Électricité : La Rdc signe un protocole d’accord avec le Géant Chinois CMOC pour accroître sa puissance énergétique
Ce mercredi dans les locaux de l’ambassade de la République Démocratique du Congo (RDC) à Beijing, en Chine, le ministre des Ressources hydrauliques et Électricité Teddy Lwamba Muba a signé un MoU (Mémorandum d’entente) avec le groupe chinois CMOC (China Molybdenum Company Limited), leader international dans le secteur des ressources naturelles, engagé en faveur de la transition vers l’énergie verte. Ce protocole d’accord vient répondre à la volonté du Chef de l’État d’accroître la puissance énergétique de la RDC et il permettra la construction des centrales photovoltaïques ainsi que l’implémentation des parcs solaires dans les 24 prochains mois, avec une première phase dans la province du Lualaba, afin de fournir de manière plus constante de l’électricité aux populations et aux entreprises minières. Cet événement est une des retombées de la première édition du Forum économique Chine-RDC sur les opportunités d’investissement, qui s’est tenu du 2 au 3 septembre 2024 à Beijing, en marge du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC 2024).
Congo Brazzaville. Privatiser la vente d’électricité et d’eau, peut être une solution aux pénuries
TRIBUNE. Les Congolais qui ont vécu les lendemains de la Révolution des 13 -14 – et 15 août 1963 et les périodes qui s’en suivies, jusqu’aux années 80-85, se souviendront de ces entreprises d’Etat qui ont disparu. Au compte de celles ci, l’OFNACOM, l’ONIVEG, l’OCB, l’ONACI, SOCOTRA, l’ONAF, l’OCC, l’OCT, l’ONCPA, HUILKA. J’en passe. Elles étaient, si nombreuses, avec un logo distinctif pour chaque entreprise qui caractérisait son essence. . Pour mauvaise gestion, des questions de dysfonctionnement administratif, ainsi que des conflits d’influence et d’intérêt, ces sociétés publiques ont toutes fait faillite. L’une après l’autre, au fil du temps, en dépit des efforts de redressement consentis à leur endroit par la République et un renflouement des caisses, à coup de millions de frs CFA, par le Trésor Public, elles se sont évanouies, liquidées par des syndics nommés, à cet effet, par des Ministres de la Justice, Garde des Sceaux qui se sont succédé. Je suis de ceux là, sous le mandat du Président Pascal Lissouba. Certainement, pour des raisons de souveraineté économique, deux établissements publics, approvisionnant en électricité et en eau, la Société Nationale d’Energie (SNE) et la Société Nationale de Distribution d’Eau (SNDE) n’ont pas été touchés pas les liquidations. La E2C et la LCDE, venues en remplacement de la Société Nationale d’Electricité (SNE) et de la Société Nationale de Distribution d’Eau(SNDE), pour des motifs non éloignés de ceux qui ont conduit à l’extinction des entreprises citées plus haut, peinent à se stabiliser et à donner entière satisfaction. Les Congolais, particulièrement ceux des centres urbains, n’en finissent pas de vivre les interminables pénuries d’électricité et d’eau. Sinistres sont des avenues de Brazzaville, les nuits, certains jours, lorsque l’électricité fausse compagnie. Quant à l’absence de l’eau, également, en certains quartiers, elle fait perdre la tête. Tout laisse croire que le changement de raison sociale des anciennes SNE et SNDE n’a rien apporté de positif, en terme de meilleur approvisionnement du produit et de contentement de la clientèle. Peut être qu’il est venu le moment pour l’Etat congolais de transférer la distribution de l’électricité et de l’eau au secteur privé, quitte à ce qu’il demeure propriétaire des entités productives de ces deux matières. Ce qui permettrait à l’Etat de se fixer raisonnablement sur deux objectifs. Moderniser et agrandir, de fond en comble, les stations de production d’eau et d’électricité existantes. Et, parallèlement, d’en construire de nouvelles, en diversifiant les partenaires, au lieu de se figer sur les actuels. L’ouverture du secteur privé à la distribution de l’électricité et de l’eau serait également une opportunité pour l’Etat congolais de recueillir les fonds dont il a besoin, pour mieux développer le secteur, favoriser l’efficacité sur les plans économiques et administratifs et favoriser la concurrence dans le champ concerné. Ce à quoi s’ajouterait l’amélioration de la rentabilité et la qualité des services. Qui ne risque rien n’a rien. L’audace de mieux construire, surtout, au profit des populations, n’est pas toujours une aventure. Elle porte, en elle, les valeurs de générosité et de l’altérité. A tout prendre, une Commission d’Etudes ayant trait à cette problématique de la privatisation de la distribution de l’électricité et de l’eau pourrait être créée par le Gouvernement. Une campagne d’explication sur les conclusions de l’étude suivant, la République tranchera, dans l’intérêt supérieur de la Nation. Brazzaville 19 juin 2024 Ouabari Mariotti
