Congo-Brazzaville : Qui de l’enfant prodige ou du Père sera le maitre attendu ?

Congo-Brazzaville : Qui de l’enfant prodige ou du Père sera le maitre attendu ?

DECRYPTAGE. L’arrivée de Christian Yoka au Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public entraine des bouleversements lourds de conséquences dans la structure de dévolution du pouvoir au sein du Clan d’Oyo. Décryptage chaud avec une ouverture à 45°. Passer maitre des secrets dans la vie fait que ce sont les devoirs qui s’imposent à vous, le jour comme la nuit. Dans le tumulte de la cité, dans la solitude du désert, le devoir est avec vous toujours impératif comme la Destinée ! Christian Yoka, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, arrive ainsi à la croisée des chemins. Les rivalités entre les deux principaux clans rivaux de Bokouelé-Tchikapika d’une part (Jean Jacques Bouya) et Ondébé-Kona Kona d’autre part (Jean Dominique Okemba) le font osciller entre fidélité à ses sources et devoirs à accomplir pour s’accomplir. C’est une déchirure qui traverse l’affectif parental mais exige de s’élever au-delà des contingences profanes. Cette marche doit passer par-dessus l’abîme pour entrevoir une possible lumière. C’est ainsi. Si des mauvais compagnons, qui vont toujours par trois, et sont avancés et vous ont frappé indistinctement à l’épaule ou à la tête pour vous faire sombrer dans un coma profond, Le Tout-Puissant vous relèvera toujours pour vous laisser contempler l’indicible lumière de l’Être. Ainsi donc, quand on est du bon bois sec et dur, on s’en relève toujours au centre des choses pour garantir l’équilibre des forces, seul gage de la pérennité des choses en ce monde. Le Clan porté par Jean Jacques Bouya va devoir se résoudre à laisser Christian filer vers sa destinée du côté paternel par Jean Dominique Okemba, qui par son rôle lumineux, revient sans coup férir, au centre du jeu politique, économique et même social. Il ne peut en être qu’ainsi pour ceux qui savent paitre. Son fidèle Assistant à l’Energie parrainera cette démarche. Mais c’est au Ministre des finances, du budget et du portefeuille public, Christian Yoka de se souvenir que la bâtisse précédente s’est effondrée sur elle-même et qu’il lui faut rebâtir tout au second plan pour s’acheminer vers la loi d’amour et envisager réunir tout et tous avec le troisième plan. Malheur à celui qui s’écartera de cette voie. Parti de très loin d’un certain orient français, le Chevalier Christian sombre en occident avec la pagaille laissée dans ce département. C’est un chemin Christique dans lequel il doit s’engager et dont la loi suprême sera celle de l’amour de son pays. Rose et rouge, elle sera la clé pour l’avantage de tous ceux qui espèrent que la bonne volonté finie toujours par triompher. L’ouverture de ces 33ème REHFRAM à Oyo est symbolique à plus d’un titre et marque, pour ceux qui veulent lire les signes, la fin d’un cycle dont nous avions déjà parlé dans nos précédentes livraisons. C’est le temps du Jubilé ! À trente-trois, « Tout est accompli » selon l’écriture de Jean 19 :30. Seul le cœur de feu qui se saigne pour tous les petits peut apporter la réponse : Aimons-nous les uns les autres et rebâtissons car nul ne sait quand viendra ce jour ou cette heure, pas mêmes les anges dans les cieux, ni même le Fils; le Père Seul le sait (Mathieu 24 :36). Ghys Fortune BEMBA DOMBE

