Maroc. La production industrielle de nouveau en hausse

Maroc. La production industrielle de nouveau en hausse

La production de l’industrie manufacturière serait repartie à la hausse au deuxième trimestre 2023, selon les appréciations des entreprises opérant dans ce secteur. D’après les explications du Haut-Commissariat au plan (HCP), cette amélioration résulte de la hausse de la production dans les branches de l’«Industrie alimentaire», de la «Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements» et de la «Fabrication d’équipements électriques». L’évolution de la production s’explique également par la baisse de la production dans les branches de l’«Industrie automobile» et de l’«Industrie du papier et du carton», a indiqué l’organisme public dans une récente note retraçant les principales appréciations des chefs d’entreprise telles qu’elles ressortent de ses enquêtes de conjoncture réalisées au titre du troisième  trimestre 2023. A titre de rappel, les entreprises opérant dans ce secteur avaient auparavant estimé que la production de l’industrie manufacturière aurait connu une baisse au premier trimestre dernier. Dans sa précédente note, le HCP avait alors attribué ce recul à une diminution de la production dans les branches de l’«Industrie automobile», de l’«Industrie alimentaire» et de la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique», ainsi qu’à une hausse de la production dans les branches de la «Fabrication d’équipements électriques» et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques». Le Haut-Commissariat rapporte dans sa récente note d’information que les entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières ont en outre jugé d’un niveau normal les carnets de commandes de leur secteur et estimé que l’emploi aurait connu une stabilité. Selon la même source, « globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 76% ». Il ressort par ailleurs des résultats des enquêtes de conjoncture réalisées par le HCP que « 31% des entreprises auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère ». Quant aux stocks de matières premières, les enquêtes de conjoncture révèlent qu’ils se seraient situés à un niveau normal durant cette période tandis que la trésorerie aurait été jugée « difficile » selon 23% des patrons. Toujours selon l’institution dirigée par Ahmed Lahlimi Alami, par branche, cette proportion atteint près de 27% dans des «Industries alimentaires». Dans sa nouvelle note d’information, le Haut-Commissariat rapporte par ailleurs les appréciations d’autres entreprises opérant cette fois-ci dans les secteurs de l’extraction, de l’énergie, de l’environnement ainsi que dans celui de la construction. Ainsi, en ce qui concerne la production de l’industrie extractive, le HCP indique qu’elle aurait connu une augmentation au deuxième trimestre en raison d’une hausse de la production des phosphates. Parallèlement, les prix de vente des produits de ce secteur et l’emploi auraient connu respectivement une diminution et une baisse, a également relevé le HCP. Il est à noter que la production de l’industrie énergétique aurait pour sa part affiché une augmentation due principalement à la hausse de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». En parallèle, les carnets de commande se seraient situés à un niveau normal alors que l’emploi aurait connu une augmentation. D’après les entreprises sondées dans l’industrie environnementale, la production de ce secteur aurait connu une stabilité imputable à une stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau» ; tandis que les carnets de commandes se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Quant à l’activité dans le secteur de la construction, les avis des entreprises sondées tendent à montrer qu’elle aurait connu une stabilité suite à la hausse d’activité dans le « Génie civil » et dans la branche des «Travaux de construction spécialisés». Mais aussi suite à la stabilité dans la branche de la «Construction de bâtiments». Pour les patrons opérant dans ce secteur, «les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité », selon le Haut-Commissariat qui en déduit que le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur se serait ainsi établi à 69%. Les enquêtes de l’institution révèlent en outre que 29% des entreprises de ce secteur auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières et la trésorerie aurait été jugée «difficile» par 41% d’entre elles. Alain Bouithy

Maroc. Les grossistes anticipent une stabilité des ventes et des effectifs employés au premier trimestre

Maroc. Les grossistes anticipent une stabilité des ventes et des effectifs employés au premier trimestre

