Congo. Terre des Légendes et des Lumières/Une vie avec ses peines et ses joies
DISPARITION. 29 Octobre 2021- 29 octobre 2023. Deux ans que l’ancien Premier Ministre de la République du Congo, M. Clément Mouamba s’en est allé. Il nous a quittés, à Paris, après son évacuation sanitaire en France. De M. Clément Mouamba, je garde de nombreux souvenirs dont trois qui m’ont marqué. D’abord, sa présence au premier Gouvernement, sous le Président Pascal Lissouba, comme Ministre de l’Economie et des Finances. A ce poste, M. Clément Mouamba affirme son savoir faire, ses connaissances et ses qualités d’économiste avant de passer le relais à M. Nguila Moungounga Kombo, à la suite d’un remaniement ministériel. Ensuite, au Premier Congrès Extraordinaire de l’UPADS, à Brazzaville, les 27 et 28 décembre 2006, où M. Clément Mouamba est élu Président des travaux, il réussit à recréer la confiance dans les rangs des participants en vue d’un déroulement et d’une clôture apaisés du Congrès. Il en sortira, pour un nouveau départ du Parti aux fins de la reconquête du pouvoir d’Etat, de nouvelles instances dont le Collège des Vice – Présidents. J’en étais un ceux-ci, avec lui même. Enfin, M. Clément Mouamba et moi avions conduit la délégation de l’UPADS à la cérémonie d’hommage à Mme Edith Lucie Bongo Ondimba, à la résidence du Président Denis Sassou Nguesso à Mpila, Brazzaville. Mme Edith Lucie Bongo Ondimba venait de trouver la mort, le 14 mars 2009, à Rabat, au Maroc. Sur son sol natal de Sibiti où a été érigée sa sépulture après le rapatriement de sa dépouille, puisse le Premier Ministre Clément Mouamba reposer en paix. Sa vie s’est arrêtée. Mais ses souvenirs restent présents. Paris 29 octobre 2023 Ouabari Mariotti
Congo. Deuil : Décès de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba
L’ancien Premier ministre, Clément Mouamba, est décédé le 29 octobre 2021 à Paris en France, quelques mois après avoir cédé le témoin à son successeur, Anatole Collinet Makosso. L’ancien Premier ministre est décédé à l’âge de 78 ans des suites d’une maladie. Il a occupé ces fonctions de 2016 à 2021. C’est au cours de ce mandat qu’il a réadhéré au Parti Congolais du Travail qu’il avait quitté pour l’Union Panafricaine pour le Développement Social (UPADS) du Pr Pascal Lissouba. Clément Mouamba a fait ses études à Montpellier et à la Sorbonne en France d’où il est parti avec une thèse de Doctorat en Sciences politiques. Il a également travaillé comme sous-directeur de la Banque de Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) qu’il a intégré en 1973. Clément Mouamba a été ministre des finances de 1992 à 1993 et député de la première circonscription de Sibiti dans le département de la Bouenza depuis 2017. Il a été évacué il y a quelques temps en France pour des soins appropriés. Florent Sogni Zaou
Congo: Démission du Premier ministre Clément Mouamba et de son gouvernement
INSTITUTIONS. Le Premier ministre a remis la démission de son gouvernement au président Denis Sassou Nguesso, consécutivement à l’élection présidentielle des 17 et 21 mars 2021 et à l’investiture du Président de la République, Chef de l’Etat en date du 16 avril 2021. « Le Premier ministre Chef du gouvernement, Monsieur Clément Mouamba, a remis ce jour, mercredi 5 mai 2021, sa démission ainsi que celle du gouvernement au Président de la République », annonce un communiqué de la présidence de la République Selon ce document, émanant du cabinet du chef de l’Etat congolais, « la démission a été acceptée par le Président de la République qui a adressé ses remerciements à l’ensemble des ministres pour le travail accompli durant les cinq années de collaboration consacrées, de 2016 à 2021, à la mise en œuvre du Projet de société « La marche vers le développement. Allons seulement. » » Le document signé par le ministre d’Etat, directeur du Cabinet du Président, Florent Ntsiba, précise que le Président de la République demande aux membres du gouvernement d’expédier les affaires courantes jusqu’à la mise en place de la prochaine équipe gouvernementale ». Adrien Thyg
Congo/Sénat : Le gouvernement dévoile les axes prioritaires du budget de l’État 2021
Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Clément Mouamba, a partagé aux sénateurs, le 10 août 2020 à Brazzaville, des axes prioritaires du budget exercice 2021 en s’appuyant sur le cadre budgétaire à moyen terme pour la période 2021. Au cours du débat d’orientation budgétaire (Dob) dont le but est d’informer et d’impliquer les parlementaires au processus des choix des politiques publiques et de renforcer la démocratie participative, M. Mouamba a présenté les recettes et les dépenses budgétaires projetées, qui tiennent compte des hypothèses macroéconomiques des différentes mesures prises par le gouvernement pour accroître les recettes fiscales et non fiscales et rendre efficace la dépense publique. «Les ressources budgétaires s’établiraient à 1.777,0 milliards de Fcfa en 2021, les dépenses budgétaires à 1.519,5 milliards de Fcfa et les dépenses du budget général à 1.442,0 milliards de Fcfa. Les dépenses sociales, quant à elles, s’établiraient à 356,4 milliards de Fcfa, tandis que les charges des budgets annexes et comptes spéciaux du Trésor seront fixés respectivement à 7,5 milliards de Fcfa et à 68,0 milliards de Fcfa en 2021», a dit la Premier ministre. Pour la dette publique, M. Mouamba a indiqué que le stock de cette dette publique, projeté au cours de la période 2021-2023, s’afficherait en moyenne à 6.045,8 milliards de Fcfa en 2021. L’encours de cette dette régresserait à un rythme annuel moyen de 6,9%, en lien avec le fléchissement de la dette intérieure. Par contre, la dette extérieure baisserait à un rythme annuel de 2,6% sur la période 2021-2023, et la dette intérieure par contre régresserait à un rythme annuel moyen de 22,2% pour se situer en fin 2023 à 884 milliards de Fcfa. Selon lui, les résultats projetés dépendront largement aussi bien des facteurs des risques ci-dessus cités que de la durée de la pandémie de coronavirus et de l’efficacité des mesures adoptées. Aussi, pour atteindre l’objectif général, la politique budgétaire poursuivra à moyen terme des objectifs spécifiques, notamment la réduction du déficit primaire hors pétrole, l’amélioration de la transparence et la discipline budgétaires pour rendre soutenable la dette publique. En outre, le budget initial 2020 arrêté en recettes à 2.175 ,4 milliards de Fcfa et 1.660,7 milliards de Fcfa en dépenses a été exécuté à la fin du mois de mars 2020, respectivement à hauteur de 384,0 milliards de Fcfa en recettes et 330,1 milliards de Fcfa en dépenses, soit 17,7% et 19,9% de l’objectif annuel. Il se dégage un solde budgétaire positif de 54,0 milliards de Fcfa pour une prévision annuelle de 514,7 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 10,5 des prévisions initiales. Après avoir présenté les premiers signes de stabilisation, l’économie congolaise est plongée dans une récession de 0,3% en 2019. En 2020, il est attendu un fort de réfléchissement de l’activité économique à – 12,3%, en lien avec la pandémie de coronavirus et la contraction de la demande intérieure. Au regard de cette situation, M Mouamba a fait savoir que l’économie congolaise, qui avait amorcé un léger redressement à partir de 2018, a subi un choc sur le plan macroéconomique et budgétaire. Au terme de cette séance plénière, le Sénat a recommandé au gouvernement de retracer les recettes forestières de manière lisible dans le budget de 2021, d’appliquer les dispositions de la loi de finances 2020 en ce qui concerne la part des impôts et taxes destinés aux collectivités locales, d’atteindre l’objectif zéro-exonération exceptionnelle, une disposition prévue dans les lois de finances de 2019-2020, et de payer régulièrement les pensions des retraités à l’instar de la paie des salaires des fonctionnaires. Florent Sogni Zaou
Congo. Assurance universelle : «Le processus se fera dans la méthode, la rigueur et sans précipitation», selon Clément Mouamba
Le Premier ministre, Clément Mouamba, a indiqué le 13 juillet 2020 à Brazzaville, que le processus de l’assurance maladie universelle se fera dans la méthode, la rigueur et sans précipitation avec la volonté inébranlable pour l’aboutissement du projet social dans le délai. Clément Mouamba a fait cette annonce à l’ouverture de l’atelier de restitution des travaux des experts de l’Unité de préfiguration de l’assurance maladie. Il a ajouté que cette unité avait pour missions de définir le profil de compétences requises de la caisse de l’assurance maladie universelle, déterminer le coût de fonctionnement, d’élaborer le budget de la caisse au titre de la première année de son fonctionnement, rédiger le manuel de procédure applicable au sein de cet organisme. Parmi les missions assignées figurent également celles qui consistent à mettre en place un système d’information de la caisse, en évaluer et définir les niveaux de soins de santé, mettre en place le dispositif de fonctionnement avec les prestataires de soins de santé, concevoir les supports techniques et bien d’autres. Le communiqué de presse sanctionnant les travaux explique que ces derniers ont noté avec beaucoup de sens de responsabilité les travaux de terrain qui restent à réaliser par les experts de l’Unité de préfiguration. Il sied de signaler que le régime d’assurance maladie universelle est l’engagement manifeste du gouvernement de voir se développer une solidarité nationale par accès aux soins de santé à l’ensemble de la population congolaise. Florent Sogni Zaou
