Maroc. La baisse de l’activité du secteur extractif s’atténue au troisième trimestre

Le repli de l’activité du secteur extractif s’est poursuivi au troisième trimestre 2023, a indiqué la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) observant toutefois une atténuation progressive. Comparée au trimestre précédent et au troisième trimestre de l’année 2022, la baisse de l’activité du secteur extractif a continué de s’atténuer, a relevé la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de décembre 2023 (N° 322). D’après ce département relevant du ministère de l’Economie et des Finances, l’indice de production des industries extractives s’est replié de 6,1% au troisième trimestre, après avoir accusé un recul de 18,6% et 24,2% respectivement au deuxième et premier trimestres de cette année. Une évolution en ligne avec celle de la production de phosphate brut Selon les explications de la DEPF, « cette évolution est en ligne avec celle de la production de phosphate brut, composante importante du secteur, qui s’est contractée de 6,6% au titre du troisième trimestre 2023 après -20,3% un an auparavant ». Il est à souligner qu’au terme des neuf premiers mois de 2023, cette production est ressortie en baisse de 17,7%, comme cela est précisé dans sa note de conjoncture. La même source indique que le repli de la production des dérivés de phosphates «s’est atténué progressivement, atteignant -9,2% au terme des neuf premiers mois de 2023, après – 16,7% à fin mai 2023 ». Concernant toujours les dérivés de phosphates, rappelons que leur production s’était repliée de 3,4% à fin septembre 2022, comme l’avait indiqué la DEPF dans sa précédente note de conjoncture. La production des dérivés de phosphates renoue avec la croissance Toujours selon la DEPF, la production des dérivés de phosphates a en outre renoué avec la croissance au cours du troisième trimestre dernier, enregistrant une performance de +2,8% en relation avec la hausse de la production des engrais (+5,4%) au lieu de -5,5% au troisième trimestre 2022. Quant à la valeur des exportations de phosphates et dérivés, elle « s’est élevée à fin octobre 2023 à 57,6 milliards de dirhams, en baisse de 43,4%, après la croissance consolidée de l’année dernière (+65,7%) », a-t-elle relevé dans sa note de conjoncture. Il apparait toutefois que le volume exporté de phosphate roche a renoué avec la croissance, durant les mois de septembre et d’octobre 2023, après avoir affiché respectivement +29,5% et +8,8%. La DEPF rapporte enfin que « les volumes exportés des dérivés de phosphates se sont accrus de 12,9% au troisième trimestre 2023, tendance qui se poursuit au cours du mois d’octobre pour les engrais (+5,9%) ». Alain Bouithy
Maroc. Baisse de l’indice de production du secteur extractif en 2022

Après une hausse de 2,1% en 2021, l’indice de production du secteur extractif a enregistré une baisse de 18,6% au terme de l’année 2022, selon les données publiées par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Précisons que cette évolution recouvre une baisse de 10,1% au premier trimestre, de 15,6% au deuxième trimestre, de 19% au troisième trimestre et de 28,9% au quatrième trimestre 2022, comme le souligne ce Département relevant du ministère de l’Economie et des Finances dans sa note de conjoncture de mars 2023 (N° 313). Selon les explications fournies par la DEPF, ce retrait résulte de la baisse de l’indice de la production des « Produits divers des industries extractives» de 30,2% et de la hausse de celui des «Minerais métalliques» de 8,2%. Principale composante du secteur extractif, la production de phosphate brut a parallèlement baissé de 20,1% au terme de l’année écoulée, après une hausse de 1,8% à fin 2021, a fait savoir la DEPF indiquant en outre un recul de 6,7% de la production des dérivés de phosphates à fin 2022. Toujours selon la DEPF, «en dépit de ce repli en termes de production, le chiffre d’affaires à l’export du groupe OCP s’est apprécié de 36% au terme de l’année 2022, bénéficiant de la hausse des cours mondiaux des produits phosphatés enregistrée cette année». Il est à noter qu’au titre du mois de janvier 2023, la hausse du prix moyen à l’export de phosphate brut, en glissement annuel, s’est maintenu, favorisant un accroissement de la valeur de ses exportations de 3,8%, souligne la DEPF. Concernant les ventes à l’étranger des dérivés de phosphates, il ressort de la dernière note de conjoncture qu’elles «se sont repliées, en valeur, de 42,8% à fin janvier 2023, sous un effet conjoint prix et volume, après une hausse exceptionnelle de 159,8% un an auparavant». La Direction des études et des prévisions financières en déduit que «le chiffre d’affaires à l’export du groupe OCP a reculé de 38,6% à fin janvier 2023, après +151,9% l’année précédente». Par ailleurs, la valeur des expéditions de la rubrique «Autres extractions minières» s’est raffermie de 29,2%. Pour rappel, la valeur ajoutée du secteur extractif, en volume, s’était soldée par une baisse de 7,7%, en moyenne, au terme