Palais Mohammed V : remise officielle au chef de l’État du rapport du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen
Le chef de l’État, le Colonel Mamadi Doumbouya, a présidé ce vendredi 8 novembre 2023, au Palais de la Présidence, la cérémonie de remise du rapport du processus du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen. Cette cérémonie solennelle a rassemblé l’ensemble des acteurs sociopolitiques, y compris des représentants religieux. En présence de certains membres du gouvernement, notamment du Premier ministre, Chef du gouvernement Dr Bernard Goumou, ainsi que des hauts cadres de la présidence, notamment les ministres secrétaire général et directeur de cabinet de la Présidence, Général Amara Camara et Djiba Diakité, ainsi que des principaux conseillers du chef de l’État, cette cérémonie s’est déroulée. Après la diffusion d’un documentaire récapitulant le processus de mise en place du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen à l’attention des participants, Dr Makalé Traoré, la principale facilitatrice, au nom de ses deux co-facilitatrices, Aïcha Bah et Guilao Josephine Leno, a prononcé le discours officiel de remise du rapport au chef de l’État. Dans son allocution, Dr Makalé Traoré a souligné que la décision du Président de la Transition, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, d’instaurer un Cadre de Dialogue Inclusif et Inter-guinéen représente une étape cruciale dans le retour à l’ordre constitutionnel. Selon la porte-parole des facilitatrices du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen, cette initiative répond à une demande insistante et persistante du peuple de Guinée, des acteurs sociopolitiques et des partenaires de la Guinée, visant à donner l’opportunité à chaque entité d’exprimer ses préoccupations en vue de les résoudre pour le bien-être de tous les Guinéens. D’intenses efforts de terrain menés par les trois facilitatrices ont permis, selon la porte-parole Dr Makalé Traoré, d’obtenir des avancées significatives. Cela inclut soixante-quatorze (74) jours de contacts, de consultations et de prise en compte des préoccupations des acteurs sociopolitiques, ainsi que vingt-six (26) jours de débats, se déroulant dans une atmosphère de convivialité marquée par des échanges passionnés, parfois des disputes voire des contestations. Ces discussions ont impliqué deux-cent quarante-deux (242) représentants des parties prenantes, treize (13) représentants du Gouvernement et du CNRD, treize (13) personnes ressources, vingt (20) observateurs, ainsi que seize (16) membres de l’équipe d’appui. Cette offensive des facilitatrices du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen a réussi à ramener une des quatre (4) coalitions du Quatuor à la table des négociations. Il s’agit de la Convergence pour la Renaissance Démocratique en Guinée (CORED) dirigée par Elhadj Mamadou Sylla. Les trois (3) autres coalitions et une faîtière, formant les Forces Vives de Guinée (FVG), n’ont pas participé, selon Dr Makalé Traoré, aux travaux du Cadre de Dialogue Inclusif Inter-guinéen. La porte-parole des facilitatrices a précisé que le rapport général actuel est la synthèse des quatre rapports d’étapes, résumant les dernières évolutions du processus jusqu’au 30 septembre 2023. Selon ce rapport, cinquante-deux mille cinq-cent-cinquante (52,550) citoyens ont été touchés par la campagne de vulgarisation et d’appropriation, incluant les forces de défense et de sécurité à l’intérieur du pays, les Compagnies Mobiles d’Interventions et de Sécurité, les commissariats centraux et urbains de Camayenne, Bambeto et Enco5, la Direction Générale des Douanes, la Direction Nationale de la Conservation de la Nature ainsi que les garnisons militaires de l’intérieur. De plus, les facilitatrices ont joué un rôle déterminant dans l’apaisement du climat sociopolitique, notamment avec la satisfaction de deux (2) points sur les trois (3) revendications des Forces Vives de Guinée. Cela comprend la levée du contrôle judiciaire des neuf (9) leaders de l’opposition, ainsi que la libération des activistes de la société civile “Foniké Mengue et Compagnie”. En conclusion, la porte-parole des facilitatrices a encouragé tous les acteurs à s’engager dans la mise en œuvre des Résolutions issues du Cadre de Dialogue Inclusif et Inter-guinéen, tout en exhortant tous les Guinéens à les adopter. Elle a également appelé tous les acteurs sociopolitiques à rejoindre le Cadre inclusif pour faire du dialogue le principal moyen de résolution des divergences, incitant le gouvernement et tous les acteurs à faire preuve d’efforts de concession et de conciliation. Enfin, la porte-parole des facilitatrices et sa collègue Aïcha Bah ont remis de manière solennelle le rapport du processus du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen au président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya.