Algérie. Abdelkrim Bouzred prend ses fonctions de Ministre des Finances

Algérie. Abdelkrim Bouzred prend ses fonctions de Ministre des Finances

M. Abdelkrim Bouzred a officiellement pris ses fonctions de Ministre des Finances, ce lundi 3 février 2025, en succédant à M. Laaziz Faid, lors d’une cérémonie de passation de pouvoirs tenue au siège du Ministère des Finances, en présence des Directeurs Généraux et des cadres du ministère. À cette occasion, M. Bouzred a exprimé sa profonde gratitude à Monsieur le Président de la République pour la confiance accordée en le nommant à la tête de ce secteur stratégique. Il a réaffirmé son engagement à œuvrer avec dévouement et détermination afin de poursuivre la dynamique en cours et d’atteindre les objectifs fixés pour le développement du secteur et l’amélioration de sa performance. Le nouveau ministre a également tenu à remercier son prédécesseur, M. Laaziz Faid, pour les efforts déployés durant son mandat à la tête du ministère. De son côté, M. Faid a adressé ses félicitations à M. Bouzred pour sa nomination. Il est à noter que M. Bouzred a occupé plusieurs postes de haute responsabilité par le passé, notamment celui de Secrétaire Général du Ministère des Finances et de Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité.Le nouveau ministre a également tenu à remercier son prédécesseur, M. Laaziz Faid, pour les efforts déployés durant son mandat à la tête du ministère. De son côté, M. Faid a adressé ses félicitations à M. Bouzred pour sa nomination. Il est à noter que M. Bouzred a occupé plusieurs postes de haute responsabilité par le passé, notamment celui de Secrétaire Général du Ministère des Finances et de Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité.

Congo: qui est Christian Yoka, nouveau ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public

Congo: qui est Christian Yoka, nouveau ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public

Christian Yoka est un expert dans le domaine du financement du développement Avant d’être nommé Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka a eu une expérience internationale de premier plan au sein de l’Agence Française de Développement où il occupait les fonctions de Directeur Afrique. Il avait auparavant assumé divers postes de responsabilités, en tant que Responsable-pays pour le Cameroun et la République Centrafricaine, puis, tour à tour, Directeur-pays en République Démocratique du Congo, en Éthiopie et au Cameroun. Il sera par la suite nommé Directeur Régional pour l’Afrique de l’Est au Kenya. Ce parcours de plus de 20 ans lui a permis de développer une maîtrise des problématiques du développement, dans une variété de domaines et en faveur d’une multiplicité d’acteurs de la sphère publique comme du secteur privé. Christian Yoka a également exercé divers mandats en tant qu’administrateur pour des entités telles qu’Alucam et Africa Guarantee Fund. En outre, il a présidé le Comité d’Investissement Consultatif du Fonds de Soutien aux Entreprises en Afrique (FISEA), géré par Proparco, la filiale du Groupe AFD dédiée au secteur privé. Titulaire d’un diplôme d’études supérieures en Droit des Affaires et Fiscalité de l’Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne ainsi que d’un Master en Droit Bancaire et Financier International de Boston University, Christian Yoka est également ancien élève en politiques publiques de la London University (SOAS). Avec Min.

L’activité de capital-investissement, une priorité pour le financement de l’économie algérienne

L’activité de capital-investissement, une priorité pour le financement de l’économie algérienne