Congo-Brazzaville: cinq jours sans électricité dans la capitale
De longues coupures d’électricité pendant des jours entiers, notamment dans les quartiers nord de Brazzaville où les citoyens ne peuvent pas regarder la télévision, charger leurs téléphones ou mener leurs activités liées à la fourniture d’électricité… voilà une situation qui rend le quotidien des habitants très difficile. Juste après le Centre national de radio et de télévision (CNRTV), tous les quartiers de la capitale du Congo-Brazzaville sont devenus des zones fantômes à la nuit tombée. On n’y voit aucune étincelle comme dans cette boulangerie, pourtant très fréquentée, où fabriquer du pain n’est plus chose facile. Darel est un des gérants de cette entreprise : « Pendant cinq jours d’affilée nous n’avons pas eu le courant et cela a été difficile pour nous. Hier, nous n’avons pas pu travailler par manque d’électricité. Et, le groupe électrogène consomme trop de gasoil par rapport à nos bénéfices, ça n’a pas marché », a-t-il déploré… Lire la suite sur RFI
Un nouveau partenariat vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030
Le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement s’associent dans le cadre d’un effort ambitieux visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030. Le Groupe de la Banque mondiale s’emploiera à raccorder 250 millions de personnes à l’électricité par le biais de systèmes d’énergie renouvelable décentralisés ou de réseaux de distribution. Le Groupe de la Banque africaine de développement soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires. L’accès à l’électricité est un droit humain fondamental qui sous-tend tout effort de développement réussi. Actuellement 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, ce qui crée des obstacles de taille en matière de soins de santé, d’éducation, de productivité, d’inclusion numérique ainsi que de création d’emplois. « L’accès à l’électricité est le fondement de tout développement. Il s’agit d’un ingrédient essentiel à la croissance économique et à la création d’emplois à grande échelle. Notre aspiration ne se réalisera qu’avec un partenariat et de l’ambition. Nous aurons besoin de l’action politique des gouvernements, de financements de banques multilatérales de développement et d’investissements du secteur privé », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale. Ce partenariat témoigne de la détermination du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement à faire preuve de plus d’audace pour mieux relever l’un des défis les plus pressants de l’Afrique. Cette initiative est la manifestation la plus récente de l’engagement du Groupe de la Banque mondiale à s’orienter davantage vers l’impact et aussi le résultat d’un plan de travail concerté visant à mettre en place une meilleure banque. Elle est soutenue par une constellation de programmes énergétiques régionaux qui seront désormais alignés sur cet objectif commun. Pour que le Groupe de la Banque mondiale puisse connecter 250 millions de personnes, 30 milliards de dollars d’investissements publics seront nécessaires, notamment par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution en charge des dons et des prêts concessionnels aux pays à faible revenu, qui jouera un rôle essentiel. En outre, les gouvernements devront mettre en place des politiques pour attirer l’investissement privé et réformer les services publics afin qu’ils soient financièrement sains et efficaces grâce à des mécanismes tarifaires protégeant les pauvres. Le raccordement de 250 millions de personnes à l’électricité présenterait des opportunités d’investissement pour le secteur privé dans les énergies renouvelables réparties, d’un montant de 9 milliards de dollars pour ce seul secteur. Par ailleurs, cette initiative offrirait des opportunités considérables d’investissements privés dans les énergies renouvelables connectées au réseau, indispensables pour alimenter la croissance des économies.
