Le Japon et la Banque africaine de développement annoncent consacrer jusqu’à 5 milliards de dollars américains au développement du secteur privé africain
Le Japon et la Banque africaine de développement ont annoncé une coopération financière pouvant atteindre 5 milliards USD dans le cadre de la cinquième phase de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5), pour la période 2023-2025. L’annonce en a été faite lors de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8), qui s’est tenue le 28 août 2022 à Tunis, la capitale tunisienne. Le financement se compose de 4 milliards de dollars au titre du guichet existant et d’un montant supplémentaire pouvant atteindre 1 milliard de dollars au titre d’un nouveau guichet spécial que le Japon mettra en place. Dans le cadre de ce guichet spécial, le Japon accordera des financements aux pays qui font des progrès en matière de transparence et de viabilité de la dette et d’autres réformes, améliorant ainsi de manière régulière et significative la situation de leur dette. Compte tenu de l’importance de la sécurité alimentaire, le Japon et la Banque africaine de développement feront également de l’agriculture et de la nutrition des domaines prioritaires de l’EPSA 5. En conséquence, l’EPSA 5 couvrira quatre domaines prioritaires que sont l’électricité, la connectivité, la santé, l’agriculture et la nutrition, pour répondre aux principaux défis de l’Afrique. Lors de la cérémonie de lancement de l’EPSA 5, M. Masato Kanda, vice-ministre des Finances pour les affaires internationales du Japon, a engagé son pays à soutenir les pays africains tout en respectant leurs propres initiatives. M. Akihiko Tanaka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a déclaré de son côté : « Face à la grave situation causée par de multiples crises, le renforcement de la résilience et la promotion de la sécurité humaine sont des éléments stratégiques de l’appui japonais à l’Afrique. L’EPSA est un volet essentiel de notre partenariat avec la Banque africaine de développement pour relever les défis sociaux et économiques auxquels le continent est confronté. La JICA s’engage à travailler avec l’EPSA pour créer un avenir brillant et prospère. » Le président de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, a déclaré : « EPSA 5 est le type de coopération dont l’Afrique et le monde ont besoin. Les impacts croissants du changement climatique, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine signifient que nous devons faire encore plus que ce que nous avons fait précédemment, pour mobiliser le secteur privé et créer des opportunités d’emploi en Afrique. La nouvelle initiative qui vient d’être signée aura un impact positif sur des millions de vies à travers l’Afrique. » Le Japon et la Banque africaine de développement uniront leurs forces pour soutenir les pays qui font face à d’énormes défis, notamment en matière de sécurité alimentaire, de changement climatique, de santé, de numérisation et de dette. À propos de l’EPSA Le Japon a annoncé le lancement de l’EPSA lors du sommet du G8 à Gleneagles en 2005. Depuis la TICAD 6 en 2016, le Japon met à jour l’EPSA lors de la TICAD. Actuellement, le Japon apporte son soutien par le biais de l’EPSA4 (3,5 milliards de dollars américains de 2020 à 2022), qui a été lancé lors de la TICAD7 en 2019.