Le Ministre algérien des Finances, Laaziz FAID, a présidé mercredi 15 janvier dernier, une réunion de coordination regroupant les Directeurs Généraux des Sociétés de Capital-Investissement (SCI), des banques publiques actionnaires de ces sociétés, ainsi que le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité (DGTC). « Cette rencontre visait à examiner l’état des lieux de l’activité de capital-investissement en Algérie et à identifier les voies de son renforcement pour mieux répondre aux besoins de financement de l’économie nationale », a indiqué le ministère dans un communiqué. En ouverture de la séance, le Ministre des Finances a réaffirmé l’importance stratégique accordée à l’amélioration et à la diversification des modalités de financement de l’économie, en insistant sur le rôle grandissant que doivent assumer les SCI dans la mobilisation des financement d’appoint alternatifs aux financements bancaires. Le Ministre a souligné que, bien que le paysage des sociétés de Capital Investissement en Algérie soit relativement riche et diversifié, des efforts restent à fournir pour instaurer des mécanismes de gestion et de gouvernance efficaces. Il a précisé que ces efforts s’inscrivent dans le cadre des réformes multidimensionnelles engagées par le pays, visant à consolider la croissance économique et à mobiliser toutes les ressources domestiques de l’ingénierie financière. Il a également insisté sur trois axes principaux où les SCI sont appelées à jouer un rôle essentiel, à savoir, le développement des entreprises à fort potentiel de croissance, grâce à un apport significatif de ressources financières, la reconfiguration industrielle et technologique des entreprises pour accompagner les transformations structurelles de l’économie, ainsi que la dynamisation du marché financier, notamment par la session en bourse des parts sociales détenus par les SCI. Lors de la réunion, le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité a présenté une analyse détaillée de la situation actuelle des SCI en Algérie, mettant en lumière les défis auxquels elles sont confrontées, notamment en matière de gouvernance, de management et de formation. Cette présentation a permis d’identifier les insuffisances et d’ouvrir la voie à des propositions constructives pour leur correction. Un tour de table a suivi, permettant aux SCI et à leurs actionnaires d’exprimer leurs points de vue et de formuler des recommandations concrètes, parmi lesquelles : la mise en place de programmes de formation adaptés pour développer les compétences des ressources humaines, l’amélioration des mécanismes de gouvernance et de management des SCI et l’instauration de contrats d’objectifs et de performance pour les dirigeants des SCI. En clôture, le Ministre des Finances a exhorté les participants à dynamiser ce segment d’activité dès à présent, notamment par l’établissement d’une feuille de route précise et par la mise en œuvre immédiate des recommandations prioritaires issues de cette réunion. Avec CP

Algérie. Réunion consacrée à la restitution des travaux sur le développement des compétences dans le secteur financier

Algérie. Réunion consacrée à la restitution des travaux sur le développement des compétences dans le secteur financier

Le Ministre des Finances, Monsieur Laaziz FAID,  a présidé le mercredi 22 janvier 2025, une réunion stratégique dédiée à la restitution des travaux du groupe de travail chargé de l’élaboration d’un plan de développement des compétences dans le secteur financier. Cette initiative, qui englobe les domaines de la banque, des assurances et du marché financier, témoigne de la priorité accordée à la valorisation de la ressource humaine et à l’amélioration de ses compétences. Lors de l’ouverture de la réunion réunissant les représentants des professions financières et les directeurs des centres de formation du secteur, Monsieur le Ministre a réaffirmé l’engagement du ministère à faire du développement des compétences humaines une priorité centrale des réformes économiques et financières en cours. Monsieur le Ministre a indiqué, également, que les principaux objectifs de ce plan consistent à préparer les équipes à relever les défis liés à la transformation numérique, à diversifier les instruments de financement et à renforcer les avantages comparatifs de l’économie nationale. Au cours de de cette rencontre, une présentation globale des travaux a été effectuée par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité, suivie d’une restitution détaillée des conclusions et recommandations par le Délégué Général de l’UAR, qui a assuré la coordination des travaux du groupe et enfin, le Directeur des Ressources Humaines a exposé le plan opérationnel pour la mise en œuvre de ces recommandations. Le plan proposé met l’accent sur la formation continue et la spécialisation pour les cadres et employés des institutions bancaires et financières, l’adoption de nouvelles technologies et le renforcement des compétences numériques et le développement de compétences en gestion des risques, en conformité avec les meilleures pratiques internationales, notamment dans les domaines de l’assurance et des marchés financiers. Ce plan propose, également, la promotion de partenariats académiques et de collaborations internationales pour garantir une expertise de haut niveau. M.FAID a tenu à souligner que ce plan stratégique vise à anticiper les évolutions du marché, à renforcer l’attractivité du secteur financier en offrant des opportunités de développement professionnel, à améliorer les performances opérationnelles et à fidéliser les talents. Il a également insisté sur l’importance d’identifier objectivement les insuffisances et de proposer des mesures correctives constructives en optimisant les moyens existants. En conclusion, Monsieur le Ministre a rappelé que l’investissement dans les compétences humaines est un levier essentiel pour renforcer la compétitivité globale du secteur financier et accompagner les réformes économiques de notre pays. Il a appelé les acteurs concernés à s’engager pleinement dans la mise en œuvre de ce plan ambitieux, soulignant qu’ »il n’est de richesse que d’hommes. »

