Centrafrique : la localité de Mbo dans l’Ouham-Fafa reprise par les forces loyalistes
Les Forces armées centrafricaines ont repris, dans l’après-midi du 20 octobre, le contrôle du village Mboh, sur l’axe Kabo-Sido dans l’Ouham-Fafa (Nord). A en croire des sources locales, la localité est repassée sous contrôle de l’armée nationale, soutenue par ses alliés, quelques heures après le retrait des éléments de l’UPC. Pour le moment, le village Mbo est calme.
Centrafrique : 3 rebelles de la CPC tués dans une attaque repoussée par les FACA à Nana Bakassa
Les Forces armées centrafricaines (Faca) ont repoussé, ce lundi matin, une attaque des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) à Nana-Bakassa, située à 60 km de Bossangoa. Le bilan provisoire fait état d’au moins 3 assaillants tués et 2 autres blessés. Même si la ville est calme, les activités restent paralysées. Selon des sources sécuritaires, aux environs de 5 heures du matin de ce lundi 24 juillet, des hommes armés de la CPC ont attaqué la ville de Nana Bakassa. Ils ont surpris la population avec des tirs nourris d’arme à feu. Après plus d’une heure d’échanges de tirs avec les Forces armées centrafricaines, les rebelles se sont retirés de la ville. Le bilan exact de ces affrontements n’est pas encore connu. Mais, selon des sources locales, au moins 3 combattants de la CPC auraient été tués et deux autres grièvement blessés. « On les voyait tirer dans tous les sens » « Ils sont arrivés en nombre. Constitués d’hommes et de femmes lourdement armés, ils ont investi la ville aux premières heures de la matinée. On les voyait tirer dans tous les sens. Cependant, les militaires se sont défendus ardument pour mettre en déroute les agresseurs. Ces assaillants se sont retirés avec 3 corps et 2 blessés, tous des leurs », a témoigné Jérôme Gouma, sous-préfet de Nana-Bakassa. Même si la ville est toujours contrôlée par les Forces armées centrafricaines, plusieurs habitants sont terrés chez eux ou ont fui en brousse. Les autorités locales plaident pour le renforcement du dispositif sécuritaire dans la région. « Notre souhait est qu’il y ait beaucoup de militaires » « A partir du moment où toute la ville a été ébranlée, c’est le calme plat. Le marché est désert et tous les commerces sont fermés. Depuis qu’il y a eu le départ des alliés, pour les assaillants, c’est une occasion de faire de la ville ce qu’ils veulent. Notre souhait est qu’il y ait beaucoup de militaires et de soldats alliés pour garder la ville », a imploré le sous-préfet de Nana-Bakassa. Selon les informations recueillies par Radio Ndeke Luka, des attaques similaires ont eu lieu à Bodjomo et Kadjama, localités situées dans la sous-préfecture de Markounda au Nord du pays.
Centrafrique : un militaire tué et deux autres blessés par les rebelles dans le nord du pays
Un élément des Forces armées centrafricaines (FACA) a été tué et deux autres blessés dans une embuscade tendue ce mardi par les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le nord de la République centrafricaine (RCA), a-t-on appris auprès de source officielle. Des éléments des FACA qui patrouillaient pour sécuriser la population au marché hebdomadaire de Léré, un village situé à environ 30 km de Bossangoa, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham (nord), étaient tombés dans une embuscade de la CPC, a confirmé à Xinhua le préfet de l’Ouham Bruno Wilikon. Le bilan de cette attaque soudaine fait état d’un mort et deux blessés graves dans les rangs des FACA qui ont riposté en repoussant les assaillants hors du village, a indiqué M. Wilikon. Selon lui, le corps de cet élément des forces loyalistes est déjà en route pour la ville de Bangui, capitale centrafricaine et les deux blessés bénéficieraient des soins intensifs à l’hôpital de Bossangoa. La population de Léré a fui pendant cet affrontement pour se réfugier dans la brousse, ont rapporté des médias locaux. Cette attaque survient à quelques jours du retrait d’un grand nombre des alliés des FACA détachés dans cette région du pays.
