Guinée/ Programme Simandou 2040 – Infrastructures : Cérémonie de signature de contrats de reconstruction des routes nationales Mamou-Faranah et Mamou-Labé, Boké-Gaoual, Kankan-Kissidougou

Sous la présidence du Général Amara Camara, Ministre Secrétaire Général de la Présidence, et en compagnie du Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence, Djiba Diakité, s’est tenue, le mardi 1er avril 2025, une importante cérémonie de signature de contrats relatifs à la reconstruction de deux axes routiers stratégiques de la Guinée : la RN2 (Mamou-Faranah) et la RN5 (Mamou-Labé). Ces travaux, financés par le Budget National de Développement (BND), seront exécutés dans un délai de 24 à 36 mois par les entreprises chinoises Henan Chine, CBTC, CRBC et SDHS. La route nationale Mamou-Faranah, longue de 185 km, sera confiée aux entreprises Henan Chine et CBTC, tandis que les 140 km de la RN5 Mamou-Labé seront réalisés par Henan Chine, CRBC et SDHS. Cette initiative s’inscrit pleinement dans le cadre du troisième pilier du Programme stratégique Simandou 2040, porté par le Président de la République, S.E le Général Mamadi DOUMBOUYA, qui place les infrastructures, transports et technologies au cœur de la refondation de l’État. La cérémonie a réuni, aux côtés des autorités de la Présidence, le ministre de l’Économie et des Finances Mourana SOUMAH, le ministre des Infrastructures et des Travaux publics Mahamadou Abdoulaye DIALLO, Ismael NABÉ du Plan et de la Coopération Internationale, la ministre des Postes et Télécommunications Rose Pola PRICEMOU, ainsi que les représentants de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), de l’administration de contrôle des grands projets, des entreprises contractantes et des missions de contrôle. Dans son message, le Général Amara Camara a rappelé les longues démarches techniques et diplomatiques ayant précédé la conclusion de ces accords. Les ministres ont également insisté sur les enjeux stratégiques de ces projets routiers, qui contribueront à désenclaver les régions et préfectures du Pays, à faciliter la circulation des biens et des personnes, et à stimuler l’économie locale. Ils ont tous salué les retombées concrètes de la participation du Président de la République S.E le Général Mamadi DOUMBOUYA au dernier Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC). Les représentants des entreprises chinoises ont, pour leur part, pris l’engagement formel de respecter scrupuleusement les termes des cahiers de charges. Ce vendredi 4 avril 2025, toujours au Petit Palais, s’est déroulée une seconde cérémonie de signature de contrats concernant cette fois des entreprises guinéennes chargées de la reconstruction des routes Kankan–Kissidougou et Boké–Gaoual. Les sociétés Guicopres, Guiter et BGEC ont été sélectionnées pour ces chantiers d’envergure. La cérémonie a été présidéee par le Ministre secrétaire Général de la Présidence le Général Amara Camara. Fait marquant de cette seconde cérémonie : le Général Amara Camara a solennellement invité les responsables des entreprises et des missions de contrôle à prêter serment sur le Livre Saint, en guise d’engagement moral à respecter les délais et les standards de qualité fixés. Ce geste fort symbolise la volonté du Chef de l’État d’instaurer une gouvernance fondée sur l’éthique, la transparence et la responsabilité. La reconstruction de ces axes routiers vient répondre directement à la vision du Chef de l’État : bâtir une Guinée moderne, connectée et résiliente, où les infrastructures constituent le socle du développement économique et social. Ces travaux s’inscrivent aussi dans une dynamique régionale, avec un renforcement des liaisons entre la Guinée et ses pays voisins, facilitant ainsi le commerce transfrontalier et l’intégration sous-régionale. Les entreprises signataires se disent conscientes de ces enjeux. En mettant à contribution aussi bien des partenaires internationaux que des entreprises locales, le gouvernement démontre sa capacité à conjuguer vision stratégique et action concrète, pour le bien-être du peuple guinéen.
