Congo/Transport ferroviaire : Le train de nouveau sur les rails entre Brazzaville et Pointe-Noire

Congo/Transport ferroviaire : Le train de nouveau sur les rails entre Brazzaville et Pointe-Noire

Les travaux de réhabilitation du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), endommagé le 25 janvier 2022 par l’effondrement de la voie ferrée ayant entrainé un déraillement au PK Ngamoukassa, à Mfilou dans l’arrondissement 7 à Brazzaville, sont terminés et permis la reprise du trafic ferroviaire le 1er mars 2022 avec le départ d’un train de marchandises de Brazzaville à Pointe-Noire.   Ces travaux ont été réalisés par les techniciens du Chemin de fer Congo-océan (CFCO), en collaboration avec des agents des sociétés CRBC et Congo service. S’exprimant au nom du ministre Jean Marc Thystère Tchicaya des Transports, le directeur de son cabinet, Dieudonné Tchicaya, a dit que l’objectif qui vient d’être atteint et dont on vient d’assister au départ d’un train lourd marchandises qui ravitaille les grandes villes du pays. Il a ajouté qu’un train au départ de Pointe-Noire et transportant des produits pétroliers qui approvisionnent Brazzaville en carburant est en route. Pour le directeur général du CFCO, Ignace Nganga, l’urgence est faite mais les travaux ne sont pas totalement terminés. Il s’agira de compacter les abords de la voie ferrée réhabilitée avec du béton et de construire des caniveaux pour canaliser les eaux de pluie, projetant la construction descaniveaux au départ de la gare de Mfilou jusqu’au lieu de l’accident. Le Chemin de fer Congo Océan rencontre des problèmes sérieux depuis des années, ne jouant plus son rôle d’épine dorsale de l’économie congolaise. Elle traine une dette d’environ 113,372 milliards FCFA, souffrant d’un manque de locomotives et de wagons avec une voie vétuste. Cette reprise du trafic du Chemin de fer Congo Océan est un signe de réjouissance pour les agents qui peinent à joindre les deux bouts de mois depuis des années. Elle est une entreprise qui assure le transport des personnes et de la marchandise. Elle a fait du Congo, pendant des années, un pays de transit, reliant les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire. Débutée en 1921, les travaux de construction ont pris fin en 1934.   Florent Sogni Zaou

Opep : Adhésion officielle du Congo

Opep : Adhésion officielle du Congo

Les ministres des affaires étrangères, Jean Claude Gakosso et son collègue des  Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, ont remis officiellement, le 11 avril à Brazzaville, le drapeau actant l’adhésion officielle du pays à l’Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole. «C’est une victoire, une bonne nouvelle, notre pays fait partie du cartel, du cénacle très fermé des pays producteurs de pétrole réunis au sein de l’Opep. Ce n’était pas gagné d’avance. Il a fallu user de tous les arguments, mais nous avions un argument de taille, c’est le rayonnement diplomatique de notre président. Un peu partout, nous sommes passés pour plaider la cause du Congo. Nous avons bénéficié d’oreilles attentives parce que nous venions de la part du Président Sassou-N’Guesso que l’on connaît, qui a mené des actions que l’on connaît. Et c’est une victoire pour notre pays de faire partie aujourd’hui de cette organisation que l’on appelle Opep, qui influe sur le cours des prix du pétrole», a indiqué le ministre des Affaires étrangères. Réagissant à son tour, le ministre Jean Marc Thystère Tchicaya a informé que le pays  s’apprête à recevoir la visite du secrétaire général de l’Opep à Brazzaville. Pour lui, il était important de saisir l’organisation des pays producteurs de pétrole africains pour faire d’une pierre deux coups et que le Congo organisera un Sommet des Chefs d’État africains dans le secteur des hydrocarbures à Brazzaville. Il a ajouté que l’adhésion du Congo à l’Opep lui confère un certain nombre d’avantages, entre autres la formation gratuite des jeunes congolais au niveau de cette organisation ; les rencontres bilatérales et multinationales sur fonds de l’Opep, évaluées à 10 milliards de dollars, et la possibilité pour le Congo de donner désormais des avis sur les questions liées aux hydrocarbures. Florent Sogni Zaou

