Maroc. Baisse des prix à la production dans les industries manufacturières
Pour la première fois depuis le début de l’année, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a reculé. En effet, après neuf mois consécutifs de hausse, il a enregistré une baisse de 0,1% au cours du mois d’octobre 2022 par rapport au mois de septembre 2022, accusant ainsi son premier repli de l’année 2022. Comme le montrent les données recueillies depuis le début de l’année, ce recul met fin à une série de neuf mois de hausses enregistrées au cours des mois de janvier (2,5%), février (0,8%), mars (0,7%), avril (1,1%), mai (1,0%), juin (0,6%), juillet (0,3%), août (0,1%) et septembre (0,1%). Selon les explications du Haut-commissariat au plan (HCP), cette baisse est la résultante de la baisse de 1,9% des prix de la «Métallurgie», de 0,2% de l’«Industrie chimique», de 0,3% de la «Fabrication d’équipements électriques» et de 0,1% de l’«Industrie de textile». Ce recul s’explique également par la hausse de 0,4% des prix de l’«Industrie alimentaire» et du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» et de 0,2% de l’«Industrie automobile» et de la «Fabrication des machines et équipements», a indiqué l’organisme public dans sa note d’information relative à l’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois d’octobre 2022. Selon toujours la même source, cette variation s’explique également par la hausse observée au niveau de l’«Industrie d’habillement» (0,6%) et de la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique» et de la «Fabrication de produits informatiques» (0,1%). A titre de rappel, la hausse observée au terme du mois de septembre dernier résultait de la hausse de 0,2% des prix de l’«Industrie alimentaire» et de 0,1% de la «Fabrication des produits en caoutchouc et en plastique», selon les chiffres publiés par le Haut-commissariat. Dans sa précédente note de conjoncture, l’institution publique avait également justifié cette hausse par la baisse des prix de la «Métallurgie» (0,3%), du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» (0,5%) et de l’«Industrie chimique» et de l’«Industrie d’habillement» (0,1%). A titre de comparaison, la hausse enregistrée un mois plus tôt (août 2022) avait été pour sa part attribuée à l’augmentation des prix de l’«Industrie d’habillement» et l’«Industrie du textile» (1,4%), de l’«Industrie alimentaire», l’«Industrie chimique» et la «Fabrication des produits informatiques et électroniques» (0,2%), de l’«Industrie du papier et du carton» (0,5%), de l’«Industrie du cuir et de la chaussure» (1,0%), des «Travaux d’imprimerie et de reproduction» (0,3%) et de la «Fabrication des machines et équipements» (0,1%), selon les données relatives à l’indice des prix et datant de cette période. Il est à préciser que la note de conjoncture d’alors avait également expliqué cette hausse par la baisse de 2,3% observée au niveau des prix de la «Métallurgie» et de 1% de la «Fabrication des produits en caoutchouc et en plastique». Soulignons enfin que les récents chiffres publiés par le Haut-commissariat au plan montrent que les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois d’octobre 2022. A titre de comparaison, en septembre dernier, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries extractives» avait connu une augmentation de 0,2% ; tandis que ceux des prix à la production des secteurs de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» avaient connu une stagnation. Alain Bouithy
Maroc. Baisse des prix et des transactions dans l’immobilier au premier trimestre
L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) est ressorti en recul au premier trimestre 2022, en glissement annuel. Selon Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), il s’est déprécié de 4,9% par rapport au premier trimestre 2021. Ce recul est le «résultat des diminutions de 5,8% pour le résidentiel, de 2,9% pour les terrains et de 8,6% pour les biens à usage professionnel », ont expliqué les deux institutions dans une note conjointe synthétisant la tendance globale du marché immobilier au cours du 1er trimestre 2022. Reflétant les replis des ventes des biens résidentiels de 6,6%, des terrains de 15,7% et des biens à usage professionnel de 11,9%, le nombre de transactions a, pour sa part, accusé une baisse de 9,3% au cours de la même période, ont souligné BAM et ANCFCC de même source.Dans le détail, les prix du résidentiel se sont dépréciés de 5,8%, suite aux baisses des prix de 6,6% pour les appartements et les villas et de 2,4% pour les maisons. «Pour ce qui est des transactions, leur