Congo. Passation de service entre les Ministres Calixte Nganongo et Roger Rigobert Andely
ACTUALITE. La cérémonie de passation de service entre les Ministres des Finances et du Budget sortant, Calixte Nganongo, et le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public entrant, Roger Rigobert Andely, a eu lieu vendredi 21 mai 2021 à Brazzaville. Au cours de cette cérémonie d’échange de consignes, l’assistance a suivi la lecture du procès-verbal de passation de service par le Directeur de cabinet du Ministre des Finances et du Budget sortant, Henri Loundou, suivie de la signature du Rapport. Le Directeur de cabinet a fait, entre autres, le point sur la gestion de la réforme des finances publiques et a énuméré les projets de la réforme du système d’information. Les projets de la réforme du système d’information, selon le Directeur de cabinet En vue de la sécurisation des recettes de l’Etat et de la rationalisation de la dépense publique, plusieurs projets de réforme du système d’information du Ministère des Finances et du Budget ont été réalisés. Le plus emblématique demeure le projet SIGFIP (Système intégré de gestion des finances publiques) qui a été mis en exploitation à compter du 17 août 2020, en remplacement de SIDERE. Toutes les dépenses du budget de l’Etat sont désormais exécutées à travers SIGFIP. Comme pour tout changement de système de cette envergure, des difficultés techniques de démarrage ont été constatées. Car la mise en service d’un nouveau progiciel de gestion intégrée ne peut manquer de générer quelques aléas. La plupart de ces difficultés techniques ont été résorbées. Les autres projets de la réforme Le Numéro d’identification unique (NIU), modernisé et sécurisé grâce à la biométrie et à l’identification intelligente ; le Système de suivi des paiements des créances de l’Etat par les sociétés extractives (SYSPACE) ; la modernisation du Système d’information de la Direction générale des impôts à travers E-TAX; la modernisation du Système d’information de la Direction générale des douanes à travers E-Douanes ; le Guichet unique de paiement (GUP) déployé à la Banque Postale du Congo ; la dématérialisation du Timbre grâce aux machines à timbrer ; l’amélioration du Système de gestion de la paie des agents de l’Etat (SIPAE et E-Bulletin) ; le Système de gestion des ressources humaines de l’Etat (SIGRHE) ; le Système d’élaboration de la balance des paiements (SYSBAL) ; l’Application de la gestion de la fiscalité, de la vérification et de la légalité du bois (SIVL) ; le Portail de dématérialisation des procédures administratives à travers TELESERVICE ; la Plateforme de paiement en ligne avec les moyens modernes (E-PAY). L’échange des civilités entre les deux Ministres Dans son message, Calixte Nganongo a souhaité la bienvenue et pleins succès à son successeur Roger Rigobert Andely. Ce dernier a révélé à l’assistance les vertus de sagesse de son prédécesseur, ainsi que de rigueur dans le travail, et surtout d’endurance à travailler jusqu’à des heures indues de la nuit, non seulement depuis son passage à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), mais aussi pendant son mandat à la tête de ce Ministère, depuis 2016. Roger Rigobert Andely a aussi apprécié la dynamique de transparence dans la gestion des ressources humaines et financières, insufflé par Calixte Nganongo. Il s’est engagé à poursuivre cette dynamique avec tout le personnel, au nom de la continuité de l’Etat. De même qu’il mettra à profit les précieux conseils qu’il a reçu de son prédécesseur. A noter que cette passation a été précédé, le même jour, par l’échange de consigne entre le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, de l’industrie et du Portefeuille public sortant, Gilbert Ondongo, et Roger Rigobert Andely, Ministre du Portefeuille public entrant.
Congo. Priorité à la mobilisation des ressources intérieures!
