Le Congo vient d’organiser un colloque international sur le travail social

Le Congo vient d’organiser un colloque international sur le travail social

Ce colloque a eu lieu du 10 au 12octbre 2022 dans l’enceinte de l’Institut national du travail social (INTS), sous le patronage de Mme Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa née Goma, Ministre des Affaires sociale, de la Solidarité et de l’Action humanitaire (MASSAH), en présence de quelques membres du gouvernement, de François Barateau, ambassadeur de France au Congo, et des experts venus de la France et de l’Italie. Placé sous le thème « Repenser l’action sociale au Congo », ce colloque a permis de mettre en place des mécanismes devant étendre la protection sociale à toutes les couches vulnérables et d’apporter des solutions aux problèmes vécus  par les populations congolaises. Cela grâce à plusieurs thèmes débattus au cours de ce colloque à l’instar de celui portant sur les nouvelles pratiques de l’intervention sociale présenté par Mme Kheira BELHADJ-ZIANE, professeur à l’université de Lorraine, les défis de la formation en travail social par Mme Annamaria CAMPANINI professeur de l’université de Milano Bucoca et présidente de l’Association internationale du Travail Social. Mme Emilienne Raoul, ancienne Ministre des affaires sociales, actuelle présidente du Conseil économique et sociale, et marraine de l’INTS, a animé le thème portant sur le travail social et le genre. Le travail social et protection de l’enfance (Age et génération) par Emmanuel Jovelin, professeur titulaire de la chaire du travail social et de l’intervention sociale, CNAM Paris. Le thème portant sur l’Ecologie, environnement et Action humanitaire : les actions du MASSAH par Madame Sylviane Kamba, Directrice Générale de l’Action Humanitaire, les défis environnementaux et le travail social par Janves Nedebeka et Tedy MISSIE qui ont exposé sur la gestion des ordures ménagères à Brazzaville après avoir mené une enquête à Brazzaville. L’insertion sociale des jeunes femmes un des axes sur lequel le MASSAH travaille a eu le bonheur  d’avoir fait l’objet d’une recherche dont les synthèses ont été présentées par Séverine NOUNGUE et Rhyvadele MVOUBOU. Le volet sur la vulnérabilité des groupes sociaux et protection sociale axé principalement sur les enfants de Rue présenté par Andrea NGOMBA et De Genséric Fresnel TSIMBA BONGOL qui ont mené une recherche à Brazzaville sur les enfants de rue. Les nouvelles approches de la solidarité dans un monde en mutation par Radoslv GRUEV de l’université de Lorraine en France. Les actions du légendaire projet Lisungi ont été présentées par Anastasie Ossangatsana, Directrice Générale de la Solidarité. Les nouvelles formes d’insertion sociale et économique ont été présentées par Raphael Ekolobongo, Directeur des Etudes et de la planification, dont l’intervention portait sur le projet d’inclusion productive des personnes vulnérables  appelé Telema et la capitalisation des actions sur l’insertion sociale et économique par [Sdc1]  Davy Gantsio sur l’autonomisation économique des veuves vulnérables bénéficiaires des Activités Génératrices de Revenus en sigle AGR. Le trio Grace PAMA MOUSSOUNDA, Crépin NZOULOU MABIALA et Bertrand Amedi NSIMBA ont mené une recherche sur l’insertion socio-économique des personnes vulnérables à travers les AGR. Pour madame Irène Marie Cécile MBOUKOU-KIMBATSA, ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire ce colloque doit poser les bases pour un travail social efficient : « Il ne s’agit pas ici d’inventer la roue mais de faire en sorte que le travail social au Congo repose sur des bases concrètes qui tiennent compte des réalités locales ». François Barateau ambassadeur de France à quant à lui salué ce colloque, signe du dynamisme de la coopération franco congolaise, qui va permettre d’interroger les pratiques professionnelles dans le travail social et de préciser que son pays accompagne le Congo concernant la réduction de la vulnérabilité de la population ; la prévention des situations de précarité à travers l’action menée par l’Agence française de développement. Fresnel BONGOL TSIMBA Correspondant au Congo

Maroc: Al Akhawayn abrite le colloque international sur la Gouvernance et le développement local

