RDC/Goma : 8 présumés recruteurs du M23 arrêtés par les services de sécurité
Le maire de la ville de Goma,(Nord-Kivu), le commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand, a annoncé samedi 24 août, l’arrestation de huit présumés recruteurs pour le compte de la rébellion du M23, par les services de renseignements de la 34e région militaire. Il a fait cette révélation samedi lors de la présentation d’un groupe de quinze personnes interpellées dans le cadre de l’opération hebdomadaire ‘’Safisha Mji wa Goma’’(Nettoyez la ville de Goma). Parmi eux figurent un militaire de la 11e brigade, des sujets rwandais en situation irrégulière, des dealers de drogue et des jeunes arrêtés dans différents quartiers de Goma, et dans le territoire de Nyiragongo. Selon lui, ces personnes proviennent de la zone ennemie et ils procédaient déjà à un recrutement clandestin pour le compte du M23. Le soldat de la 11e brigade est poursuivi pour dissipation des minutions en temps de guerre. Le commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand a affirmé que le territoire de Nyiragongo est l’endroit où se cachent tous ces bandits qui viennent opérer dans la ville, organisant des cambriolages, des braquages, et autres forfaits. « Les jeunes gens qui sont, les uns de Nyiragongo et les autres des quartiers Majengo, Kasika et Katoy ont avoué que ce sont eux qui ont arraché l’arme du policier, lorsqu’il y a eu barricades des routes, il y a une semaine« , a ajouté l’officier qui annonce également que la direction de renseignements de la 34e région militaire a déjà transféré d’autres malfrats à Kinshasa. Selon lui, cette opération était menée secrètement afin de pas alerté les infiltrés.
RD Congo. La CNC demande la condamnation du Président Félix Tshilombo Tshisekedi et de Mr Gilbert Kankonde dans le dossier du M23 et de l’AFC
LIBRES PROPOS. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) demande la condamnation à la peine capitale de Mr Félix Tshilombo Tshisekedi et de Mr Gilbert Kankonde dans le procès contre le M23 et l’Alliance Fleuve Congo (AFC) en République Démocratique du Congo. « La Constitution congolaise exige une justice équitable pour tous. La République Démocratique du Congo (RDC) en crise n’a pas besoin de théâtre d’une justice de l’iniquité. Le procès expéditif qui vient de se faire en trois jours pour condamner à la peine capitale des membres du M23 et de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) devient un véritable piège pour le pouvoir de Kinshasa. Une cacophonie s’installe entre le Magistrat suprême et le Ministre de la Justice. Les autorités qui ont invité, nourri et blanchi à Kinshasa les membres du M23, notamment le Président Félix Tshilombo Tshisekedi et son ancien Ministre de l’Intérieur Gilbert Kankonde, ont une lourde responsabilité dans la tragédie actuelle à l’Est de la RDC. Ils doivent aussi être condamnés à la peine capitale pour trahison et intelligence avec les ennemis du Peuple Congolais et de l’Etat congolais. Les autorités congolaises n’ont jamais démenti formellement les déclarations intempestives de responsables du M23 sur leur collaboration. Il y a donc une véritable crise cachée de culpabilité. » La déclaration récente sur Top Congo de Mr Félix Tshilombo Tshisekedi sur les responsabilités de l’ancien Président Joseph Kabila comme concepteur et responsable de l’AFC oblige la réouverture du procès contre l’AFC et le M23. Dans sa récente interview à Bruxelles, le Président Félix Tshilombo Tshisekedi a dit clairement que c’est Joseph Kabila qui est le promoteur et responsable de la rébellion de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa. Pourquoi il n’a pas prévenu son Ministre de la Justice avant l’ouverture du procès expéditif avec la méthode TGV à la vitesse folklorique ? Mr Félix Tshilombo Tshisekedi doit être entendu et apporter ses preuves, car cela change les données du procès. La condamnation à la peine capitale de Mr Félix Tshilombo Tshisekedi et de Mr