La Banque africaine de développement accompagnera la Guinée dans ses efforts de diversification de son économie et de mobilisation des ressources internes pour des projets structurants

La Banque africaine de développement accompagnera la Guinée dans ses efforts de diversification de son économie et de mobilisation des ressources internes pour des projets structurants

Le Groupe de la Banque africaine de développement est disposée à accompagner la République de Guinée dans ses efforts de diversification de son économie et de mobilisation des ressources internes pour réaliser des projets structurants de développement à forts impacts socioéconomiques. Cet engagement a été réaffirmé par la vice-présidente du Groupe de la Banque chargée du Développement régional, de l’intégration et de la prestation de services, Marie-Laure Akin-Ougbade, en visite à Conakry du 11 au 13 juillet 2024. Accompagnée de M. Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte, elle s’est rendue dans le pays sur invitation des autorités nationales où elle s’est ainsi entretenue avec le Premier ministre Amadou Oury Bah, le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, également gouverneur de la Banque pour la Guinée ainsi qu’avec plusieurs autres ministres dont les départements mettent en œuvre des projets financés par le Groupe de la Banque. Au cours des différents entretiens, la vice-présidente s’est félicitée de la résilience dont fait montre l’économie guinéenne malgré les multiples chocs exogènes. Elle a rappelé quelques initiatives phares qui ont bénéficié de l’accompagnement de la Banque, notamment la révision des contrats miniers, l’audit des prix de transfert dans les secteurs des mines, des télécommunications, des banques et des assurances. « Nous exprimons toute notre reconnaissance au Groupe de la Banque africaine de développement pour son appui aux efforts de développement de la Guinée », a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances, magnifiant la qualité de la coopération entre la République de Guinée et « notre Banque ». Il s’est aussi félicité des progrès accomplis dans plusieurs secteurs de développement avec l’appui de la Banque et sollicité la poursuite de son accompagnement dans les secteurs clés de développement notamment celui de l’énergie confronté à de multiples défis. À l’occasion, de cette visite de haut niveau de la Banque, le gouvernement guinéen et le bureau national de la Banque en Guinée ont organisé un dîner gala pour célébrer le 60e anniversaire de la Banque africaine de développement. En plus des membres du gouvernement, plusieurs invités ont participé à cette célébration, notamment des membres du corps diplomatique, des représentants des organisations panafricaines et internationales, le secteur privé, la société civile et les coordonnateurs des projets financés par le Groupe de la Banque en Guinée. La République de Guinée est membre fondatrice de la Banque africaine de développement, aujourd’hui, l’un de ses principaux partenaires stratégiques en matière de développement. Le 30 juin 2024, le portefeuille de la Banque en Guinée comptait 30 opérations (dont une opération du fonds de préparation de projets) pour un financement total de 676 millions de dollars américains.

La Banque africaine de développement nomme Lamin Barrow au poste de directeur général pour l’Afrique de l’Ouest

La Banque africaine de développement nomme Lamin Barrow au poste de directeur général pour l’Afrique de l’Ouest