Maroc: Al Akhawayn abrite le colloque international sur la Gouvernance et le développement local

L’Université Al Akhawayn à Ifrane (AUI) a abrité, du 11 au 13 février 2022, le colloque international sur la gouvernance et le développement local. Organisé en partenariat avec Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), son Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) et la Commission de l’Union géographique internationale pour la gouvernance (UGI), ce colloque, qui s’est tenu en format hybride, vise à réunir et à soutenir le réseau de chercheurs, de praticiens et de parties prenantes engagées dans les défis de la gouvernance locale.  Une trentaine de chercheurs et de praticiens venant de AUI, des universités marocaines, de la Banque Mondiale, de l’Université Paris IV, de l’University College Dublin, de l’University of Essex, de l’Université du Cabo Verde, de Anglia Ruskin University Cambridge Campus, d’Ardhi University, de l’University of Kentucky, de l’Université Tunis El Manar, d’African Local Government Academy,… ont ainsi pris part à cet événement pour débattre des politiques de gouvernance locale et des stratégies actuelles de développement visant à atteindre les objectifs de développement durable (ODD). En effet, pour une gouvernance efficace, les politiques de développement doivent être basées localement, contextualisées et adaptées aux spécificités et caractéristiques spatiales locales. À noter que la gouvernance locale est le moyen adéquat pour fournir des services de base aux populations, contribuant ainsi à réduire les inégalités socio-spatiales. Elle est actuellement et continuera d’être le meilleur moyen d’impliquer les citoyens et les gouvernements locaux dans les programmes de développement économique, social et humain. Les réponses à la pandémie du COVID 19 ont révélé qu’aux niveaux local et régional, de nouveaux modes de gouvernance territoriale plus efficaces sont nécessaires pour relever les défis actuels à l’échelle mondiale. AUI ainsi que ses partenaires sont fortement engagés en matière du défi de la gouvernance locale et ont déjà établi des réseaux transnationaux de chercheurs et de praticiens traitant des questions de gouvernance locale. L’expérience récente du Maroc en matière de stratégies de développement local (Commission spéciale sur le modèle de développement, Régionalisation avancée, INDH, Plan Maroc Vert, Plan Azur pour développer le tourisme balnéaire, les plans de développement stratégique pour l’énergie verte, la création de projets de développement économique durable, la planification de « Villes sans bidonvilles »…) offre l’occasion d’élargir ces réseaux d’expertise. Parmi les thématiques abordées lors de ce colloque : “ Penser grand mais agir localement : évaluation réflexive des principales initiatives nationales ”,  “ Que mesurons-nous et comment ? Données et indicateurs pour la gouvernance locale”, “Gouvernement territorial et mondialisation”, “Gouvernance et disparités régionales”, la Responsabilité et transparence de la gestion spatiale”, “l’Esprit d’entreprise et développement économique local”, “la Citoyenneté et gouvernance participative : dimensions politiques et géographiques”, “les Droits civiques et démocratiques au sein de la gouvernance locale”, “ Justice spatiale et droit à la ville” et “le Changement climatique et pandémies : résilience, atténuation et adaptation”. Suite aux différentes discussions, une sélection d’articles sera publiée en anglais et en français après révision par un comité scientifique.

La ville en économie circulaire : 350 participants au Colloque international et à la 93ème réunion du Bureau de l’AIMF

La ville en économie circulaire : 350 participants au Colloque international et à la 93ème réunion du Bureau de l’AIMF

