Maroc. Signature d’accords de prêts avec la Banque Africaine de Développement

Madame Nadia FETTAH, Ministre de l’Économie et des Finances, et M. Akinwumi ADESINA, Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), ont coprésidé la cérémonie de signature de trois accords de prêt d’un montant global de 344 Millions d’Euro. La cérémonie de signature, organisée en marge des travaux de la 5ème édition du « Africa Investment Forum », a connu la participation de plusieurs personnalités, dont M. Tarik HAMANE, Directeur Général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable, M. Jamal BENJELLOUN, Directeur Général de la Société Nador West Med, et M. Hicham ZANATI SERGHINI, Directeur Général de la Société Nationale de Garantie et de Financement de l’Entreprise. Les accords de prêts, qui ont fait l’objet de cette cérémonie de signature, concernent des projets structurants qui visent, entre autres, l’amélioration de la performance de l’eau potable, l’aménagement de la zone d’activités du port de Nador West Med et le renforcement de la gouvernance et de la résilience de l’économie marocaine. Ces financements viennent appuyer la stratégie du Gouvernement, déployée conformément aux Hautes Orientations Royales de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, pour consolider les fondamentaux de l’économie marocaine, sauvegarder les ressources en eau dans un contexte de stress hydrique et renforcer l’offre portuaire du Maroc et son ancrage aux chaines de valeurs mondiales.
Maroc. Lancement officiel des préparatifs pour l’organisation de la 5ème édition du « Africa Investment Forum »

Mme Nadia FETTAH, Ministre de l’Economie et des Finances, et Mme Yacine FAL, Représentante spéciale du Président de la Banque africaine de développement (BAD) pour « Africa Investment Forum » (AIF), ont coprésidé, au siège du Ministère de l’Economie et des Finances, une réunion de lancement officiel des préparatifs pour l’organisation de la 5ème édition de l’AIF, qui se tiendra du 4 au 6 décembre 2024, à Rabat. A cette occasion, la Ministre a salué le choix du Maroc pour accueillir la 5ème édition de l’AIF, ce qui constitue une reconnaissance du succès remarquable qu’a connu la 4ème édition, organisée l’année précédente à Marrakech, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste. Mme FETTAH a souligné que l’AIF 2024 sera organisé dans un contexte national particulier marqué, notamment, par une dynamique d’investissement importante en prévision de l’accueil de la Coupe du Monde 2030, en parallèle avec l’accélération de la mise en œuvre des chantiers d’envergure dans divers secteurs prometteurs, tels que les énergies renouvelables, le dessalement d’eau de mer, le développement agricole et les services financiers. A cet égard, la Ministre a indiqué que l’AIF 2024 constituera une occasion idoine pour partager avec les partenaires africains l’expertise et le savoir-faire du Royaume en matière de développement des secteurs susvisés et de faire valoir les « Success Stories » de la coopération exemplaire entre la BAD et le Maroc. De son côté, Mme FAL a remercié les autorités marocaines pour leur engagement en faveur de l’organisation de la 5ème édition de l’AIF qui constitue une plateforme privilégiée pour la canalisation des capitaux privés vers des projets de développement dans les domaines prioritaires pour le continent africain. Dans ce cadre, la responsable de la BAD a fait part de l’engagement personnel du Président de la BAD de mettre en place toutes les conditions requises à même de faire de l’édition 2024 de l’AIF un succès à la hauteur des ambitions du Royaume. A cet égard, Mme FAL a fait savoir que des actions ont été déployées, dès le début de cette année, en vue d’assurer une large participation des CEO des grandes sociétés multinationales et d’identifier des propositions de projets transformateurs qui seraient susceptibles de susciter l’intérêt des investisseurs lors des sessions transactionnelles prévues dans le cadre du Forum. L’AIF est une plateforme multipartite axée sur la facilitation de projets entre promoteurs de projets, décideurs politiques et investisseurs. Le Forum vise à faire avancer des projets d’investissement à des stades bancables, à travers la réduction des coûts d’intermédiation, l’amélioration de la qualité des informations et de la documentation sur les projets et le renforcement des engagements entre les investisseurs et les promoteurs de projets. Depuis son lancement par la BAD en 2018, l’AIF a suscité près de 180 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans divers secteurs porteurs.