Burkina/Infrastructures : le Président Ibrahim TRAORÉ remet un millier d’engins à Initiative présidentielle Faso Mêbo

Jeudi 27 mars, le Président Ibrahim TRAORÉ a remis un premier lot de matériel comprenant plus de 900 engins au Commandant Zoodnoma Ahmed SAKANDÉ, Coordonnateur national de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, un programme visant à accélérer le désenclavement des villes et des campagnes par la construction de routes et le développement de l’urbanisme durable. « Ce matériel est composé de véhicules Pick up 4X4, de machines recycleuses, de bulldozers, de pelles hydrauliques, de pelles chargeuses, de niveleuses, de bétonnières, de camions grues, de camions bennes, de camions citernes, de portes chars, de camions ateliers, d’engins compacteurs, de projecteurs mobiles, etc.», a fait savoir la Présidence dans un communiqué. Il constitue le premier lot pour la première phase d’acquisition dont le coût d’investissement global est d’environ 200 milliards de FCFA, a précisé le chef de l’Etat burkinabé soulignant un processus de révolution des infrastructures du pays qui a commencé. Et d’ajouter : « si dans des petits pays qui n’ont pas de ressources, ils ont des routes départementales qui sont bitumées, il n’y a pas de raison qu’au Burkina Faso, nous ne puissions pas bitumer nos voies pour rallier nos différentes localités ». Etant donné que la reconquête du territoire burkinabé engagée par les forces combattantes requiert un réseau routier en bon état, « nous avons besoin de construire beaucoup plus de routes pour leur permettre d’effectuer avec audace et témérité leur mission », a déclaré le Capitaine Ibrahim TRAORÉ ajoutant par ailleurs que les producteurs, les transporteurs, les commerçants ont aussi besoin d’un réseau routier praticable pour leurs activités. Ainsi, « l’objectif étant de pouvoir bitumer chaque année entre 3000 et 5000 km de routes au Burkina Faso », à en croire le Coordonnateur national de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, le Commandant Zoodnoma Ahmed SAKANDÉ. Martin Kam
Mondial 2030 : Quelles opportunités d’investissements dans les infrastructures en modèle PPP

Le Maroc se prépare pour le Mondial 2030 : Opportunités d’investissement dans les infrastructures et un soutien renforcé pour les investisseurs Jeudi 27 février, la Chambre de Commerce Britannique pour le Maroc a organisé un webinaire de haut niveau sur le thème » Mondial 2030 : Quelles opportunités d’investissements dans les infrastructures en modèle PPP « , réunissant deux intervenants clés pour partager leurs perspectives. M. Said ADDI, Adjoint au directeur des budgets au Ministère de l’Economie et des Finances, et M. Salman BARRADA, Directeur du Pôle Investissement du CRI de Casablanca-Settat, ont exposé les priorités du gouvernement marocain et les opportunités d’investissements stratégiques pour accompagner cet événement mondial. Casablanca-Settat : un hub stratégique pour le Mondial 2030 Casablanca-Settat, locomotive économique du Maroc, sera l’une des régions hôtes du Mondial 2030. Cet événement constitue un levier stratégique pour accélérer la transformation des infrastructures. La région, qui représente près d’un tiers du PIB national, bénéficie déjà d’une attractivité économique soutenue grâce à ses hubs industriels, financiers et logistiques. Le CRI, aux côtés des autorités locales et du comité d’organisation, travaille activement pour répondre aux exigences de la FIFA et positionner Casablanca comme une destination incontournable pour l’événement, avec l’ambition d’accueillir potentiellement des matchs de demi-finale et finale. Des secteurs porteurs pour l’investissement Selon M. BARRADA, le Mondial 2030 représente une opportunité exceptionnelle pour le développement d’infrastructures stratégiques, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie, du transport et des loisirs. Casablanca-Settat verra la construction d’un nouveau stade à Benslimane, ainsi que la mise en place d’un centre de diffusion Broadcasting Center et la modernisation d’infrastructures sportives et culturelles. L’objectif est d’inscrire ces investissements dans une vision à long terme afin d’attirer d’autres événements internationaux. Un accompagnement renforcé pour les investisseurs Le CRI de Casablanca-Settat joue un rôle clé dans l’accompagnement des investisseurs étrangers, en facilitant l’accès aux opportunités d’affaires et aux incitations mises en place par l’État. La charte d’investissement offre des avantages significatifs, notamment