Congo. Côme MOUTOUARI « Cosmos » désormais seul maître à bord du bateau « Bantous » et après lui Arthur Samba « Nona »

Congo. Côme MOUTOUARI « Cosmos » désormais seul maître à bord du bateau « Bantous » et après lui Arthur Samba « Nona »

MUSIQUE. De génération en génération, les musiciens de l’orchestre Les Bantous de capitale s’évertuent à entretenir la flamme de la musique congolaise. En effet, Côme Moutouari « Cosmos » assure désormais le leadership. La marque Bantous continue à demeurer stable, depuis sa création le 15 août 1959, même si les musiciens ont changé au fil du temps. (récemment Passi Mermans et Makirimbia : paix à leurs âmes) La même démarche a survécu aux époques et générations : Jouer les musiques populaires du Congo et d’ailleurs et bien sûr la mère Rumba. Ainsi donc pour revenir à  Moutouari Cosmos, notons que le 2 mai 1965 – Les bantous acceuillent un très jeune chanteur. Il a été parrainé depuis quelque temps par Célestin Kouka qui a suivi ses premiers pas en musique. « Ebandeli ya mosala » sa première composition est tout un serment. Arthur Samba « Nona » (clarinettiste-saxophoniste) vient juste après : Il est recruté le 3 septembre 1966  pour combler le vide laissé par Essous, qui après le premier festival des arts nègres à Dakar, a continué sur Paris. (Africa team, Ryco-Jazz)  Arthur Samba « Nona » a auparavant évolué dans l’orchestre Cercul Jazz. Clément Ossinondé

Congo. William TCHIVONGO « Huit cent puissances », le jeune guitariste-solo des Bantous aux doigts d’or

Congo. William TCHIVONGO « Huit cent puissances », le jeune guitariste-solo des Bantous aux doigts d’or

ZOOM. William TCHIVONGO, Le jeune virtuose congolais des Bantous de la capitale est un adepte de Gerry Gérard en jouant dans son style avec beaucoup d’ingéniosité, lorsqu’il a fait ses premières gammes dans Les Bantous. Aujourd’hui, il est l’un des rares guitaristes-solo à jouir aussi rapidement d’une popularité nationale. Aura qu’il a conquise à la force du poignet, avec un talent fou, beaucoup de charisme et surtout une bonne étoile. Une étoile aux couleurs de « Bakolo mboka ». Avec William TCHIVONGO « Huit cent puissances » la révélation congolaise de la guitare solo de l’année 2020, l’orchestre « Les Bantous de la capitale » tient à développer à nouveau sa culture musicale. Mais, qui est William TCHIVONGO « Huit cent puissances » ? Inconnu il y a moins de deux ans, il a appris à jouer la guitare auprès des grands maîtres MAWA Saint Petro et René KOUMOU. Il est rentré dans le métier comme d’autres rentrent dans la religion. Sur scène, la gravité qui se répand si souvent sur son visage est celle d’un artiste pour qui la musique est, avant tout, une chose sérieuse. Ce caractère attachant est ennemi des compromis (qui deviennent des compromissions selon son entendement) et il ne fait pas bon lui livrer un assaut des trangigeances.  Comment s’étonner dès lors que sa carrière puisse se résumer par une ligne plus ou moins droite tracée avec force ? William TCHIVONGO a effectivement tracé sa voie en faisant successivement partie des orchestres « BANA ZONE », « TOP MUSICA », « YOUNG KING’S », « WATIKANYA » avant d’intégrer « LES BANTOUS DE LA CAPITALE ». William TCHIVONGO pour une élaboration « Gerry Gérard rafraichissante » Ne se contentant pas de faire les choses à moitié, le talent de la révélation congolaise du rythme William TCHIVONGO est un répertoire emballant. Rumba, Salsa, Zouk, Afrobeat hypnotique, débauche d’énergie et grooves jazz pour une élaboration « Gerry Gérard » rafraîchissante. Le jeune guitariste des Bantous William TCHIVONGO, est devenu un phénomène. Il a connu ces derniers temps un énorme succès, non seulement à Brazzaville, mais aussi à Kinshasa, devenant ainsi l’un des guitaristes solo les plus en vue depuis la disparition de Gerry Gérard Biyela Il a même propagé son unique bien plus loin, incluant une vaste énumération avec des concerts remarqués à l’Institut Français du Congo à Brazzaville et à Pointe-Noire, ainsi que la participation à Kinshasa aux festivités des 86 ans du doyen chanteur Jeannot Bobenga. William TCHIVONGO a également attiré l’attention des plus grands médias audio-visuels de la RDC, dans des gestes inhabituels, faire le témoin de la performance du successeur de l’inoubliable Biyela « Gerry Gérard » Fort de ce succès, William TCHIVONGO est devenu l’une des clés du succès des Bantous de la capitale. La section rythmique percutante de trois guitaristes, un bassiste, créent la caisse de résonnance de la plus impressionnante section rythmique de la scène congolaise. Cette instrumentation, des Bantous qui au premier abord semble un peu étrange, se fond harmonieusement, créant la marque de fabrique du doyen Passy Mermans. Avec le répertoire actuel de plus d’une vingtaine de titres, William TCHIVONGO et Les Bantous de la capitale ont encore une fois sorti le lapin du chapeau. Clément OSSINONDE