Économie : Jean Marc Thystère Tchicaya confirme prudemment la tendance haussière des cours du baril de pétrole

Économie : Jean Marc Thystère Tchicaya confirme prudemment la tendance haussière des cours du baril de pétrole

La société Wing Wah E&P SAU a organisé le 17 octobre 2018 à Pointe-Noire, sous le patronage du ministre de tutelle, Jean Marc Thystere Tchicaya, en Xiao Liang Ping, administrateur général de Wing Wah E&P SAU, la rencontre sur les prix des hydrocarbures au titre du troisième trimestre 2018. Clôturant les travaux de cette réunion, le ministre Thystère Tchicaya a dit en substance que l’analyse des données du troisième trimestre 2018, confirment la tendance haussière des cours du baril de pétrole. Cette tendance reste cependant fragile et doit inciter à la plus grande prudence. Les analystes, quant à eux, prévoient un prix mensuel moyen du Brent oscillant autour de quatre-vngts dollars jusqu’à la fin de l’année, avec une forte probabilité de prix plus élevés courant 2019. Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits en République du Congo, arrêtées au cours de la réunion, en dollar par baril, se présentent de la manière suivante : Djéno Mélange : 72,7 ; Nkossa Blend : 76,8 ; Yombo : 68,8 ; Nkossa Butane : 52,5 ; Nkossa Propane : 41,1. Les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollar par baril, sont les suivantes : Djéno Mélange : -2,7 par rapport au Brent daté ; Nkossa Blend : -0,1 par rapport au Brent daté ; Yombo : -6,4 par rapport au Brent daté ; Nkossa Butane : 0,2 par rapport au butane North west Europe ; Nkossa Propane : -0,8 par rapport au Propane Mont Belvieu. La moyenne trimestrielle des prix fixés des hydrocarbures est de 73,1 dollars par baril, pour un différentiel de -2,2 dollars par baril. Le ministre a informé les participants que le gouvernement venait de publier sept décrets et deux arrêtés dont l’objectifs est de rendre plus attractif le secteur pétrolier aval et ainsi encourager les entreprises privées nationales à s’intéresser aux activités de l’aval pétrolier. Il a expliqué qu’en cette fin d’année 2018, les orientations du gouvernement, dans le secteur d’activités pétrolières, vont dans le sens du renforcement du partenariat avec toutes les sociétés pétrolières et para pétrolières exerçant au Congo, et de la recherche des équilibres et de l’équité dans le partage de la rente pétrolière. Pour ce faire, les textes d’application complétant le nouveau code des hydrocarbures dans le secteur Amont sont prêts. Ces textes, j’en suis convaincu, vont éclairer la lecture et la compréhension du code d’hydrocarbures congolais et fluidifier les discussions avec les partenaires. Florent Sogni Zaou

La République du Congo annonce que la promotion de son Cycle des Licences Phase 2 (Licence Round Phase 2) se tiendra lors d’Africa Oil Week 2018

La République du Congo annonce que la promotion de son Cycle des Licences Phase 2 (Licence Round Phase 2) se tiendra lors d’Africa Oil Week 2018