des neuf premiers mois de 2022, faisant suite à un retrait de 4,8% au premier trimestre, de 7,8% au deuxième trimestre et de 10,4% au troisième trimestre 2022. Dans sa note de conjoncture du mois précédent (février, N°312), la DEPF avait estimé que cette évolution est en ligne avec celle de la production de phosphate brut qui s’était repliée, en volume, de 11% au premier trimestre, de 16,5% au deuxième trimestre et de 20,3% au troisième trimestre 2022. Dans une précédente analyse, cette tendance baissière s’était accentuée au quatrième trimestre 2022 avec « un recul de 31,6%, portant sa baisse à fin 2022 à 20,1%, après un recul de 16,1% à fin septembre 2022 et une hausse de 1,8% à fin 2021 ». Ainsi, et dans une moindre mesure, la production des dérivés de phosphates était ressortie en baisse de 6,7%, après un repli de 1,7% un an auparavant. La DEPF avait en revanche estimé que « la valeur des exportations de phosphates et dérivés s’est appréciée de 43,9% au terme de l’année 2022, pour atteindre 115,5 milliards de dirhams et ce, après une hausse de 57,8% un an auparavant». Alain Bouithy
Maroc. Forte baisse de l’indice de production dans les industries automobile et du bois

Selon les chiffres publiés par le Haut-commissariat au plan, l’indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole a accusé une baisse de 21,4% au cours du deuxième trimestre 2020 par rapport à la même période de 2019. Il avait enregistré une hausse de 0,5% au cours du premier trimestre 2020 par rapport à la même période de 2019. Dans une note d’information relative à l’indice de la production industrielle, énergétique et minière (Base 100 : 2015), du deuxième trimestre dernier, l’institution publique a attribué cette régression notamment aux baisses respectives des indices de production des branches de l’«industrie automobile» (57,1%), de la «fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» (31,5%), de l’«industrie de l’habillement» (37,4%), de la «fabrication de textiles» (44,7%), de la « métallurgie » (48,3%) et de la « fabrication de produits en caoutchouc et en plastique » (48,1%). Le recul de l’IPIEM hors raffinage de pétrole enregistré au cours de cette même période résulte également des baisses observées au niveau des indices de production des branches de la «fabrication d’équipements électriques» (42,4%), de la «fabrication de produits métalliques» (49,8%), de l’«industrie du cuir et de la chaussure » (43,0%) et de l’«industrie du bois» (62,5%), selon le HCP. Dans sa note, le Haut-commissariat a en revanche relevé une hausse de l’indice de l’«industrie chimique» de 3,3% au cours du même trimestre. A titre de rappel, la hausse de l’indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole, observée au cours du premier trimestre 2020, résultait notamment de l’augmentation de l’indice de la production des «industries chimiques» (8,2%), de celui des «industries alimentaires» (7,5%), de celui des «industries pharmaceutiques» (17,5%), de celui des «articles d’habillement» (6,4%), de celui du «papier et carton» (9,5%) et de celui du «travail du bois» (5,9%). Dans une note relative à l’évolution de l’IPIEM hors raffinage de pétrole au cours du trimestre précédent, le Haut-commissariat avait en revanche relevé une baisse de 20,3% de l’indice de l’«industrie automobile». Un recul que les économistes de l’institution avaient également observé au niveau des indices de l’«industrie d’autres produits non métalliques» (4,5%), de la «métallurgie» (14,7%), de l’«industrie électronique» (15,4%), de l’«industrie textile» (2,4%) et des «industries du cuir et de la chaussure» (26,3%). Rappelons également que la hausse de cet indice au premier trimestre faisait suite à celle de 2,4% enregistrée au cours du quatrième trimestre 2019. Une évolution que le HCP avait à cette période expliquée par notamment la hausse de l’indice de la production des «industries chimiques» (6,6%), de celui de la «métallurgie» (22,3%), de celui «d’autres produits minéraux non métalliques» (2,4%), de celui des «produits métalliques» (5,4%), de celui de l’ «industrie pharmaceutique » de 3,5% et de celui de l’«industrie automobile» (1,5%). A noter qu’au deuxième trimestre de l’année en cours, les données statistiques recueillies par le Haut-commissariat au plan montrent que l’indice de la production des industries extractives a enregistré une hausse de 7,6%, résultant de la hausse de l’indice de la production des « autres industries extractives » de 8,2% et de la baisse de l’indice de production de l’« extraction de minerais métalliques» de 8,2%, a relevé la note du HCP. S’agissant de l’indice de la production de l’énergie électrique, les chiffres indiquent qu’il a enregistré une baisse de 12,7% au titre de ce deuxième trimestre. Rappelons qu’au premier trimestre dernier, l’indice de la production des industries extractives avait accusé une baisse de 0,4%, résultant de la baisse de l’indice de la production des « produits divers des industries extractives » (0,2%) et de celui des « minerais métalliques » (7,7%). Quant à l’indice de la production de l’énergie électrique, il avait enregistré une baisse de 3,4%. Alain Bouithy