Le Haut-commissariat au plan (HCP) a publié récemment les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture au titre du premier trimestre 2023 qu’il a réalisées auprès des entreprises opérant dans les secteurs du commerce de gros. Des résultats de l’analyse des principales appréciations des chefs d’entreprise, il ressort que «les anticipations de 74% des grossistes affichent une stabilité du volume global des ventes pour le premier trimestre 2023 », a indiqué le Haut-commissariat. Dans une note d’information relative aux résultats desdites enquêtes, l’organisme public dirigé par Ahmed Lahlimi Alimi constate que seuls 15% d’entre eux s’attendent à une augmentation des ventes au terme du premier trimestre de l’année 2023. Selon les explications de l’institution, chargée de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, cette évolution serait principalement attribuable à la hausse prévue des ventes dans le «Commerce de gros de biens domestiques» et le «Commerce de gros de produits agricoles bruts et d’animaux vivants». Toujours selon le HCP, cette évolution serait également liée à la baisse prévue des ventes dans le «Commerce de gros d’autres équipements industriels» et le «Commerce de gros de produits alimentaires, de boissons et de tabac». Il ressort en outre de l’analyse de ces mêmes résultats que 79% des chefs d’entreprise sondés pensent que les commandes prévues pour le premier trimestre 2023 seraient d’un niveau normal. Un pronostic que ne partageraient pas 14% d’entre eux, ces derniers étant persuadés qu’elles seraient d’un niveau inférieur à la normale à fin mars 2023. En tous les cas, la majorité des grossistes (88%) interrogés dans le cadre de ces enquêtes trimestrielles soutient que l’emploi connaîtrait une stabilité des effectifs au terme des trois premiers mois de l’année, a rapporté le HCP. Dans la même note d’information, le Haut-commissariat s’est par ailleurs intéressé aux appréciations des chefs d’entreprise de ce secteur  sur l’évolution de l’activité au cours du quatrième trimestre 2022. Ainsi, il en ressort que les ventes du secteur du commerce de gros sur le marché local auraient connu une stabilité au dernier trimestre de l’année écoulée, selon l’avis de 63% des grossistes sondés. Le HCP rapporte, en revanche, que près d’un quart d’entre eux (24%) estiment qu’elles auraient connu une hausse durant cette période. Comme il l’explique de même source, cette évolution serait principalement attribuable à la hausse des ventes dans le «Commerce de gros d’équipements de l’information et de la communication» et le «Commerce de gros d’autres équipements industriels». Il est à noter que 83% des chefs d’entreprise estiment que l’emploi aurait connu une stabilité au cours de la fin de l’année dernière ; 81% des grossistes soutiennent que les stocks de marchandises se seraient situés à un niveau normal alors que 33% des sondés jugent que la tendance observée des prix de vente aurait affiché une hausse. Alain Bouithy

Maroc. Les marchands non financiers anticipent une hausse de l’activité au premier trimestre

Maroc. Les marchands non financiers anticipent une hausse de l’activité au premier trimestre