Africa Oil Week et le Ministre des Hydrocarbures de la République du Congo ont aujourd’hui annoncé que le Cycle des Licences Phase 2 pour 2018/2019 de Congo-Brazzaville sera présenté lors d’Africa Oil Week, du 5 au 9 novembre 2018. Le Ministre des Hydrocarbures, M. Jean-Marc Thystère Tchicaya a déclaré : « Avec le support de PGS et d’AOW, nous avons programmé la promotion de la seconde phase du Cycle des Licences lors d’Africa Oil Week. Nous sommes actuellement en train de finaliser les détails et nous espérons que ce sommet, le plus important du secteur pétrolier et gazier africain, soit un tremplin pour le succès de cette nouvelle mise aux enchères » « Nous nous sommes engagés á accueillir les opérateurs du secteur pétrolier mondial au Congo. Lors de l’événement, nous aurons un espace d’exposition et animerons un séminaire. Nous aurons également l’opportunité d’organiser des réunions privées avec des partenaires potentiels présents à l’événement. Pour cela, nous encourageons la communauté mondiale des énergies pétrolières et gazières à nous rejoindre lors d’Africa Oil Week. » M. le Ministre Thystère Tchicaya ajoute : « La République du Congo compte se baser sur la dynamique impulsée par Cycle des Licences Phase 1 de 2016 qui a vu 30 compagnies internationales s’inscrire à l’événement. Le calendrier relatif au Cycle des Licences Phase 2 débutera par un appel d’offres en septembre prochain suivi d’une grande campagne de présentation à Cape Town durant Africa Oil Week en novembre 2018. La date de clôture des appels d’offres à Congo-Brazzaville est fixée au 30 juin 2019. La promotion du Cycle des Licences du Congo souligne l’importance d’Africa Oil Week dans sa capacité à offrir de nouvelles opportunités aux compagnies d’exploration pétrolière en Afrique pour faire des affaires. Paul Sinclair, le Directeur de Conférence pour Africa Oil Week, ajoute : « la mise aux enchères tenue par le Congo apporte un nouvel engouement qui maintient Africa Oil Week comme l’événement du secteur à ne pas rater en Afrique. C’est dans ce contexte que le Cycle des Licences Phase 2 offre une opportunité exclusive à l’industrie pétrolière et gazière internationale de se positionner stratégiquement au sein d’un pays qui possède un potentiel significatif et affirmé dans le secteur des hydrocarbures. © APO

Economie : Les rideaux retombent sur la troisième édition de la CIEHC

Economie : Les rideaux retombent sur la troisième édition de la CIEHC

Le ministre des hydrocarbures, M. Jean-Marc Thystère Tchicaya, a procédé, le 25 avril 2017 à Brazzaville, à la clôture de la 3ème édition de la Conférence internationale et expositions sur les hydrocarbures en République du Congo (CIEHC3) en lieu et place du Premier ministre congolais, M. Clément Mouamba. Pagesafrik publie intégralement le communiqué final. Communiqué final Du 24 au 25 avril 2017, s’est tenue dans l’auditorium du Palais des Congrès à Brazzaville, la 3eme édition de la Conférence Internationale et Exposition sur les Hydrocarbures au Congo (CIEHC). Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été placées sous le Haut patronage de Monsieur Clément MOUAMBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République du Congo. Deux temps forts ont marqué cet évènement : la cérémonie d’ouverture et le déroulement des travaux. S’agissant de la cérémonie d’ouverture, quatre (4) allocutions ont été prononcées tour à tour par : L’Administrateur-Maire de l’Arrondissement 3 Poto-Poto, représentant le Député Maire de la ville de Brazzaville ;  le sponsor officiel de la Conférence : Monsieur Jérôme KOKO, Directeur Général, Président du Directoire de la SNPC et un sponsor privé Monsieur Pierre JESSUA, Directeur Général de la société TOTAL E & P Congo ;  Monsieur Jean Marc THYSTERE TCHICAYA, Ministre des Hydrocarbures et  Monsieur Clément MOUAMBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Prenant la parole à son tour, Monsieur Jérôme KOKO a instruit les participants à la Conférence sur la place et le rôle de la SNPC dans le secteur des hydrocarbures au Congo. Tout en mettant en exergue la volonté du Congo à stimuler son industrie pétrolière dans un environnement économique encore fortement marqué par le bas niveau du baril de pétrole, Monsieur Pierre JESSUA a souhaité un dialogue constructif et permanent entre toutes les parties prenantes de l’industrie pétrolière au Congo, afin de favoriser la poursuite durable des activités du secteur. Dans son intervention, Monsieur le Ministre des Hydrocarbures a rappelé que cette 3ème édition de la Conférence s’est imposée comme principal évènement portant sur le pétrole et le gaz en Afrique Centrale, il rentre dans les grandes stratégies nationales consignées dans le programme de société Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo. Il a ensuite précisé que : «malgré le contexte économique difficile, l’industrie pétrolière congolaise a de nombreux défis à relever et les perspectives sont bonnes et nombreuses. Cela est caractérisé entre autre, par la tendance haussière de la production, qui devrait passer de 232.000bb/j en 2016 à 282.000bb/j en 2017 et à plus de 350.000bb/j en 2018 ». Après avoir déploré le contexte international difficile pour l’industrie pétrolière, Monsieur le Premier Ministre a rappelé la place des hydrocarbures dans l’économie nationale, son impact aussi bien au niveau des recettes publiques et des exportations, qu’au niveau des emplois directs et indirects. Il a ensuite déclaré ouverte la 3ème édition de la Conférence Internationale et expositions sur les hydrocarbures au Congo. La visite des stands a clôturé la cérémonie d’ouverture. Quarante huit (48) sociétés, dont sept (7) non implantées au Congo, ont participé à l’exposition. Onze (11) sous-thèmes découlant du thème central ont été traités à savoir : Session 1 : Le nouveau code pétrolier des hydrocarbures ; Session 2 : Promotion du domaine minier ; Session 3 : Activités principales, dernières informations et projet de développement ; Session 4 : Champs matures et opportunités d’intégrer les nouveaux groupes contracteurs ; Session 5 : Etablir un secteur gazier solide ; Session 6 : Evolution de la technologie dans le domaine pétrolier et gazier ; Session 7 : Infrastructures et opportunités ; Session 8 : Activités aval pétrolier ; Session 9 : Financer le développement des Hydrocarbures en République du Congo ; Session 10 : Créer de la richesse au niveau local sur l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique ; Session 11 : Gestion de l’impact environnemental et social du secteur pétrolier. Ces sous thèmes ont permis aux participants d’avoir des informations sur :  le cadre juridique et fiscal du secteur pétrolier congolais,  l’existence du domaine minier libre et en promotion,  Les projets de développement des sociétés opérant au Congo,  l’opportunité aux nouvelles sociétés d’intégrer le secteur pétrolier congolais,  l’existence d’opportunités d’investissements sur le secteur gazier. Les informations sur l’aval pétrolier, la gestion de l’impact environnemental et social ont également été données. Les échanges intervenus après les exposés ont permis aux participants de mieux cerner les problématiques du secteur des hydrocarbures et des possibilités d’investissements.

