Terrorisme : A Genève, le Burkina Faso dénonce à nouveau le manque d’assistance de la communauté internationale
A la tribune de l’OIT, le Burkina Faso a dénoncé mercredi à nouveau, le manque d’assistance de la communauté internationale dans sa lutte acharnée contre des groupes armés terroristes qui l’assaillent depuis huit ans. «Le Burkina Faso, au nom des mêmes Conventions de solidarité et d’assistance ratifiées dans le monde (dont 44 Conventions au niveau de l’OIT), exige cette solidarité pour protéger ses populations ; cet appel est presque resté sans grand écho et pire, le minimum que le gouvernement burkinabè se débat pour obtenir à la sueur du front de ses propres fils, est cyniquement bloqué», a indiqué mercredi le ministre burkinabè en charge du Travail Bassolma Bazié. M. Bazié s’exprimait à Genève, lors de la 111eme session de la Conférence internationale du travail, selon un discours transmis à l’AIB par son service de communication… Lire plus sur AIB
Genève. Lancement du nouveau Pacte pour le rétablissement de la paix

Une large coalition d’acteurs issus du monde politique, diplomatique, universitaire, des milieux de la défense et de la sécurité, de la société civile et des organisations multilatérales a lancé mercredi à Genève un nouveau Pacte pour le rétablissement de la paix. Celui-ci vise à fournir de nouvelles normes et aiguiller les acteurs de paix, à un moment où les conflits s’intensifient. La mission commune de cette initiative est de réexaminer la manière dont la paix est construite et consolidée à une époque marquée par la résurgence des conflits. Il y a actuellement plus de 50 conflits dans le monde, provoquant un impact sur la vie de plus de deux milliards de personnes. De plus, plus de la moitié de ces conflits, censés être résolus, se poursuivent et se répètent. L’initiative des Principes pour la paix est composée d’une Commission internationale comprenant des experts de renommée mondiale en matière de rétablissement de la paix, notamment des diplomates, des politiciens et des responsables d’ONG, du Burundi au Guatemala en passant par les Philippines. La Commission est soutenue par un Comité de pilotage et une coalition de 120 organisations de la société civile. Depuis 2020, la Commission et les partenaires de l’initiative des Principes pour la paix se sont lancés dans une série d’événements et de consultations à travers le monde pour recueillir les contributions des personnes touchées par un conflit. Les organisations de la société civile ont également partagé leurs meilleures pratiques. « Nous vivons dans un monde où le nombre de conflits est inquiétant, et les cadres existants sont clairement mis au défi pour apporter une paix durable », déclare la directrice générale de l’initiative Principes pour la paix, Hiba Qasas. « La nécessité de développer de nouvelles approches de rétablissement de la paix n’a jamais été aussi urgente et nous appelons maintenant la communauté mondiale à travailler avec nous pour adopter et mettre en œuvre les Principes pour la paix afin d’aider à tracer la voie vers une paix durable ». Les Principes sont le résultat d’un processus qui a débuté il y a deux ans, comprenant plus de 150 consultations avec des personnes de 61 pays et l’examen de plus de 700 études universitaires. Des partenaires internationaux et d’autres parties prenantes, dont Interpeace, le Programme des Nations unies pour le développement, l’Institut de la paix des États-Unis, les gouvernements du Danemark, de l’Allemagne, de la Suède, de la Suisse et des Pays-Bas, ainsi que la Fondation Robert Bosch, ont également participé à cette consultation. Le Pacte présente quatre changements pour le rétablissement de la paix ainsi que huit principes fondamentaux visant à favoriser les discussions inclusives nécessaires pour aboutir à une paix durable, légitime et viable. Trois des principes fondamentaux, la dignité, la solidarité et l’humilité, se concentrent sur la nécessité d’ancrer les efforts de rétablissement de la paix dans une boussole morale et éthique qui favorisera la confiance et participent au respect de toutes les parties prenantes. Deux autres principes fondamentaux, le renforcement de la légitimité et la sécurité pour tous, servent de base à l’instauration d’une paix durable. Enfin, trois derniers principes mettent en évidence les engagements pratiques nécessaires au renforcement des efforts de rétablissement de la paix. Il s’agit de la promotion du pluralisme, de l’adoption de la subsidiarité et de la préconisation de solutions intégrées et hybrides. « Le processus dans lequel nous nous sommes engagés au cours des deux dernières années nous a montré qu’il existe une ambition commune de rétablir la paix dans le monde. Cependant, malgré des succès localisés, des lacunes subsistent au cœur même des approches du rétablissement de la paix et un changement urgent est nécessaire » déclare le co-président des Principes pour la Paix et ancien directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Yves Daccord. « Grâce au soutien de nos partenaires et aux conseils de la Commission internationale pour une paix inclusive, nous avons pu tirer les enseignements de ces succès, mais aussi de ces échecs, et élaborer un cadre légitime et pratique pour instaurer une paix inclusive. Le lancement du Pacte pour le rétablissement de la paix peut être un moment décisif dans le rétablissement de la paix, marquant le début d’une nouvelle ère où la paix inclusive et durable n’est plus utopique mais réalité » déclare le coprésident des Principes pour la paix et ancien ministre des affaires étrangères des Pays-Bas Bert Koenders. Fondée il y a peu, la Fondation des Principes pour la paix travaille désormais avec les États et autres parties prenantes à travers le monde et s’engage à soutenir l’adoption et la mise en œuvre des Principes pour la paix, en aidant à élaborer des feuilles de route spécifiques et adaptées à chaque pays. Elle a également été créée pour superviser la mise en œuvre et remplir une fonction de surveillance mondiale de la paix afin de promouvoir une paix durable.