La réduction des coûts de l’électricité et des télécommunications à Djibouti pourrait stimuler la croissance et créer des emplois, selon un rapport de la Banque mondiale
Au cours des vingt dernières années, Djibouti a connu une croissance économique impressionnante, grâce à des investissements stratégiques dans les infrastructures, à sa position géographique avantageuse et à la stabilité politique dans une région instable. Entre 2000 et 2021, le PIB du pays a augmenté en moyenne de 4.4 % par an, ce qui a permis de doubler le revenu réel par habitant, atteignant plus de 3200 USD en 2021. Malgré ces avancées significatives dans la réduction de la pauvreté, passant de 22,3 % en 2013 à 17 % en 2019, le nouveau rapport de la Banque mondiale publié aujourd’hui souligne qu’il reste encore beaucoup à faire pour assurer une répartition équitable des avantages dans l’ensemble de la société. Intitulé « Djibouti au-delà des ports et des bases : une voie vers la prospérité pour tous », le rapport met en lumière le potentiel économique du pays. Cependant, pour exploiter pleinement ce potentiel, Djibouti doit relever plusieurs défis économiques, notamment un marché intérieur limité, des coûts élevés dans le secteur de l’électricité et des télécommunications, une diversification économique restreinte et le défi croissant du changement climatique. Le rapport met en avant l’approche proactive du gouvernement, notamment à travers la « Vision Djibouti 2035 » et le Plan national de développement (PND) pour 2020‑2024. Le gouvernement, conscient du potentiel de croissance future, a ajusté sa stratégie de développement pour aborder les défis structurels liés à l’inclusion sociale, au développement durable, aux infrastructures et à la gouvernance. « Djibouti occupe une position unique, avec des atouts qui peuvent être exploités pour élargir son marché et attirer des investisseurs privés internationaux », a déclaré Stéphane Guimbert, directeur pays de la Banque mondiale pour Djibouti, l’Égypte et le Yémen. « Alors que Djibouti entre dans une nouvelle phase de développement, il est essentiel que le secteur privé soit le moteur de la croissance et que les bénéfices de la croissance soient partagés de manière inclusive, en particulier en faveur des femmes et des jeunes », a-t-il ajouté. Le rapport propose des recommandations politiques visant à accroître les opportunités d’emploi et à réduire la pauvreté. Notamment, la réduction des coûts de l’électricité et des télécommunications pourrait augmenter le PIB réel de 39,1 % d’ici 2030, générer 23 000 emplois et considérablement augmenter les revenus des ménages, tout en réduisant la pauvreté. Il suggère également des investissements ciblés dans le capital humain, notamment en élargissant l’accès à une éducation de qualité, en promouvant la santé et l’alphabétisation des adultes, ainsi qu’en développant des compétences utiles à l’emploi, en particulier dans des secteurs où la main‑d’œuvre prédomine, tels que le tourisme et l’industrie manufacturière. Ces initiatives renforceront les performances sur le marché du travail à Djibouti et favoriseront l’émergence d’un nouveau modèle de croissance bénéficiant à l’ensemble de la population djiboutienne. L’amélioration de l’efficacité et de la gouvernance des entreprises publiques est une étape cruciale pour créer un environnement favorable aux affaires. Le rapport souligne la nécessité d’améliorer les réglementations et les pratiques en matière de concurrence pour attirer davantage d’investissements étrangers et de stimuler le développement des entreprises locales. Le renforcement de la surveillance financière contribuera également à atténuer les risques budgétaires associés aux entreprises publiques. La Banque mondiale à Djibouti Le portefeuille de la Banque mondiale à Djibouti comprend 22 projets, pour un montant total de 458 millions de dollars, financés par les différents guichets l’IDA et des fonds fiduciaires. Ce portefeuille couvre divers secteurs tels que l’éducation, la santé, les filets sociaux, l’énergie, le développement rural et urbain, la modernisation de l’administration publique, le développement numérique, le renforcement de la gouvernance et des infrastructures régionales ainsi que sur le développement du secteur privé. Une attention particulière est accordée aux femmes et aux jeunes.
