La Centrafrique et le PNUD relancent un projet de construction des petites centrales hydroélectriques dans le pays
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Le gouvernement centrafricain et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont relancé jeudi un projet de construction de quatre petites centrales hydroélectriques dans plusieurs régions du pays, a-t-on constaté à Bangui, la capitale centrafricaine. Selon Arthur Bertrand Piri, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, ce projet vise à fournir de l’électricité aux habitants de villes de Gamboula et Baoro (ouest), Mbaïki (sud-ouest) et Bambari (centre). « Nous sommes déjà à la phase de l’exécution du projet. L’entreprise est déjà à pied d’œuvre et, si tout va bien, nous allons entamer la deuxième phase du projet dans certaines régions » du pays, a-t-il dit en ajoutant : « Le PNUD est là pour nous orienter dans l’exécution en couvrant le gap du financement ». A en croire le PNUD, ce projet pilote devait permettre d’améliorer l’accès des populations rurales à l’électricité, mais aussi et surtout d’intégrer l’énergie dans la planification nationale et sectorielle. Il est à rappeler qu’après leur lancement en 2018, les travaux de construction de ces centrales hydroélectriques ont été arrêtés à cause de la persistance de l’insécurité dans le pays.
La CEDEAO et le PNUD mutualisent leurs efforts pour développer une stratégie de résilience en Afrique de l’Ouest
La Commission de la CEDEAO, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a procédé au lancement d’un atelier régional de trois jours, ayant pour objectif d’élaborer une Stratégie régionale de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest. Cet atelier qui se tient au Centre des Conférences de NAF, à Abuja, constitue un pas important dans le cadre des efforts déployés en vue de relever les défis de la région et de promouvoir la résilience et le développement durable. Malgré les ressources naturelles abondantes que possède l’Afrique de l’Ouest, il se pose encore le problème de l’exploitation durable et de la répartition équitable des bénéfices qui en sont tirés. La région, qui n’est responsable qu’à hauteur de 1,8% des émissions de gaz à effet de serre, fait face à des températures croissantes et des évènements météorologiques extrêmes, dont les effets sont exacerbés par les insuffisances en matière de développement et de gouvernance, ainsi que des problématiques liées à la sécurité. Dans son allocution d’ouverture, S.E. Mme le Professeur Fatou Sow Sarr, Commissaire au Développement humain et aux Affaires sociales à la CEDEAO, a souligné la vulnérabilité de l’Afrique de l’Ouest aux aléas et aux catastrophes, en particulier aux effets du changement climatique, aux conflits, à la pauvreté et aux épidémies, avant de mettre l’accent sur l’importance de la réduction des risques de catastrophes, dans les efforts de relèvement après catastrophe et de développement. « Cet atelier représente une étape importante dans nos efforts visant à renforcer la résilience en Afrique de l’Ouest. Grâce à la collaboration avec le PNUD et avec les autres parties prenantes, nous pourrons élaborer des stratégies solides pour faire face aux défis multiformes auxquels notre région est confrontée, » a-t-elle déclaré, tout en exprimant sa gratitude aux partenaires et aux donateurs pour leur soutien, et en réaffirmant l’engagement de la CEDEAO à renforcer la résilience en Afrique de l’Ouest. Quant à l’Honorable Alhaji Mustapha Habib Ahmed, Directeur général de l’Agence nationale de gestion des urgences du Nigeria (NEMA), il a souligné la nécessité pour l’Afrique de l’Ouest d’élaborer une stratégie régionale efficace et efficiente. Celle-ci guidera les actions d’anticipation engagées pour soutenir l’utilisation de données qualitatives et quantitatives en vue de la prise de décision en tenant compte des risques. Il importe pour la région de tirer parti de son riche capital humain et naturel pour réaliser des investissements judicieux pour répondre à ses aspirations futures. Au cours de cet atelier, les discussions porteront sur six domaines thématiques : la bonne gouvernance, la paix et la sécurité; la résilience macroéconomique ; les moyens de subsistance durables ; la protection sociale et la résilience; le genre et l’inclusion sociale; le changement climatique et la réduction des risques de