2009, s’inscrit dans les annales de l’histoire guinéenne et africaine. Selon lui, le procès qui se tient actuellement à Conakry, est une première en Afrique, comme le démontre le protocole d’accord signé entre la GUINÉE et le bureau de la CPI, permettant au procès d’aller jusqu’au bout. La signature de ce présent protocole entre le président de la transition, Colonel Mamadi DOUMBOUYA et le procureur de la CPI Karim.A.A KHAN s’est passée au palais Mohammed V.
A la Cour pénale internationale, ouverture du procès d’un ancien chef de guerre centrafricain
La Cour pénale internationale (CPI) a ouvert, lundi à La Haye (Pays-Bas), le procès de l’ancien chef de guerre au sein de la rébellion de l’ex-Séléka en République centrafricaine, Mahamat Saïd Abdel Kani, relevant que « l’accusé a compris la nature des charges à son encontre ». En tant qu’ancien commandant présumé de la Séléka, M. Saïd est accusé de crimes contre l’humanité (emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique, torture, persécution, disparitions forcées et autres actes inhumains), et de crimes de guerre (torture et traitements cruels) qui auraient été commis à Bangui (RCA) en 2013. « Ces crimes ont été commis dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique constituant des crimes contre l’humanité », a déclaré à l’ouverture du procès, Karim Khan, Procureur de la Cour. « M. Saïd savait que sa conduite faisait partie de cette attaque généralisée. Des juges indépendants détermineront la véracité de notre dossier », a-t-il ajouté. L’ouverture du procès a débuté par la lecture des charges retenues à l’encontre de M. Saïd. La Chambre a estimé que l’accusé a compris la nature des charges à son encontre. L’accusé a plaidé non coupable de toutes les charges. M. Saïd est représenté par le Conseil principal, Maître Jennifer Naouri, et son équipe. Sept chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité Le Procureur de la Cour, Karim Khan et le premier substitut du Procureur Holo Makwaia ont pris la parole pour les déclarations liminaires. « Cette journée a été longue à venir : c’est la première fois qu’un commandant supérieur du groupe armé Seleka comparaît devant la CPI », a fait remarquer le Procureur de la CPI, ajoutant que « la beauté de la loi est qu’il n’y a pas d’endroit où se cacher ». Suivront les déclarations liminaires de la Représentante légale des victimes, Sarah Pellet, et de la Défense. Le premier témoin de l’Accusation devrait commencer son témoignage après la fin des déclarations liminaires. L’Accusation devrait actuellement citer 43 témoins. Mahamat Saïd Abdel Kani fait face à sept chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité, commis entre avril et août 2013 à Bangui, contre des détenus accusés de soutenir l’ancien Président François Bozizé. Le mandat d’arrêt contre M. Kani a été délivré sous scellés le 7 janvier 2019 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis à Bangui en 2013. M. Saïd a été remis à la CPI le 24 janvier 2021. Il a été remis en janvier 2021 par les autorités de Bangui à la CPI sur la base d’un mandat d’arrêt délivré en 2019. À l’ouverture du procès, Mahamat Saïd Abdel Kani a plaidé non-coupable des chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Crimes contre l’humanité: Ouverture du procès Abd-Al-Rahman devant la CPI
Le procès Ali Muhammad Ali Abd-Al-Rahman (Ali Kushayb) s’est ouvert, mardi 5 avril, devant la Chambre de première instance I de la Cour pénale internationale (CPI), annonce la Cour dans un communiqué. Abd-Al-Rahman est accusé de 31 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui auraient été commis entre août 2003 et au moins avril 2004 au Darfour (Soudan), rappelle de même source la CPI précisant que la Chambre est composée de la juge Joanna Korner, juge présidente, de la juge Reine Alapini-Gansou et de la juge Althea Violet Alexis-Windsor. Représenté par le Conseil principal Cyril Laucci et le Conseil adjoint Iain Edwards, Abd-Al-Rahman a plaidé non coupable de toutes les charges retenues à son encontre. Rappelons également que l’accusé a été transféré à la garde de la Cour le 9 juin 2020, après s’être rendu volontairement en République centrafricaine. Dans son communiqué, la CPI précise que la première comparution de Abd-Al-Rahman devant la CPI a eu lieu le 15 juin 2020 et que l’audience sur la confirmation des charges s’est déroulée du 24 au 26 mai 2021 devant la Chambre préliminaire II. La CPI rappelle par ailleurs que «le 9 juillet 2021, la Chambre préliminaire II a, à l’unanimité, rendu une décision confirmant les charges portées par le Procureur à l’encontre de M. Abd-Al-Rahman et a renvoyé l’affaire en procès devant une Chambre de première instance ». Adrien Thyg
RDC : les familles Chebeya et Bazana demandent la comparution de Joseph Kabila au procès
Joseph Kabila comparaitra-t-il au procès du double assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ? La réponse sera connue lors de la prochaine audience fixée pour le 18 janvier prochain. En effet, les parties civiles, familles Chebeya et Bazana, en ont formulé la demande à l’audience du mercredi 12 janvier à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. En dehors de Joseph Kabila, les deux familles demandent aussi la comparution de toutes les personnalités citées par le prévenu Paul Mwilambwe. Le Ministère public a donné un avis favorable dans l’intérêt, a-t-il dit, d’un procès équitable pour élucider certaines zones d’ombre. Et la Haute Cour militaire de Kinshasa-Gombe a promis d’y répondre. Appelé à plaider pour conclure les débats, le collectif des avocats des parties civiles étale ses divergences. C’est l’imbroglio. Les uns sont venus pour plaider, tandis que d’autres pour soulever des exceptions comme c’est le cas des parties civiles familles Chebeya et Bazana avec Me Richard Bondo. Un autre avocat de la partie civile La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme plaide directement pour notamment le réajustement des dommages et intérêts. Toujours au procès Chebeya-Bazana, face à ces divergences d’intérêts entre les avocats des parties civiles, La Voix des sans Voix pour les droits de l’homme dit son étonnement et retire sa confiance placée en Me Jean-Marie Eley, qui ne pourra plus continuer de défendre les intérêts de la VSV. Sur place en pleine audience, elle l’a fait savoir à la Haute Cour militaire, par le biais des autres parties. Et la Cour lui a demandé de le lui signifier par écrit.