Centrafrique : 600 ex rebelles intègrent le rang des Faca
Plus de 600 ex-combattants, issus de divers groupes armés, ont officiellement intégré le rang des Forces armées centrafricaines. Présentés au drapeau, ce 05 mai à Bangui, ces nouveaux militaires viennent renforcer l’effectif de l’armée nationale. A en croire ces nouveaux militaires, la défense du territoire reste leur principale mission. Après 3 mois de formation au maniement des armes et aux techniques de combat, les nouvelles recrues, dans leurs treillis, cheveux rasés, ont paradé avant leur passage sous le drapeau. Pour le haut-commandement militaire, cette incorporation est le fruit de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation du 06 février 2019. Sécuriser les couloirs de transhumance « L’Accord politique pour la paix et la réconciliation prévoit, en ses articles 16 et 17, des arrangements sécuritaires transitoires pour la mise en place des Unités spéciales mixtes de sécurité afin de contribuer à la sécurisation des couloirs de transhumance et des sites miniers », a précisé le général de brigade Freddy Johnson Sakama, président du comité technique des Unités spéciales mixtes de sécurité. Selon le ministre d’Etat en charge du désarmement, ces anciens combattants, qui viennent d’intégrer le rang de l’armée nationale, travailleront pour la sécurisation du pays. « Le DDR participe au développement » « Les missions, qui nous ont été confiées, nous ont permis d’atteindre pratiquement l’essentiel des objectifs fixés en ce sens que plus de 5.000 éléments de groupes armés ont été désarmés et démobilisés. Cependant, le DDR n’a pas servi seulement pour désarmer. Il participe et contribue au développement du pays », a fait savoir Jean Willybiro Sacko, ministre d’Etat chargé du DDRR. Pour ces nouvelles recrues, l’objectif reste le même : la défense du territoire nationale comme priorité des priorités. « Je suis fier de défendre mon pays » « Aujourd’hui, mon pays traverse d’énormes difficultés, notamment sécuritaires. Ce qui revient à dire que nous devons être à l’avant-garde face à toute agression. Je demanderai à Dieu de nous donner le courage et la sagesse pour être des combattants solides, prêts à défendre le pays. Je suis prêt à défendre mon pays », a affirmé Silvère Mberyo, une nouvelle recrue. Dès son arrivée au pouvoir en 2016, le président de la République, Faustin-Archange Touadéra, avec l’appui des partenaires, a fait de la reconstruction de l’armée, l’un des principaux objectifs de son gouvernement.
Centrafrique : Sikikédé repasse sous le contrôle de l’armée nationale
Plus d’une semaine après avoir été visé par une attaque d’hommes armés, le village Sikikédé dans la Vakaga est repassé, ce 23 février 2023, sous le contrôle de l’armée nationale et ses alliés russes. Toutefois, les 20 militaires capturés lors de l’assaut du 14 février dernier demeurent entre les mains des rebelles. Des négociations seraient entamées par le gouvernement pour obtenir leur libération. Selon des sources locales, les militaires centrafricains ont installé une nouvelle base dans la localité. Ces derniers multiplient des patrouilles avec l’appui de leurs alliés russes. Ce qui, selon ces mêmes sources, a permis le retour progressif des habitants qui avaient fui en brousse pour échapper aux violences des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Même si les activités n’ont pas encore repris dans le village, la population, elle, se dit soulagée. Entretemps, 10 jours après leur capture, les 20 militaires sont retenus en otage par les éléments de la CPC. Selon des informations non encore confirmées de sources officielles, ces prisonniers de guerre se trouveraient à Aoukalé, village situé à 55 kilomètres de Sikikédé, proche de la frontière centrafricano-tchadienne. Contacté par Radio Ndeke Luka, le préfet de la Vakaga a indiqué que des sous-préfets, sultans et maires de la région mènent des démarches de négociations avec les ravisseurs en vue d’obtenir la libération des militaires capturés. Par ailleurs, le préfet de la Vakaga a indiqué que certains partenaires de la République centrafricaine sont associés à ces démarches, sans pour autant donner plus de précisions sur ces partenaires. « Bientôt, les deux parties vont échanger », a ajouté l’autorité locale, qui se réserve sur les revendications de ces hommes armés. De son côté, la Minusca, par la voix de son porte-parole, condamne les attaques de Sikikédé tout en affirmant sa volonté d’accompagner les autorités locales pour le retour à une situation sécuritaire normale. La mission onusienne a, cependant, rejeté les informations parlant de sa participation aux négociations. A Bangui, les proches des militaires faits prisonniers ont toujours les regards tournés vers le gouvernement. Ils s’impatient mais gardent toujours espoir. Quelques jours après l’attaque de Sikikédé, la CPC a, dans un communiqué de presse, affirmé que les prisonniers de guerre sont traités avec dignité et humanisme.