Gilbert Kankonde est une exigence de la guérison d’une justice déclarée moribonde Il n’y a pas d’autres alternatives possibles. Il faut reprendre le procès et condamner tous les coupables ou annuler immédiatement le verdict de ce processus inique qui semble illustrer que la peine de mort a été rétablie en RDC pour permettre au pouvoir satanique de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée de mettre hors d’état de nuire tous les opposants, résistants et esprits libres. Qui peut croire à un procès contre les membres du M23 et de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), si l’on ne condamne pas ceux qui ont invité, nourri et blanchi à Kinshasa, au frais de l’Etat congolais, les rebelles et mercenaires du M23. Le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée est pris au piège de sa collaboration avec le M23. C’est pourquoi la Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) continuera de demander la condamnation à la peine capitale de Mr Félix Tshilombo Tshisekedi et de Mr Gilbert Kankonde pour haute trahison et intelligence avec les ennemis de la RDC. La vraie justice est non négociable pour Coalition pour un Nouveau Congo (CNC). Ainsi fait à Kinshasa, le 10 août 2024 Pour la Coalition pour un Nouveau Congo Isidore EKOFO LOKENYO Le Porte-parole
RDC – RWANDA : ce triste jeu du chat et de la souris
PARLONS-EN. Le rideau venait de tomber sur le face à face des délégations de la RDC et du Rwanda sous l’égide du président angolais. Qu’en dire? 1. La petite victoire diplomatique engrangée par la partie congolaise est d’avoir piégé Paul Kagame qui a toujours nié être l’agresseur du Congo et a manié sans cesse son narratif présentant le conflit Congolais comme opposant les congolais entre eux. La RDC en siégeant avec les officiels du gouvernement rwandais n’a donc plus le temps à perdre avec les proxy. Il met le Rwanda devant ses responsabilités historiques. D’autres part, en se présentant à la table de négociation et en posant dans son cahier des charges, des conditions humiliantes contre le peuple congolais, sans le savoir peut-être, le président rwandais ne cache plus sa boulimie politique et ses ambitions expansionniste. Il les met sur la place publique et se fait démasquer devant le regard ahuri de l’opinion publique mondiale. À l’instar de 36 stratagèmes chinois, la diplomatie congolaise a pu faire sortir le tigre du bosquet tout en le rendant vulnérable à long terme sur le terrain des juridictions internationales régissant les relations entre les nations. 2. Fort malheureusement, ces juridictions internationales qui devraient être impartiales penchent en faveur de la partie rwandaise dont elles ont choisi de couvrir crimes et massacres de masse durant un quart de siècle. Au lieu de désigner le mal par son nom, au lieu de citer nommément le M23, l’AFC ou tout simplement les Forces Rwandaises de Défense ( RDF) comme véritables causes de l’instabilité de la région interlacustre, la stratégie de Kagame et de ses maîtres impérialistes, a consisté à Luanda à ne mentionner que les FDLR comme forces négatives et responsables de l’insécurité régnant dans la région des Grands lacs. Ce qui est bien évidemment un mensonge grossier et une injustice historique que de rendre coupable un pays qui est agressé et qui a déjà perdu dix millions de ses citoyens. Autrement dit, on fait porter le chapeau à la RDC comme la cause principale de l’insécurité, dédouanant du coup le sanguinaire Paul Kagame de toute responsabilité. 