nombre a accusé un recul de 6,6%, reflétant des baisses de 6,7% pour les appartements, de 4,6% pour les maisons et de 8,2% pour les villas», ont indiqué la Banque centrale et l’Agence nationale de la conservation foncière. Selon la note, rendue publique récemment, en glissement annuel, les prix du foncier et le nombre de transactions ont reculé respectivement de 2,9% et de 15,7%. En ce qui concerne les biens à usage professionnel, les données montrent que les prix ont reculé de 8,6%, avec des baisses des prix de 6,8% pour les locaux commerciaux et de 13,5% pour les bureaux. Quant aux transactions, elles ont enregistré une diminution de 11,9%, en raison de la baisse de 13,4% des ventes des locaux commerciaux et de 4,1% de celles des bureaux. Il est important de noter qu’au titre du premier trimestre de 2022, l’IPAI a enregistré une baisse trimestrielle de 0,3%, attribuée à la diminution des prix du résidentiel de 0,3% et des biens à usage professionnel de 2,5%. Dans leur note, Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC ont, en revanche, constaté que les prix des terrains ont connu une stagnation au cours des trois premiers mois de l’année. Quant au nombre de transactions enregistrées au cours de cette période, il a parallèlement «marqué un repli de 10,5%, avec des baisses de 9,8% pour le résidentiel, de 11,2% pour les terrains et de 13,5% pour les biens à usage professionnel», ont-elles fait savoir. A titre de comparaison, au quatrième trimestre de 2021, l’IPAI avait enregistré une légère hausse de 0,2%, résultat des augmentations de 0,4% des prix du résidentiel et de 2,3% de ceux des biens à usage professionnel ; alors que les prix des terrains avait accusé, en revanche, un recul de 0,2%. En parallèle, le nombre de transactions avait marqué «une hausse de 35,1% avec des accroissements de 43,2% pour le résidentiel, de 20,9% pour les terrains et de 20,6% pour les biens à usage professionnel», relevaient les deux institutions dans une précédente note. Au titre du premier trimestre 2022, BAM et l’ANCFCC précisent que les prix du résidentiel ont reculé de 0,3% en glissement trimestriel, résultat des baisses de 0,2% des prix des appartements et de 0,6% de ceux des maisons ; tandis que ceux des villas ont légèrement bondi de 0,5%. Parallèlement, les transactions ont enregistré un repli de 9,8%, avec des baisses de 10,2% pour les appartements et les maisons et une hausse de 16,5% pour les villas. Au cours de cette même période, il a été constaté au niveau du foncier que les prix des terrains sont restés inchangés alors que les transactions ont accusé un recul de 11,2% d’un trimestre à l’autre. Quant aux prix des biens à usage professionnel, les données recueillies montrent qu’ils ont connu un repli de 2,5%, recouvrant une diminution de 0,6% des prix des locaux commerciaux et de 5,8% de ceux des bureaux. Soulignons enfin que le nombre de transactions «a enregistré une baisse de 13,5%, reflétant une diminution de 15,6% pour les locaux commerciaux et de 1,4% pour les bureaux», ont relevé Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC dans leur note. Alain Bouithy
Maroc. Les prix dans la métallurgie poursuivent leur baisse
L’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» s’est inscrit en baisse pour le deuxième mois consécutif. A en croire le Haut-commissariat au plan (HCP), il a baissé de 0,1% au cours du mois de septembre 2020 par rapport au mois d’août 2020. Un mois plus tôt, il avait accusé un recul de 0,2% par rapport au mois de juillet 2020. Le recul observé en septembre dernier s’explique par la baisse des prix de la «Métallurgie» (1,5%), de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» (0,2%), de la «Fabrication de textiles» (0,4%), du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» (0,8%) et de l’«Industrie d’habillement» et de la «Fabrication des équipements électriques» (0,1%), selon l’institution publique. Cette baisse est aussi la résultante de la hausse des prix des «Industries alimentaires (0,2%), a indiqué le Haut-commissariat dans une note d’information relative à l’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois de septembre 2020. A titre de comparaison, la baisse en août dernier de l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» avait été attribuée à la baisse de 3,5% des prix de la «Métallurgie», de 0,8% du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège», de 0,2% de l’«Industrie d’habillement» et de 0,1% de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques». Dans une note précédente, le Haut-commissariat avait