Les chefs d’entreprise opérant dans le secteur des services marchands non financiers ont déclaré au Haut-commissariat au plan (HCP) s’attendre à une hausse de leur activité au premier trimestre 2023. Selon les résultats des enquêtes de conjoncture, réalisées par l’organisme public au titre du premier trimestre courant, près d’un tiers d’entre eux (31%) anticipe en effet une hausse de l’activité globale au terme de cette période. Il est à préciser que 19% des patrons sondés ont déclaré s’attendre plutôt à une baisse durant la même période, a fait savoir l’institution dirigée par Ahmed Lahlimi Alimi dans une note d’information rendue publique récemment. Selon les explications du Haut-commissariat, les anticipations des chefs d’entreprise opérant dans ce secteur seraient dues à la hausse de l’activité prévue dans les branches de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports», des «Transports terrestres et transport par conduites» et de la «Programmation, conseil et autres activités informatiques». L’organisme chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc justifie également cette évolution par la baisse prévue dans les « Activités de poste et de courrier », peut-on lire dans la note d’information. Les chefs d’entreprise tablent sur une stabilité de la demande et une hausse des effectifs employés Il est important de préciser que 65% des chefs d’entreprise prévoient une stabilité de la demande et 37% une augmentation des effectifs employés au terme des trois premiers mois de l’année. Selon plus de la moitié des chefs d’entreprise sondés dans le cadre des mêmes enquêtes du Haut-commissariat, l’activité des services marchands non financiers aurait connu une baisse au quatrième trimestre 2022. Dans sa note d’information, l’institution publique rapporte  que 22% des patrons interrogés ont estimé qu’elle aurait connu une hausse au terme du dernier trimestre de l’année écoulée. La même source précise que cette évolution aurait été le résultat, d’une part, de la baisse des activités des «Télécommunications», des «Transports aériens» et des «Transports par eau».   Elle serait aussi liée à la hausse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Transports terrestres et transport par conduites» et de l’«Hébergement et restauration», a ajouté le Haut-commissariat notant que le taux d’utilisation des capacités de prestation (TUC) du secteur se serait établi à 76%. Il est important de relever ici le fait que «les carnets de commandes du secteur se seraient situés à un niveau normal par 83% des patrons », comme l’a fait savoir le HCP dans sa note, et que l’emploi aurait connu une stabilité selon plus de la majorité des chefs d’entreprise (53%). Seuls 30% soutiennent au contraire qu’il aurait baissé. Soulignons par ailleurs que «70% des entreprises du secteur auraient réalisé des dépenses d’investissements en 2022 destinées, principalement, au remplacement d’une partie du matériel et à l’extension de l’activité », selon le Haut-commissariat. Alain Bouithy

Maroc. L’industrie manufacturière table sur une hausse de la production au premier trimestre

Maroc. L’industrie manufacturière table sur une hausse de la production au premier trimestre

ENQUETES DE CONJONCTURE. « Au premier trimestre 2023, les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une augmentation de leur production », indique le Haut-Commissariat au plan (HCP) dans une récente note d’information. Selon les explications de l’organisme public, chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, ces anticipations seraient attribuables à une hausse de l’activité de l’«Industrie alimentaire», de la «Métallurgie » et de la «Fabrication d’équipements électriques». Cette évolution s’expliquerait également par la diminution de l’activité de l’«Industrie chimique» et de la «Fabrication de machines et équipements», ajoute le Haut-Commissariat. A noter que les anticipations des industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés au premier trimestre de cette année, indique, par ailleurs, le HCP qui vient de dévoiler les résultats de ses enquêtes trimestrielles de conjoncture auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extractiion, de l’énergie, de l’environnement ainsi que celui de la construction. Dans sa note d’information, l’institution publique annonce que les entreprises opérant dans le secteur des industries extractives prévoient également une hausse de leur production pour le premier trimestre. Comme l’explique l’institution dirigée par Ahmed Lahlimi Alimi, « cette évolution serait imputable principalement à une augmentation de la production des phosphates ». Il est important de souligner qu’au niveau des effectifs employés, les patrons sondés dans le cadre de ces enquêtes trimestrielles de ce secteur prévoient parallèlement une diminution. D’après les résultats des enquêtes réalisées au titre du premier trimestre en cours, la production énergétique connaîtrait une baisse au premier trimestre 2023,  en raison du recul de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». En ce qui concerne l’emploi, les patrons des entreprises relevant de ce secteur annoncent s’attendre à une baisse des effectifs au cours du même trimestre, indique le Haut-Commissariat. Durant la même période, les entreprises de l’industrie environnementale anticipent, pour leur part, une stabilité de la production notamment dans les activités du «Captage, traitement et distribution d’eau» ainsi qu’au niveau des effectifs employés. Les enquêtes de conjoncture du HCP auprès des entreprises révèlent parallèlement que la production de l’industrie manufacturière aurait connu une augmentation au quatrième trimestre 2022, suite à la hausse de la production dans les branches de l’«Industrie automobile», de la «Fabrication d’équipements électriques» et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques». Cette évolution serait également due à la baisse de la production dans les branches de la «Fabrication de boissons», de la «Fabrication de meubles» et de la « Fabrication de textiles », affirme l’organisme. S’agissant des carnets de commandes du secteur, les patrons les jugent d’un niveau normal alors que les prix de vente de produits fabriqués auraient connu une augmentation au cours de cette période et l’emploi une stabilité. « Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 76% », selon le HCP notant que 45% des entreprises de l’industrie manufacturière auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère. Parallèlement, 35% des patrons estiment que les stocks de matières premières se seraient situés à un niveau normal, la trésorerie aurait été  jugée «difficile»; tandis que, par branche, cette proportion atteint près de 47% dans la «Fabrication de textiles». Les entreprises de l’industrie extractive estiment, pour leur part que la production aurait connu une baisse durant le trimestre précédent, en raison d’une diminution de la production des phosphates, et que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal alors que l’emploi aurait enregistré une baisse. Du côté de l’industrie énergétique, la production aurait affiché une baisse due principalement à la diminution de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné»; tandis que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal. Quant à l’emploi, le Haut-Commissariat rapporte qu’il aurait connu une augmentation. Imputable à une stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau», la production de l’industrie environnementale aurait connu une stabilité au cours du dernier trimestre de l’année écoulée. « En ce qui concerne les carnets de commandes de ce secteur, ils se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité », affirme le HCP. Le remplacement d’une partie des équipements et l’extension de l’activité auraient fait l’objet des principaux objectifs de dépenses d’investissements en 2022 réalisées par la majorité des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, extractive et énergétique. Alain Bouithy

