Congo. Vient de paraître : « Dans le rétroviseur de ma vie » de Ghislain Joseph GABIO
Dans le rétroviseur d’une vie. On aime observer comment nous changeons avec le temps, comment certains d’entre nous se raidissent sur leurs défauts et leurs angoisses, comment d’autres au contraire s’en libèrent et progressent. Dans son livre de 124 pages -« Dans le rétroviseur de ma vie »- De la gare Hamon-Madzia aux cinq continents en passant par Brazzaville, paru le 22 juin 2020 aux Editions L’Harmattan, Ghislain Joseph Gabio vous invite à voir dans le rétroviseur de sa vie, où l’éducation et la formation sont des faits marquants. Cette éducation et cette formation commencent à Hamon-Madzia, se poursuivent à Brazzaville et continuent hors des frontières congolaises, sur les cinq continents. Journaliste écrivain ayant travaillé à la Radio Télévision congolaise et à Radio France internationale comme correspondant, il a également prêté ses services à la Deutsche Welle. Mais Gabio tête à deux mamelles : le sport et la musique. Et c’est le sport qui lui a fait découvrir les cinq continents ! Dans cet ouvrage le film de la vie de Ghislain Joseph Gabio par l’auteur. Ghislain Joseph Gabio est né en 1945 à Kinkala, en République du Congo. Il a été directeur à la Radio et à la Télévision du Congo et directeur de cabinet du ministre de la communication. Il est diplômé en journalisme au Studio Ecole de l’O.CO.RA., puis à l’Institut national de l’audiovisuelle (I.N.A.) à Paris, en France. Clément OSSINONDE
Ghislain Joseph Gabio : « Mes années de Radio Télé à la Radiodiffusion Congolaise (1965-2001) »
Pour retracer ses 36 ans de Radio Télé aussi hyperactifs et innovants, Ghislain Joseph Gabio a ouvert très largement la boîte aux archives, où il a puisé la matière d’un livre de 122 pages aux éditions L’Harmattan-Congo. En effet, l’auteur qui a passé 50 ans de sa vie professionnelle dans l’audiovisuel, est le témoin privilégié de l’histoire de la R.T.C. (Radiodiffusion Télévision Congolaise). Il présente ici sa biographie dans laquelle il nous fait découvrir l’histoire de cet organisme de radiodiffusion. Aussi, pour se référer à la préface de Marc Talansi, ce livre porte un titre sans équivoque : « Mes années radio-télé ». G.J.Gabio se présente devant le tribunal de L’Histoire pour livrer sa version des faits. Un regard pour la postérité. Mais surtout un témoignage et un morceau de L’Histoire congolaise. Du reste, l’Histoire d’un pays n’est-elle pas, dans sa globalité, la somme de nos petites histoires ? Il raconte ses années d’apprentissages, de stages, d’animateur, de journaliste ou de reporter sportif. Il n’oublie pas le point de vue du dirigeant de la « maison » qu’il fut au Service des sports, à la Rédaction du journal ou à la Direction de la radio, etc. Des expériences racontées pour donner aux nouvelles générations de quoi s’inspirer en matière de rigueur et de professionnalisme. Certes, nul ne peut avoir le monopole de la vérité et du savoir-faire, mais il se trouve que quelques valeurs fondamentales liées à la déontologie, à l’exercice du métier ou au recrutement des journalistes ont été souvent piétinées, voire hermétiquement enfermées dans les placards de la Radio et de la Télévision. Qu’importe son nom : Gabio ou Bisset, Odzoki ou Massengo, Henri Pangui ou Jean Bruno, etc. ce qui comptait avant tout, c’était l’exigence de la compétence. Aujourd’hui, que de présentateurs à la Télé ne le sont devenus que sur des critères douteux ! On s’étonne alors du niveau d’instruction de certains présentateurs. Un doctorat en linguistique n’est pas nécessaire pour comprendre que la langue française est une langue accentuée : si on lit l’expression « Président de la République » en « avalant » les accents aigus, tout change évidemment. Et là, on est dans le b.a.-ba de l’apprentissage du français. Des lacunes de cette ampleur, la Télévision congolaise les diffuse dans le monde entier aujourd’hui. Qu’attend-on en réalité d’un présentateur ? Un niveau d’études correct, un propos clair dans une voix audible doublée d’une bonne élocution, une bonne culture générale et la capacité d’improviser, le cas échéant. Or notre pays souffre d’une pathologie qui a pour nom « le cas ». C’est la maladie de la médiocrité. Elle a pris racine de façon inquiétante. Ceux qui en souffrent devraient être éloignés d’un poste de responsabilité. Jamais ils ne choisiraient les meilleurs car ceux-ci leur sont allergiques. Aujourd’hui, aucune télé n’échappe au regard de la planète entière. Des concours de la meilleure Télévision d’Afrique vont bientôt apparaître. Avons-nous les moyens de rivaliser ? En attendant, conclu Marc Talansi, soyez remercié, cher G.J. Gabio, pour cette nouvelle contribution, aussi précieuse que les précédentes, mais je veux aussi vous remercier pour avoir ouvert le chemin d’une petite place au soleil à beaucoup d’entre nous. Notons que Ghislain Joseph Gabio est né en 1945 à Kinkala, en République du Congo. Il a été directeur à la Radio et à la Télévision du Congo et directeur de cabinet du ministre de la communication. A son palmarès quatre ouvrages aux éditions l’Harmattan : 1- Le handball féminin au Congo-Brazzaville ( Les grandes dames des Diables Rouges) 2- Bahamboula Mbemba « Tostao », la perle du football congolais 3 – La véritable histoire du football congolais 4 – Mes années de Radio Télé à la Radiodiffusion Congolaise (1965-2001) » Clément Ossinondé