également justifié ce recul par la hausse de 0,4% des prix des «Industries alimentaires» et la «Fabrication d’équipements électriques». Pour rappel, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a connu trois autres baisses depuis le début de l’année. C’était au cours des mois de juin (1,8%), d’avril (0,1%) et de février (0,1%). La baisse de l’indice au mois de juin avait été liée d’une part à la baisse des prix de l’«Industrie chimique» (8,7%), de la «Métallurgie» (3,5%), de la «Fabrication de boissons» (0,9%) et des «Industries alimentaires» et de la «Fabrication de meubles» (de 0,2%). Et d’autre part à la hausse des prix de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et de l’«Industrie d’habillement» (0,2%), de la «Fabrication de textiles» (0,3%) et de la «Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques» (0,1%). La baisse du mois d’avril avait été attribuée à celle de 0,7% des prix enregistrée dans la «Métallurgie», de 0,5% dans l’«Industrie d’habillement», de 0,3% aussi bien dans la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» que dans la «Fabrication de meubles» et enfin de 0,4% dans le «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège». Ainsi qu’à la stagnation des prix des «industries alimentaires» et de l’«industrie chimique». Quant à la baisse enregistrée en février 2020, elle résultait de la baisse des prix des «Industries du papier et du carton» (2,3%), des «Industries alimentaires» (0,1%), dans la «Fabrication de textiles» (0,4%) et dans le «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» (0,2%). Ce recul avait été aussi attribué à la hausse de 0,1% des prix enregistrée dans la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et la «Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements». Il est à souligner que la dernière hausse de ces neuf premiers mois a été enregistrée au mois de juillet (0,3%). Selon le Haut-commissariat, elle était liée à la hausse des prix des «Industries alimentaires» (0,5%), de la «Métallurgie» (1,8%) et de l’«Industrie pharmaceutique» et la «Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements» (0,1%). L’accroissement de cet indice avait été aussi attribué à la baisse des prix de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» (0,3%), de l’«Imprimerie et reproduction d’enregistrements» (0,8%) et de la «Fabrication de meubles» (0,2%). Soulignons enfin qu’au cours du mois de septembre, les chiffres du Haut-commissariat montrent que les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation. Un mois plus tôt, l’indice des prix à la production du secteur des «Industries extractives» avait connu une hausse de 0,2% ; tandis que celui des secteurs de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» avait connu une stagnation. Alain Bouithy
Maroc: hausse de l’indice des prix à la consommation en novembre dernier
L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de novembre 2017, une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent. Cette augmentation est le résultat de la hausse de 0,9% de l’indice des produits alimentaires et de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires, a indiqué le Haut-commissariat au plan (HCP). Selon l’organisme public, les hausses des produits alimentaires observées entre octobre et novembre 2017 concernent principalement les «légumes» avec 5,7%, le « lait, fromage et œufs » avec 2,1%, les « huiles et graisses » avec 1,6% et les « viandes » avec 0,2%. En revanche, les prix ont diminué de 1,9% pour les « fruits » et de 1,8% pour les « poissons et fruits de mer ». Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les « carburants » avec 1,8%. Dans une note d’information, le HCP a noté que les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al-Hoceima avec 1,4%, à Béni-Mellal avec 1,1%, à Agadir et Settat avec 0,9%, à Tétouan avec 0,8%, à Marrakech et Dakhla avec 0,7%, à Kénitra avec 0,6% et à Casablanca et Fès avec 0,5%. En revanche, une diminution a été enregistrée à Guelmim avec 0,2%. Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 1,3% au cours du mois de novembre 2017 conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 1,3% et de celui des produits non alimentaires de 1,4%. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une stagnation dans la «communication» à une hausse de 3,0% dans les « restaurants et hôtels ». Dans ces conditions, le HCP a estimé que l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de novembre 2017 une hausse de 0,1% par rapport au mois d’octobre 2017 et de 1,1% par rapport au mois de novembre 2016.