TRIBUNE. La situation de crise économique que traverse la planète, accentuée par la pandémie du COVID-19, place désormais notre pays face à son propre destin. Ainsi, l’Etat congolais s’emploie à mobiliser prioritairement ses ressources intérieures propres, que sont les impôts, les douanes, les services, afin de financer son fonctionnement. Pour donner le maximum de chance de réussite à la mobilisation de ces ressources fiscales, le Ministère des finances et du Budget, dont j’ai la charge, a mis en chantier, depuis 2016, un arsenal de réformes dans toutes les régies financières, afin qu’elles dialoguent entre elles. Le but avoué est de mieux collecter et sécuriser, en toute transparence, les recettes publiques. A ce jour, nous sommes heureux de constater que la quasi totalité des ces réformes sont entrées en production. Il s’agit, par exemple, du Système Intégré de gestion des finances publiques (SIGFIP), du Système de suivi de paiement des créances de l’Etat (SYSPACE), du Système de gestion des impôts et taxes (E-TAX), du nouveau Système douanier informatisé (E-DOUANES), du Paiement électronique des droits et taxes (E-PAY), du Bulletin électronique de solde (E-Bulletin), du Téléservices, du Numéro d’identification unique avec empreintes digitales et iris (NIU) et du Timbre fiscal dématérialisé(TFD). A ces applications s’ajoute le nouveau Code général des impôts (CGI), en cours d’élaboration. Face aux difficultés conjoncturelles de financement de notre économie, le Congo devrait s’inspirer de l’expérience de nombreux pays non exportateurs de pétrole, pour augmenter les ressources non pétrolières, susceptibles de contribuer au renforcement de ses équilibres financiers. Voilà pourquoi, j’instruis les cadres et agents de toutes les régies financières de s’approprier ces réformes, pour assainir les finances publiques et assurer ainsi le financement du fonctionnement de l’Etat. Par Calixte NGANONGO, Ministre des Finances et du Budget
Congo /Economie : Calixte Nganongo lance un nouveau système de paiement E-tax
Le ministre des finances et du budget, M. Calixte Nganongo, a procédé, le 1er juillet 2020 à Brazzaville, au lancement du nouveau système de paiement via l’application e-tax. Cet outil vise l’amélioration et la sécurisation de la gestion des recettes fiscales de la Direction générale des impôts et des domaines (Dgid). E-tax est la nouvelle application qui va gérer les impôts et taxes au sein de la Dgid. Elle sera déployée dans toute l’administration fiscale et sur toute l’étendue du territoire national. Elle prendra en compte tous les impôts et toutes les taxes dont la Dgid a la compétence de gestion, a-t-on appris. Ce grand projet de modernisation du système fiscal permettra de digitaliser, d’informatiser l’ensemble des services des impôts, de telle sorte que le contrôle et les déclarations se fassent le plus facilement. La base de ce projet est l’interconnexion de l’ensemble des services des régies financières. Pour le ministre délégué aux finances et au budget, M. Ludovic Ngatsé, E-tax va prendre en compte tous les métiers des fiscalités, à savoir l’assiette, le recouvrement, le contrôle et les contentieux, le recouvrement des crédits Tva, l’attestation, les fonctionnalités décisionnelles et la gestion du personnel. «A la fin du projet, nous voulons avoir toutes les informations sur l’ensemble des régies, à savoir l’interconnexion au sein des régies de la Dgid. Nous devons donc interconnecter l’ensemble des administrations financières du pays, en vue d’avoir le contrôle de tous les contribuables immatriculés au niveau de l’administration fiscale », a-t-il ajouté. Le directeur des impôts, M. Ludovic Itoua, a invité les agents et cadres de sa structure ainsi que tous les autres utilisateurs à la maîtrise de cette solution et à apporter leur contribution, afin de placer l’administration fiscale congolaise parmi les mieux classées au plan mondial en matière de bonne gouvernance. Le directeur de la fiscalité des grandes entreprises, chef de projet ‘’Utilisation’’, M. Lambert Ifoko, a quant à lui, fait une présentation globale dudit projet. Il a mis en évidence ses avantages, ses objectifs, ses fonctionnalités et son utilisation. La mise en production de cette nouvelle plateforme de gestion des métiers fiscaux e-tax ouvre une ère nouvelle en matière de gestion des impôts et des taxes du pays, a-t-il fait savoir. Florent Sogni Zaou
Une mission de l’ITIE international prépare le Congo pour la seconde validation de son Rapport (vidéo)
Une mission de l’ITIE internationale a séjourné au Congo pendant une semaine, au cours de laquelle, elle a aidé le pays à préparer la seconde validation de son Rapport, prévue à la fin de la l’année 2019.