Maroc. Les industriels anticipent une hausse de la production au quatrième trimestre

Maroc. Les industriels anticipent une hausse de la production au quatrième trimestre

Les chefs d’entreprise opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extraction, de l’énergie, de l’environnement anticipent une amélioration de leur production au quatrième trimestre 2022. Sondés dans le cadre des enquêtes de conjoncture réalisées par le Haut-commissariat au plan (HCP), les patrons des industries manufacturières et extractives ont déclaré s’attendre à une augmentation de leur production au cours du dernier trimestre de l’année qui s’achève. Selon les explications de l’organisme public, les anticipations des entreprises de l’industrie manufacturière seraient attribuables à une hausse de l’activité de l’«Industrie automobile», de la «Fabrication d’équipements électriques» et des «Industries alimentaires». Dans une note d’information synthétisant les résultats des enquêtes de conjoncture réalisées auprès des entreprises sondées, le Haut-commissariat ajoute qu’elles seraient aussi justifiées par la diminution de l’activité observée au niveau de l’«Industrie chimique» et de la «Fabrication de boissons». Concernant les anticipations de l’emploi, ces enquêtes menées auprès de ces derniers réveillent que les industries manufacturières «prévoient globalement une stabilité des effectifs employés», rapporte le Haut-commissariat. S’agissant de l’industrie extractive, les avis recueillis suggèrent que la hausse attendue de la production «serait imputable principalement à une augmentation de la production des phosphates», indique le Haut-commissariat dans sa note d’information. La même source révèle, en outre, que les patrons de ce secteur prévoient une stabilité des effectifs employés au cours de la même période. Dans sa note d’information, le Haut-commissariat rapporte également que la production énergétique attendue pour le quatrième trimestre 2022 devrait accuser une baisse attribuable au recul de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné» ; tandis que l’emploi connaîtrait une stabilité des effectifs. Toujours selon le Haut-commissariat, « pour le même trimestre, les entreprises de l’industrie environnementale anticipent une stabilité de la production. Cela se ferait ressentir notamment dans les activités du «Captage, traitement et distribution d’eau», précise-t-il dans sa note qui fait état par ailleurs d’une stabilité des effectifs employés. Il est à noter que les enquêtes de conjoncture du HCP ont également porté sur les estimations pour le troisième trimestre 2022 Ainsi, selon les appréciations des chefs d’entreprise, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une stabilité au troisième trimestre 2022. Selon les explications du HCP, cette stabilité aurait été justifiée par une hausse de la production dans les branches de l’«Industrie chimique», de l’«Industrie pharmaceutique» et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques». L’institution publique ajoute qu’elle aurait été aussi liée à une baisse de la production dans les branches des «Industries alimentaires», de l’«Industrie automobile» et de la «Fabrication d’équipements électriques». Alors que l’emploi aurait connu une stabilité, le HCP rapporte dans sa note que  « les carnets de commandes du secteur se seraient situés à un niveau inférieur à la normale et les prix de vente des produits fabriqués auraient connu une augmentation au troisième trimestre ». Le Haut-commissariat indique, en outre, que le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait globalement établi à 76%. Toujours selon le HCP, « au troisième trimestre 2022, 53% des entreprises de l’industrie manufacturière auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières d’origine étrangère » ; tandis que les stocks de matières premières durant ce trimestre se seraient situés à un niveau normal et la trésorerie aurait été jugée « difficile » par 36% des patrons, relève-t-il précisant que, par branche d’activité, cette proportion atteint près de 54% dans la « Fabrication de textiles». A propos de la production de l’industrie extractive, le HCP note qu’elle aurait connu une hausse au cours du troisième trimestre suite à une augmentation de la production des phosphates; tandis que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une baisse. La note d’information du HCP rapporte par ailleurs que la production de l’industrie énergétique aurait affiché une augmentation au titre de la même période en raison principalement de la hausse de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». Au niveau des carnets de commandes, il ressort de ces enquêtes qu’ils se seraient situés à un niveau normal alors que l’emploi aurait connu une diminution. Quant à la production de l’industrie environnementale, les sondés estiment qu’elle aurait connu une stabilité imputable à une stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau», note le HCP rapportant que les carnets de commandes de ce secteur se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Alain Bouithy