3. C’est le lieu de redire ici que les depuis longtemps les FDLR dont devenues une simple coquille vide ne constituant plus du tout une menace sécuritaire contre le Rwanda. Au contraire depuis une décennie, Kigali a pratiquement récupéré ces FDLR dans ses rangs pour s’en servir comme supplétifs des RDF, comme épouvantail et fusible, toutes les fois que le Rwanda a besoin d’un prétexte pour déclencher la guerre en RDC. 4. La bourde du gouvernement congolais c’est d’avoir accepté le plan de neutralisation des FDLR. Cette acceptation est synonyme de la reconnaissance non seulement de leur existence en RDC mais de la collaboration entre ces anciens génocidaires et le pouvoir de Kinshasa. En acceptant de les neutraliser, Kinshasa avoue en d’autres termes sa mainmise sur les FDLR et par conséquent il conforte la thèse de Kagame, il crédibilise le faux prétexte de ce dernier et légitime son plan de lancer ses troupes militaires contre la RDC pour prétendre défendre ses frontières nationales qui n’ont jamais été menacées. 5. Ceci dit, quoi que fasse Kinshasa dans son effort de neutralisation des FDLR, l’arme diplomatique ne lui sera jamais favorable car Kigali poussera loin, très loin son narratif « imaginaire » pour exiger encore et encore des concessions à un pays déjà étranglé et essoufflé. À chaque nouvelle réunion programmée comme celle du 15 août prochain, il sera toujours demandé à Kinshasa de sacrifier un pan entier de sa souveraineté. Aujourd’hui Kigali exige le doigt, demain le bras puis plus tard tout le corps, à savoir tout le territoire national. Dans ce triste ballai diplomatique des dupes, dans ce sinistre jeu du chat et de la souris, tout y est sauf la sincérité des partenaires. La France, la Belgique, l’Union européenne et l’ONU qui ont salué ce soir la signature de ce texte savent exactement pour quel belligérant ils dansent. Les USA qui ont imposé unilatéralement la trêve humanitaire, exigent désormais un face à face entre le gouvernement congolais et l’AFC de Nangaa (c’est le mobile caché du point C du communiqué relatif à l’élaboration du plan de désengagement des forces) pour mieux porter un coup fatal à la RDC. Le seul point focal qui pourra dénouer l’écheveau de ce conflit est à chercher soit dans un chambardement radical des jeux d’alliances de Kinshasa qui se retournerait vers d’autres partenaires internationaux crédibles qui vont dans le sens de défendre ses intérêts vitaux. Soit encore dans la lueur d’espoir qui pourra poindre le 25 novembre 2024 prochain avec l’éventuel retour de Trump aux affaires. Retour qui serait synonyme de la neutralisation du plan de Bill Clinton exécuté à la perfection par tous les présidents démocrates qui se sont succédé à la Maison Blanche. Germain Nzinga
RDC : Le paradoxe des sanctions américaines…
TRIBUNE. « L’AFC perpétue l’instabilité politique et un conflit meurtrier en exacerbant une crise humanitaire dans l’est de la RDC. Les États-Unis s’engagent à tenir pour responsables ceux qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC » annonce un communiqué du Département du Trésor américain. Ça parait si beau et si encourageant pour le pouvoir de Kinshasa et pour de nombreux internautes qui jubilent en prenant ces sanctions comme une victoire diplomatique mais moi personnellement je n’en suis pas convaincu. Pourquoi ? Toutes les analyses menées par de meilleurs spécialistes du conflit de la région des grands lacs tombent d’accord sur deux vérités de base. La première est que toutes ces rebellions de M23, AFC et Twiraneho etc. sont des simples prête-noms de l’armée patriotique rwandaise aux différents mouvements rebelles. Ces derniers sont armés, financés et téléguidés directement à partir de Kigali. La preuve? À chaque pourparler de paix de Luanda, Nairobi et tout dernièrement à Zanzibar ou à Kampala, ce n’est point Bertrand Bisimwa ni Corneille Nangaa qui se présentent autour de la table de négociation avec la RDC mais bel et bien les officiels du gouvernement rwandais. Bref, condamner M23 ou AFC qui sont des simples marionnettes ou des minables laquais aux ordres de Kigali, ça ressemble à s’attaquer aux lieutenants et aux exécutants sans vouloir toucher à leurs commanditaires qui sont connus de tous, notamment Paul Kagame et ses comparses qui tuent et opèrent des massacres de masse en RDC sans que le Département d’Etat américain ne lève le petit doigt. La deuxième vérité est plus douloureuse à accepter. Lorsque le département