TotalEnergies acquiert 3 start-up du domaine de l’électricité
Pour contribuer à l’accélération de son développement dans les business de l’électricité, TotalEnergies acquiert 3 start-up ayant bénéficié de son programme d’accélération TotalEnergies On, installé à Paris dans les locaux de la STATION F. Le succès des coopérations et des tests menés durant leur participation au programme a conduit TotalEnergies à négocier leur acquisition en vue de les intégrer aux « business units » de la Compagnie avec lesquelles elles ont travaillé. Grâce à l’acquisition de Dsflow, TotalEnergies proposera à ses clients B2B multisites grands consommateurs d’électricité une solution SaaS (Software-as-a-Service) innovante pour piloter leurs actifs en temps réel et ainsi optimiser leur stratégie d’approvisionnement. TotalEnergies a également décidé d’intégrer la plateforme logicielle développée par NASH Renewables afin d’optimiser les paramètres de conception et d’exploitation de ses projets renouvelables, dans une approche design-to-value. En tenant compte de l’impact des spécificités géographiques des sites sur les prix marchants effectivement capturés, cette plateforme permettra à TotalEnergies d’améliorer leur rentabilité, contribuant ainsi à l’objectif de la Compagnie d’atteindre une rentabilité (ROACE) de l’ordre de 12 % d’ici 2028 pour ce secteur d’activité. TotalEnergies améliorera la performance de ses opérations de trading grâce à l’internalisation des solutions d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle de Predictive Layer. Celles-ci permettent notamment de réaliser des projections sur les prix de l’énergie, que ce soit sur les marchés physiques ou les marchés dérivés, ainsi que d’autres modélisations sur mesure de la demande, de l’offre, de la production, ou encore du trading autre que de matières premières. TotalEnergies prend par ailleurs le contrôle de Time2plug (avec une participation de 56 %) afin de faciliter et d’accélérer le déploiement en France de points de charge de véhicules électriques pour ses petits clients B2B, notamment grâce à la marketplace de la start-up sur laquelle les clients peuvent obtenir des devis instantanés et faire appel au réseau d’installateurs certifiés. Le tout de manière particulièrement efficace grâce à la digitalisation de l’ensemble du processus. TotalEnergies a également signé des contrats commerciaux avec 10 autres start-up ayant participé au programme d’accélération pour continuer à bénéficier de leurs innovations. « Nous nous réjouissons de l’acquisition de Dsflow, Nash Renewables et Predictive Layer et souhaitons la bienvenue à leurs équipes qui rejoignent TotalEnergies. Nous sommes également satisfaits du partenariat avec Time2plug. L’ensemble de ces solutions vont nous permettre d’améliorer nos offres B2B, le développement de nos projet renouvelables, nos analyses de marché et le déploiement de points de charge pour véhicules électriques », a déclaré Stéphane Michel, directeur général Gas, Renewables & Power de TotalEnergies.« Ces opérations témoignent de l’efficacité de notre programme d’accélération « TotalEnergies On » qui nous permet d’identifier, d’accélérer et, pour les plus pertinentes, de nouer des partenariats avec des start-up prometteuses. » Depuis son lancement en mai 2022, TotalEnergies On a déjà accompagné 19 start-up durant 2 sessions de 6 mois chacune, et le programme accueille actuellement sa 3ème cohorte, composée de 10 participantes. Ces entreprises travaillent toutes sur des solutions digitales ayant trait à l’électricité : sa production renouvelable ; son stockage ; sa gestion décentralisée ; son trading ; sa commercialisation ; ou encore la mobilité électrique. La 4ème session débutera en avril 2024 : les start-up intéressées sont invitées à envoyer leur candidature d’ici au 26 janvier 2024 via notre site webhttps://accelerator.totalenergies.com.
Congo/Electricité: Mise en exploitation d’une turbine à Ndjéno
L’une des deux turbines de la centrale électrique à gaz de Ndjéno, d’une capacité de production de 50MW a été mise en service, le 10 novembre 2022 à Ndjéno, par le Président de la République Denis Sassou N’Guesso. Elle a été réhabilitée par la société turque Aksa et renforcera de 27% d’énergie au réseau national. Elle est alimentée par le gaz provenant des champs pétroliers des compagnies Total Energies et Eni Congo. Pour le directeur général de la société Aksa Energy Congo, Gôkhan Aybogdi Eagougou, a dit que sa société est très motivée pour le soutien à apporter au Congo en ce qui concerne l’énergie électrique. Le ministre de l’énergie et de l’hydraulique, Emile Ouesso, a quant à lui remercié cette société pour les travaux de réhabilitation de la centrale et les sociétés pétrolières Eni Congo et Total Enegies pour la fourniture de cette centrale à gaz. Les travaux d’extension de la centrale électrique à gaz de Djeno ont été lancés le 21 février 2021 par le président de la République. Il