Centrafrique : violent affrontement entre Faca et CPC à Bouca dans le Nord
La ville de Bouca dans la préfecture de l’Ouham-Fafa au Nord de la République centrafricaine a été sous tension ce vendredi 18 mars 2022. Un violent affrontement y a opposé les Forces armées centrafricaines (Faca) aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Aucun bilan n’est pour l’heure disponible. Même si les crépitements d’armes ont cessé, la tension est encore vive. Ce 18 mars 2022, Bouca semblait calme au petit matin et les activités se déroulaient normalement jusqu’à ce que de fortes détonations d’armes remettent en cause cette accalmie. Aux environs de 8h30 (7h30 TU), des rebelles de la CPC ont mené des assauts contre des positions de l’armée centrafricaine dans la ville. Les combats se sont déroulés aux alentours du lycée et de l’aérodrome où se trouvent des positions des Faca. La riposte a été automatique, provoquant de violents affrontements qui ont plongé la ville dans la peur. Les assaillants repoussés mais la tension reste vive Après plus d’une heure d’échanges de tirs à l’arme lourde et légère, les Faca ont maintenu leurs positions et ont réussi à repousser l’attaque. Les affrontements ont cessé aux environs de 9h45. Même si les patrouilles des forces nationales et de la Minusca sont visibles, des sources sécuritaires signalent encore la présence des assaillants aux alentours de la ville. Craignant une reprise d’hostilité, les forces loyalistes sont toujours en alerte et la ville encore sous tension. Pas de bilan disponible au stade actuel Il est encore difficile d’établir un bilan exact de ces affrontements. Ni l’armée ni des sources locales n’ont encore communiqué des chiffres relatifs à ces combats. La Minusca, durant ses patrouilles, aurait récupéré deux motocyclettes et deux vélos abandonnés par les éléments de la CPC dans le secteur nord de la ville. Ce regain de tension a provoqué une fuite massive de civils en brousse, dans des villages voisins, à l’Eglise catholique et vers la base locale de la Minusca. Certains habitants appellent Bangui à renforcer les capacités logistiques des militaires en faction dans la ville. « Partout les gens pleurent, les enfants et leurs mamans fuient dans tous les sens. Certains sont partis en brousse, d’autres à l’église catholique et à la Minusca. Nous demandons au gouvernement de nous envoyer des militaires russes en renfort et de doter les Faca en moyens roulants pour leur permettre de mieux sécuriser la ville », lance un habitant joint au téléphone par Radio Ndeke Luka. La ville de Bouca a été reprise par l’armée centrafricaine avec l’appui de ses alliés russes mi-2021 durant la campagne de reconquête lancée après les offensives repoussées de la CPC sur Bangui le 13 janvier 2021. Depuis lors, les groupes armés ont déserté la ville mais ces derniers se font parler d’eux de temps à autre à travers des braquages ou enlèvements, notamment sur l’axe Bouca-Batangafo.