Cameroun : les séjours du président Paul Biya à Genève ne sont plus de tout repos

Les fréquents déplacements du président camerounais, 86 ans, sur les bords du lac Léman sont de plus en plus boycottés par ses opposants. Une manifestation est prévue samedi. Selon une enquête du consortium d’investigation Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), depuis son élection à la tête du Cameroun, il y a 37 ans, Paul Biya aurait passé quatre ans et demi à l’hôtel Continental à Genève, un palace planté à proximité du palais des Nations. Au sixième étage, il y occuperait une suite facturée autour de 150 000 euros le mois, si l’on croit le site d’opposition camer.be, qui rappelle que le salaire moyen camerounais n’atteint que quatre-vingts euros par mois. Et bien évidemment, le chef de l’État ne se déplace pas seul. En avril dernier, Paul Biya avait même prévu de venir avec onze militaires, avant de renoncer à ce déplacement en Suisse. Son épouse, Chantal Biya, en revanche, avait bien séjourné à Genève. Cette fois, Paul Biya est arrivé à l’aéroport de Genève-Cointrin dimanche dernier, à bord d’un avion privé, afin de ne pas éveiller l’attention de ses opposants… Lire la suite sur Le Point Afrique
Ils sont venus, ils sont tous là à Genève, même les représentants du régime algérien maudit par son peuple.

TRIBUNE. La seconde table ronde du conflit factice du Sahara marocain s’est tenue les 21 et 22 mars 2019 au château Le Rosey situé dans la quiétude du village de Bursins, près de Genève, réunissant les délégations du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et des séparatistes polisariens à la solde du régime algérien et ce, à l’invitation de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler. Au cours de la journée du 21 mars 2019, le Ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Chef de la délégation marocaine, a longuement développé devant Horst Köhler l’option portant notamment sur les paramètres de la solution politique, tels que stipulés dans la résolution 2440 à savoir « une solution politique, réaliste et pragmatique ». D’ailleurs, c’est sur ce point précis que le Chef de la délégation marocaine a insisté en le développant devant les autres délégations, dont celles de l’Algérie, conduite par Ramtane Lamamra, et des séparatistes du polisario. Quant à la réunion du 22 mars 2019, celle-ci s’est conclue par une note adressée à la presse par le Bureau des Nations-Unies à Genève informant que Köhler souhaite que cette réunion puisse raffermir la dynamique positive qui avait caractérisé la première table ronde tenue en décembre 2018 à Genève. La même note a rappelé que cette table ronde permettra aux délégations de discuter des éléments nécessaires à une solution, selon la Résolution 2440 du Conseil de Sécurité de l’ONU, d’enjeux régionaux et de mesures de confiance, que cette autonomie obéit aux paramètres tracés dans la résolution 2440 du Conseil de Sécurité de l’ONU. L’option prônée par le front séparatiste du polisario, soutenu par Alger, soit « l’indépendance », ou encore « l’option référendaire », a été exclue de facto du périmètre de débat. Par ricochet, l’Algérie et le polisario ont été appelés à se départir définitivement de leur référentiel dogmatique figé et dépassé par les paramètres définis par la résolution 2440, adoptée fin octobre 2018, à la majorité des Quinze membres du Conseil de Sécurité de l’ONU. Un accord a été trouvé entre les différentes parties prenantes à ces pourparlers pour un troisième round qui aura lieu suivant le même format. Aucune date n’a, pour l’heure, encore été avancée. De son côté, le Maroc a exprimé sa position officielle qui est qu’aucune solution en dehors du projet d’autonomie ne peut être envisagée. Enfin, il serait bon ton de revenir sur la présence de Ramtane Lamamra aux pourparlers de Genève. En effet, de quelle « légitimité » peut-il encore s’appuyer pour participer à ces pourparlers, alors que le peuple algérien ne veut ni de lui ni du régime qu’il représente ? De quelle logique, et du haut de quelle irresponsabilité, s’offre-t-il cette ultime manoeuvre au nom d’un peuple algérien qui se fiche royalement de cette prétendue « cause sahraouie » ? Ramtane Lamamra était connu pour son hostilité anti-marocaine, particulièrement