Côte d’Ivoire : Message de vœux du Président Alassane Ouattara

Côte d’Ivoire : Message de vœux du Président Alassane Ouattara

Message de nouvel an du Président Alassane OUATTARA: Ivoiriennes, Ivoiriens, Mes chers Compatriotes, Chers Amis de la Côte d’Ivoire, Au terme de cette année 2017, c’est avec beaucoup de plaisir que je m’adresse à vous,comme il est de tradition, pour célébrer le passage à la nouvelle année. C’est aussi une occasion pour regarder, ensemble, le chemin parcouru en 2017, et partager les espoirs pour l’année qui s’annonce. Chères Soeurs, chers Frères, L’année 2017 a été une année particulièrement difficile. Cependant, grâce à la solidité des fondamentaux de notre économie, à une action gouvernementale dynamique et aux efforts de chacune et de chacun d’entre vous, elle se termine non seulement sous de bons auspices mais aussi avec beaucoup d’espoirs pour 2018. Dès le début de l’année, nous nous sommes attelés à mettre en oeuvre les réformes institutionnelles prévues par la Constitution de la IIIe République, adoptée par référendum à plus de 93%, le 30 octobre 2016. Nous avons, ainsi, procédé à la nomination du Vice-Président de la République, d’un nouveau Premier Ministre et à la mise en place de l’Assemblée Nationale. Cependant, le début de l’année 2017 a été marqué par de grandes difficultés, en particulier les mutineries au sein de l’Armée, qui ont failli mettre en péril la paix et la stabilité que nous avons eues tant de mal à reconstruire, depuis 2011. Notre objectif à présent, à travers la loi de programmation militaire, est d’accélérer l’amélioration des conditions de vie des Forces armées, de restaurer la discipline au sein de l’Armée, de la moderniser et de la transformer en une Armée véritablement républicaine, c’est-à-dire une Armée réconciliée dans ses différentes composantes. Notre Armée doit être un service public, agissant pour la paix et le développement de notre cher pays. Au plan de la sécurité intérieure, nos Forces ont dû faire face à de nombreux faits de grand banditisme et de délinquance juvénile qui ont troublé la quiétude de nos populations. Des tensions communautaires concernant le foncier ont été enregistrées dans certaines régions dont le Cavally. Fort heureusement, elles ont été efficacement gérées par le Gouvernement avec le concours des Autorités locales, des Leaders traditionnels et des Elus locaux. Ces tensions nous ont amenés à prendre des mesures préventives nécessaires pour tous, dans la gestion des forêts et des aires protégées. La montée du terrorisme et l’émergence de nouveaux défis sécuritaires, nous ont obligés à renforcer davantage les capacités de nos Forces de sécurité. C’est ainsi que nous avons procédé au recrutement de 900 nouveaux Policiers en 2017, à la formation et à l’équipement des Forces de sécurité en moyens opérationnels et technologiques. Le programme d’identification biométrique de toutes les populations résidant en Côte d’Ivoire, dont la mise en oeuvre vient d’être approuvée par le Gouvernement, renforcera la sécurité de tous les Citoyens et Résidents tout en leur facilitant l’établissement de leurs pièces administratives. Toutes ces actions ont permis de maintenir la sécurité à un niveau plus que satisfaisant. Nous poursuivrons nos efforts d’investissements dans la défense et la sécurité tout au long de l’année 2018. Mes chers Compatriotes, Au plan social, des mouvements sociaux et des grèves ont perturbé le fonctionnement de notre administration. Le Gouvernement et les syndicats ont abouti à un accord de sortie de crise et à une trêve sociale de cinq ans. La voie du dialogue et l’intérêt supérieur de la Nation ont été privilégiés. Je voudrais féliciter tous les Syndicats et les Organismes qui ont permis d’aboutir à cet accord et de préserver cette trêve sociale à ce jour. Enfin, parmi les difficultés qui ont marqué le premier semestre 2017, la baisse des revenus des Producteurs de cacao, en raison de la chute brutale de plus de 40% des cours mondiaux, a été certainement l’une des décisions les plus douloureuses. Cette situation a entrainé la baisse du pouvoir d’achat de nos Producteurs et contraint à une réduction générale du budget de l’Etat. Je voudrais, à nouveau, saluer nos Parents producteurs qui ont accepté de prendre leur part de sacrifice. Je les félicite pour leur courage et leur abnégation. Le Gouvernement a, quant à lui, pris toutes les mesures nécessaires pour continuer d’améliorer la gestion de la filière cacao et rendre le système plus résistant à de tels chocs à l’avenir. Dans cette perspective, nous continuerons d’augmenter les volumes de transformation locale de nos principales matières premières agricoles, notamment le cacao et l’anacarde. La transformation locale de nos matières premières traduit l’avancée de notre pays vers son industrialisation progressive avec des produits à plus forte valeur ajoutée, la création de milliers d’emplois et de meilleurs prix aux Producteurs. Nous devons assurer une participation plus importante de nos Entreprises et PME nationales à ce processus de transformation de notre économie. Mes chers Compatriotes, Chers Frères, chères Soeurs, Notre économie se porte globalement bien. Elle est solide ; elle est résiliente. Après un taux de croissance moyen annuel de 9% sur la période 2012-2016, notre croissance économique devrait se situer autour du taux très appréciable de 8% en 2017, en dépit des fortes tensions internes et de la baisse des cours du cacao. Cette bonne performance de notre économie a permis de résorber la dette intérieure, en particulier vis-à-vis de nos petites et moyennes entreprises, en payant plus de 911 milliards de F CFA à 8 914 Fournisseurs et Prestataires de l’Etat. Nous poursuivrons nos actions pour améliorer l’environnement des affaires, par le renforcement du dialogue avec le Secteur privé et par l’accélération des réformes structurelles et sectorielles, notamment dans le cadre du Doing Business et du Millenium Challenge Corporation (MCC). Au cours de cette année 2017, nos Partenaires économiques et financiers, bilatéraux et multilatéraux, ainsi que les Investisseurs internationaux, nous ont tous honorés de leur confiance en continuant à investir massivement dans notre économie. La mobilisation d’importantes ressources nécessaires au financement des priorités du Gouvernement, sur les marchés internationaux et régionaux, dans un contexte marqué par les chocs internes et externes, est un autre témoignage de cette confiance de la Communauté des Investisseurs. En vue