Maroc/TICAD: La Tunisie n’avait pas le droit d’établir un processus d’invitation spécifique à l’entité séparatiste, contre la volonté du partenaire japonais
« La Tunisie n’avait pas le droit d’établir un processus d’invitation unilatérale, parallèle et spécifique à l’entité séparatiste, contre la volonté explicite du partenaire japonais », estime le Ministère des Affaires étrangères de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger dans une déclaration. Nous publions ci-dessous l’intégralité de la déclaration: « Le communiqué publié hier (vendredi 26, dnr) par le Ministère des Affaires Etrangères de la République tunisienne pour tenter de justifier a posteriori l’acte hostile et profondément inamical commis par les autorités tunisiennes à l’égard de la Cause Nationale première et des intérêts supérieurs du Royaume du Maroc, contient de nombreuses approximations et contrevérités. Loin de lever les ambiguïtés qui entourent la position tunisienne, il n’a fait que les approfondir. S’agissant du cadre de la TICAD, elle ne constitue pas une réunion de l’Union Africaine, mais un cadre de partenariat entre le Japon et les pays africains avec lesquels il entretient des relations diplomatiques. La TICAD fait, ainsi, partie des partenariats africains, comme il en existe avec la Chine, l’Inde, la Russie, la Turquie ou encore les Etats-Unis, et qui ne sont ouverts qu’aux Etats africains reconnus par le partenaire. En conséquence, les règles de l’Union Africaine et son cadre de travail, que le Maroc respecte entièrement, ne s’appliquent pas en l’occurrence. Concernant l’invitation, il a été convenu dès le départ et avec l’accord de la Tunisie, que seuls pourront prendre part à la TICAD, les pays ayant reçu une invitation cosignée par le Premier Ministre Japonais et le Président tunisien. Une note verbale officielle diffusée par le Japon, le 19 août 2022, souligne explicitement que cette invitation cosignée est « l’unique et authentique invitation sans laquelle aucune délégation ne sera autorisée à participer à la TICAD 8 », en précisant que « cette invitation n’est pas destinée à l’entité mentionnée dans la note verbale du 10 août 2022 », c’est-à-dire l’entité séparatiste. C’est dans ce cadre que 50 invitations ont été envoyées aux pays africains qui ont des relations diplomatiques avec le Japon. La Tunisie n’avait donc pas le droit d’établir un processus d’invitation unilatérale, parallèle et spécifique à l’entité séparatiste, contre la volonté explicite du partenaire japonais. Le communiqué de la Tunisie fait preuve de la même approximation sur la position africaine. Cette position a toujours été fondée sur une participation inclusive des Etats africains, et non pas des membres de l’UA. Elle est fondée sur la Décision 762 du Sommet de l’UA, qui précise que le cadre de la TICAD n’est pas ouvert à tous les membres de l’UA, et que le format est défini par la même décision et par les arrangements avec le partenaire. Même la résolution du Conseil exécutif de Lusaka de Juillet 2022, s’est contenté d’« encourage[r] l’inclusivité » tout en la conditionnant par « la conformité avec les décisions pertinentes de l’UA », en l’occurrence la Décision 762. Pour ce qui est du fond de la neutralité et de la référence du Communiqué au « respect des résolutions des Nations Unies » par rapport à la question du Sahara, il faut rappeler que l’abstention surprenante et inexpliquée de la Tunisie lors de l’adoption de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, en octobre dernier, jette un doute sérieux et légitime sur son soutien au processus politique et aux résolutions des Nations Unies. Par rapport, enfin, à l’accueil réservé par le chef de l’Etat tunisien au chef de la milice séparatiste, la référence obstinée du communiqué tunisien à « l’accueil des invités de la Tunisie sur un pied d’égalité » suscite la plus grande surprise, sachant que ni le gouvernement tunisien ni le peuple tunisien ne reconnaissent cette entité fantoche. Il témoigne d’un acte d’hostilité aussi flagrante que gratuite, et qui n’a rien à voir avec la « tradition d’hospitalité tunisienne » qui, en tout état de cause, ne peut en aucun cas s’appliquer aux ennemis des frères et amis qui ont toujours été aux côtés de la Tunisie dans les moments difficiles ».
