Les prix à la production industrielle en hausse dans la zone euro et dans l’UE en juin

En juin 2020, un quatrième mois toujours marqués par les mesures du confinement liées à la Covid-19 dans la plupart des État membres, les prix à la production industrielle ont augmenté de 0,7% dans la zone euro ainsi que dans l’UE, par rapport à mai 2020, selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. En mai 2020, les prix avaient diminué de 0,6% dans la zone euro et de 0,5% dans l’UE. En juin 2020, par rapport à juin 2019, les prix à la production industrielle ont diminué de 3,7% dans la zone euro et de 3,4% dans l’UE. En juin 2020, par rapport à mai 2020, les prix à la production industrielle dans la zone euro ont augmenté de 3,1% dans le secteur de l’énergie, de 0,2% pour les biens intermédiaires et de 0,1% pour les biens d’investissements, tandis qu’ils sont restés stables pour les biens de consommation durables et ont diminué de 0,1% pour les biens de consommation non-durables. Les prix dans l’ensemble de l’industrie, à l’exclusion du secteur de l’énergie, sont restés stables. Dans l’UE, les prix à la production industrielle ont augmenté de 3,3% dans le secteur de l’énergie, de 0,1% pour les biens intermédiaires et les biens d’investissement, tandis qu’ils sont restés stables pour les biens de consommation durables et ont diminué de 0,1% pour les biens de consommation non-durables. Les prix dans l’ensemble de l’industrie, à l’exclusion du secteur de l’énergie, sont restés stables. Les plus fortes hausses de prix à la production industrielle ont été enregistrées en Estonie (+3,7%), au Danemark (+3,3%) et en Finlande (+2,2%), tandis que la seule baisse a été observée en Tchéquie (-0,1%). En juin 2020, par rapport à juin 2019, les prix à la production industrielle dans la zone euro ont diminué de 12,8% dans le secteur de l’énergie et de 2,5% pour les biens intermédiaires, tandis qu’ils ont augmenté de 0,6% pour les biens de consommation non-durables, de 1,0% pour les biens d’investissements et de 1,2% pour les biens de consommation durables. Les prix dans l’ensemble de l’industrie, à l’exclusion du secteur de l’énergie, ont diminué de 0,6%. Dans l’UE, les prix à la production industrielle ont diminué de 11,8% dans le secteur de l’énergie et de 2,4% pour les biens intermédiaires, tandis qu’ils ont augmenté de 0,9% pour les biens de consommations non-durables, de 1,2% pour les biens d’investissements et de 1,4% pour les biens de consommation durables. Les prix dans l’ensemble de l’industrie, à l’exclusion du secteur de l’énergie, ont diminué de 0,4%. Les plus fortes baisses de prix à la production industrielle ont été enregistrées en Lituanie (-7,8%), en Belgique (-7,5%), ainsi qu’en Espagne et en Italie (-6,1% chacune), tandis que les seules hausses ont été observées à Malte (+1,5%), en Slovénie (+0,7%) et au Luxembourg (+0,1%).
Tunisie: Produit net bancaire en hausse de 3,2% en juin 2020 (Africa 24)

Burkina Faso: Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 juin 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 17 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et procédé à des nominations. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS. I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale : un rapport relatif au relèvement des pensions des agents des collectivités territoriales et leurs ayants droits. Ce rapport fait le point de la situation des pensions de neuf cent cinquante (950) retraités des collectivités territoriales dont 770 affiliés à la Coordination de retraite des agents de collectivités territoriales (CRAC) et à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et 180 retraités des collectivités territoriales exclusivement gérés au niveau de la CRAC. Cette situation a pour conséquence la faiblesse des pensions servies aux retraités des collectivités territoriales, comparativement à leurs homologues de la Fonction publique d’Etat. Le Conseil a décidé, au regard des propositions du groupe de travail mis en place le 03 septembre 2008, de procéder à un relèvement selon les tranches, des pensions servies aux agents des collectivités territoriales et leurs ayants droits. Il a également décidé pour le règlement définitif de la situation, d’adjoindre la question de la pension des agents des collectivités territoriales aux travaux en cours sur l’amélioration des pensions servies actuellement au Burkina Faso. I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement : un décret portant adoption du référentiel d’élaboration, d’adoption, d’exécution et de suivi de l’exécution des contrats-plans conclus entre l’Etat et les sociétés d’Etat. L’adoption de ce décret permet de doter notre pays d’un référentiel de base d’encadrement du processus d’élaboration des contrats-plans aussi bien pour l’Etat que pour les opérateurs concernés. un décret portant conditions et modalités de réparation des préjudices subis par les victimes enregistrées auprès du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale. Ce décret répond de la volonté de réparer les préjudices subis par des Burkinabè en raison de faits