Congo : Le lancement du SIGFIP en double commande fixé au 4 novembre 2019 dans tous les ministères
« L’état d’avancement et le suivi du Plan d’action du projet SIGFIP » figurait parmi les 5 points inscrits à l’ordre du jour de la 11ème réunion du Comité de pilotage (COPIL) des projets de la Réforme du système d’information du Ministère des Finances et du Budget. Les travaux ont été présidés lundi 30 septembre 2019 à Brazzaville, par le Ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo. La date du 4 novembre 2019 a été retenue par les participants pour lancer le système intégré de gestion des finances publiques (SIGFIP) en double commande. C’est-à-dire, à la fois dans l’ancien système SIDERE (Système intégré des dépenses et recettes de l’Etat) et dans le nouveau système SIGFIP, pour s’assurer de la fiabilité de la réforme. Ce lancement concernera tous les autres ministères et toutes les institutions de la République du Congo, après le succès enregistré dans la phase pilote, qui a été testée dans 4 ministères, à savoir : Finances et Budget ; Intérieur et décentralisation ; Construction, urbanisme et habitat; Hydrocarbures. Cette phase a été marquée par, entre autres avancées, la mise en œuvre de la procédure « Premier arrivé, premier servi » (FIFO). Les quatre autres points examinés par les membres du COPIL ont porté sur « la présentation et le lancement de la collecte de masse des personnes physiques du projet Numéro d’identification unique (NIU) » ; «les points de décision», d’abord, sur l’état d’avancementet la procédure du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP), relative à la sélection d’un prestataire capable de proposer une solution informatique pour la modernisation du Système de gestion des impôts et taxes (E-TAX) ; ensuite, sur «le suivi des paiements au Trésor public»,dans le cadre du Système de paiement des créances de l’Etat-volet pétrolier (SYSPACE) ; « les points d’information sur le projet e-douanes et sur le projet Téléservices » ; et « les Divers »… S’agissant du nouveau projet NIU, son présentateur, Henri Jacques Kiénaka, a indiqué que les six premiers mois de sa phase de déploiement sur l’ensemble du territoire national nécessitera un personnel de 340 agents, 90 stations mobiles, 2 centres de personnalisation, etc. Quant aux points d’information sur la plateforme web e-douanes, le COPIL du lundi 30 septembre 2019 a validé le fonctionnement, en phase expérimentale, de ses trois modules, à savoir : e-pay (plateforme de paiement des taxes douanières par circuit bancaire ou par mobile money) ; Webb-tracker (application smartphone pour faire ses déclarations en douane) et e-Tracking [suivi des marchandises au moyen de la géolocalisation, à l’aide de balises, sur les tronçons routiers Pointe-Noire -> Nzassi (entrée au Cabinda) ; et Pointe-Noire -> Brazzaville (entrée en RDC)]. Dans les Divers, il a été recommandé l’accès des participants à toutes les conclusions des sessions antérieures et futures du COPIL, ainsi que l’élaboration et la budgétisation d’un Plan de communication en vue de la vulgarisation de tous les projets de la Réforme du système d’information du Ministère des finances et du budget. « Loin de nous l’idée de confondre vitesse et précipitation, ces réformes doivent être bouclées en 2019, et être mises en œuvre dès 2020 », a instruit Calixte Nganongo, Président du COPIL. Avec CM
La France offre 5 milliards 247 millions de FCFA pour financer les CEFA
Le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo et l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau ont signé vendredi 4 octobre 2019 à Brazzaville, une convention de don, d’un montant de 8 millions d’euros, soit environ 5 milliards 247 millions de FCFA. Cet argent va servir à financer les centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA) du Congo, dans leurs missions d’insertion des jeunes. Bénéficiaire de ce don le ministre de l’enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint Eudes, a indiqué que ce financement va aider précisément à améliorer les capacités et les conditions d’enseignement des CEFA , il va permettre une assistance à maîtrise d’ouvrage et une assistance technique pour le renforcement du réseau des CEFA et la sécurisation du cadre institutionnel et financier, en partenariat avec les milieux professionnels congolais mais aussi la réhabilitation et équipement d’un CEFA dédié aux métiers