Maroc. Le secteur de la construction s’attend à une baisse de l’activité au troisième trimestre

Maroc. Le secteur de la construction s’attend à une baisse de l’activité au troisième trimestre

L’activité dans le secteur de la construction devrait globalement ressortir en baisse au troisième trimestre 2022, selon les pronostics des patrons sondés par le Haut-commissariat au plan (HCP). «Les anticipations avancées par les chefs d’entreprise du secteur de la Construction, pour le troisième trimestre 2022, font ressortir, globalement, une diminution de l’activité», a en effet récemment annoncé l’organisme public. D’après le Haut-commissariat, qui s’appuie sur les résultats des enquêtes de conjoncture qu’il a réalisées au titre du troisième trimestre 2022 auprès de ces entreprises, cette évolution résulterait, principalement, de la baisse d’activité attendue dans le «génie civil» et serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés. Les informations recueillies dans le cadre de ces enquêtes de conjoncture révèlent, par ailleurs, que 42% des entreprises de ce secteur ont rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières. Concernant la trésorerie, 66% des chefs d’entreprise la jugent difficile. Il est à noter qu’en dépit d’une légère atténuation, observée au titre du mois d’août 2022, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) a de son côté fait état de la poursuite de la baisse de l’activité du secteur de construction au cours du mois précédent. Principal indicateur de l’activité du secteur des BTP, les ventes de ciment ont poursuivi globalement leur tendance à la baisse au terme du mois d’août, bien qu’en atténuation, a relevé récemment cette Direction relevant du ministère de l’Economie et des Finances. Une baisse entamée à partir du mois de mars de cette année suite notamment aux perturbations conjoncturelles internationales, a-t-elle souligné dans sa note de conjoncture de septembre 2022 (N°307). Selon les analystes de la DEPF, les ventes de ciment ont diminué de 5,4% au cours du mois d’août, après avoir enregistré une baisse de 12,4%, durant la période de mars à juillet 2022. Compte tenu d’une hausse de 5,8% à fin février 2022, les ventes de ciment se sont ainsi repliées de 7,2% au terme des huit premiers mois de 2022, a indiqué la DEPF  dans sa note de conjoncture rappelant qu’elles avaient enregistré une croissance de 19,3% à fin août 2021 et que, comparativement à leur niveau pré-crise, elles sont en retrait de 7,7%. La même source explique que « l’atténuation de la baisse, en glissement annuel, enregistrée au cours du mois d’août 2022, tient notamment à la bonne performance enregistrée au niveau des ventes des segments du bêton prêt à l’emploi (+31%), du bâtiment (+17,6%) et de l’infrastructure (+11%), en atténuation des reculs constatés au niveau des ventes des segments de distribution et du préfabriqué de 15,7% et de 2,7% respectivement ». Ainsi, les ventes du segment du bêton prêt à l’emploi et de celui de l’infrastructure se sont renforcées respectivement de 5,4% et 6,7% au terme des huit premiers mois de 2022. Il est important de relever le fait que les estimations des patrons opérant dans le secteur de la construction font état d’une stabilité de l’activité au deuxième trimestre 2022. Selon les chefs d’entreprise sondés, cette évolution aurait été due, d’une part, à la stabilité d’activité dans le «génie civil» et, d’autre part, à la hausse d’activité dans la «construction de bâtiments», rapporte le Haut-commissariat. Des enquêtes de conjoncture de l’organisme public, il ressort également que « les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau inférieur à la normale et l’emploi aurait connu une stabilité ». Ainsi, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur de la construction se serait établi à 75%, selon le HCP. Alain Bouithy