des exonérations fiscales et douanières, ainsi que des subventions pouvant atteindre 30 % du montant de l’investissement, en fonction des critères d’emplois créés, de durabilité et de localisation. La Charte de l’Investissement : un levier clé pour accélérer les projets Enfin, M. BARRADA a rappelé l’importance de la nouvelle Charte de l’Investissement, qui vise à faciliter et accélérer la mise en œuvre des projets stratégiques. Cette réforme, très attendue, permet désormais de mieux structurer et orienter les investissements, tout en offrant une visibilité et des garanties accrues aux investisseurs étrangers. Priorités du gouvernement pour les infrastructures liées au Mondial 2030 M. Said ADDI, Adjoint au directeur des budgets, a détaillé les priorités du gouvernement marocain pour les infrastructures nécessaires à l’organisation de la Coupe du Monde 2030 avec une attention particulière portée aux infrastructures essentielles. Les infrastructures de transport et de logistique, notamment l’expansion du réseau autoroutier avec des projets comme l’autoroute continentale et l’aménagement des échangeurs à Casablanca, figurent parmi les priorités majeures. Un projet ambitieux d’extension de la ligne LGV pour relier Marrakech et un partenariat signé pour le développement du transport ferroviaire avec une enveloppe de 29 milliards de dirhams témoignent de l’engagement en matière de mobilité. L’amélioration de la connectivité entre les grandes villes est également un objectif clé pour le pays. M. ADDI a également évoqué l’importance du secteur aérien, soulignant le programme de développement des aéroports marocains piloté par l’ONDA. La mise à niveau des principaux aéroports de Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger vise à fluidifier le trafic aérien et à renforcer la capacité d’accueil des visiteurs. Ce programme s’inscrit dans le cadre d’une vision globale pour répondre à la fois aux besoins touristiques et aux exigences de l’événement sportif mondial. Les infrastructures sportives, cœur de la préparation à la Coupe du Monde, font également l’objet d’une mise à niveau profonde. Les grands stades du royaume subissent des travaux pour se conformer aux normes de la FIFA, avec un focus particulier sur la préparation du grand stade de Benslimane, qui pourrait accueillir la finale de la Coupe du Monde. En parallèle, un programme de mise à niveau urbanistique est en cours, avec une attention particulière portée aux villes hôtes et aux villes satellites qui accueilleront les équipes. L’amélioration des infrastructures hôtelières et touristiques constitue également un enjeu majeur pour garantir un accueil optimal des visiteurs et supporters. Un soutien à l’investissement étranger par des mécanismes innovants Pour réaliser ces projets ambitieux, le gouvernement met en place des dispositifs incitatifs pour attirer les investissements étrangers dans les projets PPP. M. ADDI a rappelé que le Maroc bénéficie d’un cadre juridique solide grâce à l’adoption de la loi relative au contrat de PPP en 2014, qui a permis la réalisation de grands projets d’infrastructures, tels que l’autoroute Marrakech-Agadir et le parc éolien de Tarfaya. Ce cadre juridique est renforcé par des mécanismes financiers innovants, garantissant la viabilité économique des projets. Dans le cadre des projets PPP, la Direction du Budget veille également à l’évaluation de la rentabilité et de l’impact économique des projets avant leur lancement. Un comité national présidé par le ministère de l’Économie et des Finances mène une analyse approfondie des risques, de la rentabilité et de l’impact des projets, afin de garantir leur succès et leursoutenabilité. Innovation et transition numérique : des leviers pour la réussite du Mondial 2030 Enfin, M. ADDI a souligné l’importance de l’innovation technologique dans la réussite des projets liés au Mondial 2030. Le gouvernement a mis en place des incitations pour encourager la transformation numérique du pays, avec des initiatives telles que la stratégie Maroc Digital 2030, le développement de la 5G et des infrastructures de cyber sécurité. Par ailleurs, le Maroc s’engage à atteindre 52% d’énergie verte dans le mix énergétique d’ici 2030, avec des projets innovants dans le domaine de l’hydrogène vert et de l’énergie éolienne. Les projets d’infrastructures liés au Mondial 2030 représentent une occasion unique pour les investisseurs étrangers de participer au développement d’un pays en pleine transformation. Grâce au modèle PPP, le Maroc offre un environnement favorable aux investissements, tout