Economie : 350 délégués au chevet de l’industrie pétrolière à Brazzaville

Economie : 350 délégués au chevet de l’industrie pétrolière à Brazzaville

La 3ème édition de la Conférence internationale et expositions sur les hydrocarbures en République du Congo (CIEHC3) s’est ouverte le 24 avril 2017 à Brazzaville sous le patronage du Premier ministre congolais, Clément Mouamba en présence du ministre des Hydrocarbures, M. Jean-Marc Thystère Tchicaya, du Directeur général de Total E&P Congo, M. Pierre Jessua et de plusieurs personnalités. «Cette conférence sur les hydrocarbures, s’ouvre sous contexte difficile pour le secteur pétrolier qui depuis deux ans affecte les économies des pays qui n’ont pour base que cette ressource naturelle», a déclaré le Premier ministre, M. Clément Mouamba à l’ouverture des travaux. Les participants vont débattre pendant trois jours sur les opportunités disponibles dans les secteurs pétrolier et gazier ; les défis auxquels l’industrie pétrolière congolaise est confrontée ; les stratégies de diversification du pétrole et le développement d’autres secteurs viables. Ils ont également avoir l’opportunité d’être édifiés sur la nouvelle loi sur les hydrocarbures du Congo adoptée en août 2016. C’est une loi qui vise la création de la transparence dans l’ensemble de l’industrie qui se développe rapidement. Des thèmes portant sur «»les champs pétroliers matures et les possibilités d’intégration de nouveaux groupes contractuels; « la création de richesse sur l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique » ; « le financement du développement des hydrocarbures en République du Congo et l’établissement d’une industrie solide du gaz » et «le développement de la technologie du pétrole et du gaz» vont également y être abordés. La conférence regroupe près de 350 délégués nationaux et étrangers de plus de quinze pays, principalement des Etats membres de l’Association des producteurs de pétrole africains (APPA). Elle est organisée par le ministère congolais des Hydrocarbures, en collaboration d’AME Trade Ltd, sous le thème : « L’industrie pétrolière congolaise : défis et perspectives». Elle s’inscrit dans le cadre des évolutions majeures actuelles dans le secteur pétrolier et gazier du Congo : la mise en œuvre du nouveau code des hydrocarbures du Congo ; les résultats du dernier appel d’offres du pays ; le lancement d’un nouvel appel d’offres et la mise en production de projets majeurs comme celui de Moho Nord. Pour le ministre des Hydrocarbures, Thystère Tchicaya, la production pétrolière du pays est sur une tendance haussière car elle est passée de 232.000 barils par jour en 2016 à 282.000 barils par jour en 2017 avec des réserves de près de 1,7 milliards de barils par jour prouvées sur les 25 années à venir. La mise sur le marché international d’une partie des blocs libres du domaine minier congolais, dans le cadre de la promotion 2016-2017 et de la promotion 2017-2018, permettra de relancer l’exploration et de renouveler les réserves, a-t-il ajouté, tout réaffirmant l’engagement de son ministère d’appuyer et accompagner toutes les pertinentes initiatives. La cérémonie d’ouverture de la conférence a été marquée aussi par la visite des stands des différentes entreprises opérant dans le secteur des hydrocarbures au Congo.

