Benelux : l’ambassade de la RDC indignée après l’interpellation musclée d’une Congolaise à Bruxelles

Benelux : l’ambassade de la RDC indignée après l’interpellation musclée d’une Congolaise à Bruxelles

L’ambassade de la République démocratique du Congo au Benelux a vivement condamné, vendredi, l’interpellation musclée d’une mère de famille d’origine congolaise à la Gare du Nord à Bruxelles en Belgique, par les agents de sécurité du rail belge (Securail), a-t-on appris de source diplomatique. « L’ambassade de la République démocratique du Congo au Benelux a appris avec stupeur que des personnes, dont une mère de famille d’origine congolaise venue de Norvège et disposant de son passeport en règle et de son titre de voyage, ont fait l’objet, le vendredi 8 août, d’une intervention musclée et d’un comportement inapproprié de la part des agents de Securail commis à la Gare du Nord de Bruxelles », a écrit Christian Ndongala Nkunku, ambassadeur de la RDC, sur son compte X. À la suite de cette interpellation musclée, la représentation diplomatique congolaise à dit condamner ces agissements des agents de sécurité de la Société nationale des chemins de fer belge (SNCB) et suivre avec attention l’évolution de cette affaire qui est entre les mains des autorités compétentes belges. Les agents de Securail ont souvent défrayé la chronique pour leurs méthodes d’arrestation souvent violentes. Une manifestation citoyenne est prévue ce vendredi à la Gare centrale de Bruxelles afin de dénoncer la réaction souvent disproportionnée et inadaptée des agents de Securail. Une vidéo consultée par l’agence Belga montre les deux agents plaquant violemment au sol deux dames noires, venues de Norvège, après les avoir accusées d’être en possession de faux papiers. La fille de la victime a dénoncé une « humiliation gratuite », tout en rapportant que l’un des agents aurait déclaré : « Ici, ce n’est pas la Norvège, nous sommes en Belgique ». Pour rappel, plusieurs pays de l’Union européenne ont réintroduit les contrôles aux frontières depuis l’adoption, le 24 mai dernier, d’une réforme du Code Schengen afin de « lutter contre l’immigration clandestine ». Ce qui ne dédouane pas les agents de l’utilisation d’une violence gratuite envers des personnes supposées étrangères. ACP