imputables à l’Etat et à ses démembrements depuis 1960 et de créer des conditions propices à la réconciliation et à la consolidation de l’unité nationale. L’adoption de ce décret permet de disposer d’un référentiel pour la réparation des préjudices et ainsi, d’aller vers la liquidation définitive des dossiers par un schéma d’indemnisation des victimes enregistrées auprès du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN). un décret portant désignation de l’Autorité compétente en matière de gel administratif et des autres sanctions financières ciblées et création de la Commission consultative sur le gel administratif (CCGA). L’adoption de ce décret permet de mettre en place un dispositif efficace pour une mise en œuvre du gel administratif et des autres sanctions financières ciblées en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. un rapport relatif au document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2021-2023. Ce DPBEP est un outil de cadrage macroéconomique, budgétaire et financier qui couvre la période 2021-2023. A partir de 2021, l’activité économique connaîtrait une croissance estimée à 5,8%, tirée par les secteurs secondaire (+7,0%) et tertiaire (+5,8%). Pour les années 2022 et 2023, l’activité économique enregistrerait une croissance de sa valeur ajoutée respectivement de 5,6% et 6,0%. Cette croissance serait liée principalement à la performance du secteur tertiaire (6,6%) en 2022 et (+6,3%) en 2023. S’agissant du secteur primaire, il enregistrerait une croissance de sa valeur ajoutée de 3,8% en 2021. Pour les années 2022 et 2023, le secteur primaire connaîtrait une croissance respectivement de 2,6% et 5,0%. Concernant le secteur secondaire, il afficherait une croissance de 7,0% en 2021, soutenue essentiellement par les sous-secteurs de l’industrie extractive. Le Conseil a autorisé la présentation du DPBEP 2021-2023 à l’Assemblée nationale. une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2016026/PR BF 2016 10 00 signé le 24 juin 2016 à Lomé entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement pour le financement partiel du Projet d’aménagement et de bitumage du boulevard des Tansoba (Rocades Sud-Est et Nord) à Ouagadougou au Burkina Faso. Le coût total du projet est estimé à 27,594 milliards de F CFA HT. La Banque ouest africaine de développement (BOAD) participera au financement de ce projet à hauteur de 20 milliards de F CFA HT. La contribution de l’Etat est de 7,594 milliards de F CFA. I.1.3. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières : un décret portant extension du périmètre géographique du permis d’exploitation industrielle de la grande mine d’or de la société HOUNDE GOLD OPERATION SA. Cette extension du périmètre géographique concerne 38,59 km2, ce qui porte la superficie totale du nouveau permis d’exploitation de la mine de Houndé à 61,79 km2. Elle permettra la création de 30 emplois supplémentaires et le maintien de 1 100 emplois actuels de HOUNDE GOLD OPERATION SA jusqu’en 2028. L’extension de la mine contribuera au budget de l’Etat à hauteur de quatre-vingt-sept milliards quatre cent vingt millions (87 420 000 000) de F CFA. I.1.4. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat : un décret portant organisation du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat. L’adoption de ce décret permet de doter le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat d’un nouvel organigramme afin d’accomplir efficacement ses missions et de se conformer au décret n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels et au décret n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du gouvernement. deux décrets relatifs à l’application de la loi n°016-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso. Le premier décret fixe les termes et les modalités d’application des
Niger: Conseil des Ministres du vendredi 26 juin 2020

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, vendredi 26 juin 2020, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes : I. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE. Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances. Le Gouvernement, conformément à l’article 106 de la Constitution, peut demander l’autorisation de prendre des mesures qui relèvent normalement du domaine de la loi pour l’exécution de son programme. C’est dans cette optique qu’il demande à l’Assemblée Nationale l’autorisation de prendre des ordonnances notamment dans les matières suivantes : – la ratification des accords de prêts et des protocoles de dons comportant des commissions et des intérêts ; – la mise en œuvre des programmes conclus avec les partenaires au développement ; – la mise en œuvre du volet sécuritaire de son programme, notamment la prorogation de l’état d’urgence et d’autres mesures rendues indispensables pour faire face à des menaces terroristes, aux crimes organisés et au blanchiment. II. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE. Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret N° 2016-376/PRN/MAG/EL du 22 juillet 2016, portant organisation du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique agricole régionale, la CEDEAO s’est engagée dans un processus d’harmonisation des règles régissant le contrôle de la qualité des engrais dans les Etats membres. C’est ainsi qu’a été adopté le 02 décembre 2012 à Abidjan, le règlement C/REG.13/12/12, relatif au contrôle de qualité des engrais. Pour sa mise en œuvre, ce règlement a prévu la création par chaque Etat membre d’une structure nationale du contrôle des engrais . Le présent projet vise à satisfaire cette exigence par la création de la Direction de l’Inspection et du Contrôle de la qualité des Engrais. La création de cette Direction technique permettra de faciliter la mise en œuvre de la réforme du secteur des engrais dans laquelle le Gouvernement est engagé. III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE LA SALUBITE URBAINE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après : 3.1. Projet de décret portant adoption de la Stratégie Nationale de Développement Durable de l’Aquaculture et son Plan d’Actions (SNDDA 2020-2035). L’économie du Niger est essentiellement basée sur le secteur primaire notamment l’Agriculture et l’élevage, dont dépend plus de 80 % de la population. Il se trouve que ces activités sont fortement affectées par les sécheresses récurrentes, les changements climatiques, la désertification, la pression démographique et le niveau élevé de pauvreté des populations. Ces facteurs qui accélèrent la dégradation des ressources naturelles en général et les ressources aquacoles en particulier, exposent ainsi les populations à l’insécurité alimentaire et conduisent à la migration de milliers de jeunes vers d’autres destinations. Pour inverser cette tendance et contribuer à l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable 2 «Faim Zéro», l’aquaculture pourrait constituer une des opportunités. La Stratégie Nationale de Développement Durable de l’Aquaculture au Niger se fonde sur les réalités actuelles et les perspectives de développement durable de l’économie nationale. Elle est basée sur la promotion de l’aquaculture commerciale avec pour vision « Un sous-secteur aquacole durable et compétitif, qui contribue à la souveraineté alimentaire et nutritionnelle et à la création d’emplois décents pour les jeunes nigériens à l’horizon 2035 ». Elle s’articule autour des quatre (4) axes stratégiques prioritaires suivants : – assurer les conditions juridiques, réglementaires, institutionnelles et fiscales attractives pour des investissements nationaux et étrangers dans l’aquaculture commerciale et les chaines de valeur relatives au Niger ; – renforcer les facteurs physiques et organisationnels des productions aquacoles ; – promouvoir les chaines de valeur du poisson d’aquaculture ; – développer le capital humain dans l’aquaculture et ses chaines de valeur. 3.2. Projet de décret portant adoption de la Stratégie Nationale en Matière de Biosécurité au Niger. La protection de l’environnement en général et de la biodiversité en particulier, constitue un des axes prioritaires du Gouvernement. Ainsi, pour gérer harmonieusement ses ressources naturelles, le Niger a ratifié le 30 septembre 2004 le protocole de Cartagena sur la Prévention des risques biotechnologiques. En outre, le Niger a mis en place un Cadre National de Biosécurité depuis 2005, suivi de l’adoption en 2019 de la loi fixant les principes fondamentaux de prévention des risques biotechnologiques. Cependant, malgré cet dispositif juridique, l’état des lieux en matière de biotechnologie et de biosécurité au Niger révèle plusieurs insuffisances. Pour y remédier, le Niger veut se doter d’une stratégie globale en matière de Biosécurité qui constitue un cadre unique de gestion de la biosécurité favorisant des interventions coordonnées et évitant le double emploi. La Stratégie Nationale en Matière de Biosécurité au Niger intègre les préoccupations alimentaires majeures des populations et englobe à la fois, la sécurité environnementale et la sécurité sanitaire des aliments. IV. MESURES NOMINATIVES. Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les mesures individuelles suivantes : AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ● Monsieur Mansour Mahaman Hadj Daddo, Conseiller spécial du Président de la République avec rang de Ministre, est nommé directeur général du protocole d’Etat à la Présidence de la République. ● Monsieur Ousmane Issoufou Oubandawaki, Conseiller spécial du Président de la République avec rang de Ministre, est nommé président de la Haute Autorité Nationale à l’Energie Atomique (HANEA), à la Présidence de la République. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES ● Monsieur Sidi Mohamed Raliou, directeur administratif, Mle 132396/U, est nommé préfet du département de Tchintabaraden en remplacement de Monsieur Ebankawel Altinine, appelé à d’autres fonctions. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ● Monsieur Tahirou Yacouba, commissaire divisionnaire, Mle 59875, est nommé commissaire du Gouvernement auprès de la