Burkina Faso: Message de vœux du Président Roch Kaboré

Burkina Faso: Message de vœux du Président Roch Kaboré

Peuple du Burkina Faso Chers Compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur Dans quelques heures, l’année 2017 va s’achever pour faire place à 2018. Au moment de m’adresser à vous, j’ai en mémoire que cela fait deux ans que je suis en fonction en tant que Président du Faso, grâce à la confiance que vous m’avez accordée pour présider aux destinées de notre chère patrie. Permettez-moi de vous renouveler ma gratitude et de vous rassurer que cette confiance ne sera pas trahie. Avec la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social, le référentiel sur lequel je me suis engagé à « Bâtir avec le peuple, un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice », nous avons de solides raisons d’espérer. La relance économique s’opère et est porteuse de perspectives meilleures. Le contexte particulièrement hostile dans lequel j’ai démarré mon mandat n’a nullement entamé mes ambitions pour notre pays. L’adversité a plutôt renforcé ma détermination, car rien de grand, de bien et de durable ne peut se réaliser sans un minimum d’épreuves et donc d’effort et de sacrifices individuels et collectifs. Il n’est pas ici le lieu pour moi de me livrer à un quelconque bilan exhaustif des actions multiformes du Gouvernement, mais il convient de saluer à sa juste valeur, la construction de nombreux logements sociaux, les chantiers d’infrastructures routières, scolaires et sanitaires, les efforts déployés pour la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes, l’augmentation du nombre de forages, le renforcement du système d’adduction d‘eau potable, la multiplication du nombre de localités raccordées à la SONABEL ou à l’éclairage solaire. Ces avancées ont été réalisées, malgré toutes les vicissitudes qui ont jalonné l’année qui s’achève. Au regard des attentes des Burkinabè au plan national, tout cela peut paraitre insuffisant, mais ce qui n’a pas pu se réaliser dans les secteurs sociaux et du développement depuis 57 ans, ne peut l’être en deux ans de mandat. C’est pourquoi, j’en appelle à la patience et à davantage d’optimisme sur l’avenir. L’urgence nous commande de mettre fin à l’incivisme et aux actes de défiance vis-à-vis des institutions de l’Etat et des autorités qui les incarnent. Ces attitudes ne sauraient perdurer sans remettre dangereusement en cause les fondements même de notre Nation, de notre progrès social et de nos acquis démocratiques. Peuple du Burkina Faso Chers Compatriotes L’année 2017 aura été marquée par une certaine agitation sur le front social, dans plusieurs secteurs, avec de fortes attentes quelques fois teintées d’irréalisme et d’impatience. Nous devons nous convaincre que nous ne pourrons réformer efficacement nos institutions et moderniser notre administration sans nous départir des mauvaises pratiques et habitudes qui pèsent sur la qualité des services publics et la gouvernance vertueuse que nous souhaitons de tous nos vœux. Ce n’est pas en nous enlisant dans l’incivisme, dans les grèves perlées et le dialogue de sourd que nous pourrons accélérer le développement au profit de tous. La persistance des revendications salariales et les demandes d’amélioration des conditions de vie des travailleurs dans les différents secteurs posent avec acuité et urgence la nécessité d’une réforme du système des rémunérations dans la fonction publique pour plus d’équité et de justice sociale. Il importe de mettre fin à la méthode qui consiste à régler les revendications de travailleurs au cas par cas. Une telle démarche ne prend pas en compte la nécessaire vision d’ensemble qui devrait présider à toute initiative destinée à satisfaire les revendications des fonctionnaires. Cette approche a eu entres autres pour conséquence d’entrainer des distorsions énormes de traitements qui doivent être corrigées. Force est de reconnaitre qu’en matière salariale, quelles que soient la pertinence et la réalité des revendications, il n’est plus possible de continuer à avoir une approche sectorielle qui a conduit à l’impasse dans laquelle se trouvent notre fonction publique et notre économie dont les capacités internes d’investissement en faveur de la grande majorité des Burkinabè sont mises à rude épreuve. C’est pourquoi, j’annonce que dès le mois de Février, le Gouvernement engagera cette réforme du système des rémunérations en concertation avec les partenaires sociaux et les autres composantes de la Nation pour donner naissance à une fonction publique moderne, dynamique, tournée vers le développement et au service exclusif des usagers. Peuple du Burkina Faso Chers Concitoyens de l’intérieur et de l’extérieur A l’aube de l’année nouvelle, j’ai une pensée particulière pour toutes les victimes civiles et militaires du terrorisme. Je compatis à la douleur de leurs familles meurtries par leur disparition. Je salue nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité et leur réitère mes encouragements et mon soutien indéfectible. Leur diligence et leur montée en puissance sur le front de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité nous rassurent. Grâce à notre détermination commune à rester debout, nous reprenons progressivement le dessus sur les forces du mal qui profitent des rancœurs de certains de nos compatriotes pour s’en prendre à notre Nation, à notre vivre ensemble et à notre unité. Quels que soient nos désaccords sur la manière de gérer nos affaires communes, rien ne peut justifier que l’on jette en pâture notre patrie aux marchands d’illusions et de la mort. Le Burkina Faso ne cèdera pas à la terreur, d’où qu’elle vienne. L’opérationnalisation en cours de la force conjointe du G5 sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les trafics illégaux de tous genres, grâce à l’aide de nos partenaires, participera sans nul doute à anéantir ces forces du mal. Toujours sur le front de la paix et de la stabilité, je me réjouis qu’à la suite du Forum sur la sécurité qui s’est tenu du 24 au 26 octobre dernier, nous ayons désormais une feuille de route claire et consensuelle, dont la mise en œuvre devrait permettre d’instaurer un système de sécurité efficace et responsable. Par ailleurs, l’adoption de la loi de programmation militaire quinquennale permettra d’impacter non seulement les conditions de vie, et de travail de nos forces, tout en assurant la