Dominique Tchimbakala, figure incontournable du journalisme africain, quitte TV5

Dominique Tchimbakala, figure incontournable du journalisme africain, quitte TV5

ZOOM. 26 janvier 2025. En fin de présentation du Journal Afrique TV5, la Franco-Congolaise Dominique Tchimbakala a annoncé, avec la prestance élégante, digne et solennelle qu’on lui reconnait, qu’elle allait officiellement faire ses adieux à TV5, le 7 février 2025. Ne devant plus être à la tête de l’Edition du Journal Afrique, diffusée à 21h30, sur TV5 Monde. Ainsi, s’ouvrira, pour elle, a renchéri Dominique Tchimbakala, un nouveau chapitre de sa vie. S’étant saisie de l’occasion pour exprimer sa reconnaissance à TV5 pour la confiance qu’elle lui a accordée, le temps de son carrière à cette chaine de Télévision, et remercier les millions de téléspectateurs pour leur fidélité à ses émissions. Quinze ans passés, jusqu’en janvier 2025, Dominique Tchimbakala a exercé à TV5MONDE, livrant le Journal Afrique. Y donnant, également la parole à diverses figures qui par, par leur notoriété, leur savoir, leur place ou leur rang social influencent et transforment l’Afrique. Depuis sept ans, en poste titulaire au Journal Afrique, Dominique Tchimbakala y a présenté les différents journaux de la chaîne – Editions de la Nuit, Journaux du Matin, Chronique Culture dans l’Edition du 64′. A la faveur des remplacements, elle a également présenté le 64′ ou encore la grande émission d’interview intitulée « Internationales ». Tout un programme dédié à l’actualité politique, économique, sociale et culturelle du continent africain. Une activité à TV5 qu’elle menait, en chroniqueuse et présentatrice, en parallèle avec des chaines comme BFM TV. Originaire de la République du Congo, Dominique Tchimbakala a grandi à Brazzaville. Cependant, Pointe-Noire où se trouve une partie de ses racines, est le berceau de sa famille paternelle. Elle s’y est rendue, fréquemment, petite et adolescente. Sont vivaces en elle, les souvenirs des moments de joie, de bonheur, d’amour et de partage avec son grand-père, sa grand-mère et autres parents, à Tié-Tié, l’un des quartiers de Pointe Noire. Du beau monde familial, avec lequel Dominique Tchimbakala passait les fêtes de fin d’année à la Pointe Indienne, plage de sable fin, bordée de cocotiers, devenue, au fil des années, un lieu touristique bien fréquenté, à une vingtaine de kilomètres, au Nord de Pointe-Noire. Du beau monde familial qui, par ailleurs aimait la musique et dansait au son de plusieurs mélodies, particulièrement, à celles de la rumba et des rythmes afro-latino américains. Dominique Tchimbakala, elle même, bonne danseuse, toujours des airs de musique aux lèvres. Autant Dominique Tchimbakala est une femme de culture, lisant sans arrêt, rédigeant, feuilletant des journaux et magazines, matin et soir, dans le cadre de sa profession et pour maintenir alerte son esprit, autant elle affectionne les artistes pour leur capacité à saisir nos émotions et à les traduire en oeuvres. Toute activité journalistique cumulée, Dominique Tchimbakala exerce ce métier, depuis 25 ans. Un métier qu’elle aime à fond, d’autant qu’il permet de rencontrer des gens de divers horizons, chacun avec sa culture, sa sensibilité, ses manières et son civisme. Dominique Tchimbakala estimant que pour ceux qui écoutent les Journalistes, la façon la plus juste et la plus respectueuse d’exercer le métier de Journaliste est de comprendre et rendre compte, sans jamais juger, ni militer. A chacun, ensuite, de se faire sa propre opinion. Pour elle, les journalistes ne sont pas des maîtres à penser mais des observateurs et des décrypteurs du monde et de la société, au service des citoyens et de personne d’autre. C’est ainsi que Dominique Tchimbakala a tâché d’exercer son métier durant les vingt cinq années, tout au plus, avec honnêteté et le sens du service. Attitude respectable pour ses qualités morales et son statut. Ce qui n’étonne pas. Dominique Tchimbakala est, en effet, une femme d’expérience, bien formée et à bon niveau. De ses études supérieures, Dominique Tchimbakala en est sortie avec une licence d’histoire, une maitrise en sciences politiques à l’Université Paris Nanterre et un troisième cycle en management des médias à Nantes. S’en suivra une formation à l’Ecole de Communication Sciences Com et perfectionnement au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ). 2003 voit sa carrière de Journaliste débuter, à France 2. Par la suite, Dominique Tchimbakala a travaillé pour France 5 et BFM TV et a fait des piges pour Jeune Afrique. Grande Dame, intelligente, discrète, à l’esprit ouvert, Dominique Tchimbakala écoute attentivement avant d’apporter sa contribution à la conversation. A tout prendre, elle préfère discuter d’idées et d’innovations, en lieu et place d’affaires, sans substance, avec une capacité d’observation. Aujourd’hui âgée de 48 ans, Dominique Tchimbakala croit toujours en l’apprentissage continue de son métier. Comptant parmi les meilleurs journalistes du continent africain. Ce qui lui a valu des distinctions. Tel, son classement parmi les 500 personnalités africaines influentes par Tropics Magazine, deux années consécutives, 2021 et 2022. Dans la symphonie de la vie, il y a des moments où les partitions changent et de nouvelles mélodies s’annoncent. Les départs, bien qu’empreints de nostalgie, peuvent être des prologues éclatants pour de nouveaux chapitres à écrire. C’est le sens que donne Dominique Tchimbakala à son départ de TV5. Bons vents au Journaliste Dominique Tchimbakala. Que mes meilleurs voeux l’accompagnent dans l’accomplissement de ses nouveaux projets. Et puisse t-elle demeurer, longtemps, une fierté pour la Nation Congolaise, comme elle l’est ces temps-ci. Ouabari Mariotti Paris 30 janvier.