La France révise à la baisse ses prévisions de croissance pour 2024
Le gouvernement français a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’hexagone pour 2024 de 1,4% à 1%, dans un contexte de ralentissement économique en Europe, notamment en Allemagne. L’annonce a été faite, dimanche soir, par le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, qui était l’invité du journal télévisé de 20 heures de TF1. « Il faut tenir compte du nouveau contexte géopolitique : la guerre en Ukraine, les affrontements au Moyen-Orient, la situation en mer Rouge, le ralentissement économique très marqué en Chine et une récession en Allemagne en 2023 », a expliqué le responsable gouvernemental. Ces nouvelles prévisions de croissance s’approchent de celles faites par la Commission européenne de la Banque de France, et sont similaires à celles du Fonds monétaire international (1%). L’OCDE s’attend à une augmentation du PIB français de seulement 0,6% cette année, en recul de 0,2 point par rapport à ses prévisions de novembre. Le ministre a en outre dévoilé un plan d’économies de l’ordre d’au moins « 10 milliards d’euros » sur notamment l’énergie, l’immobilier et les achats auquel tous les ministères contribueront. MAP
19ème Plénière de la Commission technique du GABAC à Brazzaville

Jean-Baptiste Ondaye, Ministre de l’Economie et des Finances du Congo-Brazzaville et Président en exercice du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), a ouvert, vendredi 29 septembre 2023 à Brazzaville, les travaux de la 19ème Plénière de la Commission technique dudit Groupe. En présence d’André Kanga, Secrétaire permanent de cette institution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Dans son allocution, Jean-Baptiste Ondaye a rappelé que cette Plénière a été précédée de la réunion des experts provenant des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à savoir : le Cameroun ; la Centrafrique ; le Congo-Brazzaville ; le Gabon ; la Guinée Equatoriale ; le Tchad ; et d’un Etat membre associé, la République démocratique du Congo (RDC). En effet, pendant cinq jours, du lundi 25 au vendredi 29 septembre 2023, ces experts ont échangé dans le cadre de deux groupes de travail, à savoir : le Groupe de travail sur les évaluations et la conformité (GEC) et le Groupe de travail sur les risques, tendances et méthodes (GRTM). A ce titre, ils ont planché sur, entre autres dossiers, le Projet de règlement portant mise en œuvre des sanctions financières ciblées liées au financement du terrorisme et au financement de la prolifération des armes dans chaque Etat membre du GABAC ; le projet de Rapport d’évaluation mutuelle (REM) de la RCA ; le 2ème Rapport de suivi de la RDC avec demande de nouvelle Notation ; l’adoption du Rapport et des recommandations du Groupe de travail sur les risques, tendances et méthodes (GRTM), etc. Le Président en exercice du GABAC a indiqué qu’« outre les évaluations et au-delà de l’analyse des risques, des tendances et méthodes, les échanges entre experts ont porté également sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la 18ème Plénière de la Commission technique, tenue en avril 2023 à Libreville, au Gabon. Il ressort de cet examen de la mise en œuvre des recommandations que les résultats sont plutôt mitigés. L’inscription de certains pays déjà évalués suivant la procédure dite de l’ICRG du Groupe d’action financière (GAFI) est la conséquence de cet état de choses ». Le Ministre congolais de l’Economie et des Finances a saisi cette occasion « pour lancer un appel à l’endroit des Etats, afin que les efforts en cours, visant à faire de la sous-région une forteresse imprenable contre la criminalité financière organisée, avec sa cohorte de menaces d’ordre économique et sécuritaire, soient poursuivis avec plus de rigueur et de pragmatisme. En effet, l’urgence commande que soient davantage renforcées les synergies entre les acteurs étatiques et non étatiques. L’urgence commande que des moyens conséquents soient mis à la disposition des instances nationales et communautaires dédiées à la lutte contre ‘’l’argent sale’’ et ses sous-produits. L’urgence commande, enfin, que tout soit mis en œuvre en vue d’assurer le renforcement des capacités de l’expertise devant mener ce combat, à la fois rude et complexe, aussi bien au niveau des Etats qu’à l’échelle communautaire ». Dans la mise en œuvre du dispositif de lutte contre ‘’ l’argent sale’’, Jean-Baptiste Ondaye a évoqué les actions mises en œuvre par le Congo-Brazzaville, pays d’accueil de la 19èmePlénière, en vue de corriger les défaillances. Notamment : « l’achèvement du processus d’Evaluation national des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (ENR) ; la mise en place d’une Stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, assortie d’un Plan d’action triennal ; la promulgation de la Loi n°28-2021, du 12 mai 2021, portant régime juridique du gel des avoirs ou des actifs liés au terrorisme et à son financement ». Pour mémoire, le GABAC a été créé le 14 décembre 2000. Il est le prolongement, en Afrique centrale, du Groupe mondial d’action financière (GAFI), créé en juillet 1989. Son siège est à Libreville, au Gabon.