Congo/Covid-19 : Le lourd tribut de l’économie nationale et de la société
«A l’évidence, la Covid-19 a déjà fait payer un lourd tribut à l’économie nationale et à notre société. En ce qui concerne les incidences macroéconomiques, sur la base des informations collectées à fin mai 2020, il ressort une forte récession économique avec un taux de croissance négatif compris entre 10% et 7% ; une forte augmentation du chômage, par la suppression d’emplois, notamment dans le secteur formel ; une forte contraction du commerce extérieur, tant en exportations qu’en importations ; une dégradation importante des finances publiques, actée par l’adoption de la loi de finances rectificative promulguée le 13 mai 2020», a révélé le Premier ministre, Clément Mouamba. Selon lui, en attendant les résultats de l’enquête de conjoncture à plus grande échelle initiée par le Gouvernement, l’on peut déjà noter que les entreprises de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche ont connu une baisse d’activités de 34% entre mars et avril 2020 ; les industries minières ont presque toutes arrêté leurs activités, à cause de la forte baisse de la demande mondiale et des prix. Les industries forestières et pétrolières ont eu à faire face aux mêmes contraintes. Les industries agroalimentaires ont vu, a déploré M Mouamba, leur production reculer de près de 55% ; les entreprises du BTP ont enregistré un effondrement de leur activité qui a atteint 92%. Les cimenteries quant à elle, ont connu la même évolution, le commerce et les services ont affiché des taux de diminution d’activités de plus de 50%. «Comme nous le constatons, tous les secteurs formels de l’économie sont fortement touchés par les effets désastreux du coronavirus Covid-19, mais pas seulement, car le secteur informel, lui aussi, a été lourdement précarisé par la pandémie et par le confinement», s’est-il écrié. Florent Sogni Zaou
Congo/Covid-19 : Réouverture des vols commerciaux et autres modes de transport entre Brazzaville et Pointe-Noire
Le Premier ministre, Clément Mouamba, a annoncé le 20 juin 2020 à Brazzaville, la réouverture des vols commerciaux et des autres modes de transport des voyageurs (autobus, trains et bateaux), entre Brazzaville et Pointe-Noire sur l’ensemble du territoire national à partir du 23 juin 2020. M. Mouamba a fait cette annonce au cours de son allocution sur le deuxième palier du déconfinement progressif. Dans ce speech, le Premier ministre a indiqué que la décision du déconfinement a été prise par le Président de la République, ajoutant qu’il s’agit de limiter l’impact de ladite pandémie dans la société, et particulièrement en ce qui concerne l’effondrement de l’économie nationale. Il a souligné entre autres que l’état d’urgence sanitaire était maintenu et que le couvre-feu sur l’ensemble du territoire national était désormais fixé de 22 heures à 5 heures du matin. Il a également abordé la question de la réouverture des bars et des restaurants, des hôtels et d’autres lieux d’hébergement collectif, des lieux de culte, de la reprise des sports individuels de compétition, mais avec un public ne dépassant pas les 50 personnes. M. Mouamba a aussi annoncé le déconfinement progressif de la localité de Tchiminzi, dans la sous-préfecture de Tchamba-Nzassi, dans le département de Pointe-Noire, précisant que toutes ces réouvertures et reprises se dérouleront dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de gestes barrières, de distanciation physique et du port obligatoire et conforme du masque. La fermeture de toutes les frontières toujours en vigueur Le Premier ministre a martelé en substance que la fermeture de toutes les frontières demeuraient en vigueur, à l’exception des navires, des vols cargos et autres transports de marchandises vers le Congo ou au départ du Congo. Il a en outre rappelé le caractère obligatoire de la quarantaine et du test virologique (RT-PCR) pour les passagers entrant sur le territoire national. Pour lui, le régime de fonctionnement actuel des marchés domaniaux reste en vigueur, au même titre que la fermeture, excepté les classes d’examens, les crèches, les établissements préscolaires, scolaires, les centres d’alphabétisation, les classes intermédiaires et les universités publics et privés, les résidences universitaires et les internats. Il a précisé que cette fermeture concernait aussi les bars