RDC: le général tombé en disgrâce est mort par « pendaison »
Le général congolais sous sanction de l’Union européenne (UE) décédé brutalement il y a une semaine, juste après sa mise à l’écart, est mort par « pendaison », selon des éléments de l’enquête cités par le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi. Chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, Delphin Kahimbi, 50 ans, est mort le 28 février chez lui à Kinshasa. Il est décédé d’une « crise cardiaque », selon les déclarations de sa femme à la presse. « Le président de la République a informé les membres du conseil des ministres qu’il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l’initiative de la Monusco (Mission des Nations unies au Congo) », lit-on dans le compte-rendu du conseil des ministres diffusé samedi. « Cependant, d’après les éléments en sa possession, il s’avère qu’il s’agit d’une pendaison », ajoute le compte-rendu du conseil qui s’est tenu vendredi. Le président souhaite « que toutes ces enquêtes se terminent rapidement afin de soulager la famille éplorée ». Nommé à l’époque de l’ancien président Joseph Kabila, M. Kahimbi était l’un des douze officiels congolais toujours sous sanctions européennes pour atteintes aux droits de l’homme dans les dernières années de l’ancien régime (2015-2018). Dans la semaine ayant précédé sa mort, il avait été suspendu de ses fonctions et entendu par le Conseil national de sécurité (CNS), selon des sources concordantes… Lire la suite sur La Libre Afrique