Le Groupe de la Banque africaine de développement a nommé Lamin Barrow, économiste de formation, au poste de directeur général pour l’Afrique de l’Ouest à compter du 1er juin 2024. De nationalité gambienne, M. Barrow apporte à ce nouveau poste une connaissance approfondie et une riche expérience, ayant rejoint la Banque africaine de développement en 2000. Avant cette nomination, il était Directeur supérieur du Bureau du Nigéria, au sein de la vice-présidence du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services. L’expertise de M. Barrow couvre les domaines de l’analyse politique, de la gestion stratégique, du financement de projets, de l’intégration régionale et des partenariats public-privé. À la tête du Bureau du Nigéria, M. Barrow a considérablement renforcé la coopération au développement de la Banque avec le gouvernement fédéral du Nigéria et a forgé des partenariats stratégiques avec des parties prenantes clés. Il a géré le portefeuille de 4,5 milliards de dollars de la Banque au Nigéria et a piloté le déploiement d’initiatives phares. Parmi les initiatives notables figurent le lancement des Zones spéciales de transformation agro-industrielles et le Programme d’investissement dans les entreprises numériques et créatives (iDICE). Depuis qu’il a rejoint la Banque en qualité d’analyste financier supérieur au sein du Département des infrastructures, M. Barrow a occupé d’autres postes, notamment celui de chargé de programme pays principal au Bureau pays pour le Rwanda, de représentant résident en Éthiopie et de chef de la Division des opérations, de l’appui technique et des approches régionales au sein du Département de l’appui aux États en transition. Il a également occupé le poste de chef de cabinet du président, avec un rang de directeur, et de directeur du Bureau d’appui du secrétariat conjoint de la Banque africaine de développement, de la Commission de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. Avant de rejoindre la Banque africaine de développement, M. Barrow a travaillé à l’Office national d’investissement de Gambie en qualité de chef de l’unité de développement de projets et de chef de la division chargée de la promotion et du développement des exportations. Il a également occupé le poste d’économiste principal au sein de l’unité d’analyse des politiques du cabinet du président de la République de Gambie, et a travaillé pour la société pour l’habitat et le logement en Afrique (Shelter Afrique). M. Barrow est titulaire d’un master de politique économique de l’université de Boston, aux États-Unis, et d’une licence de sciences économiques de l’université d’Ibadan, au Nigéria. Il a également suivi des programmes de formation de cadres sur la finance, dispensés par la Wharton Business School de l’université de Pennsylvanie (États-Unis), et des programmes d’investissement et d’analyse des risques de la Queen’s University (Canada). « Je tiens à remercier le président Adesina pour sa confiance et cette grande opportunité qui m’est offerte d’assumer cette nouvelle fonction et de contribuer davantage à la mise en œuvre des initiatives de la Banque à l’appui des programmes de développement des pays d’Afrique de l’Ouest », a déclaré M. Barrow à propos de sa nomination. Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a salué la nomination de M. Barrow : « Monsieur Barrow possède des connaissances approfondies et une grande expérience dans la gestion des opérations de la Banque, du dialogue avec les pays, et des relations avec les décideurs gouvernementaux de haut niveau. Avec la solide expérience qu’il a acquise en tant que Directeur principal du Bureau du Nigéria, il est bien placé pour diriger l’équipe de l’Afrique de l’Ouest, qui détient le portefeuille le plus important de la Banque. Il mettra sa riche expérience au service d’une efficacité opérationnelle accrue, améliorant la qualité globale du portefeuille de la Banque dans la région de l’Afrique de l’Ouest afin d’obtenir des effets significatifs sur le développement. »

La Banque africaine de développement nomme Léandre Bassolé au poste de directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Est

La Banque africaine de développement nomme Léandre Bassolé au poste de directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Est