est à souligner que la troisième session de la commission mixte de commerce, de coopération économique et technique entre le Congo et la Turquie a eu lieu du 3 au 5 mai 2021 à Brazzaville, par visio-conférence, en application de l’accord commercial et de coopération économique et technique signé le 28 septembre 2000 à Brazzaville. Le président de la République a également, le 9 novembre 2022, procédé au lancement de la municipalisation pluriannuelle de cette ville et du département du Kouilou. Dégageant les principaux axes de ces travaux, le ministre d’Etat, de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya, a indiqué que ces travaux prévoient la construction d’un palais interdépartemental de la nation, l’achèvement des travaux sur l’avenue de l’aéroport jusqu’au boulevard Charles-De-Gaulle, la construction d’une corniche au bord de l’océan, la construction d’une voie de contournement de la zone économique spéciale de Pointe-Noire, la protection des berges de Loango contre l’avancée de l’érosion marine, la réhabilitation de la gare ferroviaire, la construction d’une gare routière moderne à l’entrée de la ville à Mengo sur la nationale n°1 et autres. Le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, a quant à lui, rappelé quelques repères historiques de la création de la ville. Il a dit en substance que l’histoire des temps modernes de Pointe-Noire commence le 11 mai 1922, conformément au décret de réaménagement de la division administrative du Moyen-Congo et celui autorisant l’ouverture des travaux du chemin de fer de Brazzaville à la côte, déterminant ainsi la ville de Pointe-Noire comme terminus maritime. Souhaitant la bienvenue, le maire de la ville, Evelyne Tchitchelle, a remis le souvenir en place en rappelant que la première expérience de la municipalisation accélérée a débuté au Congo en 2004 à Pointe-Noire, avant les autres départements du pays. Florent Sogni Zaou
Côte d’Ivoire : déjà 260 localités raccordées à l’électricité grâce à un projet de la Banque africaine de développement
Mis en œuvre en Côte d’Ivoire depuis 2019, le Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité en milieu rural a déjà permis de raccorder 260 localités au réseau électrique national. Au terme des travaux, prévus pour la fin 2023, ce sont, au total, 460 localités qui seront électrifiées, indique le rapport sur l’état d’exécution et les résultats de la Banque africaine de développement, publié le 29 juillet 2022. D’un coût de 48,51 millions d’euros, le projet est financé à 87 % par le Groupe de la Banque africaine de développement, l’État ivoirien couvrant les 13 % restants. Le projet, à mi-parcours de sa réalisation, a déjà permis de construire 154 kilomètres de lignes haute tension d’une part, et 124 kilomètres de nouveaux postes de transformation haute et basse tension, d’autre part. Aussi, le linéaire de lignes basse tension a-t-il déjà atteint 921 kilomètres et devrait être porté à 1 392 kilomètres pour tenir compte des changements intervenus entretemps dans le déploiement du projet (modifications de tracés, extensions dans les nouveaux quartiers de certaines localités). Quelque 2 302 foyers d’éclairage publics ont déjà été posés, un nombre qui devrait être porté à 32 838 foyers d’ici à la fin du projet, en prenant en compte les extensions dans les nouveaux quartiers périphériques de certaines localités. Le projet a contribué à raccorder 1 192 nouveaux abonnés au réseau électrique national. « Des ressources sont en cours de mobilisation auprès de la Banque africaine de développement en soutien au “Programme électricité pour tous” du gouvernement ivoirien, ce qui permettra d’accélérer le raccordement des ménages pour atteindre le chiffre de 23 459 nouveaux abonnés », précise le rapport de la Banque. Pour le suivi des activités, quatre formations ont été organisées au profit de 39 agents de Côte d’Ivoire Énergies, l’entreprise publique qui gère le secteur de l’électricité. Les formations ont porté sur la conduite et le contrôle de travaux de distribution, l’utilisation du logiciel de dimensionnement des ouvrages, le système de contrôle numérique et l’application des systèmes d’information géographique aux évaluations environnementales et sociales. Au total, 215 personnes dont 26 femmes ont été recrutées par les entreprises en charge des travaux. Tout le personnel non spécialisé a été recruté au sein de la population résidant dans la zone couverte par le projet. Avec un taux de couverture nationale en électricité de 80 % à la fin 2021, contre 70,2 % en 2018, « l’exécution du projet contribue significativement à l’augmentation du taux national de couverture électrique et par conséquent au taux national d’accès à l’électricité » de la Côte d’Ivoire, précise le rapport de la Banque africaine de développement, qui conclut que la Côte d’Ivoire pourrait, à ce rythme, atteindre son objectif d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025.