Centrafrique: message de vœux du Président Faustin Archange Touadera

Centrafrique: message de vœux du Président Faustin Archange Touadera

Message de vœux 2018 du Président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera • Centrafricaines, • Centrafricains, • Mes chers compatriotes, Dans quelques moments nous allons passer à l’année 2018 et je voudrais profiter de cette occasion pour m’adresser à vous répondant ainsi à cette tradition devenue tant familiale que républicaine. A chacune et à chacun, je voudrais souhaiter que l’année 2018 apporte le meilleur. Qu’elle soit une année de paix, de bonheur, de prospérité pour chacun et pour notre pays la République Centrafricaine. Mes chers compatriotes, L’année 2017 qui s’achève a été une année très difficile marquée au niveau international par des crises qui ont secoué plusieurs pays, particulièrement des actes de violence et des conflits de toutes natures qui ont endeuillé de nombreuses familles de par le monde. Le terrorisme sou tendu par la haine et le fanatisme religieux, a frappé toutes les régions du monde et marqué de manière durable les esprits tant son action est apparue aveugle et barbare. Au plan intérieur, malgré les efforts engagés par le Gouvernement pour rétablir la paix et la sécurité à travers la mise en œuvre du Programme DDRR et la signature de quelques Accords tel celui de Saint’ Egidio, nombre de nos compatriotes ont ressenti très durement les méfaits des armes qui sont encore en circulation et qui entretiennent l’insécurité à certains endroits du pays. On a dénombré de nombreuses pertes en vies humaines et un nombre encore important de déplacés tant internes qu’externes provoqués par la campagne que continue de mener certains groupuscules pour empêcher la restauration de l’autorité de l’Etat devant permettre une meilleure prise en charges des problèmes des différentes parties du pays. Mais l’année 2017 a, aussi, été marquée par le démarrage de plusieurs actions de développement inclusif au service du plus grand nombre. Ces actions sont contenues dans notre plan de relèvement qu’est le RCPCA que nous avons commencé à mettre en œuvre pour répondre aux urgences du moment. Je puis vous assurer que nous sommes sur la bonne voie. Au plan, de la Bonne gouvernance, un des éléments importants du RCPCA, nous avons poursuivi l’assainissement de nos finances publiques. Notre pays a passé avec succès les (3) trois revues annuelles avec le Fonds Monétaire International (FMI), ce qui prouve notre sérieux à conduire à terme le programme de Facilité élargi de crédit que nous avons contracté. Les résultats de la dernière revue nous ont permis de prendre des mesures sociales à l’endroit des travailleurs du secteur public et des opérateurs économiques qui attendaient depuis une action de cette nature de la part de l’Etat. Au plan économique, nos performances sont restées stables avec un taux de croissance qui tourne autour de 4%. Mes chers compatriotes, Comme, vous pouvez le constater, nous avançons lentement mais surement. Mais, il nous faut plus que jamais, en toute responsabilité, savoir garder raison et aller de l’avant pour reconstruire ce pays meurtri et tisser le lien social et le vivre ensemble qui devront le sous-tendre. La reconstruction de notre pays requiert non seulement un climat de paix et de sécurité, mais une cordiale entente entre les filles et fils de Centrafrique. C’est pourquoi, j’encourage les facilitateurs du processus politique en cours à poursuivre les actions discrètes qu’ils ont entamées, de même que j’instruis le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de continuer à travailler pour faire aboutir ledit processus politique, surtout d’appuyer les actions du Panel des facilitateurs de l’Union Africaine chargé de la mise en œuvre de la feuille de route de paix en République Centrafricaine. Par l’aboutissement de ce processus, nous prouverons à la face du monde la maturité du peuple Centrafricain et sa capacité à résoudre ses contradictions. Mes chers compatriotes, Il est donc important pour nous de placer l’année 2018 sous le sceau de la réconciliation nationale nécessaire au relèvement du pays. La cohésion nationale est plus que nécessaire si nous voulons nous en sortir, si nous voulons sortir définitivement le pays de l’abîme où il se trouve. Nous devons pour ce faire reconquérir le sentiment d’appartenance à une même nation, à un même pays. Nous devons cultiver le vivre ensemble, cultiver l’amour de la patrie, le sentiment de reconstruire notre pays en bloc un et indivisible. Tout sentiment de rejet à relent identitaire doit être définitivement banni, de même que toute attitude qui vise la partition du pays doit être rejetée. C’est ensemble dans un pays unifié et fort que nous vaincrons les défis qui continuent de s’imposer à nous et qui bloquent d’avancer comme les autres peuples ou les autres nations. Il nous faut, ensuite, revoir notre manière de faire de la politique. Le pluralisme politique, oui ! Le débat politique constructif qui nous permet d’avancer, oui ! Mais la politique sur base de rancune, de haine, de jalousie, de démagogie, du mensonge, non ! Faisons le choix de reconnaître ce qui avance pour le bien de la collectivité nationale et de dire à travers des propositions innovantes ce qu’il convient de faire pour faire aboutir ce qui ne marche pas. Rejetons la haine et la violence car nulle part au monde, la violence n’a accouché d’un paradis. Elle ne peut donc être adoptée comme un moyen d’action politique ou de règlement des différends sociaux. Mes chers compatriotes, J’insiste sur cette question car comme vous le savez, des forces négatives, ici et ailleurs, veulent nous empêcher de parvenir à sortir la République Centrafricaine de cette situation difficile qu’elle traverse depuis plus de (4) quatre année maintenant, car elles tirent profit des produits de ce désordre organisé qui permet le pillage systématique de nos ressources naturelles et des impôts devant être prélevés par l’Etat. Mais, je le dis et je le répète, la crise sécuritaire actuelle, aussi dure qu’elle soit, n’est pas une fatalité. Elle doit, bien au contraire, nous offrir l’opportunité de mieux nous réorganiser pour bâtir une nouvelle armée nationale apolitique, républicaine, professionnelle et lui donner les moyens de protéger les populations civiles. Grâce aux efforts que nous ne cessons de