La Banque africaine de développement a nommé Léandre Bassolé, spécialiste chevronné du développement économique, au poste de directeur général adjoint de la région Afrique de l’Est, avec effet au 1er juin 2024. De nationalité burkinabè, Léandre Bassolé a plus de dix-huit ans d’expérience en matière de dialogue de haut niveau sur les politiques, de prestation de services consultatifs et de conception de stratégies et de programmes pays. Il a mis en œuvre avec succès des opérations et des programmes à fort impact dans diverses régions d’Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale, en Afrique de l’Est et en Afrique australe, travaillant dans des pays à revenu intermédiaire et dans des États en transition. Avant cette nomination, M. Bassolé était chef du bureau pays de la Banque en Guinée. À ce poste, il a coordonné et piloté les réformes stratégiques, établi un dialogue de haut niveau avec les autorités gouvernementales et les partenaires au développement, en mettant l’accent sur la préparation et la mise en œuvre des stratégies de développement économique. Il s’est également occupé du cofinancement, de l’intégration régionale, de la mobilisation des ressources nationales, des réformes du secteur public, des réformes du développement du secteur privé, de la gestion des finances publiques, de la gouvernance et des partenariats stratégiques. Sous sa direction, l’engagement de la Banque en Guinée est passé de 240 millions de dollars en 2017 à 728 millions de dollars en 2023, positionnant la Banque comme un partenaire de choix pour soutenir les opérations à fort impact sur le développement. M. Bassolé a rejoint le Groupe de la Banque en 2009 en tant que jeune professionnel et a ensuite occupé le poste de macroéconomiste supérieur (2012-2017), couvrant sept pays : Cabo Verde, Comores, Mali, Burundi, Madagascar, Sénégal et Rwanda. Dans le cadre de cette fonction, il a conçu et mis en œuvre un large éventail de réformes en matière de politiques et d’opérations d’appui institutionnel dans divers secteurs, notamment la gouvernance, l’agriculture, l’industrie, les mines, les transports, les infrastructures, l’énergie, la santé, l’éducation et les changements climatiques. L’un de ses accomplissements notables a été de mettre en place à Madagascar en 2016, le programme d’appui budgétaire le plus innovant, combinant pour la première fois des instruments de prêt et de garantie partielle de crédit pour un pays membre du Fonds africain de développement. Cette initiative a permis de tirer parti des opérations de la Banque, d’appuyer la politique budgétaire et les réformes structurelles afin de favoriser la croissance économique et la réduction de la pauvreté, et d’aider le pays à accéder aux marchés de capitaux. Avant de rejoindre le Groupe de la Banque africaine de développement, M. Bassolé a travaillé comme chercheur et spécialiste de l’impact sur le développement dans diverses institutions universitaires et internationales, dont le Centre national de la recherche scientifique en France, et le Groupe de la Banque mondiale, où il a été membre de l’équipe centrale travaillant sur le Rapport sur le développement dans le monde de 2008, consacré à l’agriculture au service du développement. S’exprimant au sujet de sa nomination, M. Bassolé a déclaré : « Je suis très reconnaissant au président Akinwumi Adesina pour la confiance qu’il m’accorde en me nommant à ce poste. Je suis également très honoré de travailler sous sa direction dans la région de l’Afrique de l’Est, avec une équipe talentueuse et performante, et de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations de cette région ». Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi A. Adesina, a commenté : « Je suis heureux de nommer M. Léandre Bassolé au poste de directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Est. Léandre, un économiste chevronné et un professionnel respecté, possède une connaissance et une expérience approfondies de l’élaboration et de la gestion des stratégies et des opérations pays. Les solides résultats qu’il a obtenus en tant que chef de bureau pays et l’excellente réputation dont il jouit dans l’établissement de partenariats, la gestion de portefeuilles importants et l’encadrement d’équipes aideront la Banque à accélérer l’exécution de son mandat en Afrique de l’Est ».

La Corée s’engage à verser des milliards de dollars à l’occasion du premier sommet Corée-Afrique

La Corée s’engage à verser des milliards de dollars à l’occasion du premier sommet Corée-Afrique