La ville de Bordeaux et l’Association Internationale des Maires Francophones organisaient les 22 et 23 mars un colloque international sur La Ville en économie circulaire. Près de 350 participants, Maires, représentants des villes et partenaires internationaux issus d’une quarantaine de pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe ont participé aux débats en présentiel ou en distanciel. Le Royaume du Maroc a été représenté par Mohamed Seddiki, Maire de la ville de Rabat. La première journée du colloque a été marquée par une réunion du Bureau de l’AIMF qui a attribué plus d’1 million d’€ de subventions à 14 projets portés par les collectivités territoriales membres de l’association. Des partenariats financiers de près de 14 millions d’euros seront constitués pour permettre à des pays comme le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, Egypte, Madagascar, Mali, Mauritanie d’améliorer l’accès à la culture et à l’éducation, à l’eau et à l’assainissement, aux services de santé, de soutenir l’économie circulaire… Développer l’économie circulaire à l’échelle des territoires  Développer l’économie circulaire dans les territoires passe par une action volontariste des Maires. Dans la suite du colloque des 22-23 mars, la Commission permanente de l’AIMF, présidée par Bordeaux, centrera ses travaux sur l’économie circulaire et élaborera un Plan d’action. Sur le terrain, l’AIMF financera les initiatives des villes de l’espace francophone, plusieurs des subventions accordées par le 93ème Bureau de l’AIMF allant en ce sens. Un Appel des villes pour un accès équitable aux vaccins Les villes sont partout dans le monde un acteur majeur de la lutte contre la pandémie. A l’échelle internationale, elles ont montré leur solidarité, notamment à travers le plan d’appui de l’AIMF. Elles entendent désormais jouer toute leur part pour que les vaccins deviennent des biens publics mondiaux. Un Appel des villes pour un accès universel aux vaccins a été lancé. Culture et vivre-ensemble : l’AIMF crée un Prix littéraire, attribué à Djaïli Amadou Amal pour Les Impatientes Nouvellement créé, le Prix littéraire des Maires francophones sera attribué chaque année à un(e) auteur(e) qui symbolise le combat pour le dialogue des cultures, l’égalité, le respect des diversités. La lauréate de cette première édition est la Camerounaise Djaïli Amadou Amal qui porte, avec Les Impatientes, la voix des femmes du Sahel.  Appui aux programmes de développement urbain : vote de subventions pour 14 projets dans 9 pays Le Bureau de l’AIMF, réuni le 22 mars, a attribué plus d’1 million d’€ de 1ères ou 2èmes tranches de subventions à 14 projets portés par les collectivités territoriales membres de l’association. Ces subventions de l’AIMF jouent un rôle d’amorce pour constituer des partenariats financiers de près de 14 millions d’euros. Au Bénin, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Egypte, Madagascar, Mali, Mauritanie, ces projets menés par les villes permettront d’améliorer l’accès à la culture et à l’éducation, à l’eau et à l’assainissement, aux services de santé, de soutenir l’économie circulaire… Pour la poursuite des deux partenariats majeurs de l’AIMF : avec l’Union européenne et la Fondation Gates Les deux partenariats majeurs de l’AIMF, avec l’Union européenne d’une part et avec la Fondation Bill & Melinda Gates d’autre part, doivent être renouvelés en 2021. A l’approche de cette échéance, le Bureau de l’AIMF les a chaleureusement remerciés et s’est félicité de l’impulsion donnée depuis 2015 grâce à leur appui. Il a formulé le vœu de poursuivre ces partenariats. Société civile et développement durable au cœur des prochaines rencontres de l’AIMF Le Bureau a validé le thème du Congrès 2021 de l’AIMF qui se tiendra à Kigali du 19 au 21 juillet sur « Le Maire et la société civile ». Il a également engagé l’organisation de deux événements importants souhaités par les villes membres : le 21 octobre à Paris, une conférence sur l’économie circulaire et la relation ville/forêt dans le bassin du Congo ; du 4 au 6 novembre à Namur, une rencontre de haut niveau avec les Ministres francophones du numérique. A propos de l’AIMF Depuis 40 ans, l’AIMF regroupe les Maires convaincus qu’en changeant la ville, nous pourrons changer le monde. Plutôt que de penser en termes de Nord ou de Sud, d’ethnicité ou de religion et de se concentrer sur ce qui divise, elle constitue un fil rouge qui rassemble autour d’une certaine idée de voir le monde. Ses missions : fédérer les énergies, promouvoir des politiques ambitieuses et responsables au service d’une urbanité plus respectueuse de l’Homme, de l’environnement et du vivant, porter collectivement des projets qui dessinent de nouvelles perspectives au vivre-ensemble, à l’égalité femmes-hommes, à la diversité.