Secteur de la santé : Le Bénin reçoit un important lot d’équipements du Japon
Le Gouvernement du Japon appuie le secteur de la santé à travers le don d’un important lot d’équipements estimés à plus de 700 millions de FCFA. La cérémonie officielle de remise a eu lieu le vendredi 25 juin 2021 entre l’Ambassadeur du Japon près le Bénin Takahisa TSUGAWA et le Ministre de la santé Benjamin HOUNKPATIN. Le Gouvernement du Japon concrétise son ambition de contribuer à l’élan de modernisation du dispositif sanitaire en cours au Bénin. Le coût total de ce lot d’équipements est estimé à 758.639.295 FCFA et est composé de 20 respirateurs et accessoires, 18 moniteurs multiparamétriques et 4 tentes de toilette pour homme et femme. La réception de ce lot d’équipements est l’acte 1 d’une série de dons que compte faire le Gouvernement du Japon et s’inscrit dans le cadre de la signature d’accord entre les deux États intervenue en 2020. En effet, le Bénin a signé avec le Gouvernement du Japon un accord de financement pour réaliser d’importantes acquisitions d’équipements médicaux et de services pour un montant de 300 millions de Yen. Après avoir rappelé le contexte de l’évènement, le Ministre de la santé Benjamin HOUNKPATIN a exprimé sa gratitude au Gouvernement du Japon pour cet important appui. Il n’a pas manqué de réaffirmer son engagement à œuvrer pour un usage adéquat des équipements reçus. Très ravi de la qualité de la coopération entre les deux États, l’Ambassadeur du Japon près le Bénin, S.E.M.Takahisa TSUGAWA a réitéré la volonté de son pays à œuvrer aux côtés du Bénin pour l’atteinte des objectifs prioritaires dans le domaine de la santé.
Centrafrique : le Japon alloue un million de dollars pour appuyer la résilience
Le gouvernement du Japon a alloué au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Centrafrique, 1 million de dollars US, soit plus de 500 millions de FCFA pour le projet « Appui à la résilience et au redressement socio-économique des communautés affectées par la pandémie de la COVID-19 » pour une année. L’annonce a été faite le 16 février 2021 par le PNUD dans un communiqué. Selon le communiqué du Programme des nations-unies pour le développement (PNUD), cette allocation servira à financer le projet d’Appui à la résilience et au redressement socio-économique des communautés affectées par la pandémie de la COVID-19 en République centrafricaine. Ce projet, relève le PNUD, soutiendra des moyens de subsistance pour les populations vulnérables ayant été exposées à l’insécurité alimentaire et professionnelle d’abord en raison de la crise multidimensionnelle que traverse la Centrafrique depuis 2013, ensuite en raison de la pandémie de la COVID-19. En un an, 1000 ménages centrafricains seront ciblés par cette aide, soit environ 6000 personnes, qui bénéficieront d’activités génératrices de revenus. De plus, pour la prévention et en réponse aux impacts de la COVID-19, les bénéficiaires du projet recevront des kits d’hygiène. « Deux résultats principaux sont attendus de ce projet ; à savoir d’une part, le renforcement des moyens de subsistance des personnes les plus vulnérables (en particulier les jeunes et les femmes) à la pandémie de la COVID-19, grâce à la formation professionnelle et au soutien de la création d’emplois; et d’autre part, la réduction des risques de violence, de discrimination, de marginalisation et de xénophobie exacerbés par la COVID-19, envers les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées, pour la cohésion et la stabilisation », lit-on dans le communiqué. Depuis 2014, le Gouvernement du Japon et le PNUD en Centrafrique ont renforcé leur collaboration depuis pour faire face aux problèmes d’insécurité et de stabilisation. A ce jour, « environ 80 000 bénéficiaires ont été touchés par les projets, fruits de cette collaboration ». En totalité, ce sont environ 10 millions de dollars américains soit plus de 5 milliards de FCFA, que le Gouvernement du Japon a investi en République centrafricaine dans des projets touchant plusieurs domaines de la stabilisation et du développement durable du pays tels que la justice, les élections, la réintégration socio-économique, la cohésion sociale, le développement local et la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.