contre l’intégrité territoriale du Maroc et son rôle dans la sape des négociations de Manhasset, engagées en 2007, sur la base de l’offre d’autonomie, n’est plus à démontrer. La démission de l’ancien médiateur onusien, le diplomate néerlandais Peter van Walsum, était due principalement aux manigances de Ramtane Lamamra. Sa participation aux pourparlers de Genève n’est pas un bon pas dans le sens de la recherche d’une solution politique au conflit. A noter que Ramtane Lamamra, était également en mission pour récolter sinon des soutiens, du moins la neutralité de pays influents par rapport à la très grave crise que connaît l’Algérie, faisant donc l’impasse sur la situation intérieure de son pays pour conduire la délégation algérienne sur un dossier dont se fiche le peuple algérien. Cela en dit long sur la place qu’occupe le Sahara marocain dans l’agenda du régime du voisin de l’Est. Ce dossier passe visiblement avant tout, y compris avant les revendications légitimes des Algériens. Ce qui lui a valu une salve de critique des Algériens lui suggèrant de s’intéresser au sort des millions d’Algériens en grogne, plutôt qu’aux Sahraouis. En somme, un régime algérien tout comme Ramtane Lamamra sont maudits par le peuple algérien. Farid Mnebhi.
Table ronde à Genève sur la question du Sahara marocain

TRIBUNE. L’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Horst Köhler, a transmis, le 21 novembre 2018, un message aux quatre parties, en l’occurrence le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, qui participeront aux pourparlers de Genève, spécifiant l’ordre du jour, l’architecture des délégations et les objectifs de la table ronde. Cette première manche de dialogue a pour objectif de relancer le processus de négociations pour trouver une issue politique au conflit du Sahara marocain, basée sur l’esprit du compromis et du réalisme. Il faut noter que c’est la première fois que les parties vont pouvoir se retrouver, depuis fin mars 2012, année à laquelle le processus de Manhasset a été bloqué, en raison de la position contreproductive d’Alger et du polisario, restés cramponnés à la thèse irréaliste et irréalisable de l’indépendance, balayée d’un revers de la main par l’ancien émissaire onusien, le diplomate néerlandais Peter van Walsum, et par le Conseil de Sécurité qui a a appelé via ses résolutions à des négociations sur la base du réalisme et du compromis pour trouver une solution politique pratique et pragmatique au conflit plus que quarantenaire autour du Sahara marocain. Fait inédit, l’ONU a opté pour le format « 4+4 », ce qui revient à attribuer au conflit une dimension régionale, contre la volonté d’Alger qui s’est échinée en vain à conférer au différend une dimension bilatérale entre le Maroc et le polisario, dont elle continue de tirer les ficelles à des fins que tout le monde sait: nuire aux intérêts du Maroc, à leur tête l’intégrité territoriale du Royaume Maroc. Autre précision, et pas des moindres, il ne s’agit pas d’un nouveau round de négociations, comme la partie adverse tentait de le faire croire via ses ouailles médiatiques algériennes et françaises, mais d’une table ronde destinée à tester la volonté des quatre parties de s’engager dans un nouveau processus. Il en ressort que les dirigeants du polisario ne représentent qu’eux-mêmes et, du coup, ne possèdent aucune légitimité pour parler encore moins agir au nom des Sahraouis. C’est pourquoi, à l’approche de l’échéance des 05 et 06 décembre 2018, le polisario sort le disque usé, de surcroît ridicule, du retour à la lutte armée ! C’est en tout cas ce qui ressort de la tournée menée à grands roulements de tambours médiatiques par le chef des milices armées, Lahbib Abdallahi, dans les soi-disant territoires libérés. Une semaine après sa virée à Mijek, le « vizir » de la prétendue « armée de libération sahraouie » s’en va sonder le moral des troupes à Mhirez, autre localité située dans la zone tampon instaurée à l’Est du dispositif de défense marocain, en vertu de l’accord de cessez-le-feu conclu le 06 novembre 1991. Il en est de même à Tifariti ainsi qu’à Bir Lahlou. La manœuvre du polisario est un classique du genre. A la veille de chaque nouvelle échéance onusienne, les polisariens font miroiter la menace du retour