Economie. Les prix des Hydrocarbures bruts fixés en moyenne à 30,5 dollars le baril

Economie. Les prix des Hydrocarbures bruts fixés en moyenne à 30,5 dollars le baril

Le ministre congolais des hydrocarbures, M. Jean Marc Thystère Tchicaya, a présidé, du 14 au 15 avril 2016, une réunion technique de fixation des prix des bruts fixés, au titre du premier trimestre, en moyenne à 30,5 USD le baril pour le Djéno mélange, le Nkossa (blend, butane et propane). Organisée par la Société Chevron, cette réunion a réuni autour de la table, les représentants des sociétés pétrolières en activité au Congo et les responsables de ministères ainsi que ceux de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). A l’issue des travaux, ces spécialistes pétroliers ont arrêté, au titre du premier trimestre de l’année 2016, quelques prix du brut congolais. Ces prix, varient d’un produit à l’autre selon les quatre catégories de produits, à savoir, Djéno Mélange (29 dollars le baril) ; Nkossa Blend (33,5 dollars le baril) ; Nkossa Butane, (29,5 dollars le baril) et Nkossa Propane (16 dollars le baril). La moyenne trimestrielle des prix des hydrocarbures fixés à cette occasion, est de 30,5 dollars le baril, pour un différentiel de -3,5 dollars le baril. Les moyennes des différentiels des prix des bruts, sont établies en tenant compte de leurs catégories. Djéno Mélange est fixé à -4,6 par rapport au Brent daté ; Nkossa Brent est établi à -0,5 par rapport au Brent daté. Nkossa Butane se situe à 5, 9, en comparaison avec le Butane North West Europe, suivi de Nkossa Propane stabilisé à -4,7, par rapport au propane Mont Belvieux. Selon le directeur général des hydrocarbures, Serge Marie Aimé Ndéko, les prix fixés, reflètent les ventes des différentes sociétés en activité au Congo, ajoutant que lorsqu’une société enlève sa cargaison, elle la vend à son prix. Il a fait savoir qu’«à la réunion de fixation des prix, nous évaluons l’ensemble des prix pratiqués par chaque société, afin d’établir le prix réel par catégorie de produits », a précisé. Au plan international, d’après les données publiées par le comité des prix, au titre du premier trimestre 2016, plusieurs facteurs ont causé un impact significatif sur les prix des hydrocarbures. Il s’agit, entre autres, des données économiques faibles en Chine ; de l’importance des stocks de pétrole en Amérique ; la réduction du taux de croissance mondial mais aussi l’annonce de la levée des sanctions sur le nucléaire iranien. Le comité de fixation des prix a affirmé, par ailleurs, que pour le neuvième trimestre consécutif, l’approvisionnement mondial en pétrole est supérieur à la demande. Au premier trimestre 2016, par exemple, précise-t-il, l’offre a dépassé la demande de 1,9 baril par jour. Cependant, elle a ralenti de 0,7 baril par jour, au trimestre précédent à cause de la forte baisse des approvisionnements hors OPEP. La production de pétrole de l’OPEP, au premier trimestre 2016, a en outre, augmenté de 0,3 barils par jour, pour atteindre 32,7 barils par jour, soit une augmentation substantielle de 1,5 baril par jour, par rapport à l’année précédente. Il faut rappeler qu’actuellement le baril de pétrole se situe entre 40 et 43.