Les équipes marocaines se qualifient pour la finale internationale de la World Robot Olympiad à Panama

Les équipes marocaines se qualifient pour la finale internationale de la World Robot Olympiad à Panama

Trois équipes marocaines exceptionnelles ont brillamment réussi et se sont qualifiées pour la finale internationale de la World Robot Olympiad (WRO), qui se déroulera à Panama du 7 au 9 novembre. La WRO est une compétition mondiale de robotique dédiée à la science, à la technologie et à l’éducation, offrant aux jeunes l’opportunité de développer leur créativité et leurs compétences en résolution de problèmes de manière amusante et captivante. Les trois équipes se sont distinguées dans différentes catégories de la compétition, démontrant leur expertise en robotique et leur engagement à relever les défis actuels. Dans la catégorie Robomission Junior, l’équipe 3M de Casablanca s’est qualifiée pour représenter le Maroc à l’international. De même, dans la catégorie Robomission Elementary, l’équipe Godzilla de Casablanca a également remporté sa place dans la finale internationale. Enfin, dans la catégorie Future Innovators, l’équipe Nova Explorers de Tanger s’est qualifiée avec brio pour rejoindre les autres équipes de premier plan à Panama. La WRO choisit chaque année un thème inspirant qui motive les équipes participantes à explorer de nouvelles possibilités. Cette année, le thème de la WRO est « Connecter le monde ». À travers ce thème, la compétition met en avant l’importance des solutions robotiques dans les domaines de la logistique, de l’infrastructure, de la technologie numérique et de la durabilité. Ces aspects sont étroitement liés à notre vie quotidienne et jouent un rôle essentiel dans notre société mondialisée. En se qualifiant pour la finale internationale à Panama, les équipes marocaines auront l’opportunité de démontrer leur talent et leurs compétences face à des participants venant du monde entier. Ils feront partie d’un événement passionnant qui réunira des esprits brillants, des innovateurs et des passionnés de robotique, tous unis par leur amour commun pour la science et la technologie. Afin de soutenir la délégation marocaine lors de leur voyage à la finale internationale de la WRO à Panama, l’Association LOOP For Science & Technology invite les entreprises marocaines à se joindre à cet effort et à apporter leur soutien financier pour couvrir les frais de participation de la délégation marocaine. En soutenant les jeunes talents marocains, les entreprises contribueront à promouvoir l’excellence en robotique et à encourager la passion des jeunes pour la science et la technologie.

Coopération fiscale internationale: signature par de nouveaux pays d’un accord décisif pour le renforcement des conventions fiscales

Coopération fiscale internationale: signature par de nouveaux pays d’un accord décisif pour le renforcement des conventions fiscales

La coopération fiscale internationale a fait un grand pas en avant avec la signature par de nouveaux pays d’un accord décisif pour le renforcement des conventions fiscales, s’est réjouit l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En effet, les ministres et représentants de haut niveau de la Barbade, la République de Côte d’Ivoire, la Jamaïque, la Malaisie, le Panama et la Tunisie ont signé le 24 janvier dernier la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS), portant ainsi le nombre de signataires à 78. Cette Convention vise à actualiser le réseau existant de conventions fiscales bilatérales et restreint les possibilités d’évasion fiscale de la part des entreprises multinationales, a indiqué l’organisation. En outre, l’Algérie, le Kazakhstan, le sultanat d’Oman et le Swaziland ont fait part de leur intention de signer la Convention, et plusieurs autres pays et territoires se préparent activement dans la perspective d’une signature d’ici juin 2018, a-t-elle poursuivi. Pur rappel, jusqu’à présent, seules quatre juridictions – soit l’Autriche, l’Île de Man, Jersey et la Pologne – ont ratifié la Convention, qui entrera en vigueur trois mois après qu’un cinquième pays aura déposé son instrument de ratification. La Convention, premier accord multilatéral de ce type, permet aux pays de transposer les résultats du Projet BEPS de l’OCDE et du G20 dans leurs réseaux de conventions fiscales bilatérales. « La signature aujourd’hui de la Convention multilatérale marque une nouvelle étape importante du processus d’actualisation des règles fiscales internationales par la mise en œuvre rapide des mesures BEPS », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. « Tout en évitant aux signataires de renégocier des milliers de conventions fiscales au niveau bilatéral, la Convention est le gage d’une certitude et d’une prévisibilité accrues pour les entreprises et d’un meilleur fonctionnement du système fiscal international au bénéfice des citoyens. » Le projet BEPS OCDE/G20 propose des solutions aux gouvernements pour remédier aux lacunes des règles internationales en place qui permettent à des entreprises de faire « disparaître » leurs bénéfices ou de les transférer artificiellement vers des destinations à fiscalité faible ou nulle, où elles exercent peu d’activités économiques, voire aucune. Ces pratiques entraîneraient pour les recettes publiques un manque à gagner, qui pourrait atteindre, selon des hypothèses prudentes, 240 milliards USD par an, soit l’équivalent de 10 % des recettes de l’impôt sur les sociétés dans le monde. Une centaine de pays et juridictions travaillent aujourd’hui au sein du Cadre inclusif sur le BEPS afin de transposer les mesures adoptées dans leur législation nationale et leurs conventions fiscales bilatérales. En raison du nombre considérable de conventions bilatérales, leur mise à jour serait un processus fastidieux et contraignant. La Convention, élaborée au terme de négociations inclusives auxquelles ont pris part plus d’une centaine de pays et territoires en vertu d’un mandat conféré par les ministres des Finances et les gouverneurs de banques centrales des pays du G20, résout ce problème. Elle modifiera les conventions fiscales bilatérales en place, de manière à mettre rapidement en œuvre les mesures relatives aux conventions fiscales élaborées dans le cadre du Projet BEPS. Ces mesures portent en particulier sur les dispositifs hybrides, l’utilisation abusive des conventions, l’établissement stable et le règlement des différends, et comportent une disposition facultative relative à l’arbitrage obligatoire et contraignant, approuvée par 28 signataires. Avec CP