catastrophe. Prenant la parole à son tour, M. Blessed Chirimuta, Représentant adjoint du PNUD au Nigeria, a souligné l’importance du partenariat pour le développement durable et le renforcement de la résilience: « La capacité à prévenir, à résister, à absorber, à s’adapter, à réagir et à se remettre positivement de divers risques, est d’importance essentielle pour le développement durable, la paix, la sécurité, les droits humains et le bien-être de tous. » « Notre partenariat avec la CEDEAO et le soutien fourni par la Suède et le Danemark sont d’une importance cruciale pour notre mission de renforcement de la résilience en Afrique de l’Ouest. Ensemble, nous devons tirer parti de de notre expertise et de nos ressources pour ouvrir la voie à un avenir plus résilient et plus prospère pour tous, » a souligné M. Chirimuta. S’inscrivant dans le cadre des projets concernant la Résilience du Sahel et la Sécurité climatique, financés par les gouvernements suédois et danois, respectivement, cette consultation rassemble les principaux intervenants en Afrique de l’Ouest, notamment la Commission de la CEDEAO et ses directions, les Etats membres, ainsi que des organisations régionales, continentales, et internationales, en particulier les Nations Unies. Cette consultation technique est un moment crucial dans le renforcement de la résilience de l’Afrique de l’Ouest, à une période où surviennent d’importants changements d’ordre démographique, social, économique, environnemental et politique. Au regard des prévisions selon lesquelles la population de la région devrait dépasser 900 millions d’habitants à l’horizon 2050, avec 64% d’habitants de moins de 25 ans, des approches novatrices seront nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins et à l’avenir des jeunes communautés. CP
Lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme au Bénin: Le Gouvernement, le Pnud et l’ambassade des Pays Bas lancent un projet pour la cohésion sociale
![Lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme au Bénin: Le Gouvernement, le Pnud et l’ambassade des Pays Bas lancent un projet pour la cohésion sociale Lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme au Bénin: Le Gouvernement, le Pnud et l’ambassade des Pays Bas lancent un projet pour la cohésion sociale](https://www.pagesafrik.com/wp-content/uploads/2023/02/Lutte-contre-la-radicalisation-l_extremisme-violent-et-le-terrorisme-au-Benin.jpg)
La salle de conférence de l’hôtel de ville de Parakou a abrité ce vendredi 17 février, la cérémonie de lancement officiel des activités entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance. Une cérémonie présidée par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Alassane SEIDOU, en présence du représentant résidant du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), du représentant de l’ambassadeur des Pays Bas près le Bénin, des préfets des départements menacés par le terrorisme ainsi que des maires de ces localités. L’étendue des bandes frontalières que le Bénin partage avec certains pays de son voisinage immédiat touché par le terrorisme augmente en effet les risques de vulnérabilité de ses citoyens et entame la cohésion sociale. C’est pourquoi, l’ambition dudit projet est de renforcer la résilience des populations des départements septentrionales confrontées depuis quelques temps aux phénomènes de la radicalisation et du terrorisme. Concrètement dans sa mise en œuvre, le projet contribuera à faire prendre conscience aux communautés à la base, de la nécessité pour elles de travailler à consolider la cohésion sociale et à éviter d’exacerber les conflits latents. Le projet vise également à renforcer les mécanismes de dialogue et de compréhension entre les différentes communautés en particulier, les agriculteurs et les éleveurs, souvent confrontés à la transhumance et aux problèmes liés à la gestion des ressources naturelles. Dan son allocution officielle de lancement du projet, le ministre Alassane SEIDOU a fait remarquer que le Gouvernement du président Patrice Talon est déterminé à construire une société dans laquelle tous les citoyens vivent en paix et bénéficient de la sécurité et de l’égalité des chances. Une conviction partagée par ses partenaires que sont le Programme des Nations Unies pour le développement et l’ambassade des Pays Bas près au Bénin qui œuvrent ensemble avec le gouvernement dans sa lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme. Aoualé MOHAMED ABCHIR, Représentant résident du Programme des nations unies pour le développement, dira au cours de cette cérémonie que l’extrémisme violent et les conflits menacent la paix, la stabilité mais aussi le développement. Il se réjouit de la prise de conscience de ces problématiques par le gouvernement béninois et le félicite pour sa détermination à lutter efficacement contre. Il poursuit en disant que la prévention des conflits est une priorité fondamentale car elle permet de sauver des vies, de préserver les acquis de développement, de transformer structurellement les économies et de construire de meilleures perspectives de développement pour la réalisation des objectifs de développement durable. L’offre du Pnud en matière de prévention des crise dira-t-il, est axée sur une approche de développement consistant : au renforcement des infrastructures communautaires notamment, les infrastructures sociales de base pour préserver le contrat social ; au renforcement de son appui à la gouvernance des ressources naturelles ; au renforcement des moyens de subsistance des populations vulnérables à travers l’appui à la création d’opportunités socio-économiques ; au renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans les mécanismes de prévention et de gestion pacifique des conflits ainsi que leur autonomisation ; à l’établissement de partenariats avec les médias pour diffuser des informations justes et capables de mobiliser les communautés contre l’extrémisme violent ; au renforcement du rôle de sensibilisation des chefs et têtes couronnées ; au renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité sur les droits de l’Homme… Le représentant de l’ambassadeur des Pays Bas au Bénin Antonie DE KAMP, dira pour sa part que pour la coopération néerlandaise, lutter contre la pauvreté, réduire les inégalités et renforcer la cohésion sociale sont des priorités. Ce qui justifie le choix du nord du Bénin dans ses interventions et sa coopération. Notons que le maire de la commune de Parakou a prononcé l’allocution de bienvenue aux participants à cette cérémonie de lancement officielle qui a connu également une présentation complète du projet par le Team leader Ibouraïma YANKPE.
Afreximbank, Meta, le PNUD et d’autres partenaires s’associent a la Rencontre annuelle de Afrilabs 2022
Plusieurs acteurs de premier plan de l’écosystème de l’innovation en Afrique se sont engagés à participer à la 7e rencontre annuelle de AfriLabs (AAG), qui se tiendra à Lusaka, en Zambie, du 26 au 28 octobre 2022 sur le thème « Connectivité, Collaboration et Innovation Intra-Africaine ». Ces partenaires incluent : Mozilla, Afreximbank, GIZ Make-IT, Africa Union, GIZ-AU, International Trade Centre (ITC), Venture Capitalists for Africa (VC4A), Wylde International, Zanaco Plc., Flourish Ventures, Briter Bridges, Africa Business Heroes (ABH) et GIZ-PAU. Parmi les autres figurent l’Agence Française de Développement (AFD), la croissance accélérée pour les PME (AGS), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Intel, Ethiopian Airlines, Emirates Airlines, Liquid Intelligent Technologies, Meta (Facebook) et Brienze et Lloyds Aviation. Les médias de masse ne sont pas en reste puisque TechCabal et Radio Phoenix se sont également inscrits comme partenaires presse. Selon la Directrice Exécutive de AfriLabs, Anna Ekelodo, « l’écosystème de l’innovation en Afrique est à un stade critique de développement et afin de faciliter la progression vers l’étape suivante, les parties prenantes concernées doivent être délibérées et stratégiques avec des efforts de collaboration à l’intérieur et à travers le continent. Chez AfriLabs, nous sommes toujours ravis de travailler avec des partenaires nouveaux et existants dans notre engagement à permettre un écosystème d’innovation et d’entrepreneuriat florissant en Afrique, propulsé par notre communauté. Matthias Rehfeld, Responsable du programme Make-IT en Afrique, a déclaré ce qui suit à propos de leur participation à l’AAG de cette année : « Seuls l’action collective et l’investissement conjoint peuvent combler les lacunes, les barrières et le protectionnisme qui entravent l’innovation africaine. Make-IT in Africa est ravi de collaborer avec des partenaires comme AfriLabs qui croient au pouvoir et travaillent pour des écosystèmes d’innovation