Sénégal: message de vœux du Président Macky Sall

Sénégal: message de vœux du Président Macky Sall

Mes chers compatriotes, Au seuil du nouvel an, je suis heureux de m’adresser à vous pour vous présenter mes vœux. Je voudrais d’abord, en pareille circonstance, prier avec vous pour que nos chers disparus reposent en paix. Aux malades, j’adresse mes souhaits de prompt rétablissement. Je pense à tous ceux et à toutes celles qui, face aux épreuves de la vie, méritent notre soutien agissant et solidaire. Je redis notre gratitude à nos compatriotes de la diaspora pour leur contribution inestimable à nos efforts de développement et de solidarité nationale. Je salue et encourage nos Forces de défense et de sécurité, engagées sur différents théâtres d’opérations au service de la paix et de la sécurité internationales. À notre équipe nationale de football, je renouvelle mes chaleureuses félicitations et mon soutien. L’Etat restera aux côtés de nos braves Lions pour une préparation optimale sur le chemin de la Coupe du monde de football. Mes chers compatriotes, L’année 2017 s’achève sous de bons auspices pour notre pays. Grâce à nos efforts soutenus, notre économie progresse année après année dans tous les secteurs. Avec un taux de croissance estimé à 6,8% en 2017, et une perspective de plus de 7% en 2018, nous enregistrons pour la 3e année consécutive une des meilleures performances économiques en Afrique. Nos performances seront encore meilleures quand l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières de notre pays viendra en appoint aux autres secteurs stratégiques pour amplifier la croissance et le développement. Ces ressources feront l’objet d’une gouvernance rigoureuse et transparente, pour le bénéfice des générations actuelles et futures. Un projet de loi sera soumis à cet effet à l’Assemblée nationale au cours de l’année 2018 après concertation avec les forces vives de la Nation. Mes chers compatriotes, Suivant la feuille de route que je lui ai assignée, le gouvernement, toujours à votre écoute et à votre service, restera dans le temps utile ; le temps du travail ; le temps de l’action et du résultat. Ce soir, j’ai surtout à cœur de vous entretenir de ce qui nous rassemble et nous unit en tant que Nation. Au-delà de nos convictions et choix individuels, le récit de notre histoire et la fibre émotionnelle qui relie chacun de nous à cette histoire nous rappellent, en effet, que nos sorts sont indéfectiblement liés. Pour ma part, je reste disponible et ouvert à toutes et à tous, sur le chemin qui nous mène vers notre destin commun, dans l’unité et la paix. Voilà pourquoi je lance, à nouveau, un appel solennel à tous nos compatriotes du MFDC pour la consolidation de la paix. Consolidons la paix, car nos progrès sont déjà substantiels, par le dialogue confiant que nous avons poursuivi toutes ces années avec le soutien constant des facilitateurs, que je salue et apprécie. Consolidons la paix, pour que les mesures d’accompagnement déjà initiées par le gouvernement soient confortées et produisent leur plein effet. Consolidons la paix, parce qu’une meilleure prise en charge des besoins de développement, dans l’équité territoriale et la justice sociale, s’offre à nous. Faisons enfin le pas décisif vers la paix définitive ; une paix sans vainqueurs, ni vaincus. Mes chers compatriotes, J’ai évoqué le chemin de notre destin commun. Ce chemin, nul ne l’incarne mieux que la jeunesse de notre pays ; parce que pleine d’espérance, d’ambition et de générosité, elle est la force vitale qui inspire notre marche vers le Sénégal de nos rêves. Et dans le temps long de la Nation, c’est la jeunesse d’aujourd’hui qui entretiendra demain le legs de notre histoire partagée. Certes, les défis sont nombreux. Le monde est devenu plus complexe, et, à bien des égards, la compétition encore ardue et les risques d’exposition à toutes sortes de tentations encore plus pesants. Il n’y a pas de meilleur viatique que l’éducation et la formation de qualité pour préparer notre jeunesse à dominer l’adversité et baliser la voie de la réussite. C’est l’exemple que nous donne le Lycée scientifique d’excellence de Diourbel, dont je suis fier des premières performances ; tout comme je suis fier du parcours de deux jeunes compatriotes ingénieurs en aéronautique, employés à des postes stratégiques d’une grande firme multinationale, que j’ai rencontrés il y a quelques jours. Leur parcours, parmi tant d’autres, témoigne de la fiabilité de notre système éducatif si nous continuons nos efforts pour que l’école reste un espace d’émulation et d’apprentissage dans la quête de l’excellence. Dans cet esprit, le gouvernement entamera, dès ce mois de janvier, une nouvelle phase d’élimination des abris provisoires avec la construction et l’équipement de 6400 salles de classe et 4730 blocs administratifs. La réhabilitation des lycées Lamine Guèye, NGalandou Diouf, Blaise Diagne, Delafosse, Parcelles Assainies Unité 13 et Abdoulaye Sadji de Rufisque, sera poursuivie. Sept lycées seront érigés à Ngor, Yoff, Grand Yoff, Pikine-Dagoudane, Tivaouane Peulh, Diamniadio et Sangalkam. L’école doit aussi poursuivre sa mutation pour qu’au moins 30% des élèves issus du cycle fondamental soient orientés vers la formation professionnelle et technique qualifiante aux métiers. Avec le démarrage prochain du Projet formation-école entreprise financé à hauteur de 5 430 000 000 FCFA, l’Etat soutiendra la formation de 10 000 jeunes, en versant une allocation mensuelle de 40 000 F à chaque apprenant enrôlé par une entreprise durant toute la durée de l’apprentissage. S’agissant de l’Enseignement supérieur, 2018 verra la réception de plusieurs projets dont : ? Un complexe de diverses infrastructures à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ; ? 3 bâtiments de la Cité du Savoir à Diamniadio ; ? la 1ere phase de l’Université Amadou Makhtar Mbow ; ? 100 laboratoires entièrement équipés ; ? Et des équipements pour 20 espaces numériques ouverts. Quant à l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niasse, ses travaux débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2018. Je me réjouis d’annoncer qu’en reconnaissance des efforts de notre pays en faveur de l’école, le Partenariat Mondial pour l’Education tiendra sa 3e Conférence de reconstitution de fonds le 2 février prochain à Dakar. Cette rencontre internationale est co parrainée par le