Maroc: L’indice des prix à la consommation poursuit sa hausse en septembre
Comme en août dernier, l’indice des prix à la consommation (IPC) du mois de septembre a enregistré une amélioration selon le Haut-commissariat au plan (HCP), ajoutant que l’indicateur d’inflation sous-jacente en hausse de 0,5% sur un mois et de 1% sur une année. Dans une note d’information relative à l’IPC du mois de septembre 2017, l’organisme public a fait état, en effet, d’une hausse de l’indice des prix à la consommation attribuée à la hausse de l’indice des produits alimentaires et de l’indice des produits non alimentaires. «L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de septembre 2017, une hausse de 0,8% par rapport au mois précédent», a précisé le haut-commissariat dans sa note, expliquant que cette augmentation est liée à la hausse de 1,5% de l’indice des produits alimentaires et de 0,4% de l’indice des produits non alimentaires. Pour rappel, l’IPC du mois d’août avait connu une hausse de 0,3% résultant de la hausse de 0,5% de l’indice des produits alimentaires et de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. A noter que ces deux mois consécutifs de hausses avaient été précédés en juillet d’une baisse de 0,5% de l’ICP, après trois mois de hausse (juin, mai et avril). Sur l’année, l’IPC aura donc évolué en dents de scie. Notons que les hausses des produits alimentaires observées entre août et septembre 2017 ont concerné principalement les «fruits» (5,5%), les «légumes» (4,2%), les «viandes» (1,6%), les « poissons et fruits de mer» (1,5%) et le «café, thé et cacao» (1,9%). En ce qui concerne les produits non alimentaires, le HCP a constaté que la hausse a principalement touché les «carburants» (2,1%) et l’«enseignement» (2,0%). Selon le Haut-commissariat, les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Laâyoune (1,6%), à Oujda, Kénitra et Dakhla (1,3%), à Guelmim (1,2%), à Beni-Mellal (1,1%) et à Rabat, Fès, Casablanca et Safi (1,0%). Le HCP a, en revanche, noté une baisse à Al-Hoceima de l’ordre de 0,8%. Rappelons qu’entre juillet et août 2017, les hausses des produits alimentaires avaient concerné principalement les «légumes» (5,1%), les «fruits» (1,3%), «les poissons et fruits de mer» (1,0%) et le «café, thé et cacao» (0,4%). Les hausses les plus significatives avaient alors été observées dans une dizaine de villes. A savoir : Al-Hoceima (1,4%), Oujda et Safi (1,0%), Dakhla (0,9%) et Agadir, Beni-Mellal, Settat et Laâyoune (0,6%). En revanche, une stagnation avait été enregistrée à Meknès et Tanger. Dans sa dernière note, le HCP a relevé que «comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 0,4% au cours du mois de septembre 2017, conséquence de la hausse de l’indice des produits non alimentaires de 1,3% et de la baisse de celui des produits alimentaires de 0,7%». S’agissant des produits non alimentaires, il a indiqué que les variations vont d’une baisse de 0,2% dans la «communication» à une hausse de 3,3% dans les «restaurants et hôtels». Dans ces conditions, le Haut-commissariat a conclu que «l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de septembre 2017 une hausse de 0,5% par rapport au mois d’août 2017 et de 1% par rapport au mois de septembre 2016».
