Traque de Claude Pivi en Guinée : Des dérives qui cachent mal la frilosité du pouvoir
Une semaine après la spectaculaire évasion des quatre « Dalton » du procès du massacre du 28 septembre 2009, en Guinée, de la prison centrale de Conakry, Claude Pivi est toujours introuvable. Pourtant, la cavale de ses codétenus que sont l’ex-président Moussa Dadis Camara, son secrétaire d’Etat à la Présidence chargé des services spéciaux, de la lutte anti-drogue et du grand banditisme, le colonel Moussa Tiégboro Camara et l’acolyte de ce dernier, le colonel Blaise Goumou, a tourné court. En effet, ces trois fugitifs ont été vite alpagués et remis au cachot dans l’attente de la suite de leur procès, avec en sus de nouvelles poursuites engagées par le procureur militaire sur ordre du parquet général, pour assassinats, homicide involontaire et complicité, en lien avec les affrontements armés qui ont causé la mort d’une dizaine de personnes au cours des événements du 4 novembre dernier. Pendant ce temps, l’ancien ministre de la Sécurité présidentielle de Moussa Dadis Camara, reste introuvable, comme s’il s’était… Lire la suite sur Le Pays
Maroc/DEPF : Poursuite de la croissance de la valeur des exportations de phosphates et dérivés à fin octobre
L’indice de production du secteur extractif a poursuivi son repli au troisième trimestre 2022, enregistrant une baisse de 19% après -15,6% au T2-2022 et -10,1% au T1-2022. L’évolution du troisième trimestre s’explique par le retrait de l’indice de production des produits divers des industries extractives de 19,7%, atténué par une hausse de celui des minerais métalliques de 1,9%. Au terme des neuf premiers mois de 2022, l’indice de production du secteur extractif a reculé en moyenne de 14,9%, au lieu d’une hausse de 3,6% un an auparavant. Parallèlement, la production de phosphate roche s’est réduite de 16,1% à fin septembre 2022, après une augmentation de 3,3% l’année dernière. La baisse enregistrée de la production de phosphates et dérivés, serait liée, en partie, à la baisse du volume de la demande internationale de ces produits, dans un contexte d’offre impacté par le conflit russo-ukrainien et la baisse des exportations chinoises. Cette situation aurait généré une forte hausse des prix de ces produits. Ce renchérissement généralisé des prix des produits de phosphates et dérivés demeure important par rapport aux prix observés l’année précédente et ce, malgré un ralentissement de la hausse des prix des dérivés de phosphates, au troisième trimestre 2022, sous l’effet d’une baisse significative du prix du soufre. L’augmentation importante de prix a largement compensé le retrait de la demande, en volume permettant au chiffre d’affaires du groupe OCP d’atteindre 89,5 milliards de dirhams au terme des neufs premiers mois de 2022, en hausse de 55%. Cette hausse est due à l’accroissement du chiffre d’affaires de la roche de 74% et de celui des engrais de 68%. A fin octobre 2022, les exportations du secteur de phosphates et dérivés poursuivent leur croissance en valeur (+63,0% au lieu de +47,8% un an auparavant). Elles ont ainsi dépassé, pour la première fois, la barre des 100 milliards de dirhams. Cette performance fait suite au raffermissement des expéditions des dérivés de phosphates de 63,9% (après +52,8%) et de phosphate roche de 56,1%, (après +18%), particulièrement sous un effet prix.
Côte d’Ivoire : Henri Konan Bédié dénonce les dérives du régime Ouattara
Henri Konan Bédié, ancien chef de l’Etat ivoirien et président du PDCI-RDA, a dénoncé les dérives du régime actuel du président Alassane Ouattara estimant qu’elles font courir de graves dangers à la démocratie ivoirienne. «Il s’agit de la corruption des mœurs politiques, du mépris de la démocratie, des intimidations et des limogeages systématiques des cadres d’une opinion politique différente », a-t-il relevé à l’occasion de la présentation de ses vœux à la presse nationale et internationale ». Au cours de cette cérémonie, organisée dans son QG à Daoukro, HKB a fait remarquer que « ces pratiques jamais vues, même au temps du parti unique, sont de nature à créer le désordre et le chaos dans tout le pays ». Rappelant le désordre constaté dans certains quartiers et villes, dans certains villages et dans certaines grosses agglomérations comme Bassam ou Bouaké, l’ancien chef de l’Etat ivoirien craint que « demain il pourrait devenir un tapage irrépressible aux conséquences insoupçonnables ». Ainsi, en appelle-t-il solennellement au Président Alassane Ouattara « à faire cesser ces pratiques sudorales et illégales, non conformes à l’Etat de droit et à la bonne gouvernance. » Adrien Thyg