Bénin: Message de vœux du Président Patrice Talon

Bénin: Message de vœux du Président Patrice Talon

Vœux 2018 du Chef de l’Etat S.E.M. Patrice TALON à la Nation Mes chers compatriotes, La fin d’une année, quelles que soient l’époque et la communauté humaine, est un événement majeur aux plans personnel, familial et national. Au-delà de ce que l’année qui s’achève aura représenté pour chacun de nous en termes d’épreuves, de défis ou d’enjeux, de peines ou de joies, l’entrée dans une nouvelle année reste un moment de grâce. Un moment de grâce car, quelles que soient nos difficultés du moment, le temps à venir est toujours un temps d’espérance. C’est à la fois une évidence et un principe de base de la vie, car tout reste possible tant que l’on reste vivant et déterminé. Soyons donc confiants, et vivons sereinement ce moment de réjouissances et de festivités, qui est aussi un moment de recueillement, voire de méditation profonde sur notre vie, notre environnement, notre travail, nos communautés, notre cher pays. Mes chers compatriotes, Dans la fonction qui est la mienne, c’est également un moment où l’on s’arrête pour faire un bilan d’étape, car le rythme de l’activité gouvernementale est un rythme accéléré et exigeant, où chaque jour qui passe appelle des décisions majeures qui engagent la vie de la Nation. C’est à ce devoir d’explication et de vérité sur l’état de notre chère Nation que je me suis consacré le 22 décembre dernier à l’Assemblée Nationale. En m’adressant à la Représentation nationale, je savais que c’est à chacun d’entre vous que je m’adressais. Je sais que vous m’avez écouté. Je sais aussi que vous m’avez compris. Ainsi, au-delà des incompréhensions parfois légitimes, rien ne pourra troubler le dialogue sincère et républicain que j’aurai toujours avec vous. Je suis ouvert à l’approfondissement de ce dialogue dans toutes ses dimensions. Comme je l’ai rappelé à l’Assemblée nationale, vous m’avez élu pour agir et changer le cours de notre destin commun. Je me consacre pleinement à cette mission jour et nuit, avec le discernement qui sied à la fonction, et dans l’intérêt général du peuple béninois. Je le fais, convaincu que notre pays, le Bénin, mérite le meilleur. Je le fais, conscient que pour l’atteindre, nos efforts et sacrifices d’aujourd’hui sont indispensables. C’est à ce prix que nous contribuerons, pour le compte de notre génération, à élever notre pays, à lui rendre sa dignité, à en faire une référence dans le concert des nations, et à faire de nous un peuple fier. A cet égard, j’apprécie à sa juste valeur la contribution de chacun de vous, de chacun de nous, à la réalisation de cette grande cause. Mes chers compatriotes, Tant que nous sommes en vie, nous sommes capables de mieux. Mais l’un des préalables à la pleine jouissance de la grâce de vie, c’est la sécurité, la paix, la quiétude partout où la vie s’exprime. C’est pourquoi mon Gouvernement a repensé le système sécuritaire de notre pays, avec le souci d’une plus grande efficacité et d’une mutualisation optimale des ressources destinées au secteur de la Défense et de la Sécurité. L’Assemblée nationale vient d’adopter le projet de loi portant création de la Police Républicaine. C’est elle qui sera désormais la Force unique de sécurité intérieure. Il s’agit d’une nouvelle Force issue de la fusion de la Police et de la Gendarmerie, qui va concourir grandement au renforcement de la protection des citoyens et de leurs biens, et donc de leur mieux-être dans un cadre de vie apaisé et amélioré. Je forme donc le vœu que l’année 2018 soit, pour chacun de vous, pour chacun de nous, une année de paix et de sécurité, une année de bonne santé, de grande espérance, de joie et de réussite à la fois dans nos projets personnels et au service de notre cher et beau pays, le Bénin. Bonne et heureuse année 2018 Je vous remercie.