Gouvernance au Congo : le nouveau ministre des finances déjà en difficulté avec le Salmigondis de la loi des finances 2025 et autres ?

Gouvernance au Congo : le nouveau ministre des finances déjà en difficulté avec le Salmigondis de la loi des finances 2025 et autres ?

TRIBUNE. Après le limogeage de Jean Baptiste Ondaye, la nature semble déjà reprendre ses droits au gouvernement . Du fait de la non inscription de La loi des finances 2025 (LF2025 ) à l’ordre du jour du conseil des ministres du 17 janvier 2025 et en attendant la confirmation des premiers collaborateurs qui accompagneront le ministre Christian Yoka, tout prête à croire au « come-back » de la cacophonie gouvernementale dans la gestion des finances publiques congolaises. La loi de finances 2025 (LF2025) prévue à l’origine pour 36 départements ministériels et passée à 38 en raison de multiples scissions/fusions ministérielles : Enseignement supérieur d’avec le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation ; Energie et Hydraulique d’avec l’assainissement ; Intérieur et décentralisation d’avec le développement local ; Économie et finances d’avec le Plan, les statistiques et l’intégration ; Grands travaux d’avec l’entretien routier… Tout ceci semble anecdotique, mais cache un premier obstacle certes surmontable, mais aux conséquences majeures. En effet, avec la loi organique n°36-2017 du 5 octobre 2017 relative aux lois des finances, l’approche budget-programme est un imperium juridique qui malheureusement n’a strictement aucune espèce de valeur pour le gouvernement Makosso et l’Assemblée nationale . Suivant les articles 19, 20, 21 et 22, il va falloir recommencer avec un découpage-réattribution de la quasi-totalité des dotations budgétaires des départements modifiées en raison des seuils (1% de la masse totale au maximum) et du mur de l’approche-programme. Les chaînes des résultats attendues en termes d’Impact -> Effets -> Produits -> Activités alignées sur les Cadres de dépenses à moyens termes (CDMT) de 3 ans obligent à revoir la cohérence interne des programmes pour tirer parti des synergies stratégiques internes liées. Par exemple, il n’y a rien en commun entre entretien routier, assainissement et développement local. C’est un nouveau programme à réécrire entièrement. Mais les problèmes sérieux et graves sont ailleurs, surtout pour Christian Yoka embarqué dans une folie technique à laquelle il n’a rien à voir. Quels sont les problèmes laissés à gérer ? Ludovic Ngatsé (!) a laissé en héritage un vrai salmigondis appelé indûment LF2025 et qui repose sur les hypothèses macroéconomiques présentées officiellement par lui-même en conseil des ministres du lundi 7 octobre 2024 : (i) taux de croissance économique projeté à 3,8% ; (ii) taux d’inflation projeté à 3,6% ; dans la CEMAC le maximum admis est de 3% ; (iii) production pétrolière nationale estimée à 100,0 millions de barils contre 107,775 millions dans le budget 2024 ; (iv) prix du brut congolais établi à 74 dollars US, contre 75 dans le budget 2024 ; (v) taux de change du dollar : 615,5 FCFA ; (vi) production de gaz livré à la CEC et à la CED estimée à 2 371 833 tonnes métriques ; (vii) Gaz Naturel Liquéfié (GNL) ENI à 631 169 239 tonnes métriques ; (viii) prix du gaz établi à 7,22 USD par unité. Suivant les