Visa for Music : Très belle prestation de Fanie Fayar en ouverture du festival

Visa for Music : Très belle prestation de Fanie Fayar en ouverture du festival

MAROC. Fanie Fayar a illuminé mercredi 16 novembre la scène du Théâtre national Mohammed V à Rabat devant un public impressionné par le talent, la prestance et le charisme de la diva congolaise. La chanteuse, compositrice et interprète congolaise dont le timbre si particulier suscite admiration a offert aux festivaliers une magnifique prestation, en ouverture de la 9ème édition du Festival et marché professionnel des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient, « Visa for Music ». Un voyage en musique riche en sonorités mêlant avec une certaine dextérité des traditions congolaises, musiques actuelles et sonorités pop, funk, rock, jazz et soul. Une performance réussie et saluée aussi bien par le public que par les promoteurs de cet important rendez-vous, organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du 16 au 19 novembre, et qui accueillait cette année des acteurs culturels en provenance de plus de 70 pays dont près de la moitié de l’Afrique. Pour Fanie Fayar, il était très important de se produire à cet événement d’autant plus « j’étais la première à l’ouvrir par un a cappella et tout le monde avait son attention braqué sur moi », a-t-elle déclaré dans une interview à Pagesafrilk à paraitre ce lundi 28 novembre. « C’est juste un honneur pour moi, une fierté pour le Congo et pour tous ceux qui me soutiennent », a confié. La Congolaise, qui a fait ses débuts au sein d’une chorale chrétienne en 1996, est médaillée d’or de la chanson aux 8ᵉmes Jeux de la Francophonie de 2017 à Abidjan. Martin Kam

ESPAGNE 2021. Equipe féminine du Congo entre dans l’histoire !

ESPAGNE 2021. Equipe féminine du Congo entre dans l’histoire !

Le Palau d’Esports de Granollers a été le théâtre d’un choc continental entre le Congo et la Tunisie. Ce qui devait être un match de qualification pour le tour principal s’est transformé en une belle revanche pour les Diables rouges qui se mesuraient une nouvelle fois aux tunisiennes. En effet, lors de la demi-finale de la 24e Coupe d’Afrique des Nations Seniors Dames Cameroun 2021, la Tunisie avait remporté la 3e place de la compétition devant le Congo, laissant à la jeune équipe un arrière goût amer. En dépit de la blessure d’une de leurs meilleures joueuses, l’ailière gauche Joséphine Nkou, ce dernier match de poule donnera l’occasion aux Diables rouges de prendre leur revanche par une victoire de 33:24 (9:18). Grace à ce triomphe, le Congo se qualifie pour la première fois pour le tour principal d’un Championnat du Monde de Handball. Déclaration du coach Younes Tatby  » Je tiens à féliciter mes joueuses qui sont restées motivées pendant toute la compétition. Pour les deux premiers matchs, nous avons fait beaucoup de changements. La Tunisie nous connaît très bien. Nous les avons vraiment analysés et disséqués, leurs faiblesses et leurs forces. « Je suis reconnaissant envers mes joueuses qui ont vraiment écouté mes instructions. Nous sommes vraiment satisfaits de leur travail car nous n’avons commencé qu’en mars. Ils ont écrit une nouvelle page d’histoire du handball africain et congolais. Maintenant, nous sommes au deuxième tour et nous allons jouer contre de grandes nations. Nous allons apprendre et préparer l’équipe pour cela. « Nous avons eu une bonne régulation avec le joueur de ligne. Nous avons essayé de fermer le centre et d’amener les joueurs à la périphérie, mais la chose la plus importante était que l’équipe a suivi nos instructions. Nous avons essayé de faire une défense vraiment unie et ce n’est vraiment pas facile de tenir une défense 0-6 soudée à quatre pendant 60 minutes. La volonté de revanche nous a vraiment donné la force et l’énergie nécessaires. » (Source : ihf.info) Déclaration de la Capitaine Diane Gaelle Yimga « Je suis vraiment fière car nous avons beaucoup travaillé depuis le mois de mars. Nous avons eu des hauts et des bas pendant la préparation, ce n’était jamais facile. Nous nous sommes vraiment retenues. Le match Corée-Tunisie a été un gros avertissement pour nous, pour voir que la Tunisie était vraiment dans la compétition et que ce ne serait pas plus facile pour l’avenir. « Aujourd’hui, nous avons suivi les instructions et les conseils de l’équipe technique que je tiens à remercier. Nous sommes vraiment fiers du résultat, comme l’a dit l’entraîneur, nous avons écrit l’histoire du handball africain, congolais et international. » (Source : ihf.info) La capitaine et ailière droite Diane Gaelle Yimga a marqué 11 buts contre la Tunisie et a été élue joueuse du match.