panafricains véritablement interconnectés.Avec notre soutien à la Rencontre de cette année, nous souhaitons souligner le rôle central des femmes dans le renforcement des environnements où l’innovation peut prospérer – non seulement, mais surtout en matière de leadership – et plaidez pour une collaboration et une connectivité intra-africaines qui puisent dans la puissance féminine. De plus, Chris Odongo, PDG de Wylde International, a déclaré : « Wylde International ltd est très heureux d’être ici pour participer a la rencontre annuelle de AfriLabs à Lusaka, en Zambie. Nous sommes ravis de partager avec les hubs à travers l’Afrique un processus basé sur des données qu’ils peuvent utiliser pour réussir leur soutien à l’entrepreneuriat. Le processus s’appelle « SCALE » et a été utilisé par des organisations du monde entier pour apporter de la croissance aux entreprises connectées à leurs hubs. » L’AAG est l’événement phare de AfriLabs, la plus grande communauté des hubs de technologie et d’innovation en Afrique, et cette année, il proposera des tables rondes, une visite de l’écosystème et une soirée Gala de retrouvaille, entre autres activités. Tous ces éléments visent à susciter la connectivité et la collaboration entre les principaux leaders de l’innovation de tout le continent. AfriLabs lancera également plusieurs nouvelles initiatives issues de la communauté. En tant qu’ organisation de leadership éclairé et plate-forme de rassemblement pour accélérer l’innovation en Afrique, AfriLabs a élaboré avec succès un livre blanc qui décrit dix domaines de politique d’innovation que les gouvernements africains doivent envisager. Les orientations politiques proposées qui seront lancées lors de l’AAG 2022 visent à promouvoir les compétences numériques pour l’inclusion et l’emploi, à encourager l’entrepreneuriat et les startups par le biais de la législation et à créer un environnement propice pour attirer les investissements, entre autres objectifs. Les voies politiques de AfriLabs mettent en lumière les voix des innovateurs, des entrepreneurs, des hubs et d’autres parties prenantes à travers l’Afrique sur ce que devraient être les priorités de la politique d’innovation. De plus, AfriLabs a atteint de nouveaux sommets sur le chemin de la transformation numérique. Sur la base de sa stratégie de croissance et de transformation sur 10 ans, AfriLabs a créé une plateforme numérique qui réunit tous les acteurs de l’écosystème de l’innovation en Afrique sous une même ombrelle. La plate-forme, AfriConnect, sera un lieu unique permettant aux startups, hubs, entreprises, agences gouvernementales, ONG et autres acteurs de l’écosystème de se connecter, de réseauter, de collaborer, d’apprendre, de partager et d’effectuer des transactions. À l’avenir, cela se transformera en un marché, dans l’intention de combler le fossé entre les communautés africaines, l’écosystème de la technologie et de l’innovation, et le commerce et la recherche tout en favorisant le partage d’informations accréditées. Arjuna Costa, Associée Directrice chez Flourish Ventures, a déclaré : « Nous sommes ravis de parrainer un événement aussi distingué et influent dans l’espace technologique africain. AfriLabs, qui se concentre sur la création d’une communauté et l’autonomisation des fondateurs et entrepreneurs technologiques dans tous les hubs technologiques émergents en Afrique, correspond parfaitement à l’idéologie de notre nouveau programme d’investissement de pré-amorçage axé sur l’Afrique. Nous apprécions le rôle que jouent des institutions telles que AfriLabs dans l’encouragement de solutions innovantes pour stimuler l’esprit d’entreprise en plein essor de l’Afrique, et nous sommes impatients de nous associer et d’aider à accélérer l’impact continu de AfriLabs. Alice Munyua, Directrice principale du programme Africa Innovation and public policy – Mozilla, a déclaré : « Chez Mozilla, notre mission est de promouvoir l’ouverture, l’innovation et les opportunités sur le Web, en veillant à ce que l’internet soit une ressource publique mondiale, ouverte et accessible à tous. Nous sommes ravis de faire partie de la rencontre de AfriLabs alors que nous nous connectons avec des startups, des entrepreneurs et d’autres acteurs de l’écosystème technologique sur le continent. Grâce à l’un de nos programmes, Lean Data Practices, nous explorerons la confidentialité et la bonne gestion des données dans le but de renforcer les capacités des startups et des entrepreneurs en matière de sécurité et de gouvernance des données. Commentant le partenariat avec AfriLabs, Chanda Katongo, Responsable des solutions client, du marketing et des communications d’entreprise de Zanaco Plc, a déclaré : « Zanaco Plc est ravie de s’associer à AfriLabs lors de la rencontre annuelle de cette année. En tant qu’organisation menant une