Maroc: Troisième trimestre consécutif de hausse des industries manufacturières hors raffinage de pétrole

Les derniers chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP) annoncent une hausse de l’indice de production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole au titre du troisième trimestre de l’année 2018 par rapport à la même période de 2017. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de hausse de cet indice qui s’est établi à 3,0%, comme lors des premier et deuxième trimestres de l’année en cours. Le Haut-commissariat attribue cette évolution notamment à la hausse de l’indice de production des «industries chimiques» qui a connu une progression de 9,8%, de celui des «articles d’habillement et fourrures» qui a enregistré une hausse de 11,9% ainsi qu’au bond de l’«industrie automobile» de 6,9%. Pour l’organisme public, cette évolution est également due à la hausse de l’indice des «machines et appareils électriques» qui s’est amélioré de 10,9%, de celui des «produits métalliques» qui a progressé de 7,0%, de celui du «papier et carton» et de celui des « produits de l’édition et d’imprimerie » qui ont connu des hausses respectives de 4,8% et 4,5%. Dans une note d’information relative à l’indice de la production industrielle, énergétique et minière du troisième trimestre 2018, le HCP note qu’en revanche, l’indice des «industries alimentaires» a enregistré une baisse de 3,0%, celui des «produits en caoutchouc ou en plastique » de 5,9%, celui de «meubles, industrie diverses » de 5,2%, celui des « produits du travail du bois » de 8,2%, celui des «machines et équipements » de 4,8% et celui des «cuirs, articles de voyage et chaussures » de 2,4%. Pour rappel, l’évolution de ce même indice au deuxième trimestre résultait notamment de la hausse de l’indice de la production des «industries chimiques» de 4,5%, de celui de l’«industrie automobile» (5,4%), de celui des «autres produits minéraux non métalliques » (7,5%), de celui du « papier et carton » (17,8%), de celui des «industries alimentaires» (1,1%), de celui des «articles d’habillement et fourrures» (1,8%) et de celui des «produits métalliques» (3,7%). Dans la note relative à cette période, le HCP avait en revanche relevé une baisse de l’indice de la production des « produits en caoutchouc ou en plastique » de 7,9%, de celui des « produits du travail du bois » de 6,2%, de celui des « machines et appareils électriques » de 1,3% et de celui des «machines et équipements » de 0,8%. L’évolution de cet indice au premier trimestre avait été, quant à elle, attribuée notamment à la hausse de l’indice de la production des «industries chimiques» (6,4%), de celui des «industries alimentaires» (5,7%), de celui de l’«industrie automobile» (14,6%), de celui des «articles d’habillement et fourrures» (2,9%), de celui des «produits métalliques» (9,8%) et de celui des «autres matériels de transport » (18,7%). La note d’alors indiquait également un recul de l’indice de production des «autres produits minéraux non métalliques» de 3,0% avec une diminution de l’indice de production du ciment de 6,9%, de celui des «machines et appareils électriques » de 10,4%, de celui des « produits du travail du bois » de 4,0%, de celui des « produits du travail des métaux» de 1,7% et de celui du « papier et carton » de 5,7%. Dans sa dernière note, le Haut-commissariat relève, par ailleurs, que l’indice de la production minière a enregistré une hausse de 2,9%, précisant que cette variation résulte de la hausse de l’indice de la production des « produits divers des industries extractives » de 3,0% et de celui des « minerais métalliques » de 1,5%. Quant à l’indice de production de l’énergie électrique, le HCP note qu’il a enregistré, de son côté, une hausse de 7,5%. Au précédent trimestre, on se souvient que l’indice de production minière avait enregistré une baisse de 1,6%, résultant de la diminution de l’indice de production des «produits divers des industries extractives » de 1,8% et de la hausse de celui des « minerais métalliques » de 1,5%. Tandis que celui de la production de l’énergie électrique faisait un bond de 3,0%. Alain Bouithy
Maroc: Hausse de l’indice de production en octobre dernier