Gabon: Message de vœux du Président Ali Bongo Ondimba

Gabon: Message de vœux du Président Ali Bongo Ondimba

Message à la Nation du Président de la République, Chef de l’Etat à l’occasion du Nouvel An Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes, Au moment où s’écoulent sur le sablier du temps les dernières heures de l’année 2017, je viens vous souhaiter à chacune et à chacun, sur le territoire national ou en expatriation, au nom du gouvernement, au nom de ma famille et en mon nom propre, mes chaleureux et sincères vœux de santé, de bonheur et de réussite. J’associe à ces vœux toutes les communautés étrangères vivant avec nous en parfaite harmonie et dans le respect de nos lois et institutions. A ceux-là que le Président Léon Mba appelait les Gabonais d’adoption, j’apporte le salut fraternel du peuple gabonais, attaché à la paix et à l’amitié entre les peuples, malgré le geste ignoble d’un fanatique, il y a quelques semaines, au village artisanal de Libreville. En cette période de fêtes, je vous souhaite le meilleur sur le plan personnel. Mes chers compatriotes, Je voudrais vous rappeler qu’il n’y a véritablement de destin que collectif. Nous sommes une Nation, une et indivisible. Ce socle, il nous faut le consolider. Or, il faut dire la vérité, durant l’année écoulée, ce qui nous sépare a eu tendance à prendre le pas sur ce qui nous unit. Cela, je ne le tolèrerai jamais. Je suis déterminé à tout mettre en œuvre pour raffermir notre unité, retrouver notre cohésion. La cohésion, mes chers compatriotes, c’est, en tant que Président de la République, mon ambition pour le Gabon. C’est également le maître-mot de mon action. Pour être probante, cette notion de cohésion doit être à la fois concrète et globale, c’est-à-dire concerner tous les domaines qui touchent à la vie quotidienne des Gabonaises et des Gabonais. La cohésion, notre cohésion, doit donc à la fois être politique, économique et sociale, territoriale et environnementale. La cohésion politique, c’est ce à quoi nous nous sommes évertués en 2017 à travers un dialogue inclusif qui a rassemblé la quasi-totalité du spectre politique et de larges pans de la société civile. Dialoguer pour régler nos différends et parvenir à un consensus : c’est ce à quoi nous avons abouti. Cela a donné lieu à la nomination, en août dernier, d’un gouvernement d’ouverture. Mais également à une série de mesures d’ordre institutionnel, dont certaines ont vocation à être intégrées dans notre Constitution. Des mesures destinées à rénover et améliorer le cadre de l’action publique. Ce sont-là des dispositions essentielles qui trouvent leur justification dans la nécessité de consolider notre cohésion sur le plan politique. De ce point de vue, 2018 sera une année capitale. En effet, des élections législatives seront organisées. Elles seront décisives à plusieurs égards. D’abord, pour permettre de dégager une majorité claire au sein de l’Assemblée nationale. Ensuite, ai-je besoin de vous le rappeler, parce que notre pays est une démocratie. Or, en démocratie, la compétition a lieu, non dans les rues, mais dans les urnes dont il faut toujours respecter le verdict. C’est fondamental. Ensuite, c’est à travers les députés que les citoyens sont représentés. Cette architecture, c’est celle de notre démocratie. Il faut donc la respecter et non