Maroc: L’indice des prix à la consommation recule après trois mois consécutifs de hausse
Après trois mois consécutifs de hausse, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une baisse de 0,5% au cours du mois de juillet 2017, résultant de la baisse de 1,0% de l’indice des produits alimentaires et de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. Dans une note d’information relative à l’IPC du mois dernier, le Haut-commissariat au plan (HCP) a expliqué, en effet, que « cette variation est le résultat de la baisse de 1,0% de l’indice des produits alimentaires et de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires ». Rappelons que la dernière baisse de l’indice des prix à la consommation remonte au mois de mars 2017. A cette date, l’IPC avait connu un repli de 0,6% par rapport au mois précédent, dû à la baisse de 1,4% de l’indice des produits alimentaires et à la hausse de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. A noter aussi que les IPC enregistrés au cours des précédents mois de juin, mai et avril s’étaient distingués par des hausses respectives de 0,3%, 0,5% et 0,2%. Selon l’organisme public, la variation de l’IPC relevée en juin dernier résultait de «la hausse de 0,6% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires» et celle de mai était due à la hausse de 1,3% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires. Alors que la variation du mois d’avril s’expliquait par la hausse de 0,3% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires. Dans sa dernière note, le Haut-commissariat a observé des baisses des produits alimentaires durant la période juin-juillet au niveau principalement des «légumes» (4,6%), des «poissons et fruits de mer » (4,2%), des «fruits» (3,0%) et du «lait, fromage et œufs» (1,1%). Le HCP a noté, en revanche, une hausse de 0,4% des prix du «café, thé et cacao» et une baisse des prix au niveau des produits non alimentaires, principalement ceux des «carburants» qui ont reculé de 2,6%. Dans sa précédente note d’information, le Haut-commissariat au plan avait souligné des hausses des produits alimentaires entre mai et juin 2017 au niveau principalement des « poissons et fruits de mer» (7,8%), des «légumes» (2,4%), des «viandes» (1,0%) et des «huiles et graisses» (0,6%). Il avait, en revanche, observé une baisse de 3,5% des prix des «fruits» et de 0,6% du «café, thé et cacao». L’analyse des données rendues publiques récemment fait également ressortir des baisses importantes de l’IPC à Oujda (1,5%), à Marrakech, Laâyoune et Al-Hoceima (0,8%), à Casablanca (0,7%), à Fès (0,6%), à Kénitra et Dakhla (0,5%) ainsi qu’à Rabat (0,4%). Des baisses importantes de l’IPC ont été aussi enregistrées dans les villes de Tétouan, Meknès et Guelmim (0,3%), selon le HCP. Pour rappel, entre mai et juin derniers, des hausses importantes de l’IPC avaient été enregistrées à Casablanca (0,9%), Al-Hoceima (0,8%), Tanger et Laâyoune (0,6%) et à Oujda (0,5%). En revanche, des baisses avaient été relevées à Béni-Mellal (0,6%), à Rabat (0,3%) et à Agadir (0,1%). Le HCP a estimé que l’IPC a enregistré une baisse de 0,1% au cours du mois de juillet 2017, comparé au même mois de l’année précédente. Ce recul serait la « conséquence de la baisse de l’indice des produits alimentaires de 1,3% et de la hausse de celui des produits non alimentaires de 1,0%», a-t-il expliqué. En ce qui concerne les produits non alimentaires, le HCP a noté que les variations vont d’une baisse de 0,2% dans le «transport» et la «communication» à une hausse de 2,9% dans l’«enseignement» et les «restaurants et hôtels». Dans ces conditions, le Haut-commissariat a indiqué que l’indicateur d’inflation sous-jacente (qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics), aurait connu au cours du mois de juillet 2017 une stagnation par rapport au mois de juin 2017 et une hausse de 0,8% par rapport au mois de juillet 2016.