La République de Corée va s’engager à fournir 14 milliards de dollars américains de financement à l’exportation pour soutenir les entreprises coréennes qui investissent en Afrique, tout en augmentant son aide publique au développement qui va passer à dix milliards de dollars d’ici à 2030. Le président coréen, Yoon Suk Yeol, l’a annoncé mardi à Séoul lors de l’ouverture du premier sommet Corée-Afrique, auquel ont participé 25 chefs d’État et de gouvernement africains, ainsi que le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina. Jusqu’à 48 pays africains ont été représentés à ce sommet par un président, un roi, un premier ministre, un vice-président ou un ministre pour discuter de « L’avenir que nous construisons ensemble : croissance partagée, durabilité et solidarité ». Le président Yoon Suk Yeol s’est engagé à ce que la Corée étende ses cadres de promotion du commerce et de l’investissement ainsi que ses accords de protection des investissements aux pays africains. Les dirigeants africains ont félicité la Corée pour son approche ouverte et mutuelle visant à renforcer la coopération avec le continent. Ils ont insisté sur les opportunités d’investissement existant dans leurs propres pays et à travers le continent. Dans son allocution, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Adesina, a évoqué le thème du sommet et a déclaré : « Pour  »l’avenir que nous construisons ensemble », je souhaite demander à la Corée, en signe de solidarité avec l’Afrique, de consolider ce sommet Corée-Afrique en acceptant de réaffecter des droits de tirage spéciaux (DTS) à la Banque africaine de développement ». « L’autorisation par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) d’utiliser jusqu’à 20 milliards de dollars de DTS pour le capital hybride, comme le préconisent nos institutions, avec l’immense soutien des chefs d’État et de gouvernement africains, vient marquer une nouvelle façon d’accroître le financement du développement », a poursuivi M. Adesina. « La limite de 20 milliards de dollars approuvée par le FMI pour la réaffectation des DTS au capital hybride, par l’intermédiaire de la Banque africaine de développement et d’autres banques multilatérales de développement, permettra d’apporter 80 milliards de dollars de nouveau soutien financier », a ajouté le président du Groupe de la Banque. M. Adesina a également vivement encouragé la Corée à contribuer généreusement à la 17e reconstitution du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque, ainsi qu’à l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), une nouvelle initiative de la Banque, en partenariat avec l’Union africaine et Africa50, visant à mobiliser des financements privés pour les infrastructures vertes en Afrique. Le Fonds fiduciaire de la Coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), créé par le gouvernement coréen en 2007 et géré par la Banque, est le plus important des 17 fonds fiduciaires bilatéraux actifs de la Banque, en termes de contributions reçues et de taille du portefeuille. L’appel de M. Adesina à des engagements financiers plus importants de la part de pays plus riches, comme la Corée, fait suite à la 59e Assemblée annuelle de la Banque, où les discussions ont porté sur une réforme complète de l’architecture financière mondiale, par le biais de mécanismes de financement innovants tels que la réaffectation des DTS, et une réévaluation des pratiques défavorables en matière de gestion de la dette. Le président Adesina a salué le bilan inspirant et déterminé de la Corée en matière de développement, qui a transformé « un pays pauvre et dépendant de l’aide » en « l’un des plus grands pays donateurs au monde ». Il a souligné les relations étroites entre la Corée et la Banque, qui remontent à 1982, date à laquelle la Corée est devenue membre de la Banque. Depuis lors, a-t-il dit, la Corée « a contribué à hauteur de près de 795 millions de dollars à la Banque, au Fonds africain de développement et au Fonds fiduciaire coréen ». « Vous investissez dans la bonne institution : la Banque africaine de développement », a-t-il déclaré. Le président du Rwanda, Paul Kagamé, a déclaré que l’expérience de la Corée montrait qu’un pays pouvait être radicalement transformé en l’espace d’une génération. « Y a-t-il une raison pour que l’Afrique ne devienne pas une région à revenus élevés ? » a-t-il demandé. Samia Suluhu Hassan, présidente de la République-Unie de Tanzanie, a appelé à investir dans un programme axé sur la cuisson propre dans le cadre d’une transition énergétique juste. Elle a déclaré que l’investissement dans la cuisson propre réduirait les émissions, la déforestation et les maladies respiratoires qui affectent particulièrement les femmes et les enfants. « Nous travaillons avec M. Adesina (président de la Banque africaine de développement) afin de réunir des fonds pour ce programme », a-t-elle déclaré. Le président William Ruto a publiquement salué les innovations financières de la Banque africaine de développement. Il a demandé à la Corée d’envisager d’affecter une partie des DTS par l’intermédiaire de la Banque africaine de développement. Parmi les autres points de contact des relations bilatérales cités par M. Adesina figurent la Conférence ministérielle de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), organisée conjointement, le Cadre d’investissement énergétique Corée-Afrique et le Fonds fiduciaire KOAFEC de 115,4 millions de dollars, qui est le plus grand fonds bilatéral de la Banque. Faisant le point sur le Cadre d’investissement énergétique Corée-Afrique de 600 millions de dollars, entériné en 2021, M. Adesina a déclaré : « Nous avons approuvé conjointement les deux premiers projets : 57 millions de dollars pour le Projet d’amélioration du réseau de transport d’électricité du Kenya et 52 millions de dollars pour le renforcement du réseau électrique de l’est de l’Éthiopie. » Mohamed Ould Ghazouani, président de la Mauritanie, président en exercice de l’Union africaine et coprésident du sommet aux côtés du président Yoon, a décrit le sommet comme une occasion pour les deux parties de renouveler leur engagement en faveur d’une croissance partagée et d’un partenariat fondé sur le respect et la confiance mutuels. Un nouveau chapitre Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a fait remarquer que le volume des échanges commerciaux entre l’Afrique et la Corée reste insignifiant. « En 2022, l’Afrique représentait 2 % des échanges commerciaux de la Corée », a déclaré M. Mahamat, qui a appelé à promouvoir les relations commerciales bilatérales, à intensifier les échanges dans le secteur

La Banque africaine de développement signe un accord pour une Facilité de garantie des transactions de 15 millions de dollars avec la NMB Bank Zimbabwe

