La Banque mondiale désaltère Bamako et les villes secondaires du Mali

La Banque mondiale a approuvé un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) d’un montant de 100 millions de dollars pour appuyer le Mali à augmenter l’accès à l’eau potable et améliorer la conservation des sources d’eau dans des villes bénéficiaires.Le Projet d’Appui à la Sécurité de l’Eau au Mali (PASEMa) soutiendra l’amélioration de l’accès aux services d’eau potable à Bamako (notamment la zone de la rive gauche), Mopti/Sévaré, San, Ouélessébougou, Dioila, Bafoulabé/Mahina). Pour Bamako les travaux concerneront le transfert d’eau de Djikoroni-Para à la station de Missira et de la station de Missira à Kati-Sud, la construction de la station de pompage à Missira, celle d’un château d’eau de 2 000 m3, ainsi que des branchements sociaux pour les ménages non raccordés à un réseau d’eau potable. Pour les villes secondaires, le projet appuyera la construction de systèmes d’alimentation en eau comprenant la réalisation d’infrastructures de production pour un volume de 24 400 m3/jour, des stations de pompage, trois châteaux d’eau de 2 000 m3 chacun, un réservoir semi-enterré de 1 000 m3, un réseau de distribution d’eau, des branchements sociaux et des bornes fontaines publiques dans les périphéries. Il est également prévu l’acquisition d’équipements de détection des fuites pour la réduction des eaux non facturées, l’amélioration de la qualité des services d’alimentation en eau et une meilleure maitrise des réseaux et des couts d’exploitation. Enfin, PASEMa soutiendra l’aménagements de périmètres de protection des sources d’eau situées dans les bassins des fleuves Niger et Sénégal et alimentant les villes sélectionnées. « Le PASEMa permettra de répondre de façon pérenne aux préoccupations immédiates en matière d’accès à l’eau potable, tout en prenant en compte la préservation des sources d’eau. Il jette ainsi les bases d’une résilience à long terme du secteur et contribuera à la croissance de l’emploi et de l’activité économique dans le secteur de l’eau » a déclaré Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali. Les principaux bénéficiaires du PASEMa sont les ménages de la zone du projet (Bamako, Mopti/Sévaré, San, Ouélessébougou, Dioila, Bafoulabé/Mahina) et la population rurale bénéficiant des écosystèmes restaurés grâce aux solutions basées sur la nature. Ses investissements bénéficieront à quelques 500 000 personnes dont environ 50 % de femmes et 19,2 % de jeunes, réparties comme suit : 227 000 personnes auront accès au moins aux services d’eau de base ; 270 000 personnes bénéficieront d’une meilleure qualité de service ; et 30 000 personnes dans les zones rurales proches des villes de la mise en œuvre du projet, bénéficieront de la restauration des écosystèmes. BM
De hauts fonctionnaires préparent à Bamako la réunion des ministres en charge des Affaires étrangères de l’AES

De hauts fonctionnaires de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ont débuté des travaux préparatoires ce vendredi à Bamako en prélude à la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel, Deux jours durant, ils examineront les projets de textes en lien avec le pilier diplomatie de la Confédération, ainsi que les actions et mesures relatifs à la coordination de l’action diplomatique dans les relations de la Confédération avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. Dans le discours d’ouverture, le Secrétaire général du ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Seydou Coulibaly, a invité les participants à travailler dans un esprit de solidarité et de fraternité, en vue d’une mise en œuvre efficiente des conclusions du dernier sommet de Niamey. La réunion de Bamako s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Confédération des Etats du Sahel, actée par les Chefs d’Etat du Burkina Faso du Mali et du Niger, lors du premier sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des États du Sahel tenu le 6 juillet 2024 à Niamey en République du Niger. AIB
Coopération bilatérale: Bamako et Dakar renforcent leurs liens historiques