Maroc. Les marchands non financiers s’attendent à une baisse de leur activité

Maroc. Les marchands non financiers s’attendent à une baisse de leur activité

Les chefs d’entreprise opérant dans le secteur des services marchands non financiers déclarent s’attendre à une baisse de leur activité au titre du premier trimestre 2022. Selon les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture menées par le Haut-commissariat au plan (HCP) auprès des entreprises relevant de ce secteur, un quart des patrons (25%) anticipent une diminution de l’activité globale au cours du premier trimestre de l’année en cours. Dans une note d’information rendue publique récemment, le Haut-commissariat ajoute que 22% d’entre eux s’attendent plutôt à une hausse de l’activité durant cette même période. Si l’on en croit l’organisme public chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, ces anticipations seraient dues, d’une part, à la baisse prévue dans les activités de l’«Hébergement» et de la «Restauration» et, d’autre part, à l’amélioration prévue dans les «Activités des agences de voyages, voyagistes, services de réservation et activités connexes» et les «Activités de location et location-bail». Poursuivant son analyse, le Haut-commissariat ajoute que 60% des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de ses enquêtes prévoient une stabilité de la demande et 26% une hausse des effectifs employés. En ce qui concerne la trésorerie, les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture du HCP révèlent que 37% des chefs d’entreprise sondés la jugent difficile. Dans sa note d’information, l’organisme public révèle également les appréciations des chefs d’entreprise portant sur l’évolution de l’activité au titre du quatrième trimestre 2021. Ainsi, il apparaît qu’au cours des trois derniers mois de l’année précédente, l’activité des services marchands non financiers aurait connu une baisse selon près de la moitié des patrons (44%). En revanche, ils sont un peu moins (34%) à croire à une hausse de l’activité dans ce secteur, ajoute le Haut-commissariat. Dans sa note d’information, l’organisme explique que cette évolution aurait été le résultat de la baisse des activités des «Télécommunications», de l’«Hébergement» et de la «Restauration». Cette progression proviendrait aussi de la hausse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Transports aériens», des «Transports terrestres et transport par conduites» et de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports», poursuit-il.Il est à noter que le taux d’utilisation des capacités de prestation (TUC) du secteur se serait établi à 75%, selon toujours le Haut-commissariat. Des résultats de ses enquêtes trimestrielles de conjoncture, il ressort par ailleurs que «les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par 54% des patrons et inférieur à la normale selon 38%». A en croire le Haut-commissariat, l’emploi aurait de son côté connu une stabilité selon une majorité (64%) des chefs d’entreprise interrogés. Dans sa note d’information, l’institution publique conclut en notant que «76% des entreprises du secteur auraient réalisé des dépenses d’investissements en 2021 destinés, principalement, au remplacement d’une partie du matériel et à l’extension de l’activité». Alain Bouithy