deux premières lignes (i) et (ii), la croissance réelle projetée est de 3,8%-3,6% = 0,2%. L’accroissement de la population selon le dernier RGPH est de 3,2%. Pour faire simple, 3% des enfants à naitre le seront d’emblée « pauvres et sans revenus » car jamais pris en compte dans la croissance économique. Cela représente 184 265 enfants rien que pour 2025 ! Le calcul de la production nationale pétrolière est des plus étonnants en s’appuyant sur les données fournies par Ludovic Ngatsé lui-même en (iii), (iv) et (v) : 74$ x 615,5 XAF x 100 000 000 de barils = 4 554 700 000 000 milliards (4 554,7 milliards de FCFA). D’où viennent les 1 231 milliards inscrits dans la LF2025 ? Comment justifier le gap de 4 554,7-1231 = 3 323,7 milliards ? Où sont-ils allés ? De même, les lignes (vii) et (viii) posent : 2 371 833 tm x 7,22$ = 17,12 milliards et 631 169 239 tm x 7,22$ = 4,55 milliards, soit un total de 17,12 + 4,55 = 21,67 milliards. Dans la LF2025, cette ligne est valorisée à 26,606 milliards, soit un « gain dissimulé » de 26,606-21,67 = 4,936 milliards ! Bigre ! Il apparaît donc que la LF2025 est un véritable torchon, car tout le reste est bâti sur ces hypothèses centrales qui pèsent 75% des recettes globales. C’est une loi des finances « Caca » qu’il va falloir revoir de fond en comble ! Comment la commission Economie et finances a-t-elle pu laisser passer de telles énormités, en ne se focalisant uniquement que sur le GUP/CUT ? Rien n’étonne plus, car Ludovic Ngatsé en menteur pathologique, avait affirmé devant la représentation nationale que le GUP était sous l’autorité exclusive de M. Ngondo, Directeur général du trésor. Non seulement c’est faux, mais la note n°0428/MFB/MDB/DGID/DRC du 29 avril 2021 signée par Ludovic Itoua, DGID, pour un montant de 2 milliards de francs CFA au profit de l’office notarial, Note portant acquisition d’un bien immobilier, démontre à suffisance comment n’importe qui a pu s’improviser ordonnateur délégué au mépris du grand argentier et sans rapport. Pire encore, l’annexe 6 du mandat établit « le directeur de cabinet » comme signataire des ordres de mission de contrôle qui constituent des engagements juridiques… Sylvain Lekaka et/ou Henri Loundou ont bel et bien engagé des opérations sur le compte pendant la maladie de Calixte Nganongo. La publication de ces comptes s’avère laide et honteuse ! Quoiqu’il en soit, l’obligation d’audit constitue une option pour Christian Yoka et la Cour des Comptes et de Discipline Budgétaire de Charles Emile Apesse qui reste inamovible. Techniquement enfin, trois points noirs sont à souligner : (i) l’inclusion du solde social (CNSS/CRF) dans le calcul des comptes de la nation vient d’achever comptablement la survie du Congo. En effet, la balance structurellement déficitaire de l’emploi pèsera désormais lourdement et de façon continue sur les finances publiques (sur le solde primaire hors pétrole), entraînant le Congo dans la spirale d’une chute sans fond, d’autant plus que son accélération restera proportionnelle au chômage qui est endémique ; (ii) l’avenir

Mise en œuvre de la TVA en RDC : Le Gouvernement lance la facture normalisée pour optimiser les recettes fiscales

Mise en œuvre de la TVA en RDC : Le Gouvernement lance la facture normalisée pour optimiser les recettes fiscales

