Congo Brazzaville. Toujours des brutalités policières

TRIBUNE. Nous apprenons de Brazzaville que des membres de la famille de notre compatriote, membre du RDD et de la Fédération de l’Opposition Congolaise, Guy Mafimba Motoki, sise sur l’avenue de France, à Poto Poto, ont été, le 25 décembre 2020, brutalisés par la police, en service, dans le secteur. Les dispositions légales pour faire respecter le confinement et les mesures barrières contre le Covid 19 ne justifient nullement les violences à l’égard des populations. Des populations qui ne demandent qu’à vivre en paix, en ces temps de souffrances nées de la crise économique et sanitaire, dans le pays. La police congolaise a un rôle pédagogique majeur qu’elle n’exerce pas. Ne se vouant qu’à ce qu’elle entend par sécurité. La pédagogie éduque et fait comprendre. Elle ramène au bon sens. La brutalité révolte la victime. Or la révolte est une seconde nature. Elle crée en l’homme des réflexes inattendus qui pourraient devenir incontrôlés, dans certains cas. A Guy Mafimba Motoki dont la famille et lui-même sont très affectés par ces injustes sévices de la police congolaise, je dis, ici, l’expression de ma ferme solidarité. Attirant, par ailleurs, l’attention des autorités du Ministère de l’Intérieur congolais sur le respect scrupuleux que ce corps de la sécurité nationale, corps reconnu républicain par la constitution, qu’est la police, devrait avoir pour les populations, tout en assurant leur protection. La famille de Guy Mafimba Motoki se réservant le droit de se défendre, selon les voies en la matière, au nom de sa citoyenneté bafouée. Ouabari Mariotti Membre de l’UPADS Paris 26.12.2020
Congo. Halte à ces brutalités policières qui n’en finissent pas.

TRIBUNE. D’où vient il que ne s’arrange pas, dans l’intérêt de tous, la question de l’autorisation de la libre circulation à Brazzaville, depuis la mise en place du confinement, pour cause du coronavirus. Tantôt, les autorisations établies par les personnalités du Parlement sont froissées par les services de l’ordre. Tantôt, c’est la police ou la gendarmerie qui rejette leur authenticité, comme ici, lors de l’incident de l’inadmissible brutalité, de ce 6 mai 2020, du Général Jean François Ndenguet contre le Professeur Jean Louis Nkoua, dans les environs du Cabinet du Premier Ministre à Brazzaville. Alors que le Professeur Jean Louis Nkoua, connu pour sa loyauté, son patriotisme et son sens du discernement, était en position régulière, détenteur de pièces administratives légales. Par ailleurs, au nom de quel droit, le Général Jean François Ndenguet se permet il, en toute liberté, de froisser les citoyens congolais lors des contrôles de police. De plus en plus, la police congolaise oublie qu’elle a également une mission pédagogique pour parer à l’incivisme. N’existant pas, uniquement, pour réprimer telle qu’elle est perçue par les populations. Au-delà de l’incident Général Ndenguet – Professeur Nkoua, l’on s’interroge pourquoi n’est pas systématique la mise en retraite des agents de la fonction publique qui arrivent en fin de carrière. Le Général Jean François Ndenguet qui prend son plaisir à flageller de paisibles citoyens est l’un de ces cas flagrants de cette utilisation ininterrompue, dans les services de la police nationale. Des milliers de Congolais, toutes spécialités confondues, sont en attente d’emplois. Sans compter le chômage des jeunes, sans cesse galopant. Nous voudrions une nation juste, transpartisane dont la loi s’applique à tous. Rejetant un Etat de complaisance dont tous les rouages sont tenus et contrôlés par une minorité dirigeante. C’est aussi cela, une des voies pour la facilitation de la cohésion nationale qui se cherche toujours. Paris le 6 mai 2020 Ouabari Mariotti Membre de l’UPADS