MAROC – JAPON : rencontre de Moulay Hafid Elalamy avec Shinichi Nakatani, secrétaire d’Etat japonais chargé des Affaires étrangères
Le Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, a reçu, lundi 17 février dernier à Rabat, Shinichi Nakatani, Secrétaire d’Etat japonais chargé des Affaires Etrangères. La rencontre a eu lieu dans le cadre de la visite de travail du responsable nippon au Maroc (du 16 au 18 du mois courant) qui était accompagné d’une délégation conjointe des secteurs publics et privés japonais. L’objectif de cette mission a porté sur l’examen des opportunités d’investissement et de partenariats d’affaires entre le Japon et le Maroc. A l’occasion, le ministre Elalamy a rappelé que le Maroc représente un relais de croissance et de compétitivité pour les investisseurs notamment les entreprises japonaises. Il a tenu à préciser que la relation économique maroco-nippone, bien que connaissant une dynamique positive, est loin d’avoir épuisé son potentiel considérable. Les deux parties se sont ainsi accordées sur l’importance de la consolidation de la coopération bilatérale en créant un point de consultation direct (Japan desk) au sein de l’AMDIE pour accompagner les entreprises japonaises dans leurs projets d’investissement au Maroc. En 2018, les investissements directs japonais au Maroc ont atteint 1,56 milliards de dirhams, faisant du Japon le 5e investisseur au plan national. En effet, 71 sociétés japonaises installées au Maroc opèrent dans différents secteurs notamment l’industrie automobile et les énergies renouvelables, employant plus de 40. 000 personnes.
M. Elumelu met le Japon au défi: “Collaborez avec nous afin de responsabiliser les entrepreneurs africains”
Achim Steiner, administrateur du PNUD, loue l’approche du développement africain, alimentée par le secteur privé, de Tony Elumelu ; Le Président sud-africain S.E. Cyril Ramaphosa, a déclaré: “Si vous voulez de bons revenus, comme Tony Elumelu l’a dit, venez en Afrique” ; Lors d’un petit-déjeuner de travail avec le Président du Rwanda et la directrice exécutive de l’UNICEF, M. Elumelu a promu la création d’emplois en Afrique. Au cours d’un discours liminaire enflammé, prononcé devant des dirigeants mondiaux dans le cadre de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) à Yokohama, au Japon, l’investisseur africain et philanthrope Tony O. Elumelu CON, a défié le gouvernement japonais d’investir 5% des 50 milliards d’USD engagés en faveur de l’Afrique, pour autonomiser les entrepreneurs africains. “Lors de la Conférence TICAD 2016 au Kenya, le Japon avait promis 30 milliards USD pour l’Afrique. Cette année, vous avez généreusement augmenté cette somme pour atteindre 50 milliards USD. Si nous investissons ne serait-ce que 5% de cette somme en faveur de la nouvelle génération d’entrepreneurs africains, conformément au modèle robuste et éprouvé que je prône, consistant à faire parvenir directement le capital à ceux qui sont le mieux placés pour contribuer à la croissance et générer un véritable impact, nous pourrions toucher 500 000 vies dans les 54 pays d’Afrique, élargissant les marchés, facilitant la création d’emplois, améliorant le revenu par habitant, et jetant les bases clés pour une stabilité politique et économique,” a déclaré M. Elumelu. L’intervention de M. Elumelu reflétait sa vision d’une relation entre le Japon et l’Afrique, qui privilégie la prospérité économique partagée. Il a souligné les trois principaux piliers d’une structure transformative audacieuse: un investissement dans les infrastructures, un partenariat avec le secteur privé africain et un investissement dans la jeunesse africaine. Il a invité le Japon à tirer des leçons de l’exemple de la Fondation Tony Elumelu, qui soutient l’autonomie des chefs d’entreprise