Le Chef du Gouvernement sénégalais, Ousmane SONKO a été reçu ce lundi 12 août 2024, en fin d’après-midi, par SE le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État. Au menu des échanges, plusieurs sujets clés, notamment la sécurité régionale, les opportunités de coopération économique et de développement. A sa sortie d’audience, le Chef du Gouvernement sénégalais a accordé une interview à la presse. Le Premier ministre sénégalais a d’abord présenté les condoléances du peuple sénégalais, au nom du Président Bassirou Diomaye FAYE suite à l’attaque perpétrée contre les FAMa dans la localité de Tinzanwatène, région de Kidal. M. SONKO a aussi évoqué sa volonté de renforcer les liens historiques et stratégiques entre les deux pays. « Le Sénégal et le Mali partagent non seulement une histoire riche mais aussi des objectifs communs pour l’avenir », a affirmé M. SONKO. Sur la question de l’AES, le Premier ministre a laissé entendre que le Mali est un pays souverain tout comme le Burkina Faso et le Niger. Il soutient que ces trois pays doivent être respectés dans leur choix. Il a aussi souligné que cette position du Mali n’affectera en rien les relations bilatérales qui existent entre Bamako et Dakar. A la fin de ses propos, le Chef de Gouvernement Sénégalais a salué l’ouverture et la réceptivité dont a fait preuve le Président GOÏTA tout au long de leur entrevue qui était élargie au Premier ministre malien, Dr Choguel Kokalla MAIGA. Ce premier déplacement du Premier ministre SONKO au Mali en tant que Chef du Gouvernement renforce la vitalité des relations entre le Mali et le Sénégal.
« La CEDEAO est devenue une menace » pour les pays réfractaires, selon Bamako
C’est le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop qui a fait ce constat auprès de la chaine ORTM1 suite au retrait de son pays, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO. D’après le chef de la diplomatie malienne, la Communauté « a été instrumentalisée contre les institutions de nos pays, contre nos États, contre nos populations ». Il a souligné que l’organisation a pris des « mesures coercitives », qui ont impacté les populations, et est allée jusqu’à brandir la « menace d’intervention militaire ». Face à ces actions, le Mali, le Burkina et le Niger ont pris une « décision de survie », insiste M.Diop… Lire la suite sur Sputniknews
Mali: libération d’un prêtre allemand enlevé il y a un an à Bamako
Au Mali, Ha-Yo est libre. Hans Joachim Lohre, surnommé Père Ha-Yo, le diminutif de son prénom, par la communauté chrétienne de Bamako, avait été enlevé le 20 novembre 2022, à Bamako. Il était retenu en otage par le Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda. Après un an et six jours de détention, il a donc été libéré, dans la matinée de ce dimanche 26 novembre. Aucun détail n’a encore filtré sur les circonstances de sa libération au sujet de laquelle ni Berlin ni Bamako n’ont communiqué officiellement à ce stade. Retrouvez cet article RFI
Mali / Niger : le général Tiani en visite à Bamako

Mali/Œuvres sociales : inauguration du Centre de dialyse du CSREF de la Commune V du District de Bamako

Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a inauguré, le mardi 31 octobre 2023, le Centre de dialyse du Centre de Santé de référence (CSREF) de la Commune V. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Madame le ministre de la Santé et du Développement social, du Premier ministre et d’autres membres du gouvernement de transition, intervient en guise de clôture du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Le Président du Conseil national de Transition, le Gouverneur du District de Bamako ainsi que le Directeur dudit CSREF, étaient également présents. La cérémonie a débuté par la coupure du ruban symbolique, marquant l’ouverture officielle du nouveau centre équipé d’appareils de dialyse ultramodernes. Le Président a ensuite visité le centre et a remis les clés d’une ambulance flambant neuve à la ministre de la Santé pour le centre de dialyse. La construction et l’équipement de ce centre ont été financés dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, une promesse de plus tenue, par le Président Assimi GOÏTA. Le Chef de l’État était accompagné lors de cette cérémonie par son Directeur de Cabinet, son Chef d’État-major particulier ainsi que l’équipe des œuvres sociales. La cérémonie s’est conclue par une photo de famille.
Bamako: Les travaux de la 10ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération Mali-Burkina Faso s’ouvre ce week-end

Les travaux de la 10ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération entre le Mali et le Burkina Faso s’ouvrent ce samedi 5 à Bamako. La rencontre, qui se tient jusqu’au lundi 7 août, est placée sous la coprésidence de Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et de Son Excellence Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur. Cette session est organisée en application des instructions de Leurs Excellences Le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition de la République du Mali, Chef de l’Etat et Le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition du Burkina Faso, Chef de l’Etat, dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de fraternelle coopération existant entre la République du Mali et le Burkina Faso, indique un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali (MAECI). « Unis par des liens séculaires d’ordre géographique, historique et socioculturel, le Mali et le Burkina ont établi des relations diplomatiques depuis l’accession des deux pays à la souveraineté internationale en 1960 », rappelle la même source. Ainsi, et « au regard du contexte sous régional actuel marqué par des défis complexes communs en matière de sécurité et aggravé par des soubresauts géopolitiques affectant les deux pays, la mutualisation des efforts et des moyens est plus que nécessaire pour dynamiser les relations diplomatiques et la coopération économique, judiciaire, de défense, de sécurité, sociale, culturelle, scientifique et technique », explique-t-elle. S’inscrivant dans cette dynamique, la tenue de la présente Commission mixte servira de cadre approprié pour faire le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la 9ème session et réaffirmer l’engagement et la volonté des deux pays de raffermir les relations de coopération bilatérale dans tous les domaines d’intérêt commun à travers des projets et actions conjoints, poursuit le communiqué. Soulignons qu’une vingtaine de projets d’Accords seront examinés entre les deux Parties lors de cette commission mixte afin de renforcer l’arsenal juridique de ce partenariat stratégique. Aussi, « les regards sont désormais tournés vers la mise en place des projets et programmes structurants et intégrateurs capables d’amorcer un développement harmonieux des deux pays et de prendre en charge les besoins essentiels des peuples malien et burkinabè dans le cadre d’un partenariat bilatéral stratégique privilégié », souligne-t-il en conclusion. Adrien Thyg