Guinée/Palais Mohammed V: Le nouveau ministre de la Santé et de l’Hygiène publique prête serment
Docteur Oumar Diouhé Bah, nouveau ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a officiellement prêté serment ce jeudi 23 novembre 2023 au Palais Mohammed V, à la faveur du Conseil ordinaire des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées, le Colonel Mamadi Doumbouya. Le nouveau ministre a solennellement juré sur le saint Coran, de remplir la mission qui lui a été confiée, de travailler avec sincérité et transparence pour le peuple de Guinée afin de mériter toute la confiance du Chef de l’État placée en lui. Déterminé à mener à bout la rectification institutionnelle ainsi que la refondation de l’État, le Président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya, a choisi cet ancien directeur national des pharmacies et médicaments pour poursuivre les réformes, exécuter la feuille de route assignée au département de la Santé et de l’Hygiène publique. Aussi, devant Dieu et devant les hommes, Docteur Oumar Diouhé Bah s’est engagé à servir la Nation avec dévouement et loyauté. A rappeler que Docteur Oumar Diouhé Bah a déjà pris fonction le mercredi 22 novembre, au cours d’une installation qui a été marquée par la présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, du ministre Secrétaire Général de la Présidence, du ministre Directeur du Cabinet Présidentiel ainsi que de quelques membres du Gouvernement, de sa famille et des cadres du département.
Guinée. Inauguration de l’Hôpital militaire de Conakry: Une référence de santé moderne innovante
Lundi 30 octobre 2023. Journée mémorable. Le Président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya a en effet officiellement inauguré ce jour l’Hôpital Militaire de Conakry, situé au camp Samory Touré. Cette cérémonie a été marquée par la présence distinguée d’officiers supérieurs de l’Armée, de la Police nationale et de la douane. Cet Hôpital Militaire de Conakry a ouvert ses portes avec des équipements médicaux de pointe, témoignant ainsi de l’engagement du Président de la République pour le bien-être en termes de santé des militaires et de la population en général. Parmi ces équipements figurent un scanner de dernière génération, une naso-fibroscopie ultramoderne, des équipements échographiques de pointe, des blocs opératoires entièrement rénovés, etc. Les chambres d’hospitalisation sont conçues pour offrir un confort optimal, tandis qu’un laboratoire d’analyses biomédicales a été mis en place pour des diagnostics précis. Lors de la cérémonie d’inauguration, le Colonel Moriba Dione, Directeur Général de l’hôpital, a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour cette avancée majeure dans le secteur de la santé. Il a souligné que cet hôpital moderne n’était pas seulement destiné aux Forces de défense et de sécurité, mais est également ouvert aux populations locales en besoin de soins de qualité. Après la coupure du cordon inaugural, une visite guidée a permis au Chef de l’État de découvrir de près les services médicaux de premier ordre offerts par cet établissement. L’Hôpital Militaire de Conakry, avec ses infrastructures et instruments médicaux de pointe ainsi que son engagement pour le bien-être de la population, s’annonce comme un véritable pilier innovant en matière de santé en Guinée. Cette inauguration marque un pas significatif dans l’amélioration des services de santé pour les militaires et les citoyens du pays.