africains, comme étant le moyen le plus durable d’accélérer le développement de l’Afrique. En cinq ans à peine, la Fondation Tony Elumelu a aidé plus de 7 500 entrepreneurs africains de tous les pays du continent – capital de démarrage, développement des compétences, mentorat et opportunités de réseautage – grâce à son programme d’Entreprenariat de 100 millions USD. Le conseil prodigué par M. Elumelu s’appuie sur sa réussite professionnelle, avec notamment la création de la banque mondiale africaine, United Bank for Africa (UBA), désormais présente dans 20 pays d’Afrique, ainsi qu’au Royaume-Uni, en France et aux Etats-Unis; et de Heirs Holdings, la société privée africaine d’investissement qui investit activement dans des secteurs clés de l’économie africaine et contrôle des millions de dollars via son portefeuille d’investissements. Ensemble, ils emploient plus de 30 000 collaborateurs et transforment les communautés dans lesquelles ils opèrent. “L’Afrique est l’une des destinations mondiales prometteuses pour les investissements. Notre forte densité démographique – près de 1,3 milliards d’habitants – créé l’un des marchés les plus attractifs au monde. Tous les pays accordent beaucoup d’attention à l’Afrique, mais le Japon est-il au centre du débat ou est-il resté sur la touche?”, s’est interrogé M. Elumelu. Sa philosophie a gagné en popularité sur le continent africain, où il est considéré comme le pionnier d’une approche de l’accélération du développement, menée par le secteur privé. M. Elumelu a réitéré son message lors du petit-déjeuner de travail Generation Unlimited avec S.E. Paul Kagame, Président du Rwanda, et Henrietta Fore, directrice exécutive de l’UNICEF, mettant l’accent sur la création d’emplois en Afrique et soulignant le rôle de la jeunesse africaine dans son intervention. Le Président sudafricain et coprésident de la Conférence TICAD, S.E. Cyril Ramaphosa, a corroboré la position de M. Elumelu. “Si vous voulez de bons revenus, comme Tony Elumelu l’a dit, venez en Afrique. L’Afrique présente des rendements ajustés au risque. C’est un marché dans lequel les investissements portent sur des centaines de milliards de dollars – c’est le nouveau profil de l’Afrique actuellement présenté au monde,” a-t-il déclaré. Achim Steiner, administrateur du PNUD, a loué l’approche du développement en Afrique, menée par le secteur privé, de Tony Elumelu. “Je souhaite mentionner mon cher ami et collègue Tony Elumelu car il a fait allusion au rôle essentiel joué également par les entreprises dès lors qu’elles investissent dans l’avenir de la jeunesse. Voilà le type de partenariats qui portera les entreprises et le développement vers de nouveaux sommets à l’avenir,” a-t-il affirmé. S’exprimant au sujet du potentiel du continent africain, le Premier ministre japonais Shinzō Abe a déclaré: “En Afrique, certains pays ont rejoint les meilleurs pays au monde dans le classement évaluant la facilité de la pratique des affaires. L’échelle du marché poursuit son expansion. Nous pouvons envisager un jour où l’ensemble du continent africain deviendra une immense zone économique.” Organisée par le gouvernement japonais, la Conférence TICAD est un forum qui se tient tous les trois ans et vise à faire progresser le développement en Afrique par l’intermédiaire de la population, de la technologie et de l’innovation, réunissant les gouvernements, les dirigeants commerciaux, les entreprises et les autres parties prenantes. L’événement a accueilli des présidents et des dirigeants du secteur privé, dont le Premier ministre japonais Shinzō Abe; S.E. M. Muhammadu Buhari, Président du Nigéria; S.E. M. Abdel-Fattah El-Sisi, Président de l’Egypte et président de l’Union africaine; S.E. M. Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud; et S.E. M. Paul Kagame, Président du Rwanda, ainsi que de nombreux autres présidents africains. APO