américain du Trésor a annoncé jeudi 25 juillet une série de sanctions visant une coalition de groupes rebelles congolais, il n’a pas été difficile de comprendre leur volonté de manipuler la vérité historique et de faire croire à l’opinion internationale que la guerre qui se déroule en RDC est un conflit congolo-congolais. Nous sommes en face d’une guerre de mots et d’une manipulation des faits qui vise à masquer la vérité profonde de cette guerre devenue pourtant une guerre INTERNATIONALE dans laquelle sont impliqués plusieurs pays et puissances occidentales. Le détail important qui a échappé aux yeux du citoyen lambda, c’est le fait que ces sanctions ne sont prononcées ni par le département d’état américain ni par la Maison Blanche mais bien par le Département du TRÉSOR américain dont la principale mission dans ses relations extérieures, est de diriger la politique économique et l’évolution de la situation économique nationale et internationale en élaborant des mesures nécessaires pour faire face aux événements touchant les marchés financiers. Ces sanctions sont à percevoir comme une proclamation de STATU QUO de la politique de prédation instaurée en RDC depuis 1996 via des pays sous-traitants dans la région des grands lacs. Déjà des chercheurs de renom notamment Honoré Ngbanda, Charles Onana, Pierre Péan et Patrick Mbeko nous ont éclairé la lanterne sur la guerre du Congo qui se veut un arbre qui cache la forêt. Quelle forêt? Il s’agit de la nébuleuse militaro-politique derrière le Rwanda dont les leviers de commande sont actionnés à partir de Washington. Le pyromane peut-il espérer éteindre le feu? Le coupable peut-il s’arroger le privilège d’être juge et partie? Je me le demande sincèrement… Mon avis est que ces sanctions sont un enfumage, un scénario par lequel Pilate se lave les mains pourtant ses ablutions politiques ne suffiront pas pour dissuader la condamnation à mort d’un peuple innocent. Ni la récente trêve humanitaire décidée unilatéralement par qui l’on sait, ni les soi-disant sanctions contre les petits fretins ne pourront améliorer le climat sécuritaire au Congo-Kinshasa. Rien de bon et d’efficace n’en sortira. Laissons cela aux rêveurs impénitents. Prenons-nous en charge nous congolaises et congolais pour pouvoir inventer résolument d’autres voies de pacification et de sécurisation de notre territoire national… Qu’on se le tienne pour dit! Par Germain Nzinga
Comment le pouvoir de Félix Tshisekedi fait le jeu du Rwanda et de l’Ouganda au détriment de la RD Congo
POINT DE VUE. Depuis la résurgence du groupe terroriste M23 en 2021, je ne cesse d’attirer l’attention sur les contradictions et autres ambiguïtés caractérisant la position de Félix Tshisekedi dans la gestion de cette problématique. Comme je l’explique dans une analyse (voir vidéo) datant du 10 mars dernier, tantôt il déclare que les membres de ce mouvement composé essentiellement de Tutsis rwandais (soi-disant «Banyamulenge» et/ou « Tutsis congolais ») sont des Congolais, tantôt il affirme que c’est le Rwanda qui agresse la RDC. Pire, il fait semblant de ne pas savoir que l’Ouganda, allié du Congo dans la lutte contre les ADF-Nalu en Ituri, soutient à bas bruit les mêmes voyous du M23 ! Le dernier rapport des Nations unies, qui expose de manière claire et nette le rôle de Kampala jusque-là sous-médiatisé, n’a suscité que quelques commentaires décousus et des haussements d’épaules à Kinshasa. Et comme si cela ne suffisait pas, le ministre de la Communication Patrick Muyaya, portant le cynisme à un comble rarement atteint, s’est fendu d’un Tweet qui ne peut qu’énerver la raison : « Après la publication du rapport du groupe d’experts, il ne faut plus parler du M23 mais du Rwanda », écrit-il. Et l’Ouganda ? Silence radio ! À l’instar de son président et de sa collègue des Affaires étrangères, Patrick Muyaya se garde de parler de cet allié encombrant qui propage, à sa façon, la mort et la désolation au Nord-Kivu. Le moins que l’on puisse dire est que RD Congo est vraiment malade de ses dirigeants. Patrick Mbeko