Maroc: Les prix repartent à la hausse
Après deux mois d’affilée de baisse, l’indice des prix à la consommation (IPC) a repris de la hauteur. Il est, en effet, ressorti en augmentation de 0,2%, selon les estimations réalisées au cours du mois d’avril 2017 par le Haut-commissariat au plan (HCP). L’indicateur d’inflation sous-jacente a connu une hausse de 0,3% sur un mois et de 1,4% sur une année. « L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois d’avril 2017, une hausse de 0,2% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la hausse de 0,3% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires », a indiqué le Haut-commissariat au plan dans une note relative à l’indice des prix à la consommation (IPC) du mois d’avril 2017. Pour rappel, l’IPC a connu une baisse de 0,6% au cours du mois de mars 2017, une variation due à la baisse de 1,4% de l’indice des produits alimentaires et à la hausse de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. Un mois plutôt (février), l’indice avait baissé de 0,3% par rapport au mois de janvier qui avait enregistré une amélioration de l’ordre de 0,2%. Le HCP avait alors attribué cette variation au recul de 0,8% de l’indice des produits alimentaires et à la hausse de 0,1% de l’indice des produits non alimentaires. « Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 0,3% au cours du mois d’avril 2017 conséquence de la hausse de l’indice des produits non alimentaires de 1,5% et de la baisse de celui des produits alimentaires de 1,0% », a relevé le HCP. Et de noter que pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une baisse de 0,2% dans la «communication» à une hausse de 4,0% dans les « restaurants et hôtels». Dans ces conditions, a expliqué le HCP, «l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d’avril 2017 une hausse de 0,3% par rapport au mois de mars 2017 et de 1,4% par rapport au mois d’avril 2016». Selon les analystes du Haut-commissariat, les hausses des produits alimentaires observées entre mars et avril 2017 ont concerné principalement les «fruits» avec 3,7%, les «viandes» (0,8%) et les «légumes» (0,2%). En revanche, les prix ont diminué de 2,8% pour les «poissons et fruits de mer» et de 0,2% pour le «lait, fromage et œufs». Entre février et mars 2017, le HCP avait relevé une baisse des produits alimentaires au niveau principalement des «légumes» avec 9,9% et du «café, thé et cacao» et du «lait, fromage et œufs» (1,1%). Les hausses observées durant cette période avaient concerné, en revanche, les «fruits» (1,0%), les «poissons et fruits de mer» (0,9%) et les «viandes» (0,1%). A noter que les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al-Hoceima (1,3%), à Laâyoune (0,8%), à Safi, Beni-Mellal et Tanger (0,5%) et à Settat et Guelmim (0,4%), a indiqué le HCP. Un mois plutôt, ce n’est qu’à Laâyoune où une hausse de 0,3% avait été enregistrée. Soulignons que les baisses ont été enregistrées à Rabat (0,3%), Kénitra, Fès et Casablanca (0,1%).