Congo/Inclusion financière. Jean-Baptiste Ondaye inaugure l’agence de la BSCA-Bank de Poto Poto

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a procédé, vendredi 22 septembre 2023, à l’inauguration de l’agence BSCA-Bank de Poto Poto (3èmearrondissement de Brazzaville). En présence du Président du Conseil d’administration de la Banque Agricole de Chine, Gu Shu, et du Directeur Général de la BSCA-Bank (Banque Sino Congolaise pour l’Afrique), Wang Shenghong. Cette cérémonie a été marquée par le dévoilement de la plaque inaugurale et de la coupure du ruban symbolique. La construction de cet édifice a coûté 987 millions de FCFA, pour tous les travaux, et vient en renfort à l’agence du Centre-ville. Cet imposant bâtiment de 3 étages, situé en plein cœur de Poto-Poto, plus précisément au croisement de la rue Haoussa avec l’avenue de la Paix, permettra aux populations environnantes de s’arrêter à cette agence, au lieu de se rendre au Centre-ville pour leurs différentes transactions. Le bâtiment est composé, au rez-de-chaussée d’une caisse et d’un guichet automatique fonctionnant 24H/24. Au premier étage se trouvent des bureaux et un guichet pour clients VIP, tandis qu’au 2ème étage, il y a des bureaux et une grande salle d’information. Dans son mot de bienvenue, le Maire de l’arrondissement 5-Ouenzé, Marcel Nganongo, représentant son homologue de Poto-Poto, Jacques Elion, a traduit l’enthousiasme des populations du 3ème arrondissement depuis mercredi 13 juillet 2021, lors de la cérémonie relative à la pose de la première pierre pour la construction de l’agence de la BSCA, dans un environnement très commercial. « « La Joie des populations de Poto-Poto est plus grande, parce que l’édifice qui se présente devant vous, vient non seulement embellir et meubler la façade architecturale de notre cité cosmopolite, fraternelle et légendaire, mais aussi et surtout promouvoir les affaires », a déclaré Marcel Nganongo. « En implantant une agence de la BSCA à Poto-Poto, je peux vous affirmer que cela résulte d’une bonne étude prospective que vous aviez bien su mener avec professionnalisme. Car, cette agence se situe à un bon endroit, véritable poumon économique et financier de la Commune de Brazzaville, où fourmillent diverses activités commerciales, avec un secteur informel très dynamique, qui ne reste qu’à être formalisé », a-t-il ajouté. Le Directeur Général de la BSCA-BANK, Wang Shenghong, a, quant à lui, salué la consécration d’une nouvelle page de l’histoire des relations bilatérales entre la Chine et le Congo tissées sur la base du Protocole de Pékin, signé jeudi 12 juin 2014, dans la capitale chinoise, en présence du Président chinois, Xi Xinping, et de son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso. « Dans ce Protocole, il est clairement énoncé notre Stratégie de développement, à savoir : conquérir le territoire congolais, avant d’aller à la conquête du reste de l’Afrique. Aujourd’hui, nous inaugurons l’agence de Poto-Poto, qui s’inscrit dans le cadre de la première étape de cette Stratégie. Nous voulons nous rapprocher de notre clientèle, avant de l’accompagner dans la réalisation de ses différents projets. Nous voulons offrir des services financiers au plus grand nombre de la population et l’intégrer au circuit bancaire, participant ainsi à des initiatives locales ou communautaires », a signifié Wang Shenghong. Ce dernier a profité de cette occasion pour présenter les perspectives de développement à court et moyen termes de son institution, à savoir : l’inauguration d’une autre agence à Bacongo, deuxième arrondissement de Brazzaville ; la construction d’une agence à Oyo (dans le département de la Cuvette) sur un terrain déjà acquis ; la construction d’une grande agence à Pointe-Noire (capitale économique du Congo), à Dolisie (dans le département du Niari) et hors des frontières congolaises. La BSCA Bank, fruit du renforcement des relations entre la Chine et le Congo Après avoir évoqué les bonnes relations de fraternité et d’amitié, de longue date, entre le Congo et la Chine, le Ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a souligné l’importance du Protocole de Pékin, qui a permis de créer cette institution financière. « Depuis le démarrage de ses activités en juillet 2015, cette banque a su rapidement s’imposer dans le paysage bancaire de notre pays. En effet, de 4,12% du volume total des dépôts en 2016, la BSCA-Bank a enregistré 20, 52% de ce volume à fin juillet 2023 ! S’agissant des crédits à l’Economie, la part détenue par la BSCA-Bank est passée de 2, 13% en 2016 à 10,23% en 2023 », a indiqué Jean-Baptiste