La Banque africaine de développement signe un accord pour une Facilité de garantie des transactions de 15 millions de dollars avec la NMB Bank Zimbabwe

La Banque africaine de développement et NMB Bank Limited Zimbabwe (NMB) ont signé un accord portant sur une Facilité de garantie des transactions de financement du commerce de 15 millions de dollars américains, afin de débloquer des opportunités de financement du commerce pour les petites et moyennes entreprises zimbabwéennes et celles opérant dans les chaînes de valeur de l’agro-industrie et de la distribution commerciale. La cérémonie de signature a eu lieu le 7 mars 2024 au siège de la banque NMB à Harare. Moono Mupotola, cheffe du bureau pays de la Banque africaine de développement pour le Zimbabwe et Gerald Gore, directeur général de la NMB Bank, étaient présents. Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé le projet en novembre 2023. La facilité offre une couverture allant jusqu’à 100 % aux banques confirmatrices, atténuant ainsi efficacement les risques de non-paiement liés aux transactions commerciales de NMB Bank, sur la base d’une transaction à la fois. Elle est conçue pour soutenir le commerce entre le Zimbabwe et d’autres pays africains, ainsi qu’avec les marchés étrangers, en réduisant considérablement le risque pour les institutions financières internationales qui s’engagent activement dans des activités de financement du commerce avec des entreprises zimbabwéennes. « La Banque africaine de développement est déterminée à soutenir le développement du secteur privé au Zimbabwe, a déclaré Mme Mupotola. Il s’agit d’une avancée significative dans le soutien à la croissance et à la compétitivité des entreprises zimbabwéennes. En atténuant les risques et en facilitant l’accès au financement du commerce, nous donnons aux PME et aux entreprises locales les moyens de participer plus activement au commerce régional et international. » Les PME zimbabwéennes rencontrent souvent des difficultés pour accéder au financement du commerce par rapport aux entreprises de plus grande taille. Cette initiative vient directement combler cette lacune, favorisant un environnement des affaires plus dynamique et inclusif au Zimbabwe. Gerald Gore, PDG de NMB Bank, a souligné l’importance de l’accord pour le développement économique du Zimbabwe. « Cette facilité jouera un rôle déterminant en permettant à NMB Bank d’apporter un soutien crucial en matière de financement du commerce à davantage d’entreprises zimbabwéennes. Cela permettra non seulement de débloquer de nouvelles opportunités commerciales, mais contribuera également à la création d’emplois et à la croissance économique », a-t-il souligné. En décembre 2023, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement avait déjà approuvé une ligne de crédit de 20 millions de dollars pour le financement du commerce en faveur de la Central Africa Building Society (CABS). Ce projet s’aligne sur le Document de stratégie pays 2024-2026 de la Banque pour le Zimbabwe, qui donne la priorité au développement du secteur privé. Il s’aligne également sur plusieurs priorités de la Vision 2030 du Zimbabwe, qui vise à transformer le pays en une société prospère et autonome à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2030. 

Niger. Feu vert pour la reprise des activités de la Banque africaine de développement !

La Banque africaine de développement (BAD) s’apprête à renouer ses collaborations avec le Niger, après une période de tensions diplomatiques. C’est ce qu’a annoncé M. Guedon Désiré, administrateur représentant le Niger à la BAD, à l’issue d’une réunion de consultations avec le Premier ministre de la Transition, M. Lamine Zeine Ali Mahaman. La mission de la BAD visait à recueillir les orientations et instructions du gouvernement nigérien pour relancer la coopération entre les deux parties. M. Guedon Désiré a rencontré les membres du gouvernement sectoriels bénéficiaires des interventions de la banque afin de mieux cerner les besoins des populations. Cette visite symbolise la volonté de la BAD de renouer le dialogue avec le Niger et de normaliser ses relations avec le pays. Elle intervient dans un contexte de transition politique et de stabilisation du pays. La reprise des activités de la BAD au Niger est une excellente nouvelle pour le développement du pays. La banque est un partenaire important du Niger et ses interventions couvrent divers secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’éducation. Les conclusions de la mission de consultation seront présentées au conseil d’administration de la BAD pour validation. La reprise effective des activités de la banque au Niger devrait intervenir dans les prochaines semaines.