tenter, à tout propos, de la déstabiliser. En 2018, je vous invite donc à vous exprimer. A vous exprimer, comme dans toute démocratie digne de ce nom, avec un bulletin de vote, quel qu’il soit. Un geste simple, normal, qui signifie beaucoup pour notre pays : celui de sa vitalité démocratique et de sa cohésion politique pleinement retrouvée. Pour nécessaire qu’elle soit, notre cohésion ne saurait être exclusivement politique. Pour être pleine et entière, elle doit également être économique et sociale. On touche là, mes chers compatriotes, à ce qui fait le quotidien des Gabonaises et des Gabonais. Aux préoccupations de la vie de tous les jours : l’emploi, l’éducation, la santé, le logement, le pouvoir d’achat, les retraites… Le Gabon a une chance, celle d’avoir une population jeune. Cela, en tant que gouvernants, nous oblige encore davantage. D’abord, en matière d’emploi. L’emploi, qui est mon absolue priorité. Nulle cohésion sociale n’est possible dans un pays miné par le chômage. C’est pourquoi nous avons mis en œuvre une série de programmes destinés à favoriser l’emploi, en particulier l’emploi des jeunes… Mais il nous faut aller plus loin. C’est pourquoi, en 2018, j’ai décidé la mise en œuvre urgente d’un certain nombre de mesures clés, telle que la mesure d’exonération temporaire de cotisations sociales pour toute création nette d’emploi à compter du 1er janvier 2018. Cette mesure sera réservée à l’embauche dans tous les secteurs d’activités de Gabonaises et de Gabonais. Elle devra permettre de créer 10 000 emplois nouveaux par an. Pour ce faire, l’employeur bénéficiera des avantages suivants : 50% d’exonération de charges sociales à la première embauche ; 75% à la deuxième embauche ; 100% à partir de la troisième embauche. Et pour préparer notre jeunesse aux emplois de demain, il faut avoir un système d’éducation et de formation adapté. L’économie mondiale est en effet de plus en plus une économie de la connaissance. Soyons honnêtes : sur ce plan, nous avons de gros efforts de rattrapage à faire. C’est pourquoi j’ai décidé qu’en 2018, nous mettrions les bouchées doubles. C’est ainsi que les collèges et les lycées seront dotés de salles informatiques disposant d’une connexion internet de qualité. Pour être précis, à compter du mois de mars 2018, 94 écoles du secondaire seront dotées de 30 ordinateurs chacun, ainsi que d’une connexion internet. Ce programme s’inscrit parfaitement dans le volet « Gabon Numérique » du PSGE et permettra la mise à disposition de nouveaux outils pédagogiques pour améliorer l’apprentissage des élèves. Les collégiens et lycéens seront ainsi sensibilisés aux fonctionnalités et aux applications de l’outil informatique. Ils seront mieux à même d’appréhender un monde en pleine mutation digitale. Par ailleurs, j’annonce également un vaste plan de rénovation des écoles primaires sur l’ensemble du territoire. Un projet qui vise une véritable remise à neuf des établissements avec des travaux qui seront réalisés sur les

Message de voeux du Président Armand MAVINGA TSAFUNENGA au Peuple Congolais pour la nouvelle année 2017, année du vrai changement en République Démocratique du Congo

Message de voeux du Président Armand MAVINGA TSAFUNENGA au Peuple Congolais pour la nouvelle année 2017, année du vrai changement en République Démocratique du Congo