GUINEE/Discours de Son Excellence Colonel Mamadi Doumbouya à la tribune des Nations Unies (ONU)
« Monsieur le Président, Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation, Monsieur le Secrétaire général, Je voudrais avant de commencer, Monsieur le Président, vous adresser les chaleureuses félicitations de la délégation guinéenne pour votre brillante élection à la présidence de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Je voudrais également devant cette auguste assemblée, vous assurer du soutien de mon pays. Je souhaite par la même occasion rendre un hommage mérité à votre prédécesseur, Monsieur CSaba Kőrösi de la Hongrie. À Monsieur le Secrétaire général, Monsieur Antonio GUTERRESS, je le remercie pour le dévouement avec lequel il dirige notre organisation. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, En venant prendre part aux travaux de la 78ème session ordinaire de notre Assemblée, je voudrais m’acquitter d’un devoir, celui de vous transmettre les chaleureuses salutations du peuple souverain de Guinée. Mon pays qui continue de fonder un espoir en l’Organisation des Nations Unies pour trouver des solutions idoines aux questions auxquelles notre monde continue d’être confronté. Dans ce cadre, nous pensons que les fondamentaux qui ont sous-tendu à la création de notre organisation doivent s’adapter aux mutations profondes de notre société. L’objectif du thème de la présente session « Paix, prospérité, progrès et durabilité », est d’actualité, évocateur et mérite une attention particulière de notre part. Epidémie de coup d’état en Afrique. Après celle de la Covid-19, le continent est frappé par celle des putschs militaires. Notamment dans les pays francophones du sud du Sahara. C’est tout le monde qui les condamne. Qui les sanctionne. Qui s’émeut de la réapparition brusque de cette pratique que l’on croyait révolu. A juste titre. Mais j’ai envie de dire que la communauté internationale doit avoir l’honnêteté et la correction de ne pas se contenter de dénoncer les seules conséquences, mais de s’intéresser et de traiter les causes. Les coups d’Etat, s’ils se sont multipliés ces dernières années en Afrique, c’est bien parce qu’il y a de raisons très profondes. Et pour traiter le mal, il faut s’intéresser aux causes racines. Le putschiste n’est pas seulement celui qui prend les armes pour renverser un régime. Je souhaite que l’on retienne bien que les vrais putschistes, les plus nombreux, qui ne font l’objet d’aucune condamnation, c’est aussi ceux qui manigancent, qui utilisent la fourberie, qui trichent pour manipuler les textes de la constitution afin de se maintenir éternellement au pouvoir. C’est ceux en col blanc qui modifient les règles du jeu pendant la partie pour conserver les rênes du pays. Voilà les putschistes les plus nombreux. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Je fais partie de ceux qui, un matin, ont décidé de prendre nos responsabilités pour éviter à notre pays un chaos complet. Une situation insurrectionnelle. Aucune force politique, toutes complètement neutralisées à l’époque, n’avait le courage et les moyens de mettre un terme à l’imposture que nous vivions. La rectification institutionnelle à laquelle mes frères d’armes et moi avons pris nos responsabilités le 5 septembre 2021 n’était qu’une conséquence de cette situation de chaos qui avait finit par fissurer le tissu social et mettre à mal le vivre ensemble. En Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest, nous assistons avec l’évolution de nos sociétés à des prises de responsabilités par les Forces de Défense et de Sécurité qui suscitent interrogations, réflexions et actions de la Communauté internationale. La question que nous devons nous poser face à cette situation est la suivante : pourquoi les transitions militaires maintenant ? Je ne prétends pas avoir toutes les réponses à cette question. Mais, je voudrais donner des éléments de réponse à partir de l’expérience vécue dans mon pays par le peuple de Guinée et par-delà d’autres pays de l’Afrique de l’ouest confrontés aux mêmes réalités. Sans être exhaustif, nous pensons que les transitions qui sont en cours en Afrique sont dues à plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer les promesses non tenues, l’endormissement du peuple, le tripatouillage des constitutions par des dirigeants qui ont pour seul souci de se maintenir indéfiniment au pouvoir au détriment du bien-être collectif. Aujourd’hui les peuples africains sont plus que jamais éveillés et décident de prendre leur destin en main. La mauvaise répartition des richesses crée des inégalités sans fin, la famine, la misère qui rendent le quotidien de nos populations de plus en plus difficiles. Ces inégalités font partie des causes des événements qui mettent en péril le vivre-ensemble. Quand les richesses d’un pays sont dans les mains d’une élite alors que des nouveau-nés meurent dans des hôpitaux par manque de couveuse, il n’est pas surprenant que dans de telles conditions nous assistons à des transitions pour répondre aux aspirations profondes du peuple. L’Afrique souffre d’un modèle de gouvernance qui lui a été imposé. Un modèle certes bon et efficace pour l’occident qui l’a conçu au fil de son histoire, mais qui a du mal à s’adapter à nos réalités, à nos coutumes, à notre environnement. Hélas la greffe n’a pas pris…, Je sais que lorsque je dis cela, tout de suite ils sont nombreux à se dire « encore un bidasse qui veut tordre le cou à la démocratie » « encore un soldat qui veut imposer