Au revoir Yokohama, bonjour le Benin
TRIBUNE. Quelque peu affecté par la présence d’une organisation considérée comme terroriste par Tokyo, le Ministre japonais des Affaires Etrangères, Tarō Kōno, a tenu à préciser lors de son allocution de clôture, le 30 oût 2019, que toute présence à la 7ème TICAD de toute entité que le Japon ne reconnaît pas comme État n’affecte en rien la position du Japon sur le statut de cette entité. Quelle gifle magistrale reçue par le terro-polisarien, Brahim Ghali à Yokohama. S’agissant de la participation marocaine à la 7èmeTICAD, celle-ci a été très bonne. La délégation marocaine a multiplié les rencontres avec différents partenaires et deux grands groupes bancaires nationaux, à savoir Attijariwafa Bank (AWB) et le Groupe de la Banque Centrale Populaire (BCP) ont scellé des partenariats avec des groupes japonais. Il s’agit là d’initiative qui pourrait sans nul doute donner un grand coup de pouce à la coopération et au partenariat Maroc-Japon. Autre point positif de la présence marocaine à cette 7ème TICAD, le long article publié, le 29 août 2019, par le quotidien japonais à grand tirage « The Japan Time » qui a mis la lumière sur le progrès et le remarquable développement réalisé par le Maroc sur toute l’étendue de son territoire. Il a rappelé avec force le boom économique réalisé par le Maroc dans des secteurs à forte valeur ajoutée tels que l’industrie automobile et aéronautique, l’industrie des phosphates, le textile, l’industrie pharmaceutique, tout en évoquant les efforts déployés pour attirer et accompagner les investissements par le biais de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE). Le quotidien a de plus souligné les opportunités d’investissement offertes par les autorités marocaines aux investisseurs dans toutes les régions du Maroc, notamment dans les provinces du Sud, mettant en avant le développement réalisé dans ces provinces dans divers domaines. « The Japan Time » a également mis en exergue la stabilité politique dont bénéficie le Maroc, le développement de ses infrastructures, les importants plans sectoriels et le recours à l’innovation et à la technologie sont autant de facteurs qui ont fait du Royaume du Maroc une puissance économique régionale tout en mettant en avant le rôle de premier plan du Maroc en Afrique à travers des investissements et sa forte dynamique qui en font une porte de l’Afrique permettant aux entreprises d’accéder à un vaste marché de 1,5 milliard de consommateurs. Sa proximité géographique avec l’Europe et l’Afrique lui a permis de devenir la meilleure destination d’investissement dans la région, mettant l’accent sur les avantages offerts aux partenaires japonais pour investir au Maroc a indiqué « The Japan Time ». Le quotidien japonais a tout particulièrement rappelé que le Maroc est l’un des partenaires les plus importants du Japon en Afrique depuis 1956, soulignant que les relations économiques et commerciales entre les deux pays ont connu un développement remarquable ces dernières années. Il a aussi fait remarquer que, depuis 2004, le nombre d’entreprises japonaises opérant au Royaume du Maroc a doublé pour atteindre 70 entités. Qu’ont proposé ou signé les responsables algériens et les terro-polisariens ? Que dalle ! Du vent ! Ils faisaient du tourisme et du cirque dans les salons feutrés de leur hôtel à Yokohama au dos du peuple algérien et des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf. Honte aux responsables algériens ! A la prochaine ! Mais cette fois-ci en terre africaine, au Bénin, un pays qui a toujours clamé la suspension de cette entité fantoche, qu’est la pseudo RASD, de l’Union Africaine. Farid Mnebhi.