Centrafrique: Sallé Ali, un des chefs influents de l’UPC se rend volontairement aux FACA à Mobaye
Plus de deux semaines après la défection d’une dizaine d’éléments de l’UPC à Alindao, la ville de Mobaye a enregistré, ce 03 janvier 2022, la reddition de Sallé Ali, un des leaders influents dudit mouvement armé. Ce dernier qui contrôlait la zone de Mboma, vient de jeter l’éponge pour se rendre aux autorités centrafricaines à Mobaye dans la Basse-Kotto. Sallé Ali a d’abord été combattant dans la coalition Séléka avant de rejoindre, en 2014, l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) dirigée par Ali Darassa. Sa fidélité envers le chef de ce mouvement rebelle lui a permis de gravir les échelons pour devenir colonel. Il a servi comme commandant de zone à Kouango dans la Ouaka, à Dimbi, à Mboma et à Mobaye dans la Basse-Kotto. Avant de se rendre ce lundi, il était conseiller du chef militaire de la zone de Mboma, connu sous le nom de Ngandou. Accusé par son mouvement de connivence avec les Forces loyalistes Son retrait, selon lui, fait suite à la dégradation de ses relations avec le leader du mouvement, Ali Darassa, qui le soupçonnait d’être de connivence avec les Forces armées centrafricaines. Sallé Ali, accompagné d’un de ses gardes rapprochés, a remis au commandant du détachement des FACA de Mobaye, un (1) fusil de type AK47, un (1) pistolet automatique ainsi que cinq (5) chargeurs garnis. Ceci s’est déroulé en présence du commandant de compagnie de la gendarmerie territoriale et du sous-préfet de Zangba. Pour le moment, près de 200 éléments de l’UPC d’Ali Darassa, jadis œuvrant dans la Basse-Kotto, ont quitté le maquis pour intégrer le processus du Désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR). Cette nouvelle désertion intervient dans un contexte où le gouvernement centrafricain, après la déclaration du cessez-le-feu unilatéral par le chef de l’Etat, a appelé les mouvements rebelles à revenir dans l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR) signé le 6 février 2019.
Centrafrique : l’armée reprend le contrôle de la ville de Bossangoa, fief de l’ancien président Bozizé
La ville de Bossangoa dans l’Ouham, occupée depuis plusieurs semaines par les éléments de la CPC, est reprise sans combats dans la matinée du mercredi 24 février 2021 par les Forces armées centrafricaines et leurs alliés. Les combattants rebelles ont quitté la ville depuis quelques jours face à l’avancée des forces loyalistes. C’est aux environs de 10 heures de la matinée de ce mercredi 24 février que les forces militaires centrafricaines et leurs alliés russes ont fait leur entrée dans la ville de Bossangoa, capitale provinciale de l’Ouham et ville symbolique du haut commandement de la CPC. La nouvelle de la prise de Bossangoa a été faite par le Premier ministre, Firmin Ngrebada sur sa page Facebook en ce début d’après-midi. « Sous l’autorité du Président de la République, je salue la prise de la ville de Bossangoa par nos forces et les alliés ce jour » annonce le Chef du gouvernement centrafricain. De sources bien introduites ont rapporté à Radio Ndeke Luka que les derniers rebelles, eux, se sont retirés de Bossangoa la nuit dernière. Les habitants qui ont trouvé refuge à l’Evêché commencent à regagner leurs domiciles. « Ils sont là. La ville est calme maintenant. Les rebelles ont décampé depuis hier soir. Il y en a quelques uns qui sont là mais se cachent alors que d’autres ont pris fuite. Les gens commencent à circuler et la vie reprend son cours normal » a témoigné un habitant de Bossangoa joint au téléphone par Radio Ndeke Luka. L’ancien Président de la République, François Bozize qui a apporté son soutien politique à la coalition des groupes armés, s’était retranché à Bossangoa quelques jours avant la tenue des premiers tours des élections groupées de décembre 2020. Pour le moment, l’on ignore où se trouve exactement l’ancien président centrafricain et sa suite, vus ces derniers temps dans la ville de Bossangoa.