sa dictature ». Cependant, de façon très claire, sans hypocrisie, sans faux semblant, les yeux dans les yeux, Nous sommes tous conscients que ce modèle démocratique que vous nous avez si insidieusement et savamment imposé après le sommet de la Baule en France, presque de façon religieuse, elle ne marche pas. Les différents indices économiques et sociaux sont là pour le démontrer. Ce n’est pas un jugement de valeur sur la démocratie en elle-même. Croyez-moi. C’est un bilan. Un constat sur plusieurs décennies d’expérimentation chaotique de ce modèle dans notre environnement. Une période où il n’a été question que de joutes politiques. Au détriment de l’essentiel. L’économie. Permettez-moi de pousser l’exercice de vérité un peu plus loin. Avec ma courte mais intense expérience de gestion d’un Etat, la Guinée, j’ai mieux mesuré à quel point ce modèle a surtout contribué à
Guinée. Mobilisation des ressources internes: Réunion du Comité de pilotage de la MAMRI
La réunion annuelle du Comité de pilotage de la Mission d’Appui à la Mobilisation des Ressources Internes (MAMRI) s’est tenue ce mercredi 21 juin 2023 au Petit Palais. La présidence de cette cérémonie a été assurée par le Général Amara Camara, Ministre Secrétaire Général de la Présidence, représentant le Chef de l’État et Président du Comité de pilotage de la MAMRI. On a noté la présence des Ministres de l’Économie, du Plan, du Budget, des Mines ainsi que du Gouverneur de la Banque Centrale. Au cours de cette deuxième réunion du Comité de pilotage de la MAMRI sous l’ère CNRD, plusieurs thématiques ont été examinées dans le cadre de la dynamique de mobilisation des ressources internes. Il convient de rappeler que la MAMRI est un dispositif de prospection visant la réforme et l’amélioration des performances de l’administration. Sa mission consiste à accompagner la modernisation des administrations fiscales et autres régies financières de l’État, dans le but d’accroître de manière significative la mobilisation des ressources internes. Le soutien à la modernisation de la fiscalité d’État, de la fiscalité locale ainsi que des taxes locales, la réforme des administrations fiscales et autres régies financières publiques, et l’optimisation de la gouvernance financière et des politiques financières de l’État sont les trois domaines d’intervention de la MAMRI. Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence, le Général Amara Camara, a rappelé qu’en 2023, tout comme en 2022, des mesures ont été prises pour améliorer la mobilisation des ressources financières . Ces mesures, a-t-il souligné, sont particulièrement importantes pour le Président de la Transition, Chef de l’État, le Colonel Mamadi Doumbouya. En effet, le Général Amara Camara a indiqué que la principale préoccupation du Chef de l’État est de redonner une image parfaite et une rentabilité aux différentes régies financières. Ainsi, la MAMRI prend désormais un nouvel élan en matière de mobilisation des ressources internes, conformément à la vision du Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya.
Guinée/Palais Mohammed V: le Président de la Transition reçoit le rapport sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes
Pour la seconde fois depuis l’avènement du CNRD, le Vérificateur Général de Guinée a officiellement remis le rapport sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes au titre de l’année 2022 à Son Excellence le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya. Ce rapport est une synthèse des constatations et des recommandations relatives à la gouvernance administrative et financière, établie par l’Inspection Générale d’État (IGE) au cours de la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2022. Ainsi vise-t-il à communiquer de manière pédagogique les constatations et les recommandations de l’IGE aux entités contrôlées, en tenant compte des règles applicables à celles-ci, notamment dans le cadre de la nouvelle gestion publique axée sur la recherche de la performance. L’IGE devient de ce fait un outil de gestion pour le Président de la République, au service de la reddition des comptes. Pour le Vérificateur Général, le Dr. Joseph Togna Doré, c’est grâce à la volonté affichée du Gouvernement guinéen, sous le leadership du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Mamadi Doumbouya, de lutter contre la corruption, la mal gouvernance ainsi que son implication personnelle que l’Inspection Générale d’Etat a pu dérouler au cours de l’année 2022 plus de missions que durant les trois (3) dernières années réunies. Et ces missions ont permis de relever les principales anomalies qui affectent l’administration guinéenne. Tout en ajoutant que le rapport remis au Chef de l’État vise deux objectifs : 1-un objectif de communication aux administrations sous revues des constats et recommandations de l’Inspection Générale de manière pédagogique ; 2-Un objectif d’information du public. Après avoir adressé ses félicitations ainsi que ses encouragements à l’équipe de l’Inspection Générale d’État, le Président de la Transition a convié le Vérificateur Général et les inspecteurs à redoubler de vigilance afin d’obtenir des résultats concrets dans l’accomplissement de leur noble et exaltante mission. La remise du rapport sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes au Chef de l’État est une exigence réglementaire prévue à l’article 12 du décret D/2018/246/PRG/SGG du 10 octobre 2018, qui porte sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’Inspection Générale d’État.
