Pour le MPDC, les candidats à la pire élection présidentielle congolaise projetée en décembre 2018 montent dans le bateau Titanic de Mr Joseph Kabila en RD Congo

Pour le MPDC, les candidats à la pire élection présidentielle congolaise projetée en décembre 2018 montent dans le bateau Titanic de Mr Joseph Kabila en RD Congo

TRIBUNE. Les candidats à la pire élection présidentielle congolaise prévue en décembre 2018 montent dans le bateau Titanic de Mr Joseph Kabila. Seule une transition exceptionnelle sans ce dernier est la vraie voie de sortie de crise. « La communauté internationale prise au piège de soutenir un processus électoral cynique, inique, injuste et criminel en République Démocratique du Congo. Un des pires processus électoraux de l’histoire des peuples et des nations au 21ème siècle » Le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) considère le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo comme le processus électoral le plus cynique, inique, injuste et criminel de l’histoire des peuples et des nations au 21ème siècle. Ce processus relève de la médiocratie et non de la démocratie. Le MPDC réaffirme sa vision d’une transition exceptionnelle sans Mr Joseph Kabila comme la seule vraie voie de sortie crédible aujourd’hui de notre longue crise multiforme. Vision de la transition lancée immédiatement après les élections injustes et criminelles de 2006 dont le deuil national n’a jamais été organisé. Tous les candidats à la pire élection présidentielle congolaise, prévue en décembre 2018, montent dans le bateau Titanic de Mr Joseph Kabila, car ils sont bien conscients que les élections prévues le 23 décembre 2018 sont organisées par la CENI en tant que bureau privé du pouvoir illégitime en place. C’est Mr Joseph Kabila et sa majorité illégitimes qui fixent le cap de tous les résultats des élections. Nous avons à faire à un processus de nomination et non d’élection. Les candidats à l’élection présidentielle, projetée pour le 23 décembre 2018, apportent, peut-être certains sans le savoir ni le vouloir, leur grande caution à la médiocratie congolaise. N’en déplaisent aux uns et aux autres, notre pays a pris un mauvais départ avec les élections de 2006 Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. N’en déplaisent aux uns et aux autres, notre pays a pris un mauvais départ avec des élections injustes, faussées et criminelles de 2006. C’est ainsi que le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) a publié en 2006 son premier Programme triennal d’urgence pour appeler l’attention du peuple congolais sur l’impérieuse nécessité de jeter les vraies bases du Grand Congo, pays bloqué ridiculement et tristement dans le tennis politique injuste, inadapté et humiliant depuis le 24 avril 1990. Voici quelques faits probants que nous avons pris un mauvais départ : Le Congo est dirigé aujourd’hui dans une anarchie hors du commun avec comme principes de base : le pillage maffieux et organisé des richesses du pays, le massacre de la population au rythme alterné de génocides, la corruption la plus élevée, le retour en force du tribalisme et du régionalisme, l’infiltration avancée des institutions du pays même au niveau de toilettes, le pays ressemble à un Non-Etat dans certaines provinces ; le peuple congolais est parmi les peuples les plus misérables de l’humanité, pour ne pas dire de la terre ; la Constitution est devenue un règlement d’ordre intérieur du pouvoir illégitime, amendable et contournable à souhait, une Constitution dénuée de la sacralité et du génie congolais ; plus de 8.000.000 de morts dont les dirigeants illégitimes ne s’en soucient pas et n’en réclament pas la moindre justice ; plus de 1.000.000 de femmes, filles et enfants violées, en tant processus d’extermination de la procréation ou d’extermination en différé d’un peuple ; plus de 5.500.000 de Congolaises et Congolais déplacés de force, vivant comme des réfugiés abandonnés sur le sol de leurs ancêtres et exclus d’office des pires élections prévues en décembre 2018 ; le peuple congolais est pris au piège par une classe politique sans vision et qui trahit son pays et son peuple, classe politique dite classe politique de « médiocres » par Son Eminence le Cardinal Laurent MONSENGWO PASINYA ; le tennis politique injuste, inadapté et ridicule, lancé depuis le 24 avril 1990 est toujours d’actualité en République Démocratique du Congo. Comme le souligne si bien le Président Armand MAVINGA TSAFUNENGA, dans le cadre de ce tennis politique, toute union est faussée d’avance : il ne peut y avoir de candidat unique de l’opposition, ni de candidat unique de la diaspora, voire même ni de vrai candidat unique de la majorité au pouvoir. Quel genre d’élections peut-on organiser dans une situation d’apocalypse comme celle-ci ? 2. La communauté internationale prise au piège de soutenir un processus électoral cynique, inique, injuste et criminel en République Démocratique du Congo Le MPDC demande aux Nations Unies, à l’Union Africaine, à l’Union Européenne, à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ainsi qu’aux organisations sous-régionales africaines, à savoir la SADC, la CIRGL et la CEEAC, d’éviter le piège qui leur est tendu de soutenir un processus électoral le plus cynique, inique, injuste et criminel de l’histoire des peuples et des nations au 21ème siècle, car il y aura des conséquences pour nous tous. N’ouvrons pas la boîte de pandore d’une vraie troisième guerre mondiale sur le sol africain. Toute l’humanité s’en trouvera fragilisée et affaiblie. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la République Démocratique du Congo ne peut pas organiser des élections acceptables en décembre 2018. Pousser ce peuple à organiser une telle élection équivaut à pousser ce peuple à aller vers une grave crise qui va mettre à feu et à sang toute la région. Qui pourra maîtriser et accueillir une population de plus de 10.000.000 de Congolaises et Congolais fuyant subitement le pays ? Toutes les conditions ne sont pas réunies et ne seront pas réunies, en dépit de l’appui de la communauté internationale aujourd’hui, pour des élections crédibles, apaisées, transparentes et justes en décembre 2018. La communauté internationale devra éviter le piège de soutenir et de promouvoir ouvertement la médiocratie en République Démocratique du Congo ; elle devra surtout éviter le piège de jouer le jeu des échecs et des erreurs en République Démocratique du Congo. 3. Diriger, c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. Le MPDC réaffirme sa vision d’une