Ondaye. L’argentier congolais a également précisé que le choix de cette banque au Congo illustre l’attractivité de ce pays, ainsi que la pluralité d’opportunités en termes d’investissement et de potentiels de croissance. « Je souhaite que les autres investisseurs emboitent le pas à ce géant mondial », a-t-il ajouté. Étant donné que Poto-Poto se caractérise par la diversité culturelle de ses habitants et surtout par un dynamisme des activités commerciales, il est important d’accompagner le processus de formalisation des entreprises informelles, sans oublier la volonté de participer davantage à l’inclusion financière des populations. « Je voudrais profiter de cette cérémonie d’inauguration pour vous inviter à viabiliser vos affaires, dans le respect des exigences des banques et de la règlementation en vigueur. Je souhaite que le renforcement de la présence bancaire participe à une protection des consommateurs de produits et services bancaires et, in fine, au financement harmonieux de notre Economie », a déclaré Jean Baptiste Ondaye. « J’attire l’attention du personnel à profiter de ce confort et de ce cadre de travail, pour augmenter sa productivité et répondre, avec respect et efficacité, aux attentes à la fois de la hiérarchie de la banque et de la clientèle », a-t-il conclu. A titre indicatif, la BSCA Bank compte 143 distributeurs et guichets automatiques sur toute l’étendue du territoire national congolais. Son capital est de 53 milliards de FCFA. Il est détenu à 50% par la Banque agricole de Chine (ABC).
L’impact de la réduction des subventions des produits pétroliers sur l’Economie congolaise

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a ouvert et clos les travaux, mardi 4 avril 2023 à Brazzaville, de l’Atelier d’évaluation du Rapport à mi-parcours de l’étude sur ‘’ l’impact de la réduction des subventions des produits pétroliers sur l’Economie congolaise’’. Il avait à ses côtes, quatre collègues. En l’occurrence Bruno Jean Richard Itoua, (en charge des Hydrocarbures) ; Ludovic Ngatsé (du Budget) ; Honoré Nsayi (des Transports) ; et Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes (du Développement industriel). Cette étude avait été confiée, en décembre 2022, par le Ministère de l’Economie et des Finances (à travers la Direction générale de l’Economie) au Réseau pour l’inclusivité, l’émergence et la durabilité en Afrique centrale (RIEDAC). La réduction des subventions des produits pétroliers (autrement dit l’augmentation de 5 % du prix à la pompe), s’inscrit dans le cadre du Programme triennal que le Congo a conclu, en janvier 2022, avec les Institutions de Bretton Woods, notamment le FMI. Ce Programme prévoit une série de réformes structurelles, qui visent l’ajustement des dépenses du Congo au niveau des ressources. En clair, la réduction des subventions des produits pétroliers a pour but, d’une part, d’améliorer, de manière significative, l’état des finances publiques. Et, d’autre part, de rendre les populations (même les plus démunies) accessibles aux produits pétroliers. La présentation du Rapport de l’étude a été faite par Célestin Tsassa, Secrétaire exécutif du RIEDAC. Après des échanges fructueux entre les participants à l’Atelier autour du Rapport, les Consultants, membres du Réseau, ont pris acte des différentes remarques et suggestions. Pour sa part, le Ministre Jean-Baptiste Ondaye a félicité les efforts réalisés par les Consultants, qu’il a encouragés à capitaliser les échanges fructueux. Selon lui, « les résultats comportent encore quelques incertitudes ; aucune décision ne peut donc être envisagée. Au nombre des conclusions auxquelles la présente évaluation à mi-parcours de cet important chantier a abouti, il y a, notamment, les convergences suivantes : les subventions des produits pétroliers constituent une charge importante pour les finances publiques ; la réduction des subventions des produits pétroliers contribuera à limiter le déficit budgétaire, si les poches d’évasion fiscale et des revenus de l’Etat sont traitées convenablement ; la mise en place d’un mécanisme de fixation des prix des produits pétroliers participatif, c’est-à-dire, incluant les corporations des transporteurs, les associations des consommateurs, ainsi que les principaux acteurs de l’aval pétrolier, aiderait à rendre plus flexibles les prix des produits pétroliers, tout en veillant à en limiter les effets inflationnistes par une indexation des prix locaux aux prix à l’importation ». Cet Atelier d’évaluation a connu aussi la participation des représentants du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).