Vers une gestion durable des risques de catastrophes : le PNUD se met au côté de la République du Congo
![Vers une gestion durable des risques de catastrophes : le PNUD se met au côté de la République du Congo Vers une gestion durable des risques de catastrophes : le PNUD se met au côté de la République du Congo](https://www.pagesafrik.com/wp-content/uploads/2021/12/La-Ministre-de-l_Environnement-du-Developpement-Durable-et-du-Bassin-du-Congo-Madame-Arlette-Soudan-Nonault.jpg)
La Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo Madame Arlette Soudan Nonault a conduit ce 09/12/2021, la cérémonie officielle de la remise de la Stratégie Nationale de gestion des risques de catastrophes , document qu’elle a reçu des mains du représentant pays du programme des Nations unies pour le développement Mr Maleye Diop en présence des partenaires et des invités . Madame la ministre a rappelé que les catastrophes et leurs effets sont presque quotidiennes à travers le monde. Les catastrophes ont de lourdes conséquences d’ordre environnemental, social et économique . Malheureusement, a t’elle ajouté, peu de pays en développement sont en mesure de gérer les risques seuls à cause du manque d’outils adéquats. Ainsi le cadre de gestion des risques des catastrophes se veut être un moyen qui permettra d’atténuer la vulnérabilité de la République du Congo. De ce fait, il facilitera l’atteinte des objectifs du développement durable . Le changement climatique affecte particulièrement les plus vulnérables. Ces phénomènes climatiques ont une incidence négative sur le développement durable. Madame la Ministre a souligné, au regard de ce qui précède, que réduire les risques de catastrophes demeure une préoccupation transversale. Ensuite elle a ajouté que la mise en oeuvre du cadre de Sendai /2015-2030 révèle que les capacités des pays ne sont pas identiques, ce qui nécessite une Coopération plus large. Le Congo a pu, a mi parcours, produire son rapport de suivi des progrès accomplis pour la mise en œuvre du cadre de Sendai /2015-2030, ce qui va inciter le PNUD et les autres partenaires, à soutenir le pays dans sa démarche de vouloir renforcer ses capacités en vue de prévoir , gérer, et réduire les risques des catastrophes.
La République du Congo fait désormais partie des 5 Pays de l’Afrique Centrale qui disposent d’une stratégie nationale de gestion de risques et de Catastrophes
![La République du Congo fait désormais partie des 5 Pays de l’Afrique Centrale qui disposent d’une stratégie nationale de gestion de risques et de Catastrophes La République du Congo fait désormais partie des 5 Pays de l’Afrique Centrale qui disposent d’une stratégie nationale de gestion de risques et de Catastrophes](https://www.pagesafrik.com/wp-content/uploads/2021/08/Arlette-SOUDAN-NONAULT.jpg)
L’atelier de validation de la stratégie nationale de gestion des risques et de catastrophes ouvert le 10 août 2021 a été clos ce jeudi 12 Août 2021 par Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo, en présence de Monsieur Maleye Diop, Représentant Résident du PNUD au Congo . Exposée aux impacts négatifs des changements climatiques ainsi qu’à ceux causés par les activités anthropiques, la République du Congo a mis en place en place sa stratégie nationale de gestion des risques et catastrophes naturelles afin de prévenir et mieux gérer ces phénomènes qui compromettent le cadre de vie des citoyens. Cette initiative qui répond aux recommandations du cadre de Sendai ainsi qu’au projet de Gouvernement de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, place le Congo parmi les 5 pays de la sous région disposant de ce document stratégique.Félicitant et remerciant l’ensemble des parties prenantes et les partenaires PNUD et CEEAC qui ont contribué à l’élaboration de cette stratégie nationale, la Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT les a également invités à accompagner l’ensemble des actions de sa mise en œuvre.