ruraux à Boko. Toujours selon le ministre de l’enseignement technique, ce projet sera exécuté en deux phases : la première permettra de renforcer les CEFA existants, et de créer, les conditions à leur autonomisation et à leur pérennité. Il s’agira en particulier de sécuriser les mécanismes de financement des CEFA, créer un cadre permettant une meilleure implication des milieux professionnels, puis le renforcement des capacités de pilotage et de gouvernance des CEFA. La seconde phase consistera elle, à mettre en place des mécanismes de financement pérennes qui vont permettre la création d’un nouveau centre de formation sur les métiers ruraux à Boko. Ce programme d’appui au réseau des CEFA sera entièrement mis en œuvre par le Ministère de l’enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, au travers de la cellule projet d’optimisation et de mise en œuvre des CEFA avec l’appui de l’expertise France. Il s’inscrit dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (CD2) signé entre la France et le Congo pour une durée de 5 ans. CM
Le Fonds koweïtien va financer un projet agricole au Congo
Un mémorandum d’entente a été signé, vendredi 20 septembre 2019 à Brazzaville, entre le gouvernement congolais, représenté par le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Fonds koweïtien, conduit par son Conseiller agricole, le Docteur Bahman. Ce mémorandum d’entente porte sur un projet agricole qui sera financé par le Fonds koweïtien à hauteur de 23,8 millions de dollars, soit un peu plus de 14 milliards de francs CFA. Deux départements ont été retenus pour le démarrage de ce projet. Il s’agit des départements du Pool et de Brazzaville. Ce projet sera exécuté sur une période de 3 à 4 ans pour un début. Sa mise en œuvre pourrait débuter en 2020, si toutes les procédures entre les deux parties sont bouclées. Après les deux départements pilotes, le projet sera déployé sur le reste du territoire national. Ce projet agricole intègre plusieurs composantes, notamment, la réhabilitation des pistes rurales et des systèmes d’irrigation ; la production d’aliments de bétail ; la pêche et la construction de deux laboratoires. « Nous avons choisi 6 sites dans les départements de Brazzaville et du Pool. Nous espérons que ce projet, qui impactera la vie des milliers de bénéficiaires, marque le début d’une coopération future entre le Koweït et le Congo », a déclaré le Dr Bahman, à l’issue de la cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente, à laquelle a assisté le Coordonnateur du projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC), Isidore Ondoki. Ce projet, le tout premier pour le Fonds koweïtien au Congo, s’inscrit dans le Plan national stratégique pour la sécurité alimentaire. CM
La prochaine de la réunion de l’UMAC se tiendra le 2 octobre 2019 à Yaoundé, selon Nagoum Yamassoum
Le Président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF), l’Ambassadeur Nagoum Yamassoum, avait annoncé récemment la tenue de la prochaine réunion de l’UMAC au 2 octobre 2019 à Yaoundé au Cameroun. Reçu en audience, jeudi 19 Septembre courant, à Brazzaville, par le Ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, il avait déclaré que l’objet de sa visite portait sur la préparation de la prochaine réunion statutaire du Comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale (UMAC). Au cours de cette audience, il était aussi question de l’état d’avancement de la fusion des deux bourses des valeurs de l’Afrique centrale (la DSX S.A de Douala, au Cameroun, et la BVMAC de Libreville, au Gabon). A ce propos, il a rappelé que « cette fusion est effective depuis le 4 juillet 2019 » mais qu’il s’agit aujourd’hui de passer à la seconde phase, qui consiste à rendre ces deux structures plus dynamiques. « Nous faisons le point avec les Ministres des Finances de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), pour recueillir leurs orientations », a-t-il précisé. Ainsi que l’ont rappelé les services de communication du ministère des Finances dans un communiqué, lors de son passage en mars 2019, à Brazzaville, l’Ambassadeur Nagoum Yamassoum avait lancé un appel aux Etats membres de la CEMAC de souscrire sur le marché financier, afin de financer leurs activités de développement. « Malheureusement, 7 mois après, cet appel n’a pas été totalement suivi, a constaté Nagoum Yamassoum », ont-ils relevé dans un communiqué. Adrien Thyg avec CMP