Congo/Culture : Fin du colloque international «De Gaulle et Brazzaville, une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique »

Congo/Culture : Fin du colloque international «De Gaulle et Brazzaville, une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique »

Le ministre d’Etat, ministre de l’économie, de l’industrie et du portefeuille public, Gilbert Ondongo a présidé, le 28 octobre 2020 à Brazzaville, la cérémonie de clôture du colloque international « De Gaulle et Brazzaville, une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique », affirmant que l’histoire a été dite avec brio. Les travaux de ce colloque ont débuté par la leçon inaugurale lue par le professeur congolais Constant Ndinga Mbo avant de se poursuivre par les trois axes prévus, à savoir, Axe I : Brazzaville, l’AEF et de Gaulle (1940-1958). Puis entamé une partie de l’Axe II : De Gaulle et la décolonisation (1958).   Le premier panel de cette après-midi a été modéré par Eric Deroo, historien venu de France avec la présence de trois intervenants, le général Henry de Medlege, directeur du Musée de l’armée (France), le régiment de marche du Tchad dans l’épopée de la France libre et contexte de ralliement des unités ; la professeure Scholastique Dianzinga, spécialiste de l’histoire des femmes (Congo), Les femmes congolaises au temps de la France libre (1940-1944) et le  professeur Jean-François Owaye, spécialiste d’histoire militaire et de relations internationales (Gabon) / Autour de l’homme du 18 juin : pistes d’une mémoire partagée franco-gabonaise. Le second panel modéré par le français Franck Fernand, a fait parler trois intervenants, Vladimir Trouplin, conservateur du Musée de l’Ordre national de la libération (France),  L’Ordre de la libération et Brazzaville ; du professeur Joseph Itoua, spécialiste d’histoire et civilisations africaines (Congo), Gaullistes et Vichystes en AEF et du professeur Jean-François Muracciole, historien spécialiste de la France libre, Le rôle de la France libre dans la Seconde Guerre mondiale. L’Axe II : De Gaulle et la décolonisation (1958). Les trois premières communications ont été modérées par Jean-François Owaye, avec sur le plateau, Lecas Atondi Monmondjo, spécialiste de littérature française au Congo), Les discours de Brazzaville : les malentendus de l’histoire ; le professeur Bernard Simiti, spécialiste de l’histoire des civilisations des mondes africain, arabe et asiatique (RCA) / De Gaulle, Bonganda et la décolonisation et le professeur Isidore Ndaywel è Nziem, historien, linguiste (RDC) / De Gaulle et la décolonisation du Congo Belge. Les travaux ont repris avec le panel 2 de l’atelier de l’Axe II : De Gaulle et la décolonisation (1958). Sous la modération du Professeur André Patient Bokiba, professeur de littérature africaine du Congo, a fait parler le docteur Mahamat Saleh Yacou, maître de conférence d’histoire moderne et contemporaine (Tchad) : De Gaulle et la décolonisation du Tchad ; docteur Wanyaka Bonguen Oyongmen, maîtresse de conférences en histoire militaire du  Cameroun : Participation du Cameroun à la libération du Cameroun et Fréderic Turpin, historien, spécialiste de la décolonisation (France), De Gaulle et la décolonisation de l’Afrique. En ce qui concerne l’Axe III : L’image du général de Gaulle, construction d’un mythe, ont connu six nouvelles communications. Le premier panel dirigé par Christian Eboulé, journaliste TV5 Monde en France avec autour Frédérique Neau-Dufour, historienne (France), Comment devient-on Charles de Gaulle ? ; Armand Elena, journaliste militaire et écrivain au Congo), Camp Colonna d’Ornano. Le Saint-Cyr de la France libre à Brazzaville ; Bernard Toulier, historien de l’architecture (France), Le renouveau architectural de Brazzaville, 1940-1958. Pour le deuxième panel, la modération a été assurée par le Professeur Mukala Kadima Nzuji,  du Congo. S’en sont suivies les contributions de N’guié Alanvo, président de la Fondation « Brazzaville Capitale de la France libre » (Congo), Devoir de mémoire ou remise en cause d’un idéal commun ; professeur Yvon Norbert Gambeg, spécialiste d’histoire et civilisations africaines (Congo), De Gaulle dans l’imaginaire des Congolo-gabonais (1944-1958) et le docteur Clotaire Messi Nan, spécialiste d’histoire des civilisations africaines (Gabon). Les participants ont recommandé  entre autres, la mise à la disposition des scientifiques des moyens conséquents pour écrire cette mémoire partagée. Les travaux de ce colloque seront publiés sous forme d’actes. Florent Sogni Zaou

Culture : Un colloque international sur le royaume Kongo en octobre prochain.