Congo-Pnud : Evaluation de la contribution de l’institution au plan cadre des Nations unies
![Congo-Pnud : Evaluation de la contribution de l’institution au plan cadre des Nations unies Congo-Pnud : Evaluation de la contribution de l’institution au plan cadre des Nations unies](https://www.pagesafrik.com/wp-content/uploads/2020/12/Ebouka-Babakas.jpg)
Le ministère du Plan et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont organisé conjointement, le 15 décembre dernier à Brazzaville, la réunion du comité de pilotage du programme cadre de coopération (CPD) 2020-2024, en vue d’évaluer la contribution spécifique du PNUD au plan cadre des Nations unies pour le développement au Congo. Le représentant résident du PNUD au Congo, Maleye Diop, a mis en évidence les objectifs visés par cette réunion, qui a consisté à savoir apprécier les progrès accomplis pour l’atteinte des résultats escomptés du programme et tirer les enseignements pour l’année 2021, identifier les principaux goulots d’étranglement impactant sa mise en œuvre, renforcer la concertation entre les différents acteurs et forger les synergies et complémentarités avec les autres partenaires, tout en assurant une appropriation nationale. Selon lui, toutefois, les efforts fournis laissent apparaître des perspectives encourageantes, même s’il faut redoubler d’efforts et si on voulait accélérer les progrès vers l’atteinte des objectifs de développement durable (Odd) à l’horizon 2030. Il a en outre souligné qu’avec le leadership du ministre en charge du Plan et de la direction technique de la direction du plan et du développement, le CPD du PNUD a été préparé de façon participative et approuvé par le Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement en 2019 et couvre la période 2020-2024. Selon la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babakas, la mise en œuvre de ce cadre de coopération devra traverser cinq années pour produire les résultats escomptés. A chaque année, il bénéficiera d’atouts, mais subira des contrecoups tant les opportunités identifiées pourront être mises à mal par la survenance des risques non maitrisés au départ», a-t-elle indiqué à l’ouverture. Le pilier 1 portant sur la gouvernance et la consolidation de la paix et de la sécurité, correspondant à l’axe 1 du PND 2018-2022 et le pilier 2 relatif à la diversification économique durable et la résilience des institutions et des communautés vulnérables aux changements climatiques et aux crises, correspondant à l’axe 3 du PND 2018-2022, nous poussent à aller de l’avant dans la mise en œuvre du programme, a-t-elle fait savoir. A ce sujet, elle a fait savoir que le gouvernement a signé avec le PNUD deux projets en phase avec l’axe N°1 du PND 2018-2022. Le premier, pour une durée de six mois, a été conclu le 9 juillet 2020 pour un appui à la localisation des Odd et au renforcement des capacités de planification, de suivi et d’évaluation des politiques. Le second, pour une durée de quatre ans, a été conclu le 13 octobre. Celui-ci est nommé ‘’Programme d’appui au renforcement de la bonne gouvernance en république du Congo’’, a continué la ministre Ebouka Babakas. De même, elle a indiqué qu’un projet en phase avec l’axe N° 3 du PND 2018-2022, d’une durée de quatre ans, a été conclu le 13 octobre 2020 et intitulé ‘’Programme de diversification économique et de promotion de la résilience des communautés et des institutions vulnérables aux changements climatiques’’. D’après elle, d’autres projets suivront et seront débattus afin d’en évaluer les résultats, d’accepter les critiques et de proposer des améliorations à chacun des comités de pilotage du programme cadre de coopération 2020-2024. Le CPD pour la période 2020-2024 a été approuvé par le conseil d’administration du PNUD en juillet 2010 et a été évalué à un montant de 17 milliards de Fcfa pour les cinq prochaines années, a-t-on rappelé. Florent Sogni Zaou
ONU Femmes/PNUD: La COVID-19 creusera l’écart de pauvreté entre les femmes et les hommes
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Le taux de pauvreté des femmes était censé baisser de 2,7 % entre 2019 et 2021, mais des projections pointent désormais une augmentation de 9,1 % due à la pandémie et à ses conséquences. Réalisées par le Pardee Center for International Futures de l’Université de Denver à la demande d’ONU Femmes et du PNUD, ces projections montrent que la pandémie aura certes un impact sur la pauvreté mondiale en général, mais les femmes seront touchées de manière disproportionnée, en particulier celles en âge de procréer. D’ici 2021, pour 100 hommes âgés de 25 à 34 ans vivant dans l’extrême pauvreté (disposant de 1,90 dollar ou moins par jour pour vivre), on comptera 118 femmes, un écart qui devrait se creuser davantage à 121 femmes pour 100 hommes à l’horizon 2030. « L’augmentation de l’extrême pauvreté chez les femmes, en particulier à ces deux stades de leur vie, pointe clairement du doigt les lacunes profondes qui existent dans le modèle