à la lutte armée. A ce détail près qu’il est aujourd’hui plus que jamais acculé, le polisario n’ayant aucune carte à jouer en dehors de celle éculée, de surcroît ridicule, du retour à la guerre, lors de la table ronde qui sera organisée les 05 et 06 décembre 2018 à Genève, sous l’égide de l’ancien Président allemand Horst Köhler. Pas plus d’ailleurs que son mentor, Alger, qui se voit désormais dans la contrainte d’ôter le masque pour participer pleinement aux discussions de Genève, en tant que partie au conflit. L’offre marocaine de dialogue direct et franc avec Alger pour une remise à plat des différends bilatéraux en a rajouté au cafouillage de cette dernière, d’autant plus que l’offre faite par le Roi Mohammed VI, dans son discours commémorant le 43ème anniversaire de la Marche Verte, le 06 novembre 2018, a été saluée par les principales capitales mondiales, à leur tête Washington. La pression se trouve donc du côté d’Alger, parrain du polisario, qui aurait pu trouver mieux à proposer pour les pourparlers de Genève, en dehors de ces vieilles-nouvelles menaces phonétiques qui n’amusent que la galerie déjantée algérienne ainsi que quelques ONG’s, journalistes, femmes et hommes politiques français totalement déphasés sur cette question. Le régime algérien se doit d’assumer ses responsabilités envers l’appel du Maroc à un dialogue serein, responsable et franc, d’autant plus que les Nations-Unies ont réitéré, 29 novembre 2018, par la voix de Stéphane Dujarric, Porte-Parole du Secrétaire Général de l’ONU, lors de son point de presse quotidien à New York, leur soutien à un dialogue renforcé entre le Maroc et l’Algérie, au grand bénéfice de toute la région. Il faut que le régime algérien n’oublie pas que c’est lui qui a créé le conflit, c’est lui qui abrite, finance et soutient diplomatiquement les séparatistes. Ce régime a été surpris par l’initiative et l’anticipation du Royaume du Maroc et les tergiversations et la sourde oreille que fait actuellement le régime algérien à la proposition marocaine constituent un acte que l’Histoire et la mémoire des peuples n’oublieront jamais. Aujourd’hui, force est de constater que l’approche du face-à-face maroco-algérien à Genève donne la frousse à Alger, notamment après la dernière déclaration du sous-Secrétaire d’Etat américain, David Hale, en visite au Maroc, à travers laquelle il a confirmé que les Etats-Unis d’Amérique saluaient l’initiative du Roi Mohammed VI de tendre la main à l’Algérie, en l’appelant à un dialogue dans l’intérêt des peuples de la région. Une position américaine, intervenant à une semaine de la relance des négociations autour du dossier du Sahara marocain, qui confirme une nouvelle fois la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie de ses provinces du Sud sous souveraineté du Maroc. En fait, Washington a toujours réitéré son soutien à la proposition marocaine, réaffirmant son engagement à appuyer les efforts onusiens pour trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable au conflit artificiel autour du Sahara marocain. Une position américaine concomitante avec celle de l’Allemagne faite par la voix de son Ministre allemand des Affaires Etrangères, Heiko Mass, qui a déclaré, le 29 novembre 2018 à Rabat, que le maintien du statut quo au Sahara marocain
Voir & toucher : Rhode Makoumbou accroche ses œuvres au siège de l’ONU à Genève

L’artiste congolaise Rhode Makoumbou expose ses travaux, le mardi 8 décembre courant, au siège de l’ONU à Genève. Ses œuvres seront présentées dans le cadre d’une exposition collective d’art contemporain initiée en marge de la Journée internationale des ONG sous le signe « Voir et toucher ». Organisée en collaboration avec Village Suisse ONG et 30 autres organisations de la société civile, cette exposition verra aussi la participation de deux autres artistes, du Cameroun et de la Suisse.Le vernissage a lieu ce mardi 8, à partir de 13h, en présence notamment de M. Luc-Joseph Okio, Ambassadeur de la République du Congo et de M. Michael Moller, Directeur général de l’Office des Nations Unies. Patricia Engali Inscription obligatoire pour participer : ong@worldcom.ch Palais des Nations. 8-14, av. de la Paix. Genève 10. Portail de Pregny. Informations : M. Adalbert Nouga. +41 79 680 96 24.