Maroc. Le Groupe OCP obtient un prêt de 188 M$ de la BAD pour son programme d’investissement vert

Maroc. Le Groupe OCP obtient un prêt de 188 M$ de la BAD pour son programme d’investissement vert

La Banque africaine de développement (BAD) apporte son soutien au Programme d’investissement vert du Groupe OCP, en approuvant un financement de 188 millions de dollars (environ 1,9 milliard de dirhams) en faveur de ce projet. L’institution financière panafricaine et le leader mondial en solutions de fertilité des sols et nutrition des plantes annoncent que trois accords de financement ont été signés à cet effet, par Ousmane Fall, directeur du département de l’industrialisation et du développement du commerce de la BAD, et Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du Groupe OCP. La signature de ce contrat s’est déroulée à Rabat en présence des représentants du gouvernement du Canada, actant ainsi la contribution du Fonds climatique Canada-Banque africaine de développement (CACF) et renforçant les engagements communs contre le changement climatique et pour l’autonomisation des femmes. Selon les explications des deux parties, le premier prêt, d’un montant de 150 M$ provenant des ressources de la BAD, et le deuxième prêt d’un montant de 18 M$ provenant des ressources du Fonds climatique Canada – Banque africaine de développement, serviront au financement de la construction de trois usines modulaires de dessalement d’eau de mer. Dans un communiqué conjoint, elles précisent que « ces usines auront une capacité annuelle totale de 110 millions de m3. Outre une autonomie des sites industriels et miniers du Groupe OCP en eau non conventionnelle, le projet permettra de fournir jusqu’à 75 millions de m3 d’eau potable aux villes de Safi, El Jadida et les zones avoisinant les usines de Safi et Jorf du Groupe OCP ».L’institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique et le Groupe estiment que plus de 1,5 million de personnes bénéficieront de cette eau potable. Provenant des ressources du Fonds pour les technologies propres, le troisième prêt, d’un montant de 20 M$, « servira au financement de systèmes de stockage d’énergie générée par des sources renouvelables », ont indiqué les deux parties précisant que ces systèmes alimenteront en énergie des usines de dessalement et d’autres unités productives du Groupe OCP. Comme cela est indiqué dans le communiqué, ce financement est un exemple du soutien que la Banque africaine, le CACF et le Fonds pour les technologies propres (CTF) entendent apporter à la lutte contre le changement climatique, tant en termes d’adaptation que d’atténuation de ses effets. Une réponse stratégique au stress hydrique qui s’amplifie au Maroc. Il est important de souligner que ce financement « vise également à soutenir les populations les plus vulnérables, entre autres, via l’approvisionnement en eau potable et la création d’emplois, y compris pour les jeunes et les femmes, ainsi qu’en milieu rural », ont fait savoir la BAD et le Groupe OCP rappelant que ces projets sont des composantes essentielles du Programme d’investissement vert du Groupe et font partie du Plan d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable initié par le gouvernement marocain. Outre le fait d’apporter une réponse stratégique au stress hydrique qui s’amplifie au Maroc, cet « ambitieux projet permettra également d’optimiser la gestion de la ressource hydrique dans les activités industrielles de l’OCP en utilisant de l’eau de mer dessalée », a indiqué le responsable du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Maroc, Achraf Tarsim. « Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100% d’eau non conventionnelle d’ici fin 2024, 100% d’énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d’ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici 2040 », a, pour sa part, déclaré Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du Groupe OCP, affirmant que ces prêts représentent des contributions significatives au programme d’investissement de la société de 13 milliards de dollars qui s’étale de 2023 à 2027. Conseiller et chef de la coopération à l’ambassade du Canada au Maroc, Jean Touchette note avec satisfaction que « ce fonds se déploie efficacement au Maroc pour contribuer à répondre aux enjeux climatiques ». Il est important de noter que la clôture de cette opération de financement représente le premier financement non souverain signé dans le cadre du CACF. Et comme l’ont relevé les deux parties, « ils renforcent le partenariat de long terme entre la Banque africaine de développement et le Royaume du Maroc dans ses efforts pour faire face aux défis du changement climatique ». Notons également que plus de 180 opérations ont été déployées par l’institution financière panafricaine dans différents secteurs au Maroc, depuis 1978, pour un total de 12 milliards d’euros. Alain Bouithy