Côte d’Ivoire/CAN 2023 : Le Premier Ministre Beugré Mambé satisfait des infrastructures réalisées à San-Pedro

Le Premier Ministre, ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, après une visite effectuée, le vendredi 05 janvier 2023, de la cité CAN de San-Pedro composée de 32 villas de luxe de 5 pièces chaque, des stades d’entraînement et du Stade Laurent Pokou, d’une capacité de 20 000 places, s’est dit satisfait de ces infrastructures sportives prêtes pour la 34ème édition de la CAN. « Nous avons pris le temps de visiter la Cité CAN, des stades d’entraînement et le stade Laurent Pokou. S’agissant de la cité CAN, nous avons été réjouis par la qualité des installations faites. Il reste juste les branchements électriques. Quant aux pelouses d’entraînement, elles sont belles. Au niveau du Stade Laurent Pokou, le point critique était la tribune de presse qui devait être déplacée. Les travaux sont achevés. C’est une grande joie pour nous », s’est réjoui Robert Beugré Mambé. À San-Pedro, dernière étape des visites des infrastructures liées à la CAN 2023, le Premier Ministre a félicité officiellement la presse nationale et internationale qui suit, depuis de longs mois, l’évolution de l’organisation de la CAN: « Elle fait un travail remarquable. Nous en sommes fiers ». Il a dit compter sur cette presse « pour mobiliser les Ivoiriens afin de réserver un meilleur accueil aux pays participants, car, a-t-il signifié, « nous sommes tous des ambassadeurs de la CAN ». Tout en se réjouissant des efforts du Président de la République, Alassane Ouattara, « de mettre à disposition des terrains d’entraînement magnifiques et motivants », le Chef du gouvernement a indiqué qu’après la visite des infrastructures, les prochaines étapes seront consacrées à la mobilisation de l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire pour que les stades soient pleins de supporters ». Déjà pour les populations autochtones de San-Pedro qu’il a rencontrées ce jour en présence des autorités administratives et politiques de la région, Beugré Mambé a relevé que « San-Pedro a donné la preuve d’une mobilisation exemplaire. Les populations sont prêtes à donner le meilleur accueil aux équipes quelles qu’elles soient ». La cité CAN bâtie sur 6,8 ha, accueillera la Poule F comprenant le Maroc, la RDC, la Zambie et la Tanzanie. Elle est également dotée de salles de loisirs, de réunions, de restaurants, de cuisine et de stockage.
Transport ferroviaire: la BAD accorde un prêt de 196 millions de dollar en vue de moderniser ses infrastructures

La Banque africaine de développement annonce avoir accordé un prêt de 196 millions de dollars à la Namibie pour moderniser les infrastructures de transport ferroviaire du pays. S’inscrivant dans la mise en œuvre la phase II du Projet d’amélioration des infrastructures de transport, l’appui financier de la Banque panafricaine représente 51,8 % du coût total du projet, le gouvernement namibien apportant les 48,2 % restants, souligne un communiqué de l’institution financière. La même source indique que « le projet permettra d’améliorer la chaîne de valeur logistique, en s’attaquant aux goulets d’étranglement de l’infrastructure de transport ferroviaire qui entravent la fourniture de services ferroviaires ». Selon la Banque panafricaine, qui opère en Namibie depuis 1991 lorsque le pays a adhéré à l’institution, la mise en œuvre de ce projet permettra de renforcer la compétitivité commerciale de la Namibie et de la sous-région de la Communauté de développement d’Afrique australe. Dans le détail, le projet prévoit de construire un nouveau tracé à proximité de la ligne existante de 207 kilomètres de voie ferrée permanente entre Kranzberg et Otjiwarongo grâce à l’utilisation de traverses en béton et de nouveaux rails de 48 kilogrammes par mètre. 16 ponts seront ainsi construits et deux gares rénovées, et 55 000 tonnes de rails et d’aiguillages seront fournis pour l’ensemble des 518 kilomètres de voies ferrées, poursuit le communiqué ajoutant que le projet prévoit également de moderniser le système de signalisation ferroviaire le long de la ligne Walvis Bay-Tsumeb, afin d’améliorer sa fiabilité, sa sécurité et sa capacité, ou le débit du système ferroviaire. Leïla Mokkadem, directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe, assure que « le projet maximisera les avantages et sera transformateur pour la compétitivité de la Namibie. Il contribuera à réaliser la vision du pays de devenir un centre logistique régional d’ici 2030 tout en catalysant le changement de développement dans les pays voisins et dans la sous-région ». Par ailleurs, ajoute-elle, « ce projet ralliera également la Namibie à la ceinture de cuivre de l’Afrique et réalisera une connectivité ferroviaire régionale ». Martin Kam