Sénégal: Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres, le mercredi 10 juin 2020, à 10 heures, au Palais de la République. Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, présenté ses condoléances émues et celles de la Nation au peuple burundais, suite au rappel à Dieu le mardi, 09 juin 2020 du Président Pierre NKURUNZIZA. Le Président de la République, évoquant la stabilité macroéconomique et les soutiens au secteur privé et à l’emploi, a rappelé sa décision d’engager la mise en œuvre pragmatique du Programme de Résilience Economique et Sociale. Dans ce contexte, il a notamment insisté sur l’accélération de l’opérationnalisation auprès du secteur privé formel et informel : (i) des remises fiscales ; (ii) des mécanismes de financement d’un montant de 200 milliards de FCFA ; (iii) de l’apurement de la dette intérieure. Le Chef de l’Etat, au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, a rappelé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre des Collectivités territoriales la nécessité de veiller à l’application rigoureuse des dispositions du Code général des Collectivités territoriales concernant le contrôle de légalité et le contrôle budgétaire. Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre des Collectivités territoriales et le Ministre de l’Intérieur à veiller au respect des règles de gestion foncière au plan national. Le Chef de l’Etat a, dans cette dynamique, demandé aux ministres concernés de mettre en œuvre un Plan global d’Aménagement durable et de valorisation optimale du Littoral national et de veiller, sur l’étendue du territoire, à l’application rigoureuse des dispositions du Code de l’Urbanisme et du Code de la Construction. Le Président de la République a, également, signalé l’urgence d’intensifier le rythme des réalisations du programme prioritaire des 100.000 logements dans le cadre de la relance globale de l’économie nationale. Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant le Conseil de sa participation en visio conférence, le 11 juin 2020 à la réunion du Bureau élargi de l’Union africaine, consacrée au suivi de la mobilisation des ressources, dans le cadre de la stratégie continentale de l lutte contre la COVID-19. Au titre des Communications, Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur la renégociation de la Concession de l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD et sur l’aménagement du Pôle urbain de Diamniadio. Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la mobilisation des ressources financières du FORCE COVID-19 ; Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale, l’assistance apportée à nos compatriotes de la Diaspora, dans le cadre de la pandémie de la COVID-19. Il a également rendu compte de la libération de nos compatriotes pêcheurs retenus au large du Gabon . Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le cadrage macroéconomique en cours d’élaboration et sur les dossiers de coopération. Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur la situation de la pandémie. Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la préparation de la campagne agricole, sur la pluviométrie, et sur la situation phytosanitaire. Les Ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle ont fait le point sur la subvention accordée aux écoles privées, la reprise des cours, l’organisation des examens et la rentrée des classes. Le Ministre de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique a fait une communication portant sur le Programme Zéro Bidonville. Le Ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a fait le point sur les avancées et la mise en œuvre des projets prioritaires, notamment sur le Parc des Technologies Numériques (PTN). Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté : le projet d’Ordonnance portant Loi des Finances rectificatives : LFR 2020 ; le projet de décret fixant le statut des notaires. Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes: Monsieur Cheikh Ndiaye, Administrateur civil, précédemment Gouverneur adjoint chargé des affaires administratives de la région de Tambacounda, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Micro finance et de l’Economie sociale et solidaire, en remplacement de Monsieur Christian Fernand Jonhson Tiburce DIATTA, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Kibily TOURE, Maître en Administration publique et en Gestion des Entreprises, précédemment Administrateur-Directeur général de Dakar Bamako Ferroviaire, est nommé Directeur général de la Société nationale « Les Chemins de Fer du Sénégal » ; Monsieur IsmaÏla DEMBELE, Economiste, est nommé Président du Conseil d’Orientation du Fonds national de la Microfinance au Ministère de la Micro finance et de l’Economie sociale et solidaire ; Monsieur Amadou Boudia Gueye, titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en droit des affaires, est nommé Directeur général du Fonds national de la Microfinance au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire ; Monsieur El hadji Amadou NDIAYE, titulaire d’un Master II en Ingénierie financière, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Micro finance et de l’Economie sociale et solidaire, en remplacement de Monsieur Cheikh Sadibou DIOP, appelé à d’autres fonction.