Les cours mondiaux des denrées alimentaires fléchissent à nouveau
En avril, les bonnes perspectives d’approvisionnement de nombreux produits de base auraient fait plonger légèrement les prix mondiaux des denrées alimentaires. C’est en tout cas ce qui ressort des derniers chiffres rendus publics récemment par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Si l’on en croit les estimations de l’agence onusienne, l’Indice des prix des produits alimentaires de la FAO s’est inscrit en recul d’1,8% par rapport à mars, atteignant ainsi en moyenne 168 points en avril. En revanche, il serait resté supérieur de 10% à son niveau de l’année précédente. La nouvelle baisse de l’Indice des prix alimentaires aurait été provoquée principalement par deux produits, en l’occurrence le sucre et les huiles végétales. « L’Indice des prix du sucre a été le principal responsable de la baisse. Il a dégringolé de 9,1% en un mois du fait à la fois de l’abondance des approvisionnements en provenance du Brésil et de la faiblesse persistante de la demande d’importation mondiale », a expliqué l’agence. Comme le sucre, les huiles végétales sont l’autre facteur de baisse de l’indice des denrées alimentaires. Et pour cause : elles ont connu une chute de 3,9% durant la même période en raison du repli de la demande d’huile de palme et des bonnes perspectives de récoltes et de plantations de soja en Amérique du Sud et du Nord. A noter qu’en avril, l’Indice des prix des céréales a fléchi de 1,2% du fait du repli des prix du blé Quand bien même les prix internationaux du riz se sont raffermis, ceux du blé auraient reculé au point d’avoir provoqué le fléchissement de 1,2% de l’Indice des prix des céréales. Pour sa part, l’Indice des prix des produits laitiers a connu une chute de l’ordre de 3,3%. Ce recul proviendrait de l’entrée en haute saison de la production de ce produit dans l’hémisphère nord, a expliqué la FAO. Ce qui aurait alors favorisé l’approvisionnement à court terme. La tendance était plutôt à la hausse en ce qui concerne l’Indice des prix de la viande qui enregistrerait une hausse d’1,7%. A noter que l’analyse des dernières données a incité la FAO à revoir ses prévisions mondiales de la production céréalière pour 2017 qui indiqueraient à présent une baisse annuelle probable de 0,4% à partir de 2016. Et ce en dépit de la hausse d’environ 1% du taux d’utilisation. Publié récemment avec le Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, le résultat net des nouvelles projections ferait ainsi ressortir une baisse à 25,8% du ratio stocks-utilisation des céréales en 2017/18. Dans ce cas, ce chiffre serait historiquement élevé mais légèrement inférieur au niveau de la saison actuelle, ont indiqué les experts de l’organisation soulignant que les nouvelles prévisions mondiales de la production céréalière sont extrapolées à partir des chiffres d’avril. Car, comme l’a expliqué l’agence, « le Brésil s’attend à bénéficier de rendements de maïs plus importants que prévu, ce qui permettrait de porter la production mondiale de cette culture à 1.054 millions de tonnes ». Dans une note publiée dans son portail officiel, la FAO a aussi indiqué que la production mondiale prévue de riz est restée stable à 506 millions de tonnes, alors que les prévisions pour le blé – 740 millions de tonnes – seraient également inchangées. Explication : « La diminution prévue du volume des ensemencements en Australie, au Canada, en Fédération de Russie et aux Etats-Unis serait compensée, selon toute probabilité, par un regain de vigueur dans l’Union européenne, en Inde et au Maroc », a-t-elle souligné. Quoi qu’il en soit, l’abondance du maïs et des autres céréales secondaires devrait encourager en 2017/18 une utilisation plus abondante pour l’alimentation du bétail en Chine et en Amérique du Sud, a estimé l’organisation. Toujours sur le plan de la consommation, la FAO a ajouté que «l’utilisation du riz au plan mondial devrait croître d’1,2% en raison de l’augmentation de la consommation alimentaire». Quand bien même leur composition semble devoir changer quelque peu, l’agence s’attend à ce que les inventaires mondiaux, toutes saisons confondues, frôlent en 2018 les niveaux qu’ils avaient atteints en début d’année. Selon ses prévisions pour 2018, les stocks de blé devraient augmenter de 3,3% pour atteindre un nouveau sommet de 247,6 millions de tonnes. La hausse attendue des stocks serait renforcée principalement par «la Chine qui puise, d’autre part, dans ses réserves accumulées de céréales secondaires quelque 20,5 millions de tonnes », a-t-elle prévenu. Par ailleurs, le commerce international du blé et des céréales secondaires devrait régresser en termes de volume, selon les prévisions. Alors que le commerce du riz devrait augmenter grâce à une forte demande au Proche-Orient et en Afrique au cours de cette même période.