La croissance de la région Afrique du Nord devait se maintenir à 3,9 % en 2024

La croissance de la région Afrique du Nord devait se maintenir à 3,9 % en 2024

PERFORMANCES Et PERSPECTIVES. «Malgré la confluence des chocs, la résilience des économies du continent africain reste forte, avec une croissance positive prévue pour les cinq régions du continent», indique la Banque africaine de développement (BAD) dans la dernière édition de son rapport «Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique». S’agissant de la Région d’Afrique du Nord, l’institution financière panafricaine prévoit que « les conditions météorologiques défavorables et les défis macroéconomiques qui se succèdent maintiendront la croissance de la région à 3,9 % en 2024 ». Comme le relève la BAD dans ce document rendu public vendredi 16, au cours des dernières années, plusieurs pays ont été affectés par des vagues successives de conditions météorologiques défavorables. C’est notamment le cas du Maroc et de la Tunisie qui ont été durement touchés par la sécheresse et de la Libye qui a été frappée par de violentes inondations. Aussi, « avec les difficultés macroéconomiques de l’Egypte, la région a eu du mal à maintenir les progrès réalisés depuis la pandémie de Covid-19, fait remarquer l’institution panafricaine. Par ailleurs, poursuit-t-elle, «l’absence de croissance inclusive et le taux élevé du chômage des jeunes continuent de poser des problèmes sociaux, plus de dix ans après le Printemps arabe de 2011». Dans son rapport macroéconomique, la Banque africaine dit s’attendre tout de même à une légère amélioration de la croissance de  cette région à 4,1% en 2025. En ce qui concerne l’Afrique de l’Est, la Banque panafricaine prévoit qu’elle continuera de porter l’élan   du développement du continent, avec une croissance prévue de son PIB de 5,1% en 2024 et de 5,7% en 2025. D’après la publication semestrielle du Groupe, cette croissance sera «soutenue par de solides investissements stratégiques visant à améliorer la connectivité interne et à approfondir le commerce intrarégional». Selon les prévisions contenues dans ce document, qui paraît au premier et au quatrième trimestre de chaque année, la croissance dans la région Afrique centrale devrait ralentir à 3,5 % en 2024. Les experts de l’institution panafricaine estiment toutefois que la reprise prévue de la consommation privée et l’augmentation des investissements miniers et des exportations pourraient contribuer à porter la croissance à 4,1% en 2025. En Afrique de l’Ouest, la croissance devrait accélérer pour atteindre 4% en 2024 et 4,4% en 2025, poursuit l’institution assurant que «la forte croissance enregistrée dans la plupart des pays de la région devrait compenser les ralentissements observés au Nigéria et au Ghana». La Banque africaine prévient cependant que « le retrait annoncé du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) jette une ombre sur la durabilité des gains dans un contexte d’incertitude croissante ». L’Afrique domine le classement des vingt régions à la croissance économique la plus forte au monde Toujours selon ledit rapport, au cours de l’année 2024, le continent connaîtra la croissance la plus forte, laquelle sera «supérieure à la moyenne mondiale estimée». En effet, l’Afrique comptera cette année onze des vingt pays ayant la croissance économique la plus forte au monde, selon les projections de l’institution qui indique que «la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du continent devrait s’établir en moyenne à 3,8 % cette année et 4,2% en 2025. Ces chiffres sont supérieurs aux moyennes mondiales estimées à 2,9% et 3,2%». Autre note positive: le continent sera la deuxième région à la croissance la plus rapide après l’Asie. Selon les projections de la BAD, les onze premiers pays africains qui devraient connaître de solides performances économiques en 2024 sont: le Niger (11,2%), le Sénégal (8,2%), la Libye (7,9%), le Rwanda (7,2%), la Côte d’Ivoire (6,8%), l’Éthiopie (6,7%), le Bénin (6,4%), Djibouti (6,2%), la Tanzanie (6,1 %), le Togo (6%), et l’Ouganda (6%). Il est important de noter que l’inflation moyenne sur le continent a été estimée à 17,8% en 2023, soit 3,6 points  de pourcentage de plus qu’en 2022 et presque deux fois les 10,1 % de la  moyenne des cinq années précédant la pandémie (2015–19). Qu’à cela ne tienne, et «malgré un environnement économique mondial et régional difficile, quinze pays africains ont enregistré une croissance de leur production de plus de 5%», constate le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina. Alain Bouithy