Nous sommes arrivés en 2017, une année de tous les enjeux d’un changement global et véritable en République Démocratique du Congo. Changement refusé scandaleusement au Peuple Congolais en 2016 par toutes les forces du mal et de l’inertie démocratique. Cette année sera de gré ou de force une année charnière entre l’ancien Congo qui se termine et le nouveau Congo qui doit démarrer vers l’accomplissement de la vision du Grand Congo du XXIème siècle qui nous est très chère. Avant toute chose, je souhaite au Peuple Congolais au pays et dans la diaspora les meilleurs vœux de bonheur, de santé, de victoire et de libération pour 2017. Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) reste fidèle à sa vision de bâtir une nouvelle et vraie République Démocratique du Congo qui sera le Grand Congo du XXIème siècle. Cette vision est la vision du Peuple Congolais appelé à être un grand peuple dans le monde. Cette vision est aussi une vision d’une nouvelle République Démocratique du Congo qui devra désormais assumer son destin d’une grande nation à l’avant-plan des enjeux du nouveau monde. 1° L’année 2016, année d’un nouveau deuil de la démocratie en République Démocratique du Congo La démocratie est une fois de plus en deuil en République Démocratique du Congo. Comme en 2011 et en janvier 2015, le pouvoir en place a pris les armes contre la démocratie en tuant la population, notamment les jeunes, en septembre et décembre 2016. Mr Joseph Kabila et son groupe ont pris toutes les dispositions pour qu’il n’y ait pas d’élections en 2016 dans leur plan macabre d’opérer un glissement contre la volonté clairement exprimée du peuple. Tirer à bout portant sur un peuple qui déclare la fin légitime du mandat d’un Président est grave et inacceptable. C’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir. L’homélie du Cardinal Laurent MONSENGWO PASINYA, à l’occasion de la fête de Noël de 2016, doit nous interpeller tous quand il dit : « Il est plus facile de tuer que de ne pas tuer. Il est plus facile de céder à la violence que de résister à la force. Il est plus beau d’être artisan de paix qu’artisan de la violence. Il n’y a pas de grandeur à manier les armes pour tuer les gens. Le fait de prendre le pouvoir par les armes ne justifie pas qu’on ne puisse le quitter que par les armes – « Qui tue par l’épée, périra par l’épée », dit Jésus (Mt 26, 52). » Ayons une pensée pieuse pour tous nos martyrs. C’est un devoir sacré d’honorer tous nos morts par notre engagement inébranlable pour un profond changement en République Démocratique du Congo. N’oublions jamais nos morts, car un peuple qui ignore ses morts est un peuple d’office mort, appelé à disparaître de l’histoire des peuples et des nations. Diriger, c’est savoir anticiper. En 2012, la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC), plateforme dont le MPDC est membre, a commencé à préparer une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour qu’il y ait une élection présidentielle en 2016 dans notre pays. Cette transition se bouscule aujourd’hui à la porte de notre pays. 2. Nous devons nous mobiliser comme les doigts d’une même main pour mettre fin au système de tennis politique injuste, déséquilibré et inadapté en vigueur depuis le 24 avril 1990 La République Démocratique du Congo a pris un mauvais départ depuis le 24 avril 1990 en s’inscrivant dans une série de transitions politiques injustes, déséquilibrées et inadaptées qui se terminent toujours par le partage des postes des opportunistes au détriment des intérêts du Peuple Congolais et du pays. Le peuple et le pays sont totalement pris en otage par un système de tennis politique injuste, déséquilibré et inadapté. Chaque fois que le peuple manifeste pour réclamer un vrai changement, il est massacré pour que des acteurs politiques se retrouvent en dialogue ou concertation pour se partager les postes face à un peuple roulé dans la farine d’une démocratie inadaptée et injuste. La République Démocratique du Congo a besoin d’une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila pour prendre définitivement un vrai nouveau départ vers le Grand Congo du XXIème siècle attendu par tous tant niveau national qu’international. Suite au tennis politique injuste, déséquilibré et inadapté, notre pays est resté bloqué au XXème siècle. C’est mon devoir de faire entrer mon peuple au XXIème siècle en ma qualité de solide charnière entre l’ancien Congo qui se termine avec Joseph Kabila et le nouveau Congo qui débute bientôt sous ma présidence. Nous devons tous nous mobiliser pour mettre fin au système des ouvriers et fonctionnaires politiques, sans vision pertinente pour le pays, qui s’accrochent au pouvoir pour leurs intérêts personnels et égoïstes. Il s’oblige de mettre en place un nouveau système politique de visionnaires et missionnaires politiques qui ne s’accrochent pas au pouvoir, mais qui comprennent fondamentalement que la politique est une vision très claire et pertinente assortie d’une mission clé et bien précisée dans le temps. Tous les « dialogues » et « concertations politiques » sont pris au piège du tennis politique injuste, inadapté et déséquilibré. Ce système de tennis politique absurde qui permet à Mr Joseph Kabila, après ses forfaits, d’obtenir tristement un cadeau de glissement à travers des accords politiques issus de dialogues non inclusifs et humiliants pour le Peuple Congolais. 3. Comme en 2016, il n’y aura pas d’élections présidentielle et législatives en 2017 avec Joseph Kabila en République Démocratique du Congo Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) réaffirme et appuie la position ad hoc de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC). Il est donc dangereux de réduire la crise congolaise en une crise électorale. La naïveté est scandaleusement grave en politique. La crise congolaise reste intacte. Les fondements de la crise sont bien présents. Tout accord politique qui ne tient pas compte de la dimension