Visite de M. Axel Van Trotsenburg, Directeur des opérations à la Banque Mondiale au Maroc

Madame Nadia Fettah, Ministre de l’Economie et des Finances a reçu le 20 Février 2023 au siège du Ministère de l’Economie et des Finances, M. Axel Van Trotsenburg, Directeur Général des opérations à la Banque Mondiale, accompagné par M. Farid Belhaj vice-président de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Cette rencontre était l’occasion pour échanger sur la qualité du partenariat qui lie la Banque Mondiale et le Maroc et l’engagement de cette institution sur les voies des réformes structurelles que connait le Maroc dans un contexte international en mutation perpétuelle. La visite de M. Van Trotsenburg s’inscrit dans le cadre d’une série de visites prévues par les responsables de la Banque Mondiale au Maroc, à l’occasion de son accueil des Assemblées Annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International qui auront lieu à Marrakech en Octobre 2023. Le programme de la visite intègre un événement de haut niveau sur « les femmes et l’emploi » qui aura lieu à l’Université Mohammed VI Polytechnique et qui connaitra une intervention à distance de Madame la Ministre de l’Economie et des Finances, à côté du Directeur des Opération de la Banque Mondiale et d’autres hautes personnalités internationales.
Lancement du Bureau Economique du Maroc à l’OCDE

Dans le cadre de la deuxième phase de mise en œuvre du Programme Pays Maroc-OCDE, signée le 25 Juin 2019, Madame Nadia Fettah, Ministre de l’Economie et des Finances, a lancé à Rabat, le lundi 20 Février 2023, les activités du Bureau Economique du Maroc à l’OCDE, en présence des responsables de cet organisme. Ce projet stratégique, mis en œuvre avec l’appui du Département du Chef du Gouvernement et de plusieurs institutions nationales, vise à hisser la coopération économique avec cet organisme à un nouveau palier, en dotant le Royaume d’un outil dont disposent l’ensemble des 38 Pays membres de l’OCDE. Il vise aussi à valoriser l’image économique et le rayonnement du Maroc à l’international. Plus précisément, le Bureau géographique Maroc a pour mission de préparer selon une méthodologique spécifique et des démarches précises : Le bureau accueillerait également des cadres mis à disposition par l’administration marocaine auprès de l’OCDE pour faciliter le partage des connaissances et méthodologies entre l’OCDE et le Gouvernement marocain. Avec ce projet ambitieux mené sur un horizon de 24 mois, le Maroc s’engage avec l’OCDE à renforcer davantage le partenariat sur le plan économique dans le cadre de la mise en œuvre la deuxième phase du Programme-Pays. PPM Maroc OCDE La premier phase du Programme-Pays, s’étalant de juin 2015 à juillet 2018 avait pour objectif de réaliser des actions stratégiques de soutien aux objectifs du Maroc dans divers domaines comme l’investissement, le commerce, la gouvernance publique, l’éducation, l’emploi et la promotion des réformes socio-économiques. Le deuxième Programme-Pays signé le 25 Juin 2019 pour trois ans (objet d’une prolongation) vise, en particulier, à faire progresser les réformes engagées par le Maroc dans différents domaines de politiques publiques, à travers la mise en œuvre de 14 actions thématiques regroupées dans 4 piliers (la Gouvernance publique, intégrité et lutte contre la corruption ; la « Croissance économique, investissement et fiscalité ; le renforcement du capital humain ; et le Développement territorial). Aussi, le deuxième Programme-Pays est l’occasion de renforcer le partenariat et la participation aux organes de l’OCDE. Le Maroc est l’un des quatre économies partenaires à bénéficier de cet instrument de coopération bilatérale avec le Pérou, le Kazakhstan et la Thaïlande.