Maroc. Près d’un tiers des grossistes anticipent une trésorerie difficile au premier trimestre

Maroc. Près d’un tiers des grossistes anticipent une trésorerie difficile au premier trimestre

Les anticipations de la majorité des entreprises (69%) opérant dans le secteur du commerce de gros pour le premier trimestre 2022 révèlent une stabilité du volume global des ventes, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Seuls 18% d’entre eux estiment qu’elles ont progressé, indique le HCP qui vient de publier les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture qu’il a réalisées auprès des entreprises relevant des secteurs du commerce de gros au titre du premier trimestre 2022. A en croire le Haut-commissariat, cette évolution serait principalement attribuable, d’une part, à la hausse des ventes dans le «Commerce de gros d’équipements de l’information et de la communication» et les «Autres commerces de gros spécialisés» et, d’autre part, à la baisse des ventes dans le « Commerce de gros d’autres équipements industriels ». Dans une note d’information synthétisant les principales appréciations des grossistes sondés dans le cadre de cette enquête, l’institution publique relève en outre que les commandes prévues pour le premier trimestre 2022 seraient d’un niveau normal selon 75% des chefs d’entreprise et inférieur à la normale selon 15%. Les principales appréciations des grossistes telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture au titre des trois premiers mois de l’année en cours  font par ailleurs état d’une stabilité des effectifs employés, poursuit l’institution publique de même source. Si l’on en croit la majorité des grossistes (70%) interrogés par le Haut-commissariat, « l’emploi connaîtrait une stabilité des effectifs ». Selon les résultats de l’enquête, il ne serait que 27% à penser que l’emploi connaîtrait une hausse au premier trimestre courant. La même source révèle, par ailleurs, que la trésorerie est jugée difficile selon près d’un tiers des chefs d’entreprise (28%). Une situation qui, rappelons-le, a été aussi évoquée dans une autre enquête du HCP qui visait cette fois-ci les entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières et de la construction. Pour rappel, et d’après les résultats de cette enquête dont nous avons évoqué les principales conclusions dans une de nos publications précédentes, au titre du premier trimestre de cette année, 27% des industriels sondés ont jugé la trésorerie «difficile». Par branche, le Haut-commissariat rapporte que cette proportion atteint 40% dans le «Textile et cuir ». S’agissant du secteur de la construction, la même enquête révélait que  près de la moitié des chefs d’entreprise opérant dans ce secteur (46%) a jugé la trésorerie difficile. Par branche, le Haut-commissariat ajoute que cette proportion atteint la moitié des entreprises de la branche «Travaux de construction spécialisés». Analysant les appréciations portant sur l’évolution de l’activité des entreprises du commerce de gros au titre du quatrième trimestre 2021, l’organisme public souligne que « les ventes du secteur sur le marché local auraient connu une hausse selon 29% des grossistes et une baisse selon 14% ». Selon les explications du HCP, cette évolution serait principalement attribuable à la hausse des ventes dans le « Commerce de gros d’autres équipements industriels», le «Commerce de gros de biens domestiques», le «Commerce de gros de produits agricoles bruts et d’animaux vivants » et les «Autres commerces de gros spécialisés ». Dans sa note d’information, le Haut-commissariat note en outre que l’emploi aurait connu une stabilité selon 79% des chefs d’entreprise, les stocks de marchandises se seraient situés à un niveau normal alors que la tendance observée des prix de vente aurait affiché une hausse selon 42% des chefs d’entreprise. Alain Bouithy