Congo/Infrastructures: Les tours jumelles trônent désormais sur la ville de Brazzaville

Elles sont désormais opérationnelles. Les tours jumelles de Mpila ont été inaugurées ce lundi, 23 octobre 2023 par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, au cours d’une cérémonie solennelle et grandiose. Il y avait au Congo, la tour Nambemba avec ses 106 mètres, comme le plus long immeuble du pays. A ses côtés, se plaçait, la tour Mayombe à Pointe-Noire avec 82,64 mètres. Le siège du port autonome de Pointe-Noire boucle la marche avec 74 mètres de haut. Dorénavant, le classement n’est plus le même : les tours jumelles de Mpila à Brazzaville, avec 135 mètres de haut, ont détrôné la tour Nabemba. Brazzaville se tourne résolument vers le fleuve Les tours jumelle de Mplia prônent le mélange parfait de la science et de l’art, d’une qualité presque envoûtante, moulées en joyaux cristallins qui subliment, aujourd’hui les berges du majestueux fleuve Congo. Elles font désormais de Mpila « une dans une dynamique de transformation depuis quelques années », selon le Maire de Brazzaville, Bienvenu Bantsimba qui a souhaité la bienvenue, après avoir rappelé le « statut d’ancien village frénétique » de ce quartier « qui a vu passer les pêcheurs sénégalais, M. Thiam ». Le ministre d’Etat, en charge de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier a fait observer qu’en ce jour 23 octobre 2023, avec leur construction et leur inauguration, les tours jumelles confortent la vision de Denis Sassou N’Guesso de tourner ville de Brazzaville vers le fleuve. Les spécificités des tours jumelles Les caractéristiques techniques des ouvrages ont été données par Oscar Otoka, délégué général aux grands travaux. Pour lui, « les tours de Mpila ouvrent une nouvelle page de modernisation de la vie de Brazzaville. De leurs 135, 80 mètres d’ultime hauteur, après la tour Imob Business Tower en Angola qui toise le ciel à 145 mètres de hauteur et détient le record du point culminant de l’Afrique centrale ». Les tours jumelles de Mpila offrent une vue inédite de l’architecture moderne. Les deux tours, a poursuivi Oscar Otoka, sont séparées de 45 mètres d’une structure en béton armé de la haute résistance, constituées de plus de 120 colonnes et autres pièces en béton armé, judicieusement et rationnellement agencées, puis dimensionnées pour contenir tout type de sollicitation. Selon le délégué général aux grands travaux « les assises des deux tours sur une profondeur de 33 mètres d’encrage, au moyen de 431 pieux forés en béton armé de 80 cm de diamètre pour assurer l’équilibre statique et de se prémunir des inclinaisons accidentelles dues au tassement différentiel ». Il a ajouté que l’ossature des bâtiments, articulée sur 31 niveaux dont un sous-sol de 3 040 mètres carrés dédiés aux locaux techniques est composées de poteaux, poutres et dalles en béton armé et un tronc commun de solidarisation sur quatre niveaux. Le tout surmonté de 26 étages destinés principalement aux espaces à usage de bureaux, d’une part et, d’hôtellerie, d’autre part, offrant un poids total nominal de 237 000 tonnes, pour une surface bâtie de 120 100 mètres carrés. Vu de l’extérieur, a précisé Oscar Otoka, les deux tours, bien que présentant une physionomie gémellaire, offre une certaine asymétrie en matière de distribution. Car l’une est composée uniquement des espaces bureaux, tandis que l’autre est consacrée aux activités d’hôtellerie et d’hébergement. Les deux bâtiments comptent aussi, au niveau du hall, un salon présidentiel, un night-club karaoké, une cafétéria, des locaux techniques, des points d’accès aux dix escaliers de service et aux plateformes des vingt-huit ascenseurs, des salles de réunion, de fitness, de santé, de beauté, de sport, les salles de conférences, des boutiques et autres. L’aile de la tour hôtel est composée de 114 chambres standard, 40 suites ministérielles, 8 suites présidentielles avec des chambres attenantes, 48 appartements, soit au total 217 logements, couronné au sommet par un restaurant tournant, le 5ème en Afrique. Après des événements malheureux survenus à Mpila en mars de 2012, la volonté étatique est née, celle de donner à ce quartier sa noble beauté au fil du temps. Wilfrid Lawilla D.