RDC : le M23 s’empare de la cité minière de Rubaya
Le M23, mouvement rebelle actif dans l’Est de la République démocratique du Congo a annoncé jeudi avoir pris le contre de Rubaya. La ville située dans le Masisi, dans la province du Nord-Kivu est connue pour ses gisements miniers. Son coltan représenterait 50 % de la production du pays selon les autorités congolaises. La cité recèle aussi des gisements de manganèse et autres. Des minerais qui passent désormais sous la coupe des rebelles. Confirmant »la thèse du pillage systémique des richesses congolaises », selon Ernest Singoma, un activiste de la société civile à Goma, la capitale provinciale… Lire la suite sur Africanews
RDC: le parti de Kabila réagit au ralliement de trois de ses anciens cadres à l’Alliance du fleuve Congo
En République démocratique du Congo, l’est du pays reste en proie aux conflits et violences armés. C’est le cas notamment du Nord-Kivu où une partie de la province est sous contrôle des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda voisin. Ce 28 mars, ces rebelles ont tenu un meeting dans la localité de Kiwanja, dans le Rutshuru, où trois personnalités liées à l’ancien régime du président Kabila sont apparues aux côtés de Corneille Nangaa, l’ancien président de la Commission électorale à la tête d’une plateforme politico-militaire avec le M23, dénommée Alliance du fleuve Congo (AFC). Trois anciens responsables du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti de l’ex-président Joseph Kabila, étaient visibles sur les images de ce meeting du M23 à Kiwanja, dans le Rutshuru. Habillés de treillis militaires, côte à côte, sont en effet apparus Adam Chalwe, coordonnateur de la jeunesse de la majorité présidentielle sous Joseph Kabila, ancien DG de Malaïka TV, Yannick Tshisola, autrefois parmi les dirigeants de la jeunesse du PPRD, et Henry Maggie, qui fut un temps membre de la ligue des jeunes de l’ex-parti présidentiel. Présent aussi Corneille Nangaa, l’ancien président de la Commission électorale, aujourd’hui à la tête de l’Alliance du fleuve Congo. Des ralliements qui ont fait réagir l’actuelle direction du PPRD. Ferdinand Kambere, le secrétaire permanent adjoint du parti, a déclaré que « les gens sont libres de manifester leur liberté » et que cela n’a pas de lien avec le « Raïs [Joseph Kabila, Ndlr] ni le PPRD, encore moins le FCC », l’ancienne plateforme au pouvoir. « Les revendications du PPRD et du FCC sont connues et écrites. Nous continuons notre combat dans la résistance, nous le disons, le reste ne nous concerne pas », a insisté Ferdinand Kambere. Retrouvez cet article sur RFI
La République démocratique du Congo rétablit la peine de mort
La peine capitale est en passe d’être rétablie en République démocratique du Congo, après la levée d’un moratoire. Les militaires sont notamment concernés, dans le sillage du conflit avec les rebelles du M23 (« Mouvement du 23 mars »). La ministre congolaise de la Justice a décidé de lever le moratoire sur la peine capitale, qui commuait les exécutions en peines de prison depuis 2003, selon une circulaire du ministère dont une copie circule sur les réseaux sociaux. La peine de mort pourrait de nouveau être appliquée pour les infractions graves au code militaire, comme les actes de désertions, de rébellions ou de refus d’obéissance, indique le document. Cette décision est en lien direct avec les conflits armés qui secouent le pays depuis plusieurs années. Les rebelles du M23 (« Mouvement du 23 mars ») continuent notamment de mener des offensives dans le Nord-Kivu. Des hostilités qui ont ravivé les tensions avec le Rwanda voisin, accusé de porter assistance aux rebelles. Récemment, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a décidé d’un déploiement de forces en accord avec la RDC. L’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi ont envoyé des militaires. Retrouvez cet article sur Sputniknews