RDC/Sport. Polémique inutile (à l’attention de mes compatriotes de la rive gauche)

PARLONS-EN. La polémique autour de MARTIN BAKOLE, pugiliste congolais, n’a AUCUN sens. S’il y a une FORTE critique à formuler c’est à l’endroit des autorités sportives de la R.D.C qui lui ont remis 100000 $ US en ESPECES en violation de la loi limitant une transaction financière à 10000 $ US cash. La somme perçue par le champion pour la préparation d’un éventuel combat de boxe est AMPLEMENT méritée pour un pugiliste de son rang. De nombreux pays souhaiteraient avoir un tel athlète pour défendre le drapeau national. Défendre l’honneur de sa patrie est une VALEUR qu’il faut encourager, car MARTIN BAKOLE a la possibilité de changer de nationalité et de défendre les couleurs d’une autre patrie en gagnant TROIS fois plus d’argent. Il ne revient pas à un gouvernement de rémunérer un boxeur mais au PROMOTEUR du combat. L’Etat doit toutefois accompagner ses athlètes (surtout ceux de haut niveau) en déboursant la somme nécessaire pour leur préparation physique, leur alimentation, leurs déplacements et leur hébergement partout. Les autorités sportives de la RDC ont certainement voulu éteindre la polémique suscitée par la vidéo du boxeur qui s’est plaint d’avoir été livré à lui-même. Après son éclatante victoire contre TONY YOKA, champion olympique français d’origine congolaise (RDC), MARTIN BAKOLE méritait d’être récompensé à sa JUSTE valeur pour avoir fait rayonner sa patrie. 100000 $ US est le minimum qu’un champion puisse percevoir de la part d’un Etat aussi RICHE et VASTE que la RDC. Les sommes recueillies par les pasteurs CHARLATANS (mabonza) et les ATALAKU (mabanga) de la part des politiciens dépassent largement ce que le champion congolais vient de percevoir. Il y a eu une grave erreur de communication de la part des autorités sportives de la R.D.C et du champion congolais en se faisant filmer lors de la remise du PECULE mérité. Monter sur un RING, encaisser de VIOLENTS coups et en sortir VAINQUEUR mérite des récompenses. Il faut être monté sur un RING de boxe pour comprendre le courage et l’énergie que cela nécessite. Certaines mentalités sont un véritable frein au RAYONNEMENT d’un pays. FORCE et COURAGE à MARTIN BAKOLE, fierté nationale et continentale. Par N.Y.S.Y.M.B LASCONY Citoyen congolais de la rive droite et panafricaniste.
RD Congo. Le boxeur Martin Bakole reçu par le président de la République

Peu avant de s’envoler ce samedi 21 mai 2022 pour le Burundi, le Président de la République a reçu, à la cité de l’Union Africaine, le boxeur Martin Bakole, classé 11è dans la catégorie lourd de la division WBC, la même que son frère ainé Makabu, champion chez les lourd-légers. Le 15 mai dernier à Paris, Martin Bakole a eu le dessus sur le champion olympique français Tony Yoka, classé 15è dans la même division. Se confiant à la presse , Martin Bakole a remercié le Chef de l’ État pour l’avoir bien reçu. Il s’est dit heureux de voir que le Chef de l’ État avait également suivi son match à la télévision . D’après lui , le Premier ministre et d’autres autorités du pays vont également le recevoir pour le féliciter de cette éclatante victoire. Avec 19 combats dont 18 remportés haut la main et une défaite, Martin Bakole s’engage à contribuer à l’amélioration de la boxe en RDC en vue de l’émergence d’autres Bakole et Makabu. En ce qui concerne son prochain combat, le champion congolais dit vouloir d’abord célébrer sa victoire avec ses compatriotes . Il se prononcera le moment venu.
RD Congo. Martin Bakole, ancien wewa. Et alors !

OPINION. Comme la plupart des Congolais, je suis très fier du compatriote Martin Bakole, qui a infligé au boxeur français Tony Yoka (lui-même d’origine congolaise) la première défaite de sa carrière. À Kinshasa comme dans la diaspora, certains militants et membres de l’UDPS se sont saisis de la victoire de Bakole pour rappeler qu’il est ancien Wewa. On comprend le sens de la démarche et on dit: et alors ? Oui, le chemin vers le succès du compatriote Martin Bakole n’a pas été un long fleuve tranquille. Comme des millions de jeunes congolais, il a connu des moments très difficiles dans sa jeune vie. On ne peut qu’être en admiration face au parcours qui est le sien. Martin Bakole est un vrai exemple de résilience, surtout dans l’écosystème congolais où la dignité et les principes se négocient et où les gens sont prêts à toutes les compromissions et bassesses pour arriver à leurs fins. Cela étant dit, on ne va pas non plus se servir du cas Bakole pour « laver » les Wewas de leur délinquance. Si ces gens ne sont pas tous des voyous (Martin Bakole en est un exemple patent), il n’en demeure pas moins vrai que la plupart des Wewas, qui se pensent intouchables depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, constituent un problème pour la quiétude des Congolais, notamment des Kinois. Ce sont des bandits en puissance qu’il faudra tôt ou tard neutraliser. Si les ethnocrates qui sont au pouvoir refusent de régler le problème pour des raisons faciles à comprendre, il faudra que quelqu’un d’autre s’en occupe un jour. Je répète : on ne peut pas dire que les wewas sont tous nuisibles. Non. Mais la plupart d’entre eux le sont, et Il faudra tôt ou tard neutraliser la capacité de nuisance de ces individus. Martin Bakole est la preuve qu’on peut réussir dans la vie sans nécessairement se livrer à des comportements biscornus. Il est la preuve qu’être wewa n’est pas une calamité en soi. Et ce n’est pas parce qu’il est l’exception qui confirme la règle qu’on doit laisser de jeunes bandits se comportant comme une milice au service de l’UDPS et son gourou, faire régner la loi de la terreur à Kinshasa et ses environs. Pour finir, un petit conseil à Martin Bakole : vous êtes une fierté nationale; gardez-vous donc d’embarquer dans le jeu auquel se livrent les ethnocrates qui rappellent votre passé de wewa pour des raisons (facile à deviner) qui leur sont propres… Je bois mon lait nsambarisé… Par Patrick Mbeko
RD Congo/France. Erreur d’appréciation et de jugement

BOXE. Il s’est retrouvé sur le plus HAUT podium du plus GRAND événement sportif de la planète (les J.O). Une fois l’OR autour du cou, au lieu de lui opposer les MEILLEURS pour qu’il se fasse la MAIN, on lui a offert des BRAS CASSES. Conclusion, il a chuté face au premier adversaire VALABLE. LAURENT BOUDOUANI, ancien vice-champion olympique à Séoul, avait connu la même mésaventure face à GILBERT BAPTIST, un pugiliste américain de classe moyenne. Toutes mes félicitations à mon jeune frère MARTIN BAKOLE qui a eu l’élégance d’envoyer un message FRATERNEL à son adversaire tout en lui souhaitant bonne chance en LINGALA quelques jours avant leur affrontement. Il a eu l’avantage de se préparer avec un colosse en servant de sparring partner à ANTONY JOSHUA, ancien champion du monde des poids lourds. Son combat contre TONY YOKA a été une promenade de SANTE. La loi du sport est : QUE LE MEILLEUR GAGNE. En revanche, le troisième juge qui a pointé les deux pugilistes à égalité (94-94) sur son bulletin a dû fumer de la MOQUETTE. C’était une victoire UNANIME. Parfois il vaut mieux reculer pour mieux sauter. Bon vent à TONY YOKA. Par Nysymb Lascony