En vue de matérialiser la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Gouvernement de la République démocratique du Congo, sous l’impulsion de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a confié au Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, la mission de faire de la réforme de la TVA une priorité. Cette réforme vise à maximiser la mobilisation des ressources internes en optimisant  la TVA grâce à l’introduction de la facture normalisée et des dispositifs électroniques fiscaux, une mesure clé pour améliorer le rendement fiscal de cet impôt. Le jeudi 12 septembre 2024, le Ministre des Finances a tenu une séance de travail avec d’une part la Direction Générale des Impôts (DGI) et d’autres experts du Ministère des Finances et d’autre part, les sociétés S.I TAX et Huawei ainsi que d’autres prestataires techniques. Cette rencontre visait à finaliser les préparatifs du lancement de la phase pilote de collecte de la TVA, prévue pour le 15 septembre 2024. Au cours de cette réunion, plusieurs points essentiels ont été discutés, notamment l’évaluation du niveau d’avancement des activités prévues dans le cadre de ladite réforme, les prochaines étapes du processus, ainsi que les possibilités d’élargir l’échantillon des entreprises retenues pour la phase pilote à d’autres filières de l’activité économique. Le Ministre a souligné l’importance de prendre en compte les aspects liés à l’infogérance en vue de s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs à mettre en place. Ceci à travers un processus rigoureux d’homologation des équipements nécessaires et de la transparence de la procédure d’acquisition des machines indispensables à la réforme de la facture normalisée. Après la phase pilote, il est prévu celle de la généralisation de l’utilisation de la facture normalisée, à partir du 1er novembre 2024. En prélude au lancement de la phase pilote, la formation des formateurs ainsi que des contribuables qui s’est achevée à Kinshasa, se poursuivra à travers tout le territoire national. Il s’en suivra une campagne de vulgarisation, associée à un programme de conduite de changement, en vue d’assurer une appropriation de la réforme de la facture normalisée. Cette mesure doit permettre de renforcer la transparence et l’efficacité du système de collecte de la TVA, en permettant de capter en temps réel les différentes transactions liées à la TVA. Des discussions ont porté sur la nécessité de garantir une bonne gestion des processus d’agrément et d’homologation, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur ainsi que des avantages ou facilités accordés aux opérateurs économiques dans le cadre de cette réforme. Le Ministre a également insisté sur la nécessité de renforcer la cohérence des réformes en cours, en établissant des passerelles entre différents projets dans le domaine du numérique. Ceci permettrait d’optimiser les ressources allouées par le gouvernement dans ce cadre et d’éviter le gaspillage des moyens qui sont limités. Il a à ce sujet invité les différents prestataires à collaborer efficacement, au regard de la complémentarité des différents projets informatiques en cours. Cette réforme s’inscrit dans la continuité des efforts du Gouvernement pour améliorer la gestion des finances publiques et renforcer la transparence dans les transactions économiques. Le Ministre des Finances a rappelé l’importance de la coopération de tous les acteurs impliqués pour garantir le succès de cette initiative, qui devrait avoir un impact significatif sur la mobilisation des ressources en République démocratique du Congo.

RDC: les ministres des Finances et du Développement rural interdits de quitter le territoire

En République démocratique du Congo, les ministres des Finances, Nicolas Kazadi, du Développement rural François Rubota, et son prédécesseur Guy Mikulu, ont été interdits de quitter le territoire congolais ce week-end. Une décision par le procureur près la Cour de cassation qui enquête sur le détournement de fonds publics et la corruption dans la passation et l’exécution d’un juteux marché de construction de forages d’eau dans le pays. Le procureur général craint que ces deux ministres en fonction et l’ex-ministre ne se soustraient aux poursuites judiciaires. Il affirme qu’ils sont accusés d’avoir détourné des fonds publics et devront répondre devant la justice. L’un d’eux, Nicolas Kazadi, actuel ministre des Finances, a été débarqué d’un vol samedi soir alors qu’il était attendu par la délégation du président Félix Tshisekedi à Berlin, et à Paris, selon plusieurs sources aéroportuaires. Son passeport diplomatique lui aurait même été confisqué… Lire la suite sur RFI