RDC. Le Président Tshisekedi lance un nouveau programme d’infrastructures pour le Sud-ubangi

En plus du programme de développement local dit » Programme des 145 territoires « , le Président Félix Tshisekedi vient de lancer le programme de modernisation de la province du Sud-Ubangi, au nord-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC). Au nom du Chef de l’Etat, son Directeur de cabinet adjoint chargé du progrès social, M. Olivier Mondonge, a réuni ce mercredi à la présidence de la République, les principaux acteurs impliqués dans la réalisation de ce programme présidentiel qui est dans sa phase d’exécution. Le gouverneur de la province du Sud-Ubangi Jean Claude Mabenze, le chef de division supervision qualité du Bureau central de coordination (BCECO) Papy Ntangila et les prestataires sélectionnés, Aaron Sefu et Serkas Imo, ont échangé avec l’équipe de la présidence de la République sur les aspects techniques et opérationnels de ce projet. Les travaux de modération du Sud-Ubangi comprennent deux volets confiés à chacun des deux prestataires sélectionnés par le BCCO. Le groupe Aaron Sefu va réaliser les travaux de réhabilitation et construction de 4 écoles emblématiques de Gemena ainsi que les bâtiments du gouvernorat de province et de l’Assemblée provinciale. Quant à l’entreprise Imo Serkas, elle est chargée de la construction et l’asphaltage de près de 11 km de voirie urbaine à Gemena. Elle va construire aussi 3 ponts et réaliser des travaux antiérosifs dans la capitale provinciale. S’adressant à ces prestataires en présence du Conseiller principal du Chef de l’Etat chargé des infrastructures, le Dircaba Olivier Mondonge a insisté sur le respect des délais de livraison et sur la qualité des infrastructures. » Les attentes sont énormes au sein de la population bénéficiaire « , a dit M. Mondonge qui a ajouté que » les travaux doivent refléter l’esprit et la volonté du Chef de l’Etat « . Selon les préposés des deux entreprises d’exécution, les travaux devraient durer six mois. Le programme présidentiel de modernisation du Sud-Ubangi est un projet porté depuis plusieurs années par le Dircaba Olivier Mondonge avec une implication technique du BCCO qui en a assuré la matérialisation. Avec ce projet, la ville de Gemena devrait voir ses premières artères urbaines asphaltées.
Projet Simandou : Signature des Accords Fondateurs pour les Infrastructures de la Compagnie du TransGuinéen (CTG)

Le 10 août 2023 marque une étape décisive dans l’évolution du Projet Simandou. Le Gouvernement de la République de Guinée, en partenariat avec Rio Tinto Simfer et Winning Consortium Simandou (WCS), au sein du Consortium de la Compagnie du TransGuinéen (CTG), a officiellement signé les accords fondateurs pour les infrastructures portuaires et ferroviaires du TransGuinéen. Cette signature représente un jalon historique pour la République de Guinée, marquant un moment mémorable dans le développement tant attendu du projet Simandou. La signature de ces accords revêt une importance cruciale, établissant un cadre complet pour les infrastructures clés du projet Simandou, tout en soulignant l’engagement inébranlable de toutes les parties prenantes dans sa réalisation. Ces accords ouvrent la voie à la mise en place des infrastructures portuaires et ferroviaires essentielles pour le projet Simandou, marquant ainsi un jalon historique pour notre pays. La signature de ces accords constitue une étape décisive, établissant un cadre complet pour les infrastructures majeures du projet Simandou et mettant en évidence l’engagement absolu de toutes les parties prenantes dans sa concrétisation. Le projet Simandou, conçu en deux phases stratégiques, accorde une importance primordiale à la promotion du contenu local, à la génération d’opportunités commerciales pour les entreprises guinéennes, à la formation, ainsi qu’au transfert de technologie pendant la phase de construction. La phase d’exploitation vise à assurer une gouvernance stratégique et à générer des revenus issus de l’exploitation minière, tout en favorisant la croissance économique locale grâce à un réseau ferroviaire polyvalent. Le Président du Comité stratégique de suivi du projet Simandou, Monsieur Djiba DIAKITÉ, a mis en lumière les efforts conjoints des parties prenantes et a salué le rôle essentiel du leadership du Chef de l’État, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, dont la détermination a permis d’atteindre un point de non-retour pour le projet Simandou et d’ouvrir des perspectives prometteuses pour le peuple de Guinée. Les partenaires miniers, représentés par Gérard Rain BERGER pour Rio Tinto, Robin LU pour WCS et Jiang GONGYANG pour Baowu, ont apporté des assurances quant à leur engagement inébranlable envers toutes les dispositions contractuelles. Ils ont réitéré leur détermination à collaborer dans un esprit gagnant-gagnant, stimulant ainsi le développement socioéconomique et contribuant à la prospérité de la Guinée en favorisant un contenu local centré sur le développement à la base. Le Président de la Compagnie du TransGuinéen a exprimé sa reconnaissance envers le Chef de l’État pour sa confiance, tout en insistant sur l’importance du contenu local. Il est essentiel de noter que, conformément à la vision du Président de la République, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, vision mise en action par Monsieur Djiba DIAKITÉ, le co-développement du projet Simandou ne relève pas d’un simple choix, mais d’un impératif dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.