Culture : Un colloque international sur le royaume Kongo en octobre prochain.

«Ici, nous travaillons à faire mieux connaître l’histoire de notre pays, la rendre accessible par le biais de la culture et tout l’héritage traditionnel qu’il faut encore découvrir. Ce n’est donc pas un hasard si l’Université Marien-Ngouabi, notre alma mater, a pu trouver un écho très favorable dans le projet de co-organisation de ce colloque avec le mémorial. Le royaume Kongo est devenu un objet épistémologique étudié par les historiens, des anthropologues, des ethnologues, des théoriciens de la science politique», a déclaré la directrice générale du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, Bélinda Ayessa. La directrice générale du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, Bélinda Ayessa a fait cette déclaration le 15 juin 2018 à Brazzaville au cours d’une conférence de presse. Les assises scientifiques sont prévues du 2 au 3 octobre 2018 à Brazzaville. Le colloque scientifique portera sur le thème «Vie et existence dans le royaume Kongo». Il sera co-organisé par le mémorial Pierre- Savorgnan-de-Brazza et la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Marien-Ngouabi. Il permettra de faire le point sur l’état des études sur ce territoire qui s’étendait du Gabon méridional au plateau de Benguela en Angola, et de l’Océan atlantique jusque bien au-delà du Kwango, dans l’actuelle République démocratique du Congo (RDC). Elle a souligné que la conviction de son institution est en totale convergence avec les enjeux de ce colloque tels que définis par l’argumentaire conçu à cet effet. Elle a précisé que le royaume Téké n’est qu’une déclinaison, en réalité, du Kongo, ainsi que le royaume Loango. Il y a eu un premier royaume qui s’appelait le Kwango qui s’étendait jusqu’en Angola, au Gabon et en RDC, expliquant qu’il était important pour les scientifiques de s’arrêter un moment et de regarder dans le rétroviseur. Parlant des enjeux de ce colloque, le Pr Dominique Ngoie Ngalla a insisté largement sur le destin de l’Afrique, sa posture actuelle dans toutes les dimensions, à savoir politique, économique, intellectuelle et spirituelle. Pour lui, ce colloque est convoqué pour essayer d’identifier ce qui empêche à l’Afrique d’aujourd’hui d’aller de l’avant; de s’y appuyer pour frapper aux portes futures. Un peuple qui ignore son histoire se dégrade vite Le professeur Ngoïe Ngalla a également dit que la paix régnait au Royaume Kongo, avant que le désordre ne s’installe avec l’arrivée des Occidentaux soulignant qu’un peuple qui ignore son histoire se dégrade vite. Aussi a-t- il invité les Africains à prendre garde de tourner le dos à leur histoire au risque de régresser au rang de peuple primitif sauvage. Il a ajouté que la convocation de ce colloque destiné à prendre connaissance des grandes valeurs de culture de des sociétés, maintenant enfouies dans les profondeurs de consciences assoupies. Il a salué l’initiatrice en la personne de madame la directrice générale du mémorial. Il a ajouté qu’elle est partie d’une prise de conscience de la gravité du danger qui guette les peuples sans mémoire parce que le passé est le point d’ancrage de l’action présente et future de l’homme. «Nous ne sommes pas des démunis, des plus pauvres de la terre, bien au contraire, il semblerait que nous sommes des enfants gâtés de la création divine. Dieu nous a donné le talent. Donc l’Afrique n’est pas pauvre, il n’y a que des gens qui continuent à s’amuser comme des grands enfants. On ne s’amuse pas avec le destin, car il est bien cruel », a-t-il conseillé. Ce colloque connaitra la participation des professeurs de Kinshasa (RDC) et d’Abidjan (Côte-d’Ivoire). Son organisation a été rendue possible grâce à une série de travaux scientifiques de haut niveau, dont le résumé succinct de quelques-uns a été proposé par le Pr Dominique Ngoie Ngalla. Florent Sogni Zaou