Le polisario et son mentor algérien se font crucifier à Yokohama
Le Ministre nippon des Affaires Etrangères, Monsieur Taro Kono, a réitéré, à Yokohama le 27 août 2019, et devant les dirigeants africains, que son pays ne reconnaissait pas la pseudo RASD. Cette position officielle du Japon a été réaffirmée au début de la réunion ministérielle en prélude à la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD-7), qui se déroule jusqu’au 30 août 2019 à Yokohama. Le lendemain, soit le 28 août 2019, la cérémonie d’ouverture a eu lieu dans la salle de Conférence du Pacifico Yokohama Center, sous la Présidence de du Premier Ministre japonais, Monsieur Shinzo Abe, et en présence notamment d’Abdel Fattah el-Sissi, Président de la République Arabe d’Egypte (Président de l’Union Africaine), d’António Manuel de Oliveira Guterres, Secrétaire-Général des Nations Unies, Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine, Achim Steiner, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement, et Philippe Le Houérou, Directeur Général de la Société Financière Internationale. Les travaux de cette 7ème TICAD ont débuté, le 28 août 2019 à Yokohama, au Japon, avec la participation d’une importante délégation marocaine conduite par le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita, qui représente le Maroc à cette Conférence. Cette Conférence connait également la participation de nombreux opérateurs économiques marocains, notamment la CGEM, l’AMDIE, MASEN et Attijariwafa Bank, ainsi que d’autres institutions nationales et de représentants de la société civile. Le thème central de cette nouvelle Conférence, est faire avancer le développement de l’Afrique grâce au capital humain, à la technologie et à l’innovation mais aussi de discuter des questions de Sécurité qui deviennent très importantes pour l’Afrique, notamment la région Sahélo-Saharienne. S’agissant de la présence des terro-polisariens à cette Conférence, il faut dire que la majorité des pays africains ont accepté de tolérer sa présence tout en l’ignorant magistralement. D’ailleurs, il s’entend avec sarcasme à Yokohama que les polisariens sont venus dans les bagages de l’UA tel un meuble défraîchit et promis à la poubelle de l’histoire. Dernière humiliation en date, le Japon a exclu les polisariens de toutes les activités officielles qu’il a organisées, mais ils sont restés. Humiliation suprême, le Japon les a déclarés indésirables à la réception de thé offerte par l’Empereur. Quelle indignité ! Ce qui explique le sens profond de la maxime de La Rochefoucauld « le ridicule déshonore plus que le déshonneur » : c’est lorsque la présence devient l’expression continue et permanente du déshonneur. Préparez votre sortie de l’Histoire qui ne retiendra pas un mot de ces algéro-polisariens. S’il fallait une autre preuve que le polisario ne représente en rien la fière population du Sahara marocain, c’est bien celle-là la preuve ultime : comment représenter une population connue pour son sens de l’honneur et de la dignité, en faisant preuve d’autant d’infamie ! Essuyant des défaites successives, à tous les niveaux, à tous les égards, et surtout, partout, le polisario, pitoyable, se donne en un spectacle ordurier à Yokohama avec la complicité de la délégation algérienne. S’il fallait le rappeler, le Gouvernement japonais, autant que les co-organisateurs de la TICAD, les Nations Unies, le Programme des Nations unies pour le développement, et la Banque Mondiale, se tenant du côté de la légalité, ne reconnaissent pas, cette pseudo entité et ne lui octroient aucune légitimité ni aucune légalité. Si le ridicule tuait, le polisario serait, aujourd’hui, en état de décomposition avancée ! En fait, il l’est déjà ! Au final, le machiavélique tandem polisario-Algérie s’est fait vitrioler à Yokohama au vu de ses piètres prestations à ce Sommet et du résultat plus que nul obtenu. Il est acquis que les terro-polisariens sont entrés par effraction à ce Sommet avec la complicité de leurs mentors algériens et ont justifié le proverbe arabe qui dit « si tu n’as pas honte, fais ce que tu veux ». La pertinence de ce proverbe a été confirmée à maintes reprises par le comportement de la pseudo RASD et l’illustration parfaite a été les revers successifs et l’humiliation continue subis par les terro-polisariens à Yokohama (Japon), où il se sont posés en invités aussi lourds qu’indésirables à cette 7ème Conférence de la TICAD. Au fait, Brahim Ghali, est toujours inculpé par José de la Mata, magistrat de l’Audience Nationale, la plus haute instance pénale d’Espagne pour génocide et crimes de guerre ainsi que d’autres délits. Ce sinistre individu ainsi que d’autres acolytes terro-polisariens et trois officiers algériens doivent répondre devant la justice espagnole de crimes contre l’Humanité, des faits qui remontent à plus de 35 ans. C’est pourquoi, les autorités japonaises auraient dû arrêter ce gangster-tueur, qu’est Brahim Ghali, dès son arrivée à Yokohama pour une remise en bonne et due forme à la justice espagnole. Farid Mnebhi.