Guinée/Palais Mohammed V: mini réajustement au sein du Gouvernement et de l’Armée
Le Président de la Transition, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, le Colonel Mamadi Doumbouya, a procédé à quelques changements importants dans le Gouvernement ainsi qu’au sein de l’Armée en début de semaine. Le lundi 08 mai 2023, dans un décret lu à la télévision nationale, les Colonels Amara Camara et Ibrahima Sory Bangoura, respectivement Ministre Secrétaire Général, Porte-parole de la Présidence ainsi que Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, ont été élevés aux grades de Généraux de Brigade. Dans la soirée du mardi 09 mai 2023, un décret portant élévation des Généraux à la retraite Aboubacar Sidiki Camara et Bachir Diallo aux rangs de ministres d’Etat a été également été pris par le Chef de l’État, Chef suprême des Armées. Les deux étaient jusque-là Ministres de la Défense Nationale, ainsi que de la Sécurité et de la Protection Civile. Toujours dans un autre décret lu le même soir, le Général Ibrahima Sory Bangoura est nommé chef d’état-major général des Armées. Il remplace à ce poste le Général Sadiba Koulibaly. Dans la soirée du mercredi 10 mai 2023, le Général Ibrahim Kalil Condé, précédemment Gouverneur de la région administrative de Kindia est nommé Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat.
Aéroport AST : Le Chef de l’Etat accueille 4 Guinées en provenance de la Tunisie
Le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, en compagnie du ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’Étranger, le Dr. Morissanda Kouyaté, a accueilli ce vendredi 7 avril 2023 nos compatriotes résidant en Tunisie. Un retour au compte du huitième convoi, composé de 46 personnes dont 3 femmes et 7 mineurs, à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré. C’est aux environs de 16 heures 45 minutes que l’avion a atterri sous le regard rassuré du Chef de l’État de voir ses compatriotes fouler le sol guinéen. Le Dr. Morissanda Kouyaté a rappelé aux compatriotes qui débarquent tout fraîchement, combien de fois le Chef de l’État tient à leur sort et partage avec eux toutes les douleurs des exactions subies en terre tunisienne. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a tenu à les accueillir personnellement, malgré ses charges présidentielles du jour. Le Chef Suprême des Armées, dans son franc-parler habituel, s’est adressé à ses compatriotes en leur donnant son assurance de tout l’accompagnement possible afin qu’ils retrouvent en Guinée le bonheur de vivre. Depuis le ferme engagement de trouver une meilleure solution aux problèmes dont ils font face en terre étrangère, le Président de la Transition a tout mis en œuvre afin d’assurer aux résidents guinéens en Tunisie de meilleures conditions de retour en Guinée. Secourir et assister les Guinéens partout où ils se trouvent en difficulté, est le principal souci des autorités de la Transition. C’est pourquoi elles n’ont ménagé aucun effort pour voler au secours des Guinéens vivant en Tunisie lorsque ceux- ci se sont sentis en détresse. Depuis, un important programme de leur rapatriement a été lancé, suivi de leur hébergement, leur traitement médical pour ceux d’entre eux qui étaient malades, jusqu’à leur accompagnement en vue de leur insertion socioprofessionnelle. À noter qu’à ce jour, 337 Guinéens ont volontairement décidé de rejoindre la terre natale, berceau de leurs ancêtres, dans l’espoir de retrouver leurs familles et un meilleur cadre de vie sécurisé.