que nous avons choisi pour bâtir nos sociétés et nos économies », a déploré la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka. Et d’ajouter : « Nous savons que ce sont les femmes qui s’occupent principalement de la famille ; elles gagnent moins, épargnent moins et occupent des emplois beaucoup plus précaires – en fait, dans l’ensemble, l’emploi des femmes est à 19 % moins sûr que celui des hommes. Les éléments factuels dont nous disposons ici, qui attestent de nombreuses inégalités, sont essentiels pour prendre rapidement des mesures correctives qui placent les femmes au cœur de l’effort de relèvement à la suite de la pandémie ». Les données, résumées dans le rapport d’ONU Femmes intitulé From Insights to Action: Gender Equality in the wake of COVID-19, montrent également que la pandémie fera basculer 96 millions de personnes dans l’extrême pauvreté d’ici 2021, dont 47 millions de femmes et de filles. Ce qui portera à 435 millions le nombre total de femmes et de filles vivant dans l’extrême pauvreté, les projections montrant que ce chiffre ne retrouvera pas son niveau d’avant la pandémie avant 2030. La pandémie compromet sérieusement les perspectives d’élimination de l’extrême pauvreté d’ici la fin de la décennie en cours. Et la réalité pourrait être encore plus sombre, car ces projections faisant état d’une augmentation des taux de pauvreté chez les femmes et les filles ne prennent en compte que la révision à la baisse du produit intérieur brut (PIB), à l’exclusion d’autres facteurs – tels que le fait pour certaines femmes de quitter le marché du travail pour s’occuper des enfants – qui pourraient également influer sur la répartition par sexe de la pauvreté. « Plus de 100 millions de femmes et de filles pourraient échapper à la pauvreté si les pouvoirs publics mettent en œuvre une stratégie globale visant à améliorer l’accès à l’éducation et à la planification familiale, à promouvoir l’équité et l’égalité salariales et à élargir la couverture des transferts sociaux », a rappelé Achim Steiner, Administrateur du PNUD. « Les femmes sont les plus touchées par la crise de la COVID-19, car elles sont plus susceptibles de perdre leur source de revenus et moins susceptibles d’être couvertes par les mesures de protection sociale. Investir dans la réduction des inégalités entre les sexes est donc une démarche non seulement intelligente et d’un coût abordable, mais aussi un choix urgent que les gouvernements peuvent faire pour inverser l’impact de la pandémie sur la réduction de la pauvreté », a-t-il ajouté. Les effets de la pandémie pousseront à revoir les prévisions de l’extrême pauvreté d’une région à l’autre. Comptant 59 % des femmes pauvres de la planète, la région de l’Afrique subsaharienne continuera d’abriter le plus grand nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde. D’autre part, après avoir réalisé des progrès considérables dans la réduction de la pauvreté ces dernières années, l’Asie du Sud devrait connaître une résurgence de l’extrême pauvreté. D’ici 2030, pour 100 hommes âgés de 25 à 34 ans vivant dans la pauvreté dans cette région, on comptera 129 femmes pauvres, contre 118 en 2021. Ces chiffres sont certes alarmants, mais l’étude estime qu’il ne faudrait que 0,14 % du PIB mondial (soit 2 000 milliards de dollars) pour éradiquer l’extrême pauvreté dans le monde d’ici 2030, et 48 milliards de dollars pour réduire l’écart de pauvreté entre les hommes et les femmes. Toutefois, le nombre réel de pauvres pourrait être beaucoup plus élevé au final, surtout si les pouvoirs publics n’agissent pas – ou le font trop tardivement. La hausse constante d’autres inégalités préexistantes entre les sexes aura également un impact sur ces chiffres. Les femmes sont employées dans certains des secteurs les plus touchés, dont l’hébergement, la restauration et le travail domestique. Elles ont été particulièrement vulnérables aux licenciements et à la perte de sources de revenus. Selon les estimations de l’Organisation internationale du travail (OIT), en juin 2020, 72 % des travailleurs domestiques dans le monde avaient perdu leur emploi à cause de la COVID-19. Femmes et hommes s’occupent plus des tâches ménagères et de la garde des enfants et des membres de la famille pendant la période de confinement, mais la plus grande part du travail revient toujours aux femmes et aux filles. Un recul des progrès n’est pas inévitable. Les mesures recommandées pour empêcher que les femmes restent en permanence à la traîne du fait de la pandémie incluent la lutte contre la ségrégation professionnelle, les écarts de rémunération entre les sexes et l’insuffisance de l’accès à des services abordables de garde d’enfants ; l’adoption de programmes de soutien économique aux femmes vulnérables dans les pays ; le renforcement des mesures de protection sociale ciblant les femmes et les filles ; et le développement de la recherche et la mise à disponibilité de données sur les effets sexospécifiques de la COVID-19. Avec CP