dancing, les boîtes de nuit et autres établissements clos de danse. L’interdiction des rencontres des sports collectifs et des spectacles demeuraient également en vigueur. Il a aussi ordonné la limitation à cinquante (50) personnes maximum participant à toute activité collective, à condition de respecter strictement toutes les mesures barrières. Le Premier ministre a rappelé que la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ; l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les localités et les mesures régissant le transport urbain étaient en vigueur. Il a fait savoir que le gouvernement se réservait le droit de rétablir le confinement dans une localité ou sur l’ensemble du territoire national, s’il était constaté une flambée de l’épidémie dans une ville ou dans plusieurs localités du pays en même temps. Un fonds de 50 milliards de Fcfa mobilisé Pour soutenir les entreprises des secteurs formel et informel, les ménages en grande précarité et les personnes vulnérables, dont celles vivant seules ou avec handicap, le Premier ministre a annoncé la mobilisation d’un fonds de 50 milliards FCFA. Il a fait savoir que ce Fonds national de solidarité, créé pour faire face à la crise sanitaire, sous la forme d’un compte spécial du trésor, bénéficie d’une inscription budgétaire de 100 milliards Fcfa, sur lesquels 50 milliards de Fcfa sont immédiatement mobilisés. Le Premier ministre a expliqué que cette somme est répartie concerne 40 milliards de Fcfa pour le soutien des entreprises et dix milliards de Fcfa pour les transferts monétaires au bénéfice des ménages vulnérables. Il a ensuite révélé que les mécanismes de mise en œuvre seront précisés conjointement par les ministres en charge de l’économie, des finances et des affaires sociales, en rapport avec les partenaires du secteur financier et les acteurs sociaux. Par ailleurs, M. Mouamba informé que le gouvernement avait décidé de la levée des financements extérieurs pour un apurement substantiel de la dette intérieure au cours de cette année. Il a dévoilé qu’aux affectations du Fonds national de solidarité et au paiement de la dette intérieure, s’ajouteront les commandes publiques à réserver prioritairement aux entreprises et autres opérateurs économiques locaux de bonne moralité fiscale et sociale. Florent Sogni Zaou
Congo /Covid : Clément Mouamba fixe les règles du déconfinement
Le Premier ministre, Clément Mouamba a déclaré le 16 mai 2020 à Brazzaville, que le déconfinement progressif et par paliers sera effectif à compter du 18 mai à 5 heures du matin. Il a, à cet effet énoncé les mesures d’accompagnement de ce plan de déconfinement de la riposte contre le coronavirus au Congo. Ainsi, pour le déconfinement dans la «zone 1», à savoir Brazzaville et Pointe-Noire, les deux départements les plus touchés par le virus, les mesures sont désormais allégées. Le travail y reprend selon aménagements des employeurs, tout en respectant le couvre-feu. Ces mesures concernent également la suppression des autorisations et des attestations de déplacement dérogatoire, ainsi que les laissez-passer pour les véhicules personnels ; la libre circulation des véhicules personnels ne transportant pas plus de quatre personnes, y compris le chauffeur pour les berlines et pas plus de cinq personnes, dont le chauffeur, pour les quatre roues motrices ou 4X4. S’agissant le transport en commun intra-urbains, le port des bavettes ou masques est obligatoire pour les chauffeurs, les contrôleurs et les passagers ; la limitation du nombre des passagers à 10 dans les bus de type “Hiace”. Les autobus “coaster” n’autoriseront que deux passagers assis par rangée, trente passagers dans les petits bus de la Stpu et 50 passagers dans les grands bus de cette société. Pour des taxis, trois passagers, y compris le chauffeur, sont autorisés, toujours avec le masque et la permanence du gel hydroalcoolique pour le chauffeur et le contrôleur dans tous les bus et taxis constitue un impératif. Le Premier ministre a martelé que le couvre-feu sur l’ensemble du territoire national a été prorogé jusqu’au 31 mai, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, informant que les frontières aériennes, terrestres, fluviales et maritimes demeurent fermées, sauf pour les avions cargo, les véhicules et les bateaux transportant des marchandises. Le déplacement des habitants de Brazzaville et de Pointe-Noire d’une ville à une autre et aussi vers les autres localités du pays est interdit, a-t-il renchéri, sauf en cas de nécessité impérieuse ayant fait l’objet de la délivrance d’une attestation de déplacement dérogatoire par l’autorité compétente. Florent Sogni Zaou