Au mois d’octobre 2017, l’Indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a progressé du même taux que le mois précédent, selon les données du Haut-commissariat au plan (HCP). Comme en septembre dernier, l’Indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une hausse de 0,1%, a indiqué l’organisme public. A en croire le Haut-commissariat, cette évolution résulte de la hausse enregistrée dans l’«Industrie d’habillement» de 0,5%, de la «Métallurgie» de 0,2%, de la «Fabrication de meubles» de 1,1%, de la «Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements» et de la «Fabrication d’équipements électriques» de 0,1%. Dans une note d’information relative à l’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois d’octobre 2017, le HCP a ajouté que cette hausse résulte aussi de la baisse des prix des «Industries alimentaires» et de la «Fabrication de machines et équipements» de 0,1%. Rappelons qu’en septembre dernier, l’IPPIEM avait enregistré une hausse de 0,1% par rapport au mois d’août 2017 résultant de la hausse des prix de la «Fabrication d’équipements électriques» de 3,1%, des «Industries alimentaires» de 0,2% et de l’«Industrie d’habillement» de 0,9%. Dans une note relative à cette période, le Haut-commissariat avait également attribué cette progression à la baisse enregistrée dans la «Fabrication de textiles», l’«Industrie du cuir et de la chaussure à l’exception de l’habillement en cuir» et dans la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» de 0,1%. A noter que l’IPPIEM connaît sa troisième progression au même taux depuis le mois d’août. Et ce, après une baisse au même taux (0,1%) observée en juillet 2017, attribuée à la baisse des prix des «Industries alimentaires» de 0,1% et de la «Fabrication de boissons» de 0,2%, selon le HCP. Ainsi qu’à la hausse enregistrée dans la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques» et la «Fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et des équipements» de 0,1% et dans la «Fabrication de textiles» et la «Fabrication d’équipements électriques» de 0,2%, avait-il ajouté. Revenant aux données relatives au mois d’octobre, le Haut-commissariat au plan a relevé aussi que les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours de ce mois. En septembre dernier, le HCP avait noté la hausse de 0,1% de l’indice des prix à la production du secteur des «Industries extractives». Dans sa note, il avait observé une stagnation au niveau des indices des prix à la production des secteurs de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» au cours de cette période.
Maroc: Hausse de l’IPIEM hors raffinage de pétrole

Augmentation sur un an de 2,0% de l’indice de production de l’énergie électrique Au quatrième trimestre de l’année 2016, l’indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole a connu une hausse de 1,8% par rapport à la même période de l’année précédente, a annoncé le Haut-commissariat au plan (HCP). Pour rappel, cette progression n’était que de 0,2% au cours du troisième trimestre de la même année. Le HCP attribuait alors cette faible hausse à la progression de l’indice de la production des «industries chimiques» de 2,9%, de ceux des «industries alimentaires» (1,8%), l’«industrie automobile» (12,8%), des «autres matériels de transport » (14,2%), des «produits métalliques» (1,3%) et des «produits de l’édition» (2,6%). Dans une note rendue publique récemment, le HCP a expliqué que l’évolution de l’indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole au titre du quatrième trimestre de l’année dernière résulte notamment de la hausse de l’indice de la production des «industries chimiques» de 5,8%, et de ceux des «articles d’habillement et fourrures» (9,1%), de celui des «industries alimentaires» (1,7%) et de l’«industrie automobile» (1,4%). Cette progression est aussi le fait de la hausse des « machines et appareils électriques » de 2,7%, des « autres matériels de transport » de 11,9% et des « machines et équipements » de 7,8%, a soutenu l’institution chargée de la production statistique, de planification, de prospective, d’analyse et de prévision. A noter que la tendance haussière n’a pas été au rendez-vous en ce qui concerne l’indice de la production des «autres produits minéraux non métalliques». Selon le Haut-commissariat au plan, cette catégorie a, en effet, enregistré une baisse de 5,8% avec une diminution de l’indice de la production du ciment de 2,7%, de celui des « produits du travail des métaux» de 6,2%, de celui des «produits métalliques» de 2,8%, de celui des « produits du travail du bois » de 2,9% et de celui du « cuir, articles de voyage et chaussures » de 8,7%, a-t-il souligné. Notons que cette catégorie de produits avait enregistré une baisse de 2,7% au troisième trimestre de la même année. Dans ce document, le HCP a également relevé la hausse de l’indice de la production minière qui a enregistré une progression de 6,1%. Cette évolution à la hausse est attribuée à l’augmentation de l’indice de la production des « produits divers des industries extractives » et de celui des « minerais métalliques », qui ont connu une amélioration respective de 6,3% et 3,0%. Autre hausse relevée dans cette enquête, celle de l’indice de la production de l’énergie électrique qui a enregistré, de son côté, une évolution de 3,6%. Cette progression était de 4,5% au troisième trimestre de l’année 2016. Ainsi, le Haut-commissariat au plan conclut que « les indices de la production de l’ensemble des secteurs sus-indiqués auront enregistré, en 2016 par rapport à 2015, une augmentation de 1,4% pour l’industrie manufacturière